Comment je suis devenu stupide

Description

Comment je suis devenu stupide est un remède à la bêtise humaine concocté avec une bonne dose d'humour et de fantaisie. Vous êtes-vous déjà levé un matin en vous demandant quelle était votre place dans ce monde à Pour Antoine, c'est l'heure du bilan. Convaincu que son intelligence lui gâche l'existence, ce jeune homme hors norme décide de devenir stupide. Seulement voilà, ne devient pas stupide qui veut !

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Du samedi 27 avril 2024 au dimanche 28 avril 2024

16h00 • 20h30

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A partir de 14.00 €

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Comédie grinçante et féroce, où fiction et réalité se superposent. Qui n'a jamais été victime d'un patron sans scrupules, d'un DRH inhumain, d'un conseiller Pôle Emploi déroutant? Après son licenciement, son passage à la Maison de l'Emploi et une séance de coaching insolite, les tribulations de Madame Michaud vous entraineront vers un entretien d'embauche un peu particulier, face à une DRH aveugle dont la stratégie de communication confine au mysticisme. Très vite, l'enjeu professionnel disparait au profit de questions existentielles, à la fois loufoques et inquiétantes. Entre grotesque, poésie, hystérie et questionnement philosophique, cette pièce dessine une comédie acide et déjantée où tous les moyens sont bons pour parvenir à être soi même.
Un long poème d'amour, une conversation virtuelle entre une fille et son père. Cordélia rêve : son père la convoque prestement. Il veut savoir combien elle l'aime. Elle bégaie. Il se fâche. Elle le quitte. Plus tard, elle apprend qu?il est malade. Elle part à sa recherche. Elle le retrouve dans les bois, seul, égaré. Il semble ne pas la reconnaître. Le personnage de Cordélia, en référence à la fille de Shakespeare, est déployé en une reine des temps modernes, un clown féminin libéré des carcans sociaux. Elle interpelle son père, célèbre avec lui le Théâtre qui les unit. Ça et là, on entend quelques vers tirés du Roi Lear, ainsi que la voix du père, absent du plateau, qui parle à sa fille, présente sur la scène. Les mots de Sara Llorca se conjuguent à la musique de Benoît Lugué qui chante la douceur et la rudesse qui font le jeu du duo père-fille.
Le génie du rire face au mal absolu. 1939 : Chaplin est une icône, riche, adulé, courageux dans ses choix...incroyablement libre. Mais il se lance dans l'écriture du Dictateur. Il souhaite se payer Hitler, qu'il trouve ridicule et qui surtout, a osé lui voler sa moustache. Cet artiste préparant l'écriture du Dictateur se débat entre émotion, tension et humour. Cette période de création bouillonnante va plonger Chaplin dans une véritable tempête intime, aussi violent qu'inattendue. A Savoir : Un justificatif sera demandé à la billetterie pour les tarifs réduits.
Pauline Bayle adapte au théâtre le chef-d'oeuvre de Balzac comme un parcours initiatique ancré dans le réel et le présent. Un exercice ambitieux et réussi ! Illusions Perdues, c'est l'histoire de Lucien de Rubempré, jeune écrivain provincial en quête de reconnaissance à Paris. Il navigue entre les milieux de l'imprimerie et des cercles littéraires pour réaliser ses ambitions. Avec cette pièce, Pauline Bayle explore les thèmes universels de la quête de reconnaissance, de l'ascension sociale et de la perte des illusions. Elle s'approprie avec brio les codes du monde balzacien pour offrir une mise en scène innovante, dynamique et immersive. Les personnages hauts en couleur, les intrigues complexes et la puissance narrative de l'auteur sont magnifiquement retranscrits sur scène. Cette pièce interroge sur notre rapport à la réussite et à l'échec et offre une expérience théâtrale inoubliable.
Seul en scène, le comédien entre dans la peau de tous les personnages pour nous raconter une histoire touchante ! Colin fait son entrée dans un nouveau collège. Pas facile de passer du monde de l'enfance à celui des grands, surtout quand on est différent. La route est semée d'embûches pour celui qui bégaie et n'arrive pas la plupart du temps à s'exprimer. Héros malgré lui, Colin est le personnage principal de l'histoire, son parcours personnel fait de lui un être cabossé et en recherche d'identité à qui l'on impose de faire du théâtre. Malgré sa réticence et guidé par son professeur, c'est pourtant là qu'il va trouver un moyen de s'en sortir. Le personnage de Cyrano lui apparaît comme une révélation, car Colin se découvre des similitudes avec lui. Leur handicap (son nez pour Cyrano, son bégaiement pour Colin) est le socle commun de leurs difficultés : la peur du regard des autres, l'impossibilité de dire leur amour à celle qu'ils aiment, la solitude. Ce spectacle ose aborder des thèmes sensibles comme le handicap, la mort d'un parent, les secrets de famille, le regard des autres. À voir à tous les âges.
THEATRE DE L'EPEE DE BOIS présente Dix copains rwandais, hutus, copains de classe, de matchs de foot, de travaux des champs. En trois mois, d'Avril à Juin 1994, ils ont massacré à la machette, « sans rien penser », tout ce que leur bourgade et les collines voisines comptaient de tutsis, près de cinquante mille, hommes, femmes, enfants, leurs « avoisinants », avec qui ils avaient aussi partagé bancs de classe, bancs d'église, soirées arrosées et matchs de foot. Auteur Récits recueillis par Jean Hatzfeld. Editions du Seuil. Paris 2003Mise en scène Dominique LurcelAvec Céline Bothorel Mathieu Desfemmes Yves Rousseau Tadié Tuéné
Un des principaux aspects de l’écriture de Copi, et notamment de La tour de La Défense, c’est cette manière qu’elle a d’en faire trop, de dépasser toutes les bornes, de pousser dans leurs retranchements les acteurs et les limites de la machine théâtrale. Dans la pièce, les évènements se succèdent, et tous sont plus fous les uns que les autres : un serpent remonte les canalisations, une mouette rentre par la baie vitrée, un hélicoptère s’écrase sur la tour d’en face, une mère se retrouve soudain accusée du meurtre de son enfant… l’écriture semble toujours vouloir en rajouter une couche, elle déborde d’idées. Pourtant, on y lit aussi quelque chose de mélancolique ; comme si elle s’acharnait en vain, tentait par tous les moyens de rendre sa force à une vie qui, depuis longtemps, a perdu toute sa consistance. Les personnages, par leurs réactions, racontent ce rapport étrange aux évènements, vécus avec une intensité sincère, mais ne laissant aucune trace, comme oubliés aussitôt qu’un nouvel incident advient. Pendant la quasi-totalité de la pièce, aucun de Jean, Luc, Micheline, Daphnée ou Ahmed n’est véritablement marqué par ce qu’il vient de traverser ; tous semblent guidés par leurs seuls instincts, dans une naïveté qui n’est pas sans rappeler celle de l’enfance, comme un grand jeu auquel ils seraient en train de prendre part, et depourraient indifféremment passer d’un état à un autre. Au plateau, les acteurs s’étonnent de tout, et toujours au premier degré, tenus dans cet “hyperprésent” qui leur empêche tout recul sur ce jeu auquel ils sont en train de jouer. Côté public, certains évènements peuvent faire rire, mais à peine a-t-on le temps de s’en amuser qu’un autre déjà survient, et qu’on se retrouve alors peu à peu plongé dans cet état étrange, à mi-chemin entre l’asphyxie et l’ivresse, si caractéristique de l’univers de Copi. Auteur Copi Mise en scène Lewis Janier Dubry Avec Louis Certain, Manaëlle Cobra, Marius Ponnelle, Tom Rundstadler, Sylvain Septours, Théo Urtubey Scénographie et accessoires Sylvain Septours Création sonore Basile Lacroix-Boettcher Production Compagnie du Sixième Mur
Sans raison explicable, Jeanne, un jour, ne rentre plus chez elle, délaisse travail, amour, enfants, et se réfugie dans une chambre d'hôtel anonyme, puis dans la ville elle-même. Au gré de ses errements dans les parcs publics, de ses nuits blanches devant le fleuve, de ses marches immenses au coeur des paysages urbains à qui sont autant d'étapes vers une redécouverte d'elle-même à elle rencontre le " Vieil homme étourneau ", un vieillard qui lui semble être un ange, et une jeune fille répondant au nom de Lou Reed dont la chambre d'hôtel s'est peu à peu transformée en marais'
Mystérieusement rétréci suite à la morsure d'un serpent, un père se retrouve à la charge de sa petite famille. Sa fille lui fabrique une cabane en carton qu'elle installe sur la table de la cuisine. Sa femme le soigne et s'occupe désormais de tout ce qu'il ne peut plus faire. Autour de lui, la vie continue tant bien que mal, entre situations farfelues et discordes familiales. Le jour où le père décide de retrouver sa taille initiale en se nourrissant des chefs-d'oeuvre de la littérature, chacun va bien devoir suivre son propre dans la maison, quitte à s'en éloigner pour vivre sa vie. Entre conte philosophique et théâtre de l'intime, Everest nous plonge dans le vertige de la quête de soi. Dans une mise en scène subtilement décalée, nous assistons à l'émancipation de trois personnages liés par l'amour. Incarnés par des marionnettes de taille variable, le père et l'enfant portent loin ce récit d'exploration, drôle et poétique. Tro Héol, compagnie majeure de la marionnette contemporaine, nous régale ici d'une délicieuse fable sur la famille.
Quatre hommes, comédiens, ayant grandi dans les années 1980, pendant la guerre civile libanaise, tentent d'exorciser leur mal-être de quarantenaires, une nuit, à Beyrouth. Leurs échanges sont entremêlés au théâtre d'Ibsen qu'ils rejouent, comme un écho à leur situation. Cette nuit-là une décision majeure est advenue : passer à l'action. Réagissant à l'apathie générale et au fatalisme qui prévaut depuis des décennies au Liban, les quatre amis résistent en rejouant. Ils décident de s'opposer par leur présence physique à la destruction d'un site qui représente leur patrimoine intime. Cet acte symbolique souligne une problématique qui est au c'ur du travail de l'autrice : l'amnésie organisée dans un pays où la frénésie de reconstruction prévaut sur un travail de mémoire indispensable. Dates de représentation : 2 mai 2024 à 19h30, 3 mai 2024 à 19h30, 4 mai 2024 à 18h30, 5 mai 2024 à 16h30, 7 mai 2024 à 19h30, 8 mai 2024 à 16h30.