Éloge du blanc

Description

Spectacle à partir de 1 an.

[Poétique du corps et du textile]

Un moment comme une caresse, invitant à la contemplation feutrée d'un dimanche après-midi.

Les tout-petits entrent dans une atmosphère ouatée et sont installés dans un univers d'objets textiles beaux et intrigants. Tout est matière dans ce spectacle, et incite au toucher. Il est mené par une interprète qui, tour à tour, danse, joue et manipule de lourds draps blancs et des étoffes anciennes roulées, légères ou épaisses, parfois transformées en objets animés.

De l'idée de sagesse des anciens a? l'innocence des nourrissons, des plis de la peau d'un nouveau-né? aux rides d'un visage vieilli... Voici un moment voluptueux, un instant partage? qui nous parle poétiquement du temps qui passe.

Jeune public +6 mois

45 min

Site web : https://www.theatre-halle-roublot.fr/spectacles/%C3%A9loge-du-blanc

Date info

Samedi 27 avril 2024

11h00

Tickets

Info:

Prix : De 5.00 € à 12.00 €

1 Picture

Suggested events

Comédie grinçante et féroce, où fiction et réalité se superposent. Qui n'a jamais été victime d'un patron sans scrupules, d'un DRH inhumain, d'un conseiller Pôle Emploi déroutant? Après son licenciement, son passage à la Maison de l'Emploi et une séance de coaching insolite, les tribulations de Madame Michaud vous entraineront vers un entretien d'embauche un peu particulier, face à une DRH aveugle dont la stratégie de communication confine au mysticisme. Très vite, l'enjeu professionnel disparait au profit de questions existentielles, à la fois loufoques et inquiétantes. Entre grotesque, poésie, hystérie et questionnement philosophique, cette pièce dessine une comédie acide et déjantée où tous les moyens sont bons pour parvenir à être soi même.
[Exposition marionnettique / Performance mécanisée] Laissez-vous surprendre par cette déambulation marionnettique, à la rencontre de deux univers artistiques singuliers. On aurait dit Deux médiatrices-marionnettistes vous invitent à pénétrer au coeur de nos imaginaires d'enfants, à retrouver ces petits morceaux d'irrationalité qui réinventent et manipulent avec légèreté les règles de jeu du réel. Le duo célèbre la liberté d'inventer et la joie d'écrire son propre monde, en un pétillant et joyeux voyage ! Je brasse de l'air On déambule dans le clair-obscur d'un espace hors du temps, peuplé de machines qui entrent dans la lumière et s'animent tour à tour. Toutes déploient des trésors d'ingéniosité dans des tentatives d'envol que l'on sait vouées à l'échec. Les mécanismes que l'on découvre sont délicats, intelligents, poétiques, (solitaires, touchants). Ils peuplent une zone particulière de notre imaginaire, nourrie de nos espoirs et de nos peurs. Tout public +7 ans 90 min Site web : https://www.theatre-halle-roublot.fr/spectacles/on-aurait-dit-%2F-je-brasse-de-l%E2%80%99air-
La Mairie de Gagny (L-R-23-2351 2352 / 2353) présente ce spectacle. Vérino invite les meilleurs humoristes actuels dans son Comedy Club La recette : une soirée, 5 artistes et 10 minutes chacun devant un public chauffé à bloc, avec Vérino en maître de cérémonie. Inglorious (adj, anglais) : peu glorieux, déshonorant. Vous avez déjà tiré pendant 10 trop longues secondes sur une porte ou c'était écrit poussez. Nous aussi. Vous avez déjà fait rouler les piles derrière la télécommande, comme si ça allait les recharger. Nous aussi. Vous ouvrez systématiquement une boite de médicaments du côté où il y a la notice. Nous aussi. On n'a pas vraiment une vie glorious... Mais on s'en fout, c'est drôle. Venez à l'Inglorious Comedy Club. Venez rire de nos histoires, vous en sortirez Glorious. Durée 1h30 Distribution : Avec Vérino, Marine Baousson, Tania Duteil, Fabien Olicard, Alex Vizorek, Nordine Ganso
Quatre hommes, comédiens, ayant grandi dans les années 1980, pendant la guerre civile libanaise, tentent d'exorciser leur mal-être de quarantenaires, une nuit, à Beyrouth. Leurs échanges sont entremêlés au théâtre d'Ibsen qu'ils rejouent, comme un écho à leur situation. Cette nuit-là une décision majeure est advenue : passer à l'action. Réagissant à l'apathie générale et au fatalisme qui prévaut depuis des décennies au Liban, les quatre amis résistent en rejouant. Ils décident de s'opposer par leur présence physique à la destruction d'un site qui représente leur patrimoine intime. Cet acte symbolique souligne une problématique qui est au c'ur du travail de l'autrice : l'amnésie organisée dans un pays où la frénésie de reconstruction prévaut sur un travail de mémoire indispensable. Dates de représentation : 2 mai 2024 à 19h30, 3 mai 2024 à 19h30, 4 mai 2024 à 18h30, 5 mai 2024 à 16h30, 7 mai 2024 à 19h30, 8 mai 2024 à 16h30.
Hervé Koubi rend hommage aux barbares, inconnus ou oubliés, peuples des origines. Le chorégraphe a passé cinq années entre l'Algérie et la France pour renouer avec la terre de ses ancêtres, tissant des liens avec douze danseurs algériens et burkinabés. Riche de cette immersion, il revient avec Les Nuits barbares, qui mettent en scène la peur de l'inconnu, ce barbare, mais aussi le besoin d'aller vers l'autre. À travers une danse saisissante et enivrante, il porte un regard sensible sur l'histoire du bassin méditerranéen et fait vivre le métissage dans une création d'une beauté inouïe, lumineuse. Portés, sauts périlleux et acrobaties, de somptueux tableaux s'enchaînent et conjuguent force brute, intensité et précision de la danse, rutilance des costumes, entre parade guerrière hypnotique et ballet contemporain, mâtiné de hip hop. Un creuset de cultures, d'images, de danses, de clairs obscurs : magnifique !
Un long poème d'amour, une conversation virtuelle entre une fille et son père. Cordélia rêve : son père la convoque prestement. Il veut savoir combien elle l'aime. Elle bégaie. Il se fâche. Elle le quitte. Plus tard, elle apprend qu?il est malade. Elle part à sa recherche. Elle le retrouve dans les bois, seul, égaré. Il semble ne pas la reconnaître. Le personnage de Cordélia, en référence à la fille de Shakespeare, est déployé en une reine des temps modernes, un clown féminin libéré des carcans sociaux. Elle interpelle son père, célèbre avec lui le Théâtre qui les unit. Ça et là, on entend quelques vers tirés du Roi Lear, ainsi que la voix du père, absent du plateau, qui parle à sa fille, présente sur la scène. Les mots de Sara Llorca se conjuguent à la musique de Benoît Lugué qui chante la douceur et la rudesse qui font le jeu du duo père-fille.
Sans raison explicable, Jeanne, un jour, ne rentre plus chez elle, délaisse travail, amour, enfants, et se réfugie dans une chambre d'hôtel anonyme, puis dans la ville elle-même. Au gré de ses errements dans les parcs publics, de ses nuits blanches devant le fleuve, de ses marches immenses au coeur des paysages urbains à qui sont autant d'étapes vers une redécouverte d'elle-même à elle rencontre le " Vieil homme étourneau ", un vieillard qui lui semble être un ange, et une jeune fille répondant au nom de Lou Reed dont la chambre d'hôtel s'est peu à peu transformée en marais'
Mystérieusement rétréci suite à la morsure d'un serpent, un père se retrouve à la charge de sa petite famille. Sa fille lui fabrique une cabane en carton qu'elle installe sur la table de la cuisine. Sa femme le soigne et s'occupe désormais de tout ce qu'il ne peut plus faire. Autour de lui, la vie continue tant bien que mal, entre situations farfelues et discordes familiales. Le jour où le père décide de retrouver sa taille initiale en se nourrissant des chefs-d'oeuvre de la littérature, chacun va bien devoir suivre son propre dans la maison, quitte à s'en éloigner pour vivre sa vie. Entre conte philosophique et théâtre de l'intime, Everest nous plonge dans le vertige de la quête de soi. Dans une mise en scène subtilement décalée, nous assistons à l'émancipation de trois personnages liés par l'amour. Incarnés par des marionnettes de taille variable, le père et l'enfant portent loin ce récit d'exploration, drôle et poétique. Tro Héol, compagnie majeure de la marionnette contemporaine, nous régale ici d'une délicieuse fable sur la famille.
Un des principaux aspects de l’écriture de Copi, et notamment de La tour de La Défense, c’est cette manière qu’elle a d’en faire trop, de dépasser toutes les bornes, de pousser dans leurs retranchements les acteurs et les limites de la machine théâtrale. Dans la pièce, les évènements se succèdent, et tous sont plus fous les uns que les autres : un serpent remonte les canalisations, une mouette rentre par la baie vitrée, un hélicoptère s’écrase sur la tour d’en face, une mère se retrouve soudain accusée du meurtre de son enfant… l’écriture semble toujours vouloir en rajouter une couche, elle déborde d’idées. Pourtant, on y lit aussi quelque chose de mélancolique ; comme si elle s’acharnait en vain, tentait par tous les moyens de rendre sa force à une vie qui, depuis longtemps, a perdu toute sa consistance. Les personnages, par leurs réactions, racontent ce rapport étrange aux évènements, vécus avec une intensité sincère, mais ne laissant aucune trace, comme oubliés aussitôt qu’un nouvel incident advient. Pendant la quasi-totalité de la pièce, aucun de Jean, Luc, Micheline, Daphnée ou Ahmed n’est véritablement marqué par ce qu’il vient de traverser ; tous semblent guidés par leurs seuls instincts, dans une naïveté qui n’est pas sans rappeler celle de l’enfance, comme un grand jeu auquel ils seraient en train de prendre part, et depourraient indifféremment passer d’un état à un autre. Au plateau, les acteurs s’étonnent de tout, et toujours au premier degré, tenus dans cet “hyperprésent” qui leur empêche tout recul sur ce jeu auquel ils sont en train de jouer. Côté public, certains évènements peuvent faire rire, mais à peine a-t-on le temps de s’en amuser qu’un autre déjà survient, et qu’on se retrouve alors peu à peu plongé dans cet état étrange, à mi-chemin entre l’asphyxie et l’ivresse, si caractéristique de l’univers de Copi. Auteur Copi Mise en scène Lewis Janier Dubry Avec Louis Certain, Manaëlle Cobra, Marius Ponnelle, Tom Rundstadler, Sylvain Septours, Théo Urtubey Scénographie et accessoires Sylvain Septours Création sonore Basile Lacroix-Boettcher Production Compagnie du Sixième Mur
THEATRE DE L'EPEE DE BOIS présente Dix copains rwandais, hutus, copains de classe, de matchs de foot, de travaux des champs. En trois mois, d'Avril à Juin 1994, ils ont massacré à la machette, « sans rien penser », tout ce que leur bourgade et les collines voisines comptaient de tutsis, près de cinquante mille, hommes, femmes, enfants, leurs « avoisinants », avec qui ils avaient aussi partagé bancs de classe, bancs d'église, soirées arrosées et matchs de foot. Auteur Récits recueillis par Jean Hatzfeld. Editions du Seuil. Paris 2003Mise en scène Dominique LurcelAvec Céline Bothorel Mathieu Desfemmes Yves Rousseau Tadié Tuéné