Comédie grinçante et féroce, où fiction et réalité se superposent. Qui n'a
jamais été victime d'un patron sans scrupules, d'un DRH inhumain, d'un
conseiller Pôle Emploi déroutant? Après son licenciement, son passage à la
Maison de l'Emploi et une séance de coaching insolite, les tribulations de
Madame Michaud vous entraineront vers un entretien d'embauche un peu
particulier, face à une DRH aveugle dont la stratégie de communication confine
au mysticisme. Très vite, l'enjeu professionnel disparait au profit de questions
existentielles, à la fois loufoques et inquiétantes. Entre grotesque, poésie,
hystérie et questionnement philosophique, cette pièce dessine une comédie acide
et déjantée où tous les moyens sont bons pour parvenir à être soi même.
Éloge du blanc
27april
11:00
82 Rue Roublot, 94120 Fontenay-sous-Bois, France
Description
Spectacle à partir de 1 an.
[Poétique du corps et du textile]
Un moment comme une caresse, invitant à la contemplation feutrée d'un dimanche après-midi.
Les tout-petits entrent dans une atmosphère ouatée et sont installés dans un univers d'objets textiles beaux et intrigants. Tout est matière dans ce spectacle, et incite au toucher. Il est mené par une interprète qui, tour à tour, danse, joue et manipule de lourds draps blancs et des étoffes anciennes roulées, légères ou épaisses, parfois transformées en objets animés.
De l'idée de sagesse des anciens a? l'innocence des nourrissons, des plis de la peau d'un nouveau-né? aux rides d'un visage vieilli... Voici un moment voluptueux, un instant partage? qui nous parle poétiquement du temps qui passe.
Jeune public +6 mois
45 min
Site web : https://www.theatre-halle-roublot.fr/spectacles/%C3%A9loge-du-blanc
Date info
Samedi 27 avril 2024
11h00
Tickets
Info:
Prix : De 5.00 € à 12.00 €
1 Picture
Suggested events
[Exposition marionnettique / Performance mécanisée]
Laissez-vous surprendre par cette déambulation marionnettique, à la rencontre de
deux univers artistiques singuliers.
On aurait dit
Deux médiatrices-marionnettistes vous invitent à pénétrer au coeur de nos
imaginaires d'enfants, à retrouver ces petits morceaux d'irrationalité qui
réinventent et manipulent avec légèreté les règles de jeu du réel. Le duo
célèbre la liberté d'inventer et la joie d'écrire son propre monde, en un
pétillant et joyeux voyage !
Je brasse de l'air
On déambule dans le clair-obscur d'un espace hors du temps, peuplé de machines
qui entrent dans la lumière et s'animent tour à tour. Toutes déploient des
trésors d'ingéniosité dans des tentatives d'envol que l'on sait vouées à
l'échec. Les mécanismes que l'on découvre sont délicats, intelligents,
poétiques, (solitaires, touchants). Ils peuplent une zone particulière de notre
imaginaire, nourrie de nos espoirs et de nos peurs.
Tout public +7 ans
90 min
Site web :
https://www.theatre-halle-roublot.fr/spectacles/on-aurait-dit-%2F-je-brasse-de-l%E2%80%99air-
La Mairie de Gagny (L-R-23-2351 2352 / 2353) présente ce spectacle. Vérino
invite les meilleurs humoristes actuels dans son Comedy Club La recette : une
soirée, 5 artistes et 10 minutes chacun devant un public chauffé à bloc, avec
Vérino en maître de cérémonie. Inglorious (adj, anglais) : peu glorieux,
déshonorant.
Vous avez déjà tiré pendant 10 trop longues secondes sur une porte ou c'était
écrit poussez. Nous aussi.
Vous avez déjà fait rouler les piles derrière la télécommande, comme si ça
allait les recharger. Nous aussi.
Vous ouvrez systématiquement une boite de médicaments du côté où il y a la
notice. Nous aussi.
On n'a pas vraiment une vie glorious... Mais on s'en fout, c'est drôle.
Venez à l'Inglorious Comedy Club. Venez rire de nos histoires, vous en sortirez
Glorious.
Durée 1h30 Distribution : Avec Vérino, Marine Baousson, Tania Duteil, Fabien
Olicard, Alex Vizorek, Nordine Ganso
Quatre hommes, comédiens, ayant grandi dans les années 1980, pendant la guerre
civile libanaise, tentent d'exorciser leur mal-être de quarantenaires, une nuit,
à Beyrouth. Leurs échanges sont entremêlés au théâtre d'Ibsen qu'ils rejouent,
comme un écho à leur situation. Cette nuit-là une décision majeure est advenue :
passer à l'action. Réagissant à l'apathie générale et au fatalisme qui prévaut
depuis des décennies au Liban, les quatre amis résistent en rejouant. Ils
décident de s'opposer par leur présence physique à la destruction d'un site qui
représente leur patrimoine intime. Cet acte symbolique souligne une
problématique qui est au c'ur du travail de l'autrice : l'amnésie organisée dans
un pays où la frénésie de reconstruction prévaut sur un travail de mémoire
indispensable.
Dates de représentation : 2 mai 2024 à 19h30, 3 mai 2024 à 19h30, 4 mai 2024 à
18h30, 5 mai 2024 à 16h30, 7 mai 2024 à 19h30, 8 mai 2024 à 16h30.
Hervé Koubi rend hommage aux barbares, inconnus ou oubliés, peuples des
origines.
Le chorégraphe a passé cinq années entre l'Algérie et la France pour renouer
avec la terre de ses ancêtres, tissant des liens avec douze danseurs algériens
et burkinabés. Riche de cette immersion, il revient avec Les Nuits barbares, qui
mettent en scène la peur de l'inconnu, ce barbare, mais aussi le besoin d'aller
vers l'autre.
À travers une danse saisissante et enivrante, il porte un regard sensible sur
l'histoire du bassin méditerranéen et fait vivre le métissage dans une création
d'une beauté inouïe, lumineuse. Portés, sauts périlleux et acrobaties, de
somptueux tableaux s'enchaînent et conjuguent force brute, intensité et
précision de la danse, rutilance des costumes, entre parade guerrière hypnotique
et ballet contemporain, mâtiné de hip hop.
Un creuset de cultures, d'images, de danses, de clairs obscurs : magnifique !
Un long poème d'amour, une conversation virtuelle entre une fille et son père.
Cordélia rêve : son père la convoque prestement. Il veut savoir combien elle
l'aime. Elle bégaie. Il se fâche. Elle le quitte. Plus tard, elle apprend qu?il
est malade. Elle part à sa recherche. Elle le retrouve dans les bois, seul,
égaré. Il semble ne pas la reconnaître.
Le personnage de Cordélia, en référence à la fille de Shakespeare, est déployé
en une reine des temps modernes, un clown féminin libéré des carcans sociaux.
Elle interpelle son père, célèbre avec lui le Théâtre qui les unit. Ça et là, on
entend quelques vers tirés du Roi Lear, ainsi que la voix du père, absent du
plateau, qui parle à sa fille, présente sur la scène.
Les mots de Sara Llorca se conjuguent à la musique de Benoît Lugué qui chante la
douceur et la rudesse qui font le jeu du duo père-fille.
Sans raison explicable, Jeanne, un jour, ne rentre plus chez elle, délaisse
travail, amour, enfants, et se réfugie dans une chambre d'hôtel anonyme, puis
dans la ville elle-même. Au gré de ses errements dans les parcs publics, de ses
nuits blanches devant le fleuve, de ses marches immenses au coeur des paysages
urbains à qui sont autant d'étapes vers une redécouverte d'elle-même à elle
rencontre le " Vieil homme étourneau ", un vieillard qui lui semble être un
ange, et une jeune fille répondant au nom de Lou Reed dont la chambre d'hôtel
s'est peu à peu transformée en marais'
Mystérieusement rétréci suite à la morsure d'un serpent, un père se retrouve à
la charge de sa petite famille.
Sa fille lui fabrique une cabane en carton qu'elle installe sur la table de la
cuisine. Sa femme le soigne et s'occupe désormais de tout ce qu'il ne peut plus
faire. Autour de lui, la vie continue tant bien que mal, entre situations
farfelues et discordes familiales. Le jour où le père décide de retrouver sa
taille initiale en se nourrissant des chefs-d'oeuvre de la littérature, chacun
va bien devoir suivre son propre dans la maison, quitte à s'en éloigner pour
vivre sa vie. Entre conte philosophique et théâtre de l'intime, Everest nous
plonge dans le vertige de la quête de soi.
Dans une mise en scène subtilement décalée, nous assistons à l'émancipation de
trois personnages liés par l'amour. Incarnés par des marionnettes de taille
variable, le père et l'enfant portent loin ce récit d'exploration, drôle et
poétique. Tro Héol, compagnie majeure de la marionnette contemporaine, nous
régale ici d'une délicieuse fable sur la famille.
Un des principaux aspects de l’écriture de Copi, et notamment de La tour de La
Défense, c’est cette manière qu’elle a d’en faire trop, de dépasser toutes les
bornes, de pousser dans leurs retranchements les acteurs et les limites de la
machine théâtrale. Dans la pièce, les évènements se succèdent, et tous sont plus
fous les uns que les autres : un serpent remonte les canalisations, une mouette
rentre par la baie vitrée, un hélicoptère s’écrase sur la tour d’en face, une
mère se retrouve soudain accusée du meurtre de son enfant… l’écriture semble
toujours vouloir en rajouter une couche, elle déborde d’idées. Pourtant, on y
lit aussi quelque chose de mélancolique ; comme si elle s’acharnait en vain,
tentait par tous les moyens de rendre sa force à une vie qui, depuis longtemps,
a perdu toute sa consistance. Les personnages, par leurs réactions, racontent ce
rapport étrange aux évènements, vécus avec une intensité sincère, mais ne
laissant aucune trace, comme oubliés aussitôt qu’un nouvel incident advient.
Pendant la quasi-totalité de la pièce, aucun de Jean, Luc, Micheline, Daphnée ou
Ahmed n’est véritablement marqué par ce qu’il vient de traverser ; tous semblent
guidés par leurs seuls instincts, dans une naïveté qui n’est pas sans rappeler
celle de l’enfance, comme un grand jeu auquel ils seraient en train de prendre
part, et depourraient indifféremment passer d’un état à un autre. Au plateau,
les acteurs s’étonnent de tout, et toujours au premier degré, tenus dans cet
“hyperprésent” qui leur empêche tout recul sur ce jeu auquel ils sont en train
de jouer. Côté public, certains évènements peuvent faire rire, mais à peine
a-t-on le temps de s’en amuser qu’un autre déjà survient, et qu’on se retrouve
alors peu à peu plongé dans cet état étrange, à mi-chemin entre l’asphyxie et
l’ivresse, si caractéristique de l’univers de Copi. Auteur Copi Mise en scène
Lewis Janier Dubry Avec Louis Certain, Manaëlle Cobra, Marius Ponnelle, Tom
Rundstadler, Sylvain Septours, Théo Urtubey Scénographie et accessoires Sylvain
Septours Création sonore Basile Lacroix-Boettcher Production Compagnie du
Sixième Mur
THEATRE DE L'EPEE DE BOIS présente Dix copains rwandais, hutus, copains de
classe, de matchs de foot, de travaux des champs. En trois mois, d'Avril à Juin
1994, ils ont massacré à la machette, « sans rien penser », tout ce que leur
bourgade et les collines voisines comptaient de tutsis, près de cinquante mille,
hommes, femmes, enfants, leurs « avoisinants », avec qui ils avaient aussi
partagé bancs de classe, bancs d'église, soirées arrosées et matchs de foot.
Auteur Récits recueillis par Jean Hatzfeld. Editions du Seuil. Paris 2003Mise en
scène Dominique LurcelAvec Céline Bothorel Mathieu Desfemmes Yves Rousseau Tadié
Tuéné