Journées du Patrimoine 2024 à l'École des Mines de Paris et son musée, dans l'Hôtel de Vendôme

Description

À l'occasion de la 41e édition des Journées du Patrimoine, l'école Mines Paris - PSL invite les curieux à découvrir son établissement, situé au sein de l'Hôtel de Vendôme, ainsi que son Musée de Minéralogie les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024.

Pour les Journées du Patrimoine, les amateurs de science se donnent rendez-vous à l'école des Mines Paris - PSL, dans le 6e arrondissement, pour découvrir l'établissement, ainsi que son Musée de Minéralogie, les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024. Située au cœur de l'Hôtel de Vendôme, à deux pas des Jardins du Luxembourg, l'école d'ingénieurs, l'une des meilleures de France, vous attend pour vous dévoiler ses secrets.

Installée depuis plus de 200 ans au cœur du quartier latin, l'école offre également à ses étudiants et enseignants-chercheurs un cadre d'étude et de travail idyllique ! L'escalier d'honneur, menant au Musée de Minéralogie, au décor minéral, accueille les tableaux de Claude Hugard de la Tour réalisés en 1855, représentant le "spectacle de la nature" ; ainsi que les fresques d'Alexandre Denis Abel de Pujol, allégories sur les savoirs, les sciences et l'industrie. Sous la forme d'une jeune femme ailée drapée à l'antique, la Science couronne notamment l’assemblée des savants "qui se sont distingués dans la géologie et la minéralogie".

Une belle occasion de découvrir ce bel endroit et de tout savoir sur la minéralogie. Et sinon, on en profite pour découvrir la Bibliothèque de l'École des Mines, l'Hôtel de Vendôme et la bibliothèque de l'École des Mines. On y va, les amis ?

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Décidément, la capitale est vraiment remplie de petites curiosités, notamment dans les jardin du Palais-Royal où trône un petit canon. Entre 1786 et 1911, il servait non pas d'arme mais d'horloge ! Découvrez comment. Habituellement, les canons servent à se défendre, n'est-ce pas ? Eh bien celui installé au coeur du jardin du Palais-Royal était plutôt utilisé dans le passé comme une horloge ! Au 18e siècle, le méridien de Paris servait de référence mondiale et indiquait une heure sur laquelle on pouvait se baser conjointement, avant que les Français ne passent à l'heure de Greenwich en 1911. Ainsi, un petit canon dans ce superbe jardin parisien était utilisé par les passants pour régler leurs montres et horloges, dès 1786 ! Conçu par le Sieur Rousseau, horloger voisin au 95 de la galerie de Beaujolais, ce canon en bronze tonnait tous les jours, à midi tout pile, les jours de beau temps ! Grâce à une loupe qui provoquait une mise à feu de la mèche dès que le soleil passait pile au bon endroit, tout un chacun pouvait savoir quelle heure il était exactement sur près d'un kilomètre ! A l'époque, on se référait aux cadrans solaires ou méridiennes pour connaitre l'horaire. Depuis un vol en 1998, la loupe a disparu et le mécanisme doit être déclenché manuellement par un artificier ! Une petite horloge bien pratique, qui ne marche plus aujourd'hui que quelques jours par an, pour l'anniversaire de la Libération de Paris, le 25 août, lors des Journées du Patrimoine, le troisième week-end du mois de septembre et le 14 juillet, pour la Fête Nationale. Cette année, les dates du 4 octobre et du 4 décembre 2024 sont également indiquées, alors ne manquez pas de vous y rendre gratuitement à "midi pétante" (l'expression vient de là !), pour assister à ce rituel centenaire !
C'est un anniversaire très spécial que l'on célèbre au Centre Pompidou, du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025 : une grande exposition rend hommage au surréalisme. Allumer 100 bougies sur un gâteau, ça peut être très long. C'est pour cela que le Centre Pompidou a préféré célébrer les 100 ans du surréalisme d'une autre manière. Le musée d'Art moderne organise une grande exposition autour de ce mouvement du milieu du XXe siècle, à découvrir du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025. L'exposition Le surréalisme. L'exposition du centenaire (1924-1969) rassemble de nombreuses œuvres réalisées par les plus grands artistes représentatifs de ce mouvement. Salvador Dali, René Magritte, Dorothea Tanning, Tatsuo Ikeda, Giorgio de Chirico, Leonora Carrington, Max Ernst, Helen Lundeberg, Joan Miro et bien d'autres se retrouvent dans ce parcours artistique conçu comme un labyrinthe, qui abrite en son cœur le Manifeste original d'André Breton, le texte fondateur du surréalisme. Ce document exceptionnel quitte les collections de la Bibliothèque nationale de France pour cette occasion inédite. Sculptures, peintures, photographies, dessins, films, poésie ou documents littéraires : l'exposition du Centre Pompidou réunit des œuvres surréalistes venues de toutes les disciplines artistiques, des créations célèbres et emblématiques de la période, comme des œuvres plus confidentielles. Les 14 chapitres qui rythment ce parcours évoquent l'évolution du mouvement dans les différents cercles artistiques, l'influence majeure de la littérature sur l'art pictural, les principes poétiques qui structurent l'imaginaire surréaliste, mais aussi l'héritage moderne laissé par le surréalisme dans l'art et les sociétés du XXIe siècle. Au centre de toutes ces conversations, on retrouve donc le Manifeste d'André Breton, un document primordial que l'on peut admirer et analyser à loisir, grâce aux dispositifs multimédias installés autour. Le Centre Pompidou nous permet ainsi de mieux comprendre l'origine et le sens de ce Manifeste, et du mouvement artistique qu'il a fait naître. À la rentrée 2024, venez fêter les 100 ans du surréalisme au Centre Pompidou !
La Bibliothèque Historique de la Ville de Paris dévoile ses coulisses exceptionnellement pour les Journées du Patrimoine 2024, les samedi 21 et dimanche 22 septembre prochains. Les Journées du Patrimoine sont toujours l'occasion de découvrir des endroits qui ne sont habituellement pas ouverts au grand public, et cette nouvelle édition ne fait pas exception à la règle ! Parmi d'autres, la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris vous accueille ainsi derrière des portes dérobées, les samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024. Emerveillez-vous devant la salle de lecture du 16e siècle aux poutres peintes, et sa collection impressionnante de livres anciens (plus de mille !). Découvrez également l'extension, inaugurée lors de l'installation de la bibliothèque en ce lieu. L'occasion enfin de comprendre l'histoire du bâtiment et de ses propriétaires successifs, mais aussi d'autres pièces et objets remarquables, habituellement non-accessibles au public. Pour la petite histoire, en 1763, la Ville de Paris décide d'ouvrir une bibliothèque publique dans l'Hôtel d'Angoulême-Lamoignon. Mais celle-ci est successivement déplacée dans divers édifices de Paris avant de se retrouver dans l'Hôtel de Ville de Paris. Après un incendie qui détruit l'intégralité de ses collections, la bibliothèque est finalement installée à l'Hôtel Carnavalet, avant d'être une nouvelle fois déplacée en 1968, entre les murs de l'Hôtel d'Angoulême-Lamoignon dans lequel elle se trouve encore de nos jours. Envie de découvrir ce lieu fabuleux et historique ? Ne ratez pas le coche !
Amateur d'Histoire et amoureux de la ville de Paris, c'est le festival qu'il vous faut ! Entre parade historique, dîner-spectacle de la Libération, bal olympique et village ambiance voyage dans le passé, passez du Moyen-Âge à la Libération, en passant par le Belle Époque ! Comme l'an passé, l’association Paris-Geneviève invite les passionnés d'Histoire à profiter de son festival "Paris vaut bien une fête", les 7 et 8 septembre 2024, entre le 5e et le 6e arrondissement de Paris. Le temps d'un week-end, le Jardin des Grands Explorateurs voyage dans le passé, entre costumes d'époque, dîner-spectacle de la Libération, bal olympique et parade historique, pour célébrer le centenaire des Jeux Olympiques et les 80 ans de la Libération. Un véritable voyage à travers 1500 ans de vie parisienne, grâce un village multi-époques animé par des comédiens et des artisans, sculpteurs sur pierre, joailliers et tailleurs sur bois, pour des initiations et des démonstrations, mais aussi une parade en costume depuis le Panthéon et de nombreuses animations exceptionnelles pour se croire dans une autre dimension. Tout est gratuit, sauf le dîner et le bal, où vous pourrez festoyer en famille ou entre amis en tenue d’époque pour toujours plus d'immersion. N'oubliez pas de réserver vos billets gratuits, pour être sûrs de profiter de la parade avec ses fanfares, véhicules historiques, danseurs, et figures historiques parisiennes, ou bien de spectacles, d'un grand jeu de piste et de pièces de théâtre. L'occasion de redécouvrir le vaste patrimoine parisien, à travers la danse, la musique, la gastronomie, la littérature et l'artisanat. Samedi 7 septembre Dimanche 8 septembre
Aviateur solitaire en soif d'ailleurs et d'aventure, mais également écrivain sensible et humaniste, Antoine de Saint-Exupéry fera l'objet d'une conférence-investigation au sein de l'Université Inter-Âges en Sorbonne, le mardi 17 septembre prochain. Peut-on encore, 80 ans après la mort de Saint-Exupéry, éclaircir le mystère de sa disparition ? L'avion a été retrouvé, la gourmette repêchée, sa mort expliquée. Affaire classée. Pourtant, à lire et à relire Le Petit Prince, une hypothèse se dessine : et si ce texte constituait une autobiographie tout à fait extraordinaire en littérature, qui se terminerait par la mort de l'écrivain ? Dans le cadre de l'Université Inter-Âges de la Faculté des Lettres, Nathalie Prince, professeure de littérature, mènera sa conférence « L'étrange cas de Saint-Exupéry et du Petit Prince » comme une investigation dans le mythique amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne. L'auteure de Saint-Exupéry. Du vent dans le cœur (Calype, 2024) tentera de découvrir de quelle manière le projet littéraire d'Antoine de Saint-Exupéry n'a aucun équivalent en littérature, ce qui peut en partie expliquer son succès. Le 31 juillet 1944, le père du Petit Prince est abattu en pleine mer dans son avion par un chasseur allemand et met un point final à son texte et à son existence. Il prend alors littéralement la place de son personnage. Une curieuse coïncidence quand on compare l'histoire du Petit Prince et la vie d'Antoine de Saint-Exupéry. Une disparition ? Plutôt une substitution d'après Nathalie Prince ! Après trois ans d'enquête et l'écriture de son ouvrage qui expose ses conclusions, la conférencière présentera sa méthode, mettra au jour des éléments nouveaux et reviendra sur la vie et la mort de Saint-Exupéry (1900-1944) pour que les images familières de la rose, du renard, du buveur, du businessman ou encore de la panne dans le désert, trouvent des résonnances inédites. L'Université Inter-Âges vous donne donc rendez-vous le mardi 17 septembre prochain, dès 18h00, dans l'amphithéâtre Richelieu pour cette présentation « L'étrange cas de Saint-Exupéry et du Petit Prince » à l'occasion des 80 ans de la disparition de l'écrivain-aviateur !
La Galerie AFP ouvre ses portes le 12 septembre au sein des bureaux de l'agence de presse, avec une toute première exposition de photographies autour de la Libération de Paris, jusqu'au 2 novembre 2024. La célèbre Agence France-Presse se diversifie et s'apprête à ouvrir une galerie dédiée à la photographie, dès le 12 septembre 2024, avec une exposition inaugurale consacrée à la Libération de Paris, à l'occasion du 80e anniversaire. Installée dans les bureaux de l'agence dans le 2e arrondissement, la galerie va présenter trois expositions gratuites par an, pour offrir au grand public la possibilité d'avoir accès à son exceptionnel fonds d'archives, dont certaines oeuvres seront proposées à la vente.
Le dessinateur de BD Jul expose son univers plein d'humour au musée de l'Homme : du 11 septembre au 29 décembre 2024, découvrez l'exposition Silex and the City. La famille la plus branchée de la Préhistoire s'expose au musée de l'Homme : les Dotcom, personnages créés par le dessinateur Jul pour sa BD Silex and the City, sont au cœur d'une exposition ludique et pédagogique pendant cette fin d'année 2024. Du 11 septembre au 29 décembre prochains, l'artiste nous dévoile ses secrets de création au Foyer Germaine Tillion, au musée de la place du Trocadéro. Le musée de l'Homme met ainsi en lumière l'univers joyeux et légèrement caricatural du dessinateur Jul. Avec sa bande dessinée Silex and the City, dont le premier tome est sorti en 2009, l'artiste mélange passé et présent dans ce petit monde haut en couleur. On suit le quotidien de la famille Dotcom et de leurs voisins, dans une époque bien lointaine, et qui semble pourtant très familière. Avec son humour fantaisiste, le dessinateur met en évidence les petits travers de notre époque en transposant nos interrogations dans le quotidien des hommes de la Préhistoire. Cette exposition dévoile les coulisses de la création des aventures des Dotcom : à travers des dessins et des planches, Jul nous laisse voir son processus artistique, la manière dont il construit son univers, ses histoires, ses personnages... Le dessinateur explique la manière dont il crée les albums, quelles références l'inspirent. Le parcours de l'exposition est enrichi par le regard d'Antoine Balzeau, paléoanthropologue au Muséum national d’Histoire naturelle. Le scientifique met à l'épreuve les histoires de Jul, en démontant les idées reçues sur la Préhistoire, ou en explicitant certains usages de l'époque. Comment s'est développé l'art à la Préhistoire ? Quels rapports les tribus entretenaient-elles entre elles ? Comment les animaux se sont-ils rapprochés des humains ? À l'aide des collections du musée de l'Homme, Antoine Balzeau raconte la Préhistoire, telle que les scientifiques la connaissent aujourd'hui. Entre l'artiste et le chercheur, un dialogue plein de surprises se développe au fil du parcours. Pour les visiteurs, c'est l'occasion d'apprendre en s'amusant !
Le dessinateur de BD Jul expose son univers plein d'humour au musée de l'Homme : du 11 septembre au 29 décembre 2024, découvrez l'exposition Silex and the City. La famille la plus branchée de la Préhistoire s'expose au musée de l'Homme : les Dotcom, personnages créés par le dessinateur Jul pour sa BD Silex and the City, sont au cœur d'une exposition ludique et pédagogique pendant cette fin d'année 2024. Du 11 septembre au 29 décembre prochains, l'artiste nous dévoile ses secrets de création au Foyer Germaine Tillion, au musée de la place du Trocadéro. Le musée de l'Homme met ainsi en lumière l'univers joyeux et légèrement caricatural du dessinateur Jul. Avec sa bande dessinée Silex and the City, dont le premier tome est sorti en 2009, l'artiste mélange passé et présent dans ce petit monde haut en couleur. On suit le quotidien de la famille Dotcom et de leurs voisins, dans une époque bien lointaine, et qui semble pourtant très familière. Avec son humour fantaisiste, le dessinateur met en évidence les petits travers de notre époque en transposant nos interrogations dans le quotidien des hommes de la Préhistoire. Cette exposition dévoile les coulisses de la création des aventures des Dotcom : à travers des dessins et des planches, Jul nous laisse voir son processus artistique, la manière dont il construit son univers, ses histoires, ses personnages... Le dessinateur explique la manière dont il crée les albums, quelles références l'inspirent. Le parcours de l'exposition est enrichi par le regard d'Antoine Balzeau, paléoanthropologue au Muséum national d’Histoire naturelle. Le scientifique met à l'épreuve les histoires de Jul, en démontant les idées reçues sur la Préhistoire, ou en explicitant certains usages de l'époque. Comment s'est développé l'art à la Préhistoire ? Quels rapports les tribus entretenaient-elles entre elles ? Comment les animaux se sont-ils rapprochés des humains ? À l'aide des collections du musée de l'Homme, Antoine Balzeau raconte la Préhistoire, telle que les scientifiques la connaissent aujourd'hui. Entre l'artiste et le chercheur, un dialogue plein de surprises se développe au fil du parcours. Pour les visiteurs, c'est l'occasion d'apprendre en s'amusant !
Les Journées du Patrimoine reviennent à Paris ce week-end des 21 et 22 septembre 2024. Pour l'occasion, le Musée d'Histoire de la Médecine ouvre gratuitement ses portes au grand public. Au programme, un lieu insolite et passionnant à découvrir au coeur de l'ancienne faculté de médecine. Les Journées du Patrimoine, c'est un évènement incontournable de la rentrée à Paris et en Île-de-France. Cette manifestation culturelle qui se déroule à l'échelle européenne présente une rare occasion de redécouvrir notre ville, voire notre région, sous un nouvel angle. Le temps d'un week-end, musées, monuments, châteaux et lieux surprenants vous ouvrent leurs portes pour vous faire profiter de visites souvent gratuites, d'animations originales, et plus encore. Le prochain rendez-vous vous est donné ce week-end du 21 au 22 septembre 2024. Que diriez-vous d'en profiter pour partir gratuitement à la rencontre de lieux méconnus de la capitale ? Avis aux explorateurs chevronnés, il est temps de partir à la découverte d'un musée quasi-secret caché dans une université parisienne.Niché dans l'une des ailes de l'ancienne faculté de médecine, dans le 6e arrondissement, le Musée d'Histoire de la Médecine attend les curieux pour une plongée au coeur de cet univers fascinant qui vous dévoile comment la médecine et la chirurgie ont évolué au fil des siècles.
Le duo Pierre et Gilles revient avec une nouvelle exposition photo gratuite à la Galerie Templon, du 3 septembre au 19 octobre 2024. Ici, les rois du kitsch-sublime, explorent la nuit sous toutes ses coutures dans une nouvelle série de portraits intitulée "Nuit électrique". Prêts pour une décharge (d'art) électrique ? Pierre et Gilles, les virtuoses du portrait décalé, reviennent à la Galerie Templon avec Nuit électrique, une nouvelle exposition photo qui bouscule les codes et allume la nuit, du 3 septembre au 19 octobre 2024. Après plus de quarante ans de carrière, le duo légendaire prouve qu'il n'a rien perdu de son audace. Mêlant peinture et photographie avec une maîtrise inégalée, il nous plonge dans un monde où le kitsch flirte avec le sublime, où chaque détail raconte une histoire à la fois drôle, sombre et profondément humaine. Dans cette nouvelle série, Pierre et Gilles explorent la nuit sous toutes ses coutures : celle des clubs (à l'image du Palace), des fêtes foraines et des cabarets, mais aussi celle des âmes. Leurs personnages un brin provoc', des marins tatoués aux anges déchus, se dévoilent sous une lumière néon crue et intense, créant un contraste saisissant entre l'apparence festive et le fond mélancolique de leurs oeuvres. Les corps nus ou habillés de strass, les regards tantôt aguicheurs, tantôt perdus, composent une galerie de portraits qui jouent avec les codes du désir, du rêve et du trouble. Pierre et Gilles ne s'arrêtent pas là et vont jusqu'à se mettre eux-même en scène dans deux autoportraits surprenants : l'un, empreint de mélancolie, les montre séparés, l'autre les campe en retraités souriants, comme des rockstars du troisième âge. Cette ambiguïté savamment dosée, où l'humour côtoie la gravité, est la signature du duo, qui ne cesse de se réinventer. Et pour compléter le tout, deux de leurs icônes rejoignent la fête : Amanda Lear, en diva du théâtre de boulevard, et Isabelle Huppert, impériale en Mary Stuart. Ces muses magnifiées soulignent le travail audacieux sur la lumière, un clin d'oeil à la résistance face au temps qui passe. Icônes incontestées de la scène LGBTQI+, Pierre et Gilles ne se contentent pas de refléter la diversité : ils la célèbrent. Cette série, tout comme leur carrière, est un hommage à une communauté résiliente, une ode à l'amour sous toutes ses formes. En explorant des thèmes tels que l'identité, la marginalité, et la résistance face à l'adversité, ils continuent de donner une voix visuelles puissante à ceux qui luttent pour être eux-mêmes. L'exposition gratuite Nuit électrique vous embarque dans un voyage au coeur de la nuit où Pierre et Gilles illuminent les marges et nous rappellent que l'art peut être à la fois fun, poignant et résolument inoubliable.