Le Champ de Bataille de Jérôme Colin

Description

COMPLET
L’ennui avec les enfants, c’est qu’ils grandissent. C’est qu’un beau matin, sans prévenir, ils mettent des trainings, répondent par onomatopées et écoutent de la mauvaise musique  Ça se traîne du divan au lit en mettant un point d’honneur à vous rappeler que vous n’êtes absolument pas à la hauteur de votre rôle de père. Ça vous empoisonne. Ça vous déteste. C’est cruel un enfant qui grandit La quarantaine galopante, voilà ce que se dit ce père, enfermé dans les toilettes, ultime forteresse inviolable, où il consulte des dépliants de voyage, manière d’échapper pour de bon à la pesanteur du quotidien, avec d’un côté un fils aîné en pleine adolescence, de l’autre son couple en crise, sexuelle notamment.



Jérôme Colin, Denis Laujol et Thierry Hellin nous offrent un spectacle sur l’amour familial où les sentiments sont à vif, comme sur un champ

de bataille. Un spectacle qui questionne la violence sociale, notamment produite par l’école et la famille, mais qui n’est jamais dénué d’espérance car
il est porté par une plume pleine de tendresse et de dérision. 


"Rythmé, drôle, attachant et salutaire."  Le Soir

"Le miroir implacable des galères que tout parent d’ado(s) peut/pourra connaître. Et qu’est-ce que c’est bon de déculpabiliser un peu !"  La Libre

"Thierry Hellin est éblouissant en père au bord de la crise de nerfs."  RTBF


DE JEROME COLIN

Adaptation et mise en scène Denis Laujol

Avec Thierry Hellin

Collaboration artistique Julien Jaillot

Scénographie Olivier Wiame

Création lumières Xavier Lauwers

Création vidéo Lionel Ravira


Spectacle nommé aux Prix Maeterlinck de la Critique 2020 dans la catégorie "Meilleur Seul en scène".








Date info

Le 09/02/202420:15

Tickets

Info:

PAF : 17,00 €Prévente : 15,00 €Etudiant : 7

Organiser

You’re organising this event?

Contact us if you want to update information and more.

Contact us

1 Picture

Suggested events

Les Grands Textes, c'est bien joli, mais les petites merveilles et les raretés un peu sales, c'est bien aussi. Avec sa finesse légendaire (ou son manque de...), sa voix de camionneur et ses talons de 10cm, Peggy Lee Cooper va tenter un exercice périlleux : faire cohabiter dans un récital des auteur.e.s que tout sépare. Peut-on chanter du Barbara après de l'Annie Cordy ? Peut-on enchaîner du Piaf et du Julio Iglesias ? Peut-on déclamer du Cora Vaucaire et du Grand Jojo avec la même verve ? Peut-on chanter le Sadomasochisme et la sexualité des Suisses dans un même souffle ? Accompagnée de son fidèle Grand Malade, ils vont mélanger « grand.e.s » auteur.e.s et « petit.e.s » génies de la littérature musicale. Un récital tout en français, avec de la grâce, beaucoup d'irrévérence, juste un soupçon de vulgarité pour donner du goût. Le spectacle sera précédé de la diffusion d'interviews filmées réalisées dans le cadre de la journée internationale de lutte contre l'homophobie, la biphobie et la transphobie. Ouverture des portes à 18h30, diffusion de vidéos du projet Pub Fiction, de 19h à 19h30
Comme chaque année, les élèves des cours de théâtre (enfants/ados de 7 à 18 ans) animés par Michèle Gonay et Mathieu Laviolette vous présenteront leur travail. Venez les applaudir ! PAF : Entrée libre Réservation indispensable au CCTheux – Billetterie en ligne disponible à partir du 01/03/24 www.cctheux.be [http://www.cctheux.be] (4 places par famille)
Rabibochées. Ça c’est sûr, on l’est. Nous deux-là, Lulu et Sacha. Ça fait longtemps et on est toujours là à rire aux éclats. Depuis quand, comment, on sait plus. Et quand on est toutes les deux, il n’y a rien de mieux !   Tu ris ? Alors moi aussi. Tu joues ? Oui, alors moi aussi je joue. Au coin d’une entourloupe, au bord d’un éclat de joie, en plein milieu d’un moment dansé spontané. C’est une porte qui s’ouvre sur deux êtres qui continuent de construire leur relation, d’accords en désaccords, iels jonglent sur le fil de la sincérité. De 3 à 6 ans Dans le cadre de Babillage, l’art et les tout-petits
Sur un tempo d’enfer, le Collectif Mensuel poursuit son exploration d’un théâtre composite, surgi de la rencontre entre le charme désuet du roman-photo, l’énergie électrique du live, la liberté fantasque de la bande dessinée, la minutie du bruitage et le plaisir du jeu. Ce road-movie absurde et délirant dresse le portrait d’une société à bout de souffle, où la médiatisation permanente et l’indignation stérile propagent en continu le vide abyssal d’un blabla informe. Alors qu’il semble déformer le réel, Zaï Zaï, comme un miroir, révèle avec ironie un monde hypnotisé qui a soldé à Coca-Cola et consorts l’entièreté de son temps de cerveau disponible.
Comme tous les vendredis matin, Madame M fait ses courses hebdomadaires. Devant le rayon plaisir numéro un, elle voit un orang-outan, assis dans son caddie, qui la regarde. Accompagnée par un bluesman aux allures de cow-boy, cette petite bonne femme tranquille nous raconte le monde dans lequel elle évolue avec émotions, humour et lucidité. Dans un répertoire généreux, touchant et drôle, elle questionne le fait de s’engager, de sombrer ou de fuir face au désastre écologique et humain. Un personnage de tragédie au quotidien, à l’humour décalé et surréaliste.
Attention, nombre de places limité ! À partir de 3 ans Rusé, gribouillé, roulé, affamé… Deux louloutes ouvrent le grand livre de celui dont l’ombre impressionne plus que le cri ! Qui a peur… qui a peur… qui a peur du loup ? C’est pas moi… c’est pas toi… c’est peut-être vous ! 6 € enfant / 7€ adulte
Trois chanteuses et un musicien multi-instrumentiste associent poésie, vidéo et vijing dans un concert qui traverse les évolutions de Justine, de l'obscurité à la lumière. Entre slam digne de Kae Tempest, hip-hop furieux et new-pop façon Billie Eilish
Une parole brute, pulsionnelle. Celle d’une narratrice, petite dernière d’une famille d’immigrés espagnols, qui nous transporte dans l’ambiance d’un café populaire, dans un univers de chants et de danses. A travers ses yeux d’enfant, d’adolescente puis de femme, elle nous dépeint avec gouaille un monde en totale mutation, où la joie du collectif fait place peu à peu à la violence d’un système qui isole. Mais son héritage, comme des couches de terre qui se superposent, constitue le limon où puiser sa force. Petite Cassandre des temps modernes, elle guide notre regard tout du long, clamant qu’il est urgent de tendre l’oreille, de rester éveillés et d’agir en nombre.
Blockbuster est un O.V.N.I théâtral, un mash-up parodique réalisé à partir de 160 superproductions hollywoodiennes. De ce montage titanesque est né un film choral à la distribution la plus spectaculaire du cinéma hollywoodien, une fable insurrectionnelle dans laquelle le peuple se soulève face à des mesures d’austérité toujours plus drastiques. Tous les ingrédients du genre y sont réunis – les héros manichéens, les courses-poursuites, les explosions – au service d’un récit sur la violence de la classe dominante. Sur scène, cinq acteurices et musiciens assurent en direct les dialogues, les bruitages et les musiques. Un grand détournement qui mêle théâtre, cinéma, rock’n’roll et humour corrosif !
Charles, confiné volontaire depuis bien avant les pandémies, profite de l’incursion du public dans sa grotte pour s’improviser conteur. Il commence alors à retracer son tumultueux parcours de vie qui l’a poussé à fuir les autres et à se fuir lui-même, dans une vaine tentative pour échapper à la violence de la société. Mais entre désespoir et lueurs d’optimisme, c’est surtout l’espèce humaine que l’ermite tente de dépeindre : celle qui est cruelle, celle qui est perdue, celle qui est belle, celle qui pourrait se retrouver. Celle qui ferait peut-être bien de laisser derrière elle la frénésie du monde pour aller tranquillement élever des chèvres en Corrèze.   Ce monologue parle de l'Humain dans ce qu'il a de plus beau, et des chemins qu'il emprunte parfois pour se saboter. - La Provence Texte et interprétation Dimitri Lepage | Mise en scène Jérôme Jacob-Paquay | Une création de la compagnie Les Chevals de Trois | Avec l’aide du Centre Culturel de Verviers, du Centre Culturel de Theux, de l'ASBL Violetta Productions et de la SACD   Photo: © Jérôme Jacob-Paquay