Parodie pour marionnettes, d'après l'opéra de Charles Gounod.Comment Toone en
est-il arrivé à Gounod ? Au temps où La Monnaie, maintenant Opéra National,
disposait de privilèges écrasants par rapport aux autres théâtres de Bruxelles,
Tôône-Dufeys (une autre dynastie de marionnettistes) se rendait régulièrement à
l’Opéra pour y copier le plus fidèlement possible ces grands spectacles
inaccessibles pour le peuple des Marolles et les présenter ensuite dans son
théâtre.Les marionnettes traditionnelles étaient alors le seul moyen d’éducation
populaire d’un public toujours prêt à s’enthousiasmer pour les plus grandes
oeuvres. Toone VII à son tour se pencha sur l’opéra de Gounod pour en faire une
adaptation parodique.«... Tandis que le docteur Faust boit une dernière gueuze
dans l’espoir d’une mort subite, un inquiétant personnage, le “Deuvel”, vient
lui proposer des paquets de billets de mille et une belle “mokske” au doux nom
de Marguerite, en échange de son âme. On fait un tour à la foire du midi, on
passe (en coulisses) une nuit enchanteresse et... c’est le coup de foudre. Avec
une conséquence pour Marguerite : “Des robes qui vont devenir trop courtes par
devant”...Quiconque s’aventure dans le vaste univers que représente ce sujet
comprendra, à travers l’humour, le sentiment de paix intérieure qui l’anime. On
devine aisément ce que peuvent donner des mélodies telles que Salut, demeure
chaste et pure ou Anges purs, anges radieux accommodées à la sauce
bruxelloise... » (La Lanterne)Fidèle à la tradition, Toone fait toutes les voix
et n’hésite pas à pousser le grand air des bijoux à l’égal de notre célèbre
Castafiore.Les décors et costumes de Raymond Renard donnent à Marguerite toutes
les raisons de se voir si belle en ce miroir.
Le livre oublié
Description
"Le livre oublié"
de Jean-Philippe ARROU-VIGNOD, interprété par Jean-Pierre Bouvier
Synopsis :
Il voulait être seul. Et puis elle entre dans son compartiment. Elle ne le regarde pas. Pire encore, c’est comme s’il n’existait pas. Elle lit. Qui est-elle ? A quoi joue-t-elle ? Qui est cette inconnue, proche de la « passante » de Baudelaire ? Que cache-t-elle ? Aussitôt, des textes sur les femmes et la séduction surgissent, se recoupent et se contredisent. Le jeu est grave et rieur. Le spectacle est comme une boîte dont on sort des cartes imprévues, mais de la même famille, celle du cœur.
Extraits de presse :
« Jean-Pierre BOUVIER , seul en scène, affable et séducteur à souhait, nous révèle l’éternel féminin vu par ARROU-VIGNOD. Un monologue prétexte à variations ironiques sur la femme, ses humeurs, ses bonheurs, ses détresses, ses grandeurs, ses petitesses. Bouvier nous mène avec nonchalance et esprit au royaume des femmes »
Télérama
« Seul en scène, Jean-Pierre BOUVIER se lance dans une performance d’acteur qui est un hommage à la femme. On ne sait où s’arrête l’homme et quand commence le comédien. Une heure entre rêve et réalité. Magnifique ! »
Le Parisien
« Une charge émotionnelle, un tourbillon de rêves, de souvenirs, d’espoirs et de craintes. Sublime.»
Le Dauphiné
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Plein tarif
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