La fin d’un couple, d’une histoire d’amour. En deux monologues percutants,
écrits sur mesure par Pascal Rambert pour Stanislas Nordey et Audrey Bonnet,
tout doit être dit, jusqu’au bout de la colère. Pour clôturer ce qui a été ?
Dans ce théâtre de pur langage, les corps parlent avec force.Sont-ils musiciens
? Danseurs peut-être ? On sait seulement qu’ils sont artistes. Stan et Audrey.
Audrey et Stan. Pascal Rambert a donné à ses personnages les vrais prénoms des
deux comédiens pour qui il a écrit ce texte cousu main. Pour créer le trouble,
supprimer les filtres, les mettre à nu. Leur amour est fini, il faut conclure. A
tour de rôle, ils disent leur vérité, sans majuscule, sans ponctuation. La salle
de répétition qui accueille leur huis clos devient chambre des tortures où les
armes destructrices sont les mots. Telle une danse mentale, les mouvements
invisibles de l’âme se débattent à l’intérieur des corps. Ecrasée par le poids
des paroles de Stan, Audrey doit rester droite, ne pas fléchir. Mais chacun
porte sa propre violence : celle, offensive et guerrière, de l’homme dont le
cœur est devenu froid ; celle, calme et insidieuse, de la femme dont le pouvoir
de destruction est ailleurs. Joué plus de deux cents fois depuis sa création en
2011, Clôture de l’amour est un spectacle d’une intensité rare, où les mots
transpercent les cœurs et cognent les tripes, disséquant sans ménagement le
sentiment amoureux.Vous serez placé à votre arrivé en échange de votre billet (
contremarque )
29maart
20:30
12 Avenue Victor Hugo, 92220 Bagneux, France
Description
La spécialiste de la tragédie cornélienne qu'est Brigitte Jaques-Wajeman s'empare pour la première fois d'une oeuvre d'Anton Tchekhov.
Elle le fait avec les mêmes priorités et exigences qui caractérisent l'ensemble de ses mises en scène : une grande attention au texte et aux comédiens.
Aussi donne-t-elle à entendre cette pièce majeure du répertoire tchékhovien où Tchekhov invente un art du théâtre qui rend compte du tremblement même de la vie dans une nouvelle traduction fluide, limpide, contemporaine, confiée à Gérard Wajeman.
Quant aux neufs comédiens qui portent sur scène cette pièce où l'amour, la vie et l'art sont inextricablement liés, ils incarnent magnifiquement les tourments et les heurts propres à chacun de leur personnage composant avec le temps qui passe, les mensonges, les renoncements, les illusions perdues, le désamour.
Date info
Vendredi 29 mars 2024
20h30
Tickets
Info:
A partir de 7.05 €
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Suggested events
THEATRE DE LA CITE INTERNATIONALE présente Au-delà de cette limite, votre ticket
n’est plus valable… Que se passe-t-il quand vient la fin ? Quand la mort est là,
que les souvenirs défilent ? Que reste-t-il d’une vie qui se dérobe et s’abolit
? Nourri de témoignages d’EMI (expérience de mort imminente), Valérian Guillaume
laisse libre cours aux mots et aux affects, dans un flux verbal puissant.
Discours proféré et texte projeté jaillissent côte à côte, se croisent, se
contredisent, se fécondent l’un l’autre. Une grande récapitulation, intense et
chaotique, tente de donner corps à ce qui s’efface. La remémoration tourne à
l’opération de sauvetage, presque à la transe. Musique, objets, mouvements du
corps et de la lumière accompagnent cette litanie du dernier instant où passé et
présent se rejoignent, où les vivants et les morts dialoguent.
Le slogan publicitaire des années 90, " Carte noire, un café nommé désir ",
peut-il avoir influé sur la perception et la construction du corps afro-féminin
à La metteuse en scène Rébecca Chaillon cherche à comprendre les imbrications
conscientes et inconscientes qui, dans une société majoritairement blanche,
assignent les femmes noires à une place donnée et déterminent la nature même de
leurs désirs. Elle réunit huit interprètes afro-féministes, chanteuses,
actrices, danseuses, circassiennes.
Découvrez la pièce contemporaine 'Ombre Brisée' présentée par la compagnie
Gueule de Bois et écrite par Robin Roland. Plongez dans un univers mystérieux,
entre terre et cieux, où une ombre déchue cherche à renouer le dialogue avec son
créateur, dans une quête désespérée de réponses.
Pour la seconde fois, Das Plateau met en scène la dramaturge Pauline Peyrade.
Émouvant récit d’un amour toxique, Poings aborde la question de la violence au
sein du couple et montre la puissance de la résilience : comment l’histoire
d’une emprise et d’une domination peut se jouer à l’abri des regards, sans
témoin, au cœur de soi. Un homme et une femme se rencontrent dans une rave
party. À partir de ce début de romance, progressent peu à peu les mécanismes
implacables de violences conjugales, du viol jusqu’à la fuite. Par un jeu de
reflets et l’usage de la vidéo, le spectacle s’immisce à l’intérieur du couple,
dans le huis clos d’une relation. En travaillant plastiquement la question de la
dissociation, propre à ce type de violences, Das Plateau compose le portrait
d’une femme divisée, déchirée. Poings réussit alors l’alliage d’une mise en
scène audacieuse avec une écriture dramatique d’une puissante actualité,
incarnée par un duo d’interprètes troublant de vérité.
Finale du 100 mètres des Jeux Olympiques : flamme olympique, starting-blocks,
commentateur·rice·s sportif·ve·s et les athlètes, en bout de piste, prêt·e·s à
en découdre, face au public. Lorsque le coup de pistolet du départ est tiré, les
athlètes font marche arrière et sortent de scène. Dans ce spectacle, la petite
histoire de quelques athlètes se mêle à la grande histoire du sport, du faux
départ de John Drummond à l’engagement d’Alysson Félix, en passant par Bernard
Tapie ou la chevauchée de Floria Guei… Jouons à l’athlétisme, à l’escrime, au
théâtre, pour faire jaillir leurs valeurs communes quand elles ne sont pas
galvaudées : l’humilité, le dépassement de soi, la coopération et la liberté.
L'héritage culturel a les contours d'une prison ou l'éclat d'un trésor dont nous
sommes les gardiens.
Malik est né sous X dans le bidonville de Nanterre. De son identité, il ne
connait que son prénom inscrit, semble-t-il à la hâte, sur un carton, déposé sur
son landau : Malik, en arabe, c'est le roi lui a-t-on dit un jour... C'est
sûrement que ta maman voyait en toi son petit prince !.
Recueilli par une famille de pêcheurs, Malik grandit sur l'île d'Ouessant, au
large des côtes bretonnes. Par un jour de pêche, il découvre un violon
enchevêtré dans ses filets. Apprivoisant l'instrument, le flot des notes
magiques l'invite peu à peu à remonter le cours de son histoire...
Avec le goût du récit et la passion de la musique, Abdelwaheb Sefsaf met son art
du spectacle musical au service d'un théâtre intime et généreux où l'identité
est parfois une page blanche, un livre que l'on peut nourrir chaque jour, un
héritage culturel dont nous sommes les gardiens.
L'autrice et metteuse en scène franco-irakienne Tamara Al Saadi présente PLACE,
un spectacle qui aborde le thème de l'exil et des déchirements entre deux
cultures. Avec sensibilité et humour, le spectacle invite le public à suivre les
cheminements de Yasmine dans sa quête d'identité et de légitimité. PLACE est une
réflexion universelle sur le sentiment d'étrangeté au monde. Les représentations
auront lieu du 24 avril au 28 avril. Réservez vos places dès maintenant !
Adel est autiste, handicapé, neuro-atypique. On le dit détaché, différent,
solitaire ou violent. Autour de lui gravitent ses parents, son éducateur, son
institutrice, son infirmière, chacun·e bouleversé·e à sa manière par ce parcours
« inadapté ». C'est à travers elles·eux que l'on voit grandir cet enfant
extra-ordinaire. Quatre comédien·ne·s et un musicien déploient, dans une suite
effrénée de situations, le parcours de vie de ce jeune autiste. Entre l'intime
et le social, Vers le Spectre met en évidence les conséquences des processus
d'exclusion. Ici, des amours volent en éclats. Des rêves sont déviés. Des
victoires se savourent. Des amitiés inattendues s'inventent. Dans l'oeil de ce
cyclone, Adel fait danser les personnages d'un récit théâtral direct, brut,
joyeux. Un récit qui s'amuse de la relativité des normes et fait vibrer nos
coeurs.
Prix du public et des lycéen·n·es du Festival Impatience 2021
Site web : https://trr.fr/spectacles/vers-le-spectre/
Infos réservation :
01 49 58 17 00 / trr.fr
Les artistes Mohamed El Khatib et Valérie Mréjen sont allés à la rencontre de
gardiens de musée partout dans le monde. En russe, en coréen ou en français,
trois hommes et trois femmes nous racontent la réalité de leur métier. Qu'ils
décrivent le comportement insolite des touristes du monde entier, ou nous
parlent avec tendresse de leurs oeuvres préférées, ces gardiens-là nous tendent
un miroir troublant de notre comportement face à l'art et au monde.