Cat Power Sings Dylan : The 1966 Royal Albert Hall Concert
En novembre dernier à Londres, Cat Power est montée sur la scène du Royal Albert
Hall et a recréé, chanson par chanson, l'un des concerts les plus légendaires et
les plus transformateurs de tous les temps. Organisée au Manchester Free Trade
Hall en mai 1966, mais longtemps connue sous le nom de "Royal Albert Hall
Concert" en raison d'un bootleg mal étiqueté, la performance originale a vu Bob
Dylan passer de l'acoustique à l'électrique en milieu de concert, s'attirant les
foudres d'un public de puristes folkloriques et modifiant à jamais le cours du
rock-and-roll.
Dans sa propre interprétation de cette nuit historique, l'artiste connue sous le
nom de Chan Marshall a habité chaque chanson avec autant de conviction et de
grâce qu'un sens palpable de la protection, transposant finalement la tension
anarchique du set de Dylan avec une joie chaleureuse et lumineuse. Aujourd'hui
capturée sur l'album live « Cat Power Sings Dylan : The 1966 Royal Albert Hall
Concert » paru le 10 novembre dernier, la performance envoûtante de Marshall
honore avec amour l'empreinte de son héros sur l'histoire et apporte une
nouvelle vitalité étonnante à plusieurs de ses chansons les plus vénérées.
Après la scène du Royal Albert Hall de Londres, Cat Power sera de passage en
2024 sur celle des Folies Bergères de Paris.
ALVISE SINIVIA & FRÉDÉRIC BLONDY - Micrographia
Description
Un piano, deux pianistes et des micros suspendus : Alvise Sinivia et Frédéric Blondy composent et improvisent une pièce mouvante, mixée et spatialisée en temps réel.
Depuis dix ans, Alvise Sinivia et Frédéric Blondy collaborent au sein de l’Orchestre de Nouvelles Créations, Expérimentations et Improvisations Musicales. Les deux pianistes ont en commun une approche “physique” de l’instrument, où le geste guide souvent les choix d’improvisations. Micrographia est leur projet de piano à quatre mains augmenté s’inspirant du livre _Terra Forma : manuel de cartographies potentielle_s de Frédérique Aït-Touati, Alexandra Arènes et Axelle Grégoire. De cette lecture est née l’envie de travailler sur ces propositions de cartes expérimentales comme on travaillerait sur un livret : écrire une partition graphique, voire cartographique, traçant le déploiement du jeu sur la totalité du territoire que représente le piano. Sur le plateau se trouvent donc deux pianistes et un piano à queue entouré de microphones, chacun relié à une enceinte. Les microphones sont manipulés en direct par les musiciens, permettant de jouer sur les échelles, déplacer et renverser l’espace acoustique du piano. Un véritable travail de mixage et de spatialisation rudimentaire et analogique en temps réel.
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