Nicolas Lacroix est trop gentil et il le reconnait volontiers. Il aime aussi
rendre les gens heureux et les faire rire, ça a toujours été le cas.
Depuis l'école primaire où il reproduisait des sketchs vus à la télé, il rêve de
planches.
Son premier spectacle sera celui d'un garçon trop gentil qui ne sait pas dire
non mais n'en pense pas moins. Regarder le monde, parler de ce qu'il connait,
tourner son coming out en dérision, s'inquiéter de l'avenir de la langue quand
Wejdene aura pris la place de Baudelaire, imaginer qu'une assistante virtuelle
puisse faire office de psy. Arriver toujours à la même conclusion, celle qui
existe depuis la nuit des temps : c'était mieux avant. Nicolas assume son côté
un peu vieux jeu, celui d'un jeune homme nostalgique embarqué dans un monde trop
rapide. L'air de rien, il dit beaucoup des angoisses de sa génération.
Aujourd'hui, même si les réseaux sociaux occupent une place importante, il sait
qu'un artiste ne se fait pas en un jour et il redoute l'explosion en plein vol.
Pas question de se reposer sur ses lauriers, surtout s'ils sont virtuels. Du
coup, il travaille encore et toujours pour mériter chaque rire et chaque
applaudissement et il aime ça.
Zouglou
Description
Avec Hippolyte Bohouo
Dans le cadre de Pays de Danse
Tout public à partir de 12 ans
Durée : 60 min
En zouglou, on libère la parole, on délie les langues et on tente de se libérer du joug du pouvoir avilissant.
Ce duo retrace le parcours d’un homme qui, dans son combat, emprunte à toute sa génération la force d’un rythme né pour et pendant la lutte. Face à un pouvoir dictatorial sourd, il chante, danse, parle et ironise.
Cette chorégraphie imprégnée de mouvements d’imploration et de contestation se nourrit de l’histoire et de la gestuelle du Zouglou, mais également de celles des différentes révolutions dans le monde.
Partout où il y a revendications populaires, il y a Zouglou.
Partout où il y a Zouglou, il y a révolte.
Partout où il y a révolte, il y a un désir de changer les choses, de réinventer le monde.
La pièce questionne avec légèreté cette nécessité et cette légitimité de la révolte pour une justice sociale et une société égalitaire.
En baoulé, « zouglou » signifie « saleté, pourriture, tas d’ordures » à l’image de la promiscuité dans laquelle vivent les étudiants ivoiriens dans les campus à la fin des années 90. Leurs voix s’élèvent et passent par un rythme, une danse. Un groupe de musique estudiantin s’empare de cette révolte et écrit la toute première chanson de ce nouveau mouvement, le Zouglou.
Au Centre Culturel d'Engis – rue du Pont 7 – 4480 Hermalle-sous-Huy
PAF : 12 € / 9 € (seniors engissois) / 1,25 € (art.27
Infos et réservations : 085 46 03 18 ou www.ccengis.be/reservation
Date info
Le 08/02/202420:00
Tickets
Info:
Tarif plein : 12,00 €Senior engissois : 9,00 €Tarif plein : payant