Théâtre

Description

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De septembre à juin, nous développerons une thématique choisie lors de jeux de théâtre, de mise en confiance et d’expression que nous déclinons à travers différents langages théâtraux allant de la tragédie au burlesque. Un travail créatif dans lequel les comédiens en herbe approfondissent la conscience de leur corps dans l’espace, la maîtrise du geste et de la parole au service du texte. Un accent est particulièrement mis sur la création du personnage et de sa crédibilité.
Âge de 11 à 13 ans (Dès la 6ème primaire).

Local Studio
Avec Céline Taubennest de la Cie Déjà Demain

Dès le 20 septembre, les mercredis de 15:30 à 17:30
Nombre d'exposants :

Date info

15:30:00 - 17:30:00

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Loco
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Tout ceci vient, je crois, de ce que les gens se figurent que le cerveau est logé dans le crâne ; pas du tout : il est apporté par un vent qui souffle de la mer Caspienne. LOCO est librement inspiré du Journal d’un Fou de Gogol : un conte absurde qui traite de la frontière incertaine entre folie et raison. Le héros de la nouvelle, Poprichtchine, est un fonctionnaire au bas de l’échelle qui vit son quotidien entre la routine de son emploi dérisoire et ses petits plaisirs d’homme solitaire. La découverte d’un pouvoir extraordinaire lui donne l’espoir de changer son destin : conquérir la femme inaccessible et accéder à une place honorable au sein de la société. Mais ce pouvoir est aussi le premier pas vers la folie, qui l’amène à créer sa propre version de la réalité : il s’autoproclame « Roi d’Espagne Ferdinand VIII ».
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Le héros de la nouvelle, Poprichtchine, est un fonctionnaire au bas de l’échelle qui vit son quotidien entre la routine de son emploi dérisoire et ses petits plaisirs d’homme solitaire. La découverte d’un pouvoir extraordinaire lui donne l’espoir de changer son destin : conquérir la femme inaccessible et accéder à une place honorable au sein de la société. Mais ce pouvoir est aussi le premier pas vers la folie, qui l’amène à créer sa propre version de la réalité : il s’autoproclame « Roi d’Espagne Ferdinand VIII ».
Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un désastre pour l’humanité… Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs. Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié », les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue qu’une rage salvatrice. La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous encourage à combattre l’inertie du temps.
Le dragon a entre treize et dix-huit ans. Il ressemble aux enfants normaux. Il est comme tout le monde mais tout le monde a décidé qu’il était différent. Il croit qu’il est seul au monde parce qu’on ne lui a pas dit qu’il y avait sur terre d’autres dragons. En réalité, ils sont légion. Horizon+, hôpital psychiatrique pour adolescents. Un centre bien caché du monde normal. C’est là qu’atterrit, sur décision de justice, un jeune garçon en colère. Il a 15 ans. L’âge où la vie commence. Hospitalisée, elle aussi, Colette veut mourir. Peu importe. Il va la sauver. Et elle le sauvera aussi. Mais souvent, écrivait Steinbeck dans Des Souris et des Hommes, les plans les mieux conçus ne se réalisent pas… Les dragons est écrit à partir de vraies et belles rencontres. Jérôme Colin - animateur à la RTBF et auteur du Champ de Bataille repris en début de saison - y parle du surgissement de l’amour dans nos vies. Et dresse le portrait d’une jeunesse exclue, mais qui sait rester tendre et solidaire à l’égard d’elle-même. Penche-toi sur ton passé. Répare ce que tu peux réparer. Et tâche de profiter de ce qui te reste. (Philip Roth)
"The Vessel", c'est aussi une "performance" née de la présence de sculptures, d'objets, de masques et de marionnettes. Des rencontres pour voyager avec les marionnettes et de la musique (Jean-Jacques Duerinckx), pour découvrir l'espace de jeu, le théâtre de jeu des objets, des masques et des marionnettes. 2 happenings exceptionnels, le dimanche 19 à 19h et le lundi 20 mai à 18h. Avec Matt Jackson, Ruben Mardulier et Jean-Jacques Duerinckx. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l'Image de Bruxelles, de la Loterie Nationale et de la Commune d'Ixelles.
********** Français ********** Dany nait aux abords du lac Saint-Jean au Canada, dans un milieu rural et isolé. Gurshad voit le jour dans la République islamique d’Iran où il passe les douze premières années de sa vie. L’art les a réunis, alors que tout, à commencer par leurs origines, était prédestiné à les éloigner. Qu’est-ce qui prépare à devenir artiste dans un contexte où rien ne s’y prête ? Le spectacle convoque les personnes-clés et les moments-pivots qui les ont fait devenir ceux qu’ils sont aujourd’hui. À partir d’une liste de personnes – famille, premières amours, ami·es, voire ennemi·es – et de lieux qui ont marqué les ébats et les combats de leur jeunesse, Dany et Gurshad se donnent pour mission de remonter le fleuve de la vie de l’autre à contre-courant, afin de réaliser un portrait inédit l’un de l’autre. Rassemblés par des visions du monde proches, Dany et Gurshad sont parcourus par des obsessions communes comme l’autofiction et le récit intime inextricablement lié à la grande histoire, l’importance accordée aux voix marginales ou encore l’identité. Pour ce projet, ils s’entourent tous les deux de leurs collaborateur·rices historiques pour une mise en commun de leurs savoir-faire. Rencontrer l’autre sur un plan plus intime est un puissant moteur de création. Dany et Gurshad s’offrent mutuellement les clés de leurs archives personnelles. En parlant de l’autre, on finit inévitablement par parler de soi, mais aussi et surtout des autres. Par-delà les océans, les récits intimes et politiques se lient et trouvent un écho universel. En co-présentation avec le Kunstenfestivaldesarts. ********** Nederlands ********** "Sur tes traces" is een duo-portret van twee kunstenaars, Gurshad Shaheman en Dany Boudreault. Met deze kruising tussen reisdagboek en identiteitsstudie geeft de voorstelling een ongecensureerde inkijk in hun intieme wereld en brengt een verhaal dat zich afspeelt in drie continenten. ********** English ********** "Sur tes traces" is a twin portrait of two artists, Gurshad Shaheman and Dany Boudreault. With this cross between a travel diary and a identify study, the performance grants an uncensored insight into their intimate world and presents a story set across three continents.
Avec sa pièce Pas de Deux, Hugo Claus nous entraîne dans un univers clos : celui des répétitions d’un spectacle sur une scène de théâtre vide, en attente de ses décors et de ses lumières pour – enfin ! – ‘vivre’ devant le Public. Deux acteurs – deux ‘pointures’ comme on dit ! – s’affrontent durant ces répétitions : ils furent amants, ils se sont aimés passionnément, brutalement. Ils se sont quittés tout aussi passionnément et tout aussi brutalement. Pour l’heure, ils se retrouvent sur scène pour élaborer un spectacle. Du temps a passé, mais le temps cicatrise-t-il toutes les blessures ? Le spectateur assiste alors à ce qu’on appelle ‘du théâtre dans le théâtre’, mêlant leurs souvenirs et leurs répliques, les deux artistes – devrait-on dire plutôt : les deux adversaires ? – fracturent leur vie réelle au rythme de la construction d’une vie imaginaire … Avec l’ humour féroce d’un clown blanc et le scalpel acéré d’un chirurgien, Hugo Claus nous entraîne dans son univers où la vie finit toujours par triompher… Mais à quel prix ? La suite sur scène … ou dans la vie … ou … ? Considéré comme l’un des romanciers belges les plus talentueux de son époque, dont l’oeuvre connaît une ampleur internationale, Hugo Claus, cité plusieurs fois pour le prix Nobel de littérature, se définit lui-même comme un « flamingant francophile ». Il est surtout le critique du traditionalisme et du provincialisme de la société flamande, tout en portant à l’universel l’évocation de la médiocrité. Si son style puise autant son inspiration dans les grands mythes et les classiques littéraires, il ne recule pas pour autant devant le burlesque et un humour des plus féroces.
********** English ********** Italy, the late 1990s. Olga, a 40-year-old woman with two children, is a devoted mother and wife. She does her best to lead a life in perfect harmony with what society imposes on her. One day, her husband leaves her for a young woman, as in the most pathetic soap opera. Her whole world collapses. In the grip of a permanent feeling of danger, Olga sinks into a state of rage. She becomes vulgar, violent, grotesque. After she has removed her make-up and given up appearances, an unexpected woman emerges. Scandalous and powerful. Almost mythical, she steps forward in all her tragedy: a contemporary Medea, who no longer needs to kill to exist. In this adaptation of Elena Ferrante’s book, actress and director Gaia Saitta plays this woman, accompanied by her children and her dog. Trading her oppressed body for a resistant one, she lets herself go, finally liberated.  Everything has to be rebuilt, starting with language. The audience, scattered on and off the stage, is both part of and witness to this transformation. Gaia Saitta is an associate artist at the Théâtre National Wallonie-Bruxelles Première Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Corealisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Français ********** Dans l’Italie de la fin des années 1990, Olga, 40 ans et deux enfants, est une mère et une épouse dévouée. Elle tente de mener une vie en parfaite adéquation avec ce que la société lui impose. Un beau jour, son mari la quitte pour une jeune fille, comme dans le plus pathétique des feuilletons. Et tout son univers s’écroule. En proie à un sentiment de danger permanent, Olga sombre alors dans un état de rage, elle devient vulgaire, violente, grotesque. Une fois le maquillage retiré et les apparences dissipées, c’est une femme inattendue qui prend place. Scandaleuse et puissante. Presque mythique, elle apparaît dans toute sa tragédie : une Médée contemporaine, qui n’a plus besoin de tuer pour exister. Dans cette adaptation du livre d’Elena Ferrante, l’actrice et metteuse en scène Gaia Saitta incarne cette femme, accompagnée de ses enfants et de son chien. Délaissant un corps opprimé pour un corps résistant, elle s’abandonne, enfin libérée.  Tout est à reconstruire, à commencer par les mots. Le public, dispersé sur le plateau et en dehors, est à la fois partie et témoin de cette transformation. Gaia Saitta est artiste associée au Théâtre National Wallonie-Bruxelles Première Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Coréalisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles ********** Nederlands ********** In het Italië van het einde van de jaren 1990 is Olga met haar 40 jaar en twee kinderen een toegewijde moeder en echtgenote. Ze probeert een leven te leiden dat perfect past bij wat de maatschappij haar oplegt. Op een dag verlaat haar man haar voor een jong meisje, zoals in de meest pathetische soapseries. En haar hele wereld stort in. Ze valt ten prooi aan een gevoel van permanente dreiging en glijdt af naar een staat van woede. Ze wordt vulgair, gewelddadig, grotesk. Als de make-up is verwijderd en de schijn is opgeheven, neemt een onverwachte vrouw haar plaats in. Schandalig en machtig, haast mythisch verschijnt ze in al haar tragiek: een hedendaagse Medea, die niet meer hoeft te doden om te bestaan. In deze bewerking van het boek van Elena Ferrante speelt actrice en regisseuse Gaia Saitta deze vrouw, vergezeld door haar kinderen en haar hond. Ze wisselt haar onderdrukte lichaam in voor een weerbaar lichaam, en laat zich gaan, eindelijk bevrijd.  Alles moet opnieuw worden opgebouwd, te beginnen met de woorden. Het publiek, verspreid over en naast de scène, is zowel deel als getuige van deze transformatie. Gaia Saitta is een artiest verbonden met het Théâtre National Wallonie-Bruxelles Première Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Corealiasatie Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Romain, 11 ans bientôt 12, est effrayé à l’idée de grandir ! Dans quelques mois, il devra traverser le passage pour piétons qui le mènera à l’école secondaire. Au retour des vacances de Printemps, il constate que son institutrice préférée, Madame Sophie, ne va pas bien. Quelque chose a changé !
Que lui arrive-t-il ? Il va mener l’enquête et tâcher de découvrir la vie mystérieuse des profs après 16h, découvrir les nuances derrière les apparences. Cette fable interroge – avec humour et subtilité – notre rapport au corps et aborde avec tendresse la peur de grandir d’un enfant et le mal être d’une adulte, la rencontre entre deux fragilités.