Vous êtes comédien·ne, metteur·e en scène, auteu·rice, etc... ou « simple »
spectateur·rice - et l'écriture théâtrale contemporaine vous intrigue, vous
passionne - ce n'est pas toujours facile de lire seul·e ou de découvrir de
nouvelles plumes : alors les « Lundi en coulisse » sont pour vous !
Une fois par mois, le collectif À mots découverts (spécialisé dans
l'accompagnement des auteur·rices en cours d'écriture) propose en partenariat
avec plusieurs théâtres d'Ile-de-France, des après-midis de découverte de textes
inédits. Le public présent dans la salle aura la possibilité de se prêter au jeu
de la lecture, « à chaud »,de pièces qu'ils.elles découvriront tout en vous les
lisant ! Un exercice sans filet, pour vous donner envie de les relire ensuite,
voire (si vous êtes metteur.e en scène) de vous en emparer pour leur donner vie
sur scène (but ultime et assumé de l'entreprise !).
Deux pièces inédites vous seront proposées, choisies par À mots découverts et le
Nouveau Gare au Théâtre - en présence de leurs auteur·rices (avec bien sûr
échange à la clef).
Site web : https://nouveaugareautheatre.com/agenda/lundi-en-coulisse-2024
Infos réservation :
En cours
Description
Un long poème d'amour, une conversation virtuelle entre une fille et son père.
Cordélia rêve : son père la convoque prestement. Il veut savoir combien elle l'aime. Elle bégaie. Il se fâche. Elle le quitte. Plus tard, elle apprend qu?il est malade. Elle part à sa recherche. Elle le retrouve dans les bois, seul, égaré. Il semble ne pas la reconnaître.
Le personnage de Cordélia, en référence à la fille de Shakespeare, est déployé en une reine des temps modernes, un clown féminin libéré des carcans sociaux. Elle interpelle son père, célèbre avec lui le Théâtre qui les unit. Ça et là, on entend quelques vers tirés du Roi Lear, ainsi que la voix du père, absent du plateau, qui parle à sa fille, présente sur la scène.
Les mots de Sara Llorca se conjuguent à la musique de Benoît Lugué qui chante la douceur et la rudesse qui font le jeu du duo père-fille.
Date info
Samedi 4 mai 2024
20h30
Tickets
Info:
A partir de 21.00 €
1 Picture
Suggested events
TOUTE L'HISTOIRE DE LA PEINTURE EN MOINS DE DEUX HEURES LE SPECTACLE Hector
Obalk fait un stand’up en musique et en images sur l’histoire de la peinture,
accompagné de ses musiciens et d'un écran géant projetant des détails
époustouflants. Spectacle complet, visuellement sophistiqué, musical et
drôlissime d’un expert original, passionné et pédagogue. Pour tout public, de 9
à 99 ans. Sur la trame d’un mur de 4000 tableaux, ce show propose un parcours
éclairant de toute l’Histoire de la peinture, de Giotto à Yves Klein, et
au-delà… DÉJÀ PLUS DE 150 000 SPECTATEURS « Passionnant stand'up en images et un
musique. Un spectacle familial » — ELLE « L’excellent Hector Obalk nous explique
en musique les chefs-d’œuvre de l’art... C’est très très drôle et c’est très
très riche! » — LE MONDE « L'érudit Hector Obalk est aussi un showman à la
Fabrice Luchini » — JOURNAL DU DIMANCHE « C’est drôle, brillant et ça rend
intelligent » — VSD « Ceux qui n’y connaissent rien comprendront tout, et les
spécialistes seront étonnés d’y apprendre des choses » — TÉLÉRAMA « Le Roi
Hector est brillantissime » — L'OBS « Une expérience théâtrale inédite » —
PARISCOPE HECTOR OBALK Historien et showman, Hector Obalk est le réalisateur de
la série documentaire GRAND-ART diffusée sur arte (23 épisodes), chroniqueur au
journal ELLE depuis 20 ans, auteur de ANDY WARHOL N'EST PAS UN GRAND ARTISTE
(Champs Flammarion, 1991), CORRESPONDANCE DE MARCEL DUCHAMP (Ludion, 2000),
AIMER VOIR/Comment on regarde un tableau (Hazan, 2011), MICHEL-ANGE (en deux
tomes, Hazan; 2017 et 2019). Programme : Lun 4 mars 20h — Le 13eArt /parcours C
Lun 18 mars 20h — Le 13eArt /parcours A Lun 25 mars 20h — Le 13eArt /parcours B
Sam 13 avril 19h — Le 13eArt /parcours C Lun 22 avril 20h — Le 13eArt /parcours
C Dim 28 avril 17h — Le 13eArt /parcours B Lun 29 avril 20h — Le 13eArt
/parcours M Lun 6 mai 20h — Le 13eArt /parcours A Lun 13 mai 20h — Le 13eArt
/parcours C Mer 15 mai 20h — Le 13eArt /parcours B Sam 25 mai 16h — Le 13eArt
/parcours A Sam 25 mai 19h30 — Le 13eArt /parcours M Lun 27 mai 20h — Le 13eArt
/parcours M Lun 17 juin 20h — Le 13eArt /parcours J Lun 24 juin 20h — Le 13eArt
/parcours J Cinq spectacles, basés sur quatre parcours distincts, sont proposés:
• «LÉONARD-CARAVAGE-CHARDIN...» (parcours A) • «RAPHAËL-VÉLASQUEZ-INGRES...»
(parcours B) • «MONET-PICASSO-MONDRIAN...» (parcours M) • «BOSCH-VAN
EYCK-MANET...» (parcours C) • «TOUTE L'HISTOIRE DE JÉSUS À TRAVERS LA PEINTURE»
(parcours C) Les cinq parcours donnent lieu à des spectacles totalement
différents, tant par les images que par le propos. Chaque spectacle est
autonome. N° téléphone accès PMR : 07 64 84 67 62
A quoi la mélancolie et la perte de repères peuvent-elles nous conduire ?
Ferdinand Bruckner, avec les Races, nous donne une réponse pour la jeunesse
allemande de 1933 : un amour brisé, des amitiés détruites, une adhésion massive
au parti national-socialiste et un antisémitisme débridé.
Mais la question que pose la pièce est aussi la suivante : à quoi ces phénomènes
universels - qu'ils soient appelés mélancolie ou nostalgie, perte de repères ou
crise de sens - nous conduisent-ils aujourd'hui ? Et nous poussent-ils à répéter
l'histoire ?
Site web : https://www.theatre-studio.com/saison/races
Infos réservation :
Plein tarif : 20 ?Tarif réduit :15?(étudiants, demandeurs d'emplois, seniors,
intermittents)Tarif réduit ++ : 10 ?(moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA/RMI,
habitants d'Alfortville)
Sur son île magique, Prospéro fait échouer l'équipage de celui qui a usurpé son
trône. L'heure de la vengeance a-t-elle sonnée ? Entre sortilèges et
merveilleux, cette dernière pièce de Shakespeare est une comédie flamboyante qui
enchevêtre histoire d'amour, êtres fantastiques et illusions mettant à l'épreuve
les désirs et les folies humaines. Cette Tempête est aussi bouleversante par le
message de tolérance et de compassion qu'elle véhicule, une lutte contre
l'obscurantisme pour mieux dépasser nos démons. L'humour, la magie du conte et
la musique, guident notre traversée d'une pièce magnifiquement humaine,
empreinte de philosophie.
Site web : http://www.theatredemaisons-alfort.org
Infos réservation :
01 41 79 17 20info@theatredemaisons-alfort.com
Dans le cadre de La Métropolitaine, et en écho aux Jeux Olympiques et
Paralympiques de Paris 2024, Julia Borderie poursuit un travail plastique mêlant
arts et sport au Crédac à Ivry-sur-Seine. Depuis 2018, l'artiste collabore avec
les joueurs et joueuses de basket de l'Union Sportive d'Ivry et de l'Entente
Sportive de Vitry pour créer des sculptures modulables et démontables, semant
l'aire de sport d'obstacles modifiant les règles du jeu et l'architecture du
terrain. Un film réalisé à l'occasion de cette exposition montre comment ces
sculptures sont réappropriées par les sportifs pour développer de nouvelles
stratégies.
Le collectif À mots découverts rassemble une cinquantaine d'acteur·rice·s et
metteur·euse·s en scène. Ils·elles accompagnent des auteur·rice·s en cours
d'écriture, en lien concret et critique avec les interprètes et le plateau, en
amont de tout projet de création. Chaque saison, le collectif propose les Lundis
en coulisse : six après-midis de découverte de textes inédits, en partenariat
avec plusieurs théâtres franciliens.
Tout part de la plus grande mystification littéraire de l'Histoire : Émile Ajar,
pseudonyme voire alter-ego de l'écrivain Romain Gary.
Dans Il n'y a pas de Ajar, la conteuse et célèbre rabbin Delphine Horvilleur
imagine un fils à ce double fictif, que l'actrice Johanna Nizard incarne dans un
seule en scène singulier qui porte une réflexion profonde contre l'identité.
Depuis son refuge, un personnage indéfinissable interpelle le public : c'est
Abraham Ajar, le fils imaginaire d'un être tout aussi imaginaire. L'actrice et
metteuse en scène Johanna Nizard donne corps à cet individu qui revendique sa
non-existence . Ni homme, ni femme, Abraham Ajar est un caméléon qui se fond
dans les histoires des autres, qui disparaît dès que l'on croit le saisir.
À l'heure des revendications identitaires et de la multiplication des étiquettes
pour se définir soi-même, Il n'y a pas de Ajar, est une réflexion par l'humour
sur cette prison qu'est l'identité. Le texte de Delphine Horvilleur porte la
philosophie du pas que : on n'est pas que juif, pas que femme... On est toujours
plus que ce que l'on pense. Un spectacle unique, une performance de comédienne
brillante, qui nous fait sortir de nous-mêmes, pour finalement se trouver plus
uni·es.
THEATRE DE L'EPEE DE BOIS présente EXPLOSIF raconte l’histoire d’une génération
en crise, cet âge fragile qu’est l’adolescence, avec ses rêves et ses doutes,
ses joies, ses histoires de cœur, ses rivalités, ses déceptions. Mais aussi
l’amitié et les premières amours, les rapports de pouvoir entre camarades de
classe, le harcèlement scolaire, le désir de popularité. Élise Wilk propose une
réécriture très libre, intelligente et dynamique de la célèbre tragédie grecque
Les Bacchantes d’Euripide. La cité devient un lycée d’aujourd’hui où l’arrivée
d’un nouvel élève, Denis, élève brillant, mais indiscipliné, provoque des
turbulences et des désordres de plus en plus exacerbés. Denis est un Dionysos,
c’est l’envahisseur, le libérateur, coupable idéal de la perte de l’innocence.
Penthée, le roi de Thèbes, devient ici le délégué de la classe, il refuse de
vouer un culte à la nouvelle idole du lycée. Agavé est maintenant la psychologue
de l’école. Élise Wilk excelle dans l’art de dépeindre la condition adolescente
contemporaine. Ses personnages tentent de se débattre dans un environnement
scolaire hostile, où règne la division entre bandes, l’agressivité et des
relations familiales toxiques. Dans EXPLOSIF, elle ausculte avec beaucoup de
finesse et de tendresse les incertitudes, les rêves et les craintes inhérentes à
cet âge tout en proposant une réflexion lucide et poignante sur les effets de
l’autorité, de la pression de la performance scolaire et du manque de
communication dans la famille sur l’équilibre fragile des adolescents. Entre
mythe et contemporanéité, Élise Wilk tisse sa trame autour de quatre
protagonistes : Penthée, fils soumis et élève modèle ; Agavé, qui de psychologue
scolaire va devenir victime et matriarche agonisante sacrifiant son propre fils
Penthée ; Denis, dieu contemporain révolté et idole pop-rock du lycée ; le
Proviseur, peu à peu annihilé et soumis au maléfique Denis. Personnalité
dominatrice, tyrannique et explosive, Denis met en branle une mécanique
infernale, manipulant ses victimes, ensorcelant camarades et professeurs. Un
destin implacable conduira les personnages à leur perte. Seul Penthée tente de
se soustraire à ses griffes, à son propre détriment, il deviendra de plus en
plus isolé, désespéré, vulnérable jusqu’à commettre l’irréparable : le suicide.
Avec sagacité, Élise Wilk orchestre un chœur de lycéens qui vivent comme dans
les films et qui ont assimilé tout un tas de représentations culturelles qu’ils
ne remettent jamais en question. Auteur Élise WilkMise en scène Lisa WurmserAvec
Valérie Haltebourg, Matisse Humbert, Pierre Lefebvre Adrien, Gwenaël Mettay,
Diana Sakalauskaité, Pascal Vannson
THEATRE DE L'EPEE DE BOIS présente D’une fâcheuse actualité, d’une brûlante
urgence, écrit en 1955 dans un contexte qu’on aurait souhaité révolu
aujourd’hui, ce texte lyrique et poétique, est une réflexion sur l’histoire
scandée aux rythmes africains pour retrouver l’enthousiasme, la colère de
Césaire, et nourrir nos débats sociétaux.
3 propositions Il y aurait un lien entre ces trois propositions : ce serait
l’écriture.En suivant les traces laissées par celles et ceux qui ont accepté la
vocation d’écrire -à travers les siècles, à travers notre siècle- nous tenterons
nous aussi, pas à pas, de nous écrire…de nous écrire une histoire. Pierre
Guyotat et Charlotte Delbo sont toujours parmi nous : disparus si récemment
(elle en 1985 et lui en 2019) que la chaleur de leurs souffles nous environne
avec l’air que nous respirons. Les ombres qu’ils côtoyèrent nous parlent par
leurs voix, aussi distinctement qu’elles criaient à leur oreille. « À la lueur
de nos palais brûlants « : paroles d’Andromaque rappelant à Céphise le saccage
de Troie … Et le feu nous en parvient encore à travers les siècles, comme un
foyer de notre mémoire commune. IDIOTIE du 16 au 19 maiSPECTRES du 23 au 26
maiPALAIS du 30 au 02 juin – IDIOTIE (Pierre Guyotat).Je serai seul, avec ce
fragment d’autobiographie d’un écrivain à son début, qui est aussi,
inséparablement, le chant meurtri de notre moderne humanité.Du 16 au 19 mai –
SPECTRES (d’après Charlotte Delbo).En compagnie de Jany Gastaldi, étoile de
notre théâtre, nous prélevons quelques fragments dans les pages d’une femme au
destin hors du commun, à qui l’écriture, le théâtre, auront donné de survivre à
la traversée des camps de la mort.Du 23 au 26 mai – PALAIS (Rilke, Hölderlin,
Pessoa, Woolf, Gertrud Kolmar, Constantin Cavafy, Ilarie Voronka, Henri Michaux,
Jean Racine…).Un chœur : musiciennes et musiciens, actrices et acteurs, nous
écrivons comme autant d’étoiles survenues sur le théâtre au hasard des
rencontres, une fragile et douce cosmologie. Poèmes, chansons, paroles perdues…
Palais d’un jour. « Parce que sur eux les souffles du ciel se penchent »…Du 30
mai au 02 juin Tout public à partir de 12 ans Auteurs Idiotie de Pierre Guyotat,
Spectres d'après Charlotte Delbo, Palais (poèmes, chansons, paroles perdues...)
de Rilke, Hölderlin, Pessoa, Woolf, Gertrud Kolmar, Constantin Cavafy, Ilarie
Voronka, Henri Michaux, Jean Racine... Mise en scène Matthieu Marie Avec
Sabianka Bencsik, Marc Berman, Stephen Butel, Valentine Catzéflis, Gabriel
Dufay, Mahdokht Karampour, Nathalie Kousnetzoff, Matthieu Marie, Elâ Nuro?lu,
Stéphane Valensi, Jonas Vitaud.