Parodie pour marionnettes, d'après l'opéra de Charles Gounod.Comment Toone en
est-il arrivé à Gounod ? Au temps où La Monnaie, maintenant Opéra National,
disposait de privilèges écrasants par rapport aux autres théâtres de Bruxelles,
Tôône-Dufeys (une autre dynastie de marionnettistes) se rendait régulièrement à
l’Opéra pour y copier le plus fidèlement possible ces grands spectacles
inaccessibles pour le peuple des Marolles et les présenter ensuite dans son
théâtre.Les marionnettes traditionnelles étaient alors le seul moyen d’éducation
populaire d’un public toujours prêt à s’enthousiasmer pour les plus grandes
oeuvres. Toone VII à son tour se pencha sur l’opéra de Gounod pour en faire une
adaptation parodique.«... Tandis que le docteur Faust boit une dernière gueuze
dans l’espoir d’une mort subite, un inquiétant personnage, le “Deuvel”, vient
lui proposer des paquets de billets de mille et une belle “mokske” au doux nom
de Marguerite, en échange de son âme. On fait un tour à la foire du midi, on
passe (en coulisses) une nuit enchanteresse et... c’est le coup de foudre. Avec
une conséquence pour Marguerite : “Des robes qui vont devenir trop courtes par
devant”...Quiconque s’aventure dans le vaste univers que représente ce sujet
comprendra, à travers l’humour, le sentiment de paix intérieure qui l’anime. On
devine aisément ce que peuvent donner des mélodies telles que Salut, demeure
chaste et pure ou Anges purs, anges radieux accommodées à la sauce
bruxelloise... » (La Lanterne)Fidèle à la tradition, Toone fait toutes les voix
et n’hésite pas à pousser le grand air des bijoux à l’égal de notre célèbre
Castafiore.Les décors et costumes de Raymond Renard donnent à Marguerite toutes
les raisons de se voir si belle en ce miroir.
QUAND JE SERAI GRANDE … Tu seras une femme ma fille
Description
QUAND JE SERAI GRANDE … Tu seras une femme ma fille
Ce spectacle est une création de Catherine Hauseux à partir de témoignages de femmes âgées de 18 à 92 ans, qu’elle a recueillis dans le cadre d’une résidence d’artiste à Villeneuve-Saint- Georges.
Seule en scène, Catherine Hauseux incarne 4 femmes de générations différentes : Isabelle, Françoise, Maéva, Henriette (brassage des témoignages recueillis) et nous livre sous forme de monologues leur rapport à la féminité, aux hommes, à la maternité, leurs joies, leurs peurs, leurs doutes.
Ce spectacle plein de sensibilité, évoque l’évolution de la condition féminine durant les quatre-vingts dernières années et invite le spectateur à se poser ses propres questions. C’est un formidable hommage à la femme et un hymne à la vie et à la liberté.
« Grandir ce n’est pas devenir adulte, c’est se rapprocher de soi, de ce que l’on
est vraiment ». Catherine Hauseux
Comédienne : Catherine Hauseux
Compagnie Caravane
Mise en scène : Stéphane Daurat
Lumières : James Groguelin
Extraits de presse :
« COUP DE COEUR : Un spectacle criant de vérité ! »
Avi News
« Catherine Hausseux est totalement bluffante dans ses métamorphoses et dans la force et l’énergie avec lesquels elle porte sa création »
Plumechocolat
« Un texte profond, drôle et poétique, un bel hommage aux femmes »
Paristribu.com
Tickets
Tarif unique
20€