Atelier Théâtre de la Vie

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Célébrons ensemble la fin de la saison et la douceur estivale ! Soutenir les nouvelles pratiques artistiques, offrir en partage des formats courts, pluridisciplinaires et hybrides, spontanés, sans technique, ni décors, tel est l’ADN du Festival Tri-Marrant et le sens de sa présence renouvelée au Théâtre de la Vie. La troisième édition du festival porté par L’Æncrophone ASBL contribue à cette efflorescence sans fin d’un espace d’impromptus, d’un espace aux mille formes artistiques, d’un espace de découvertes et d’étonnements. « Voir sans artifice éclore la magie, (re)mettre la chair au centre, (re)trouver l’essence du jouet JEU, faire place à l’artiste, uniquement et singulièrement, mais pleinement et totalement, nu dans le seul vêtement de son art, en communion avec ses condisciples.» Aurélie Vauthrin-Ledent Conception et direction artistique : Aurélie Vauthrin-Ledent / Gestion des candidatures anonymes : Angélique Burnotte / Assistanat artistique et administratif : Quentin Chaveriat
Durant les fêtes de Noël, au large de la Méditerranée, la tempête fait rage et les chalutiers sont cloués à quai. Le village ne survivra pas à une mauvaise saison de plus. Quand la tempête se calme, les pêcheurs reprennent la mer mais remontent dans leurs filets des corps de migrants décomposés et gonflés d’eau. Ils connaissent la procédure, elle est chronophage et coûteuse. Très vite, ils décident de rejeter les corps à la mer et de garder le silence sur ce qu’ils ont vu. Partant d’un carnet de pêche, Mare Nostrum met en mots l’indicible, crée un effet de miroir, en révélant les choix irrésolus ainsi que leurs conséquences inexorables. Le Groupe Sanguin revient au Théâtre de la Vie avec la mise en scène de Mare Nostrum d’Aïko Solovkine, une tragédie poétique qui déconstruit l’idée d’un monde binaire et remet en question notre perception du bien et du mal. Un texte d’Aïko Solovkine / Mise en scène collective du Groupe Sanguin / Avec : Lénaïc Brulé, Yannick de Coster, Adrien Hoppe et Anaïs Spinoy / Création sonore et musicale : Gary De Cart / Scénographie et costumes : Morgane Steygers / Création lumière : Clément Papin Une création collective du Groupe Sanguin en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Avec le soutien de la COCOF, de l’Escaut et du Bocal.
Elisa, au volant de sa voiture, percute de plein fouet une panthère. Le choc, tel un effet boomerang, fait jaillir son passé, alors qu’un ami imaginaire : L’autre, apparaît sur la banquette arrière. N’arrivant plus à rentrer chez elle, elle commence à filer tout droit, non pas pour fuir mais pour comprendre et s’approprier un corps qui lui est étranger. Telle la panthère laissée gisante sur le bord de la route, Elisa revient à la vie. A coups de flash-back et batterie, elle nous embarque dans son périple, accompagnée par L’autre, musicien à l’oreille attentive. De la blessure à la résilience, souvenirs, voix, corps s’entremêlent pour faire sauter les verrous de son corps et de ses désirs. A travers un road-trip fantastique et percussif, nous sommes aspiré.es dans un récit de l’intime. Là où les mots n’arrivent ni à être dits ni à être écoutés, l’histoire de Elisa, anti-héroïne du féminin, dynamite les clichés dans lesquels la sexualité est toujours emprisonnée. Entre musique, texte et mouvement, mêlant poésie et rock’n’roll, L’empreinte du vertige est un vrai électrochoc et une ode à la vie. Conception et écriture : Angèle Baux Godard / Avec : Angèle Baux Godard, Jérémy David / Mise en scène et scénographie : Clément Goethals / Création lumières : Amélie Géhin/ Création son : Jérémy David/ Création costumes : Marine Vanhaesendonck / Assistanat à la scénographie : Hélène Beutin, Nathalie Moisan (stagiaire)/ Chargé de production : François Gillerot Une création de la Cie FACT, en coproduction avec le Théâtre de la Vie, le Théâtre de Martyrs, Le Rideau de Bruxelles, La Coop, Shelter Prod. Avec le soutien de Tax Shelter.be, ING, du Tax-Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique, La Comédie de l’Est, Colmar (France), Le Théâtre de Doms, Avignon (France), Le Théâtre du Peuple, Bussang (France)
D’après le roman d’Édouard Louis Un jeune homme revient chez lui après des années d’absence et retrouve son père complètement détruit par ses années de travail à l’usine. Il s’interroge sur sa relation avec lui, sur les mécanismes sociaux qui ont fait de son enfance une blessure, et réfléchit aux conditions de travail qui détruisent les corps de milliers d’ouvriers. Julien Rombaux met en scène le roman éponyme d’Édouard Louis. A travers des fragments mémoriels, le monologue viscéral d’un fils adressé à son père donne la parole à une classe sociale qui en est souvent privée. Julien Rombaux fait siens les mots d’Édouard Louis et les amène sur scène. Pour en finir avec les sentiments de honte et d’illégitimité? dont les classes populaires souvent souffrent, méprisées et étouffées chaque jour un peu plus depuis des années. En mettant en critique le contexte financier et culturel actuel ainsi que la violence sociale dans laquelle nous vivons, il formule notre désir d’être enfin entendus, de regarder la vie en face. Qui a tué mon père, c’est une histoire de colère et de résistance, qui place l’amour et l’humain au centre du plateau. Mise en scène : Julien Rombaux / Avec : Philippe Grand’Henry, Adrien Drumel, Camille Alban-Spreng / Collaboration artistique : Gwendoline Gauthier / Scénographie : Boris Dambly / Costumes : Prunelle Rulens / Création lumières : Emily Brassier / Composition et musique : Camille Alban-Spreng / Régisseurs : en cours / Photographie : Pierre-Yves Jortay / Diffusion : La Charge du Rhinocéros Une production de la maison de la culture de Tournai/maison de création, en coproduction avec le The?a?tre de la Vie, Mars – Mons arts de la scène, L’Ancre-Théâtre Royal. Avec le soutien de la Fe?de?ration Wallonie-Bruxelles – Service du Théâtre (CAPT), Centre Culturel Jacques Franck, Studio Quai 41, Salle Rosocha (Bruxelles), Centre culturel de Nivelles. Accueil en cre?ation sce?nographie Le Vaisseau
Reste(s)
18januari 2022
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29januari 2022
Après avoir longtemps marché, suite à un effondrement dont on ignore la nature, un groupe de survivants arrive au pied d’un mur, un mur gigantesque et infranchissable. En proie à un dénuement extrême, ils longent ce mur qui semble infini, fantasmant chaque jour un peu plus ce qui se trouve de l’autre côté… Au pied de ce mur ils se rassemblent pour tenter de réinventer leur propre mythe, en collectant leurs restes… Que reste-t-il, quand il n’y a plus rien ? Quelles traces subsistent de nos souvenirs, de notre langue, de notre histoire ? De notre culture et de notre civilisation ? De nos valeurs et de notre morale ? Qu’en est-il de la nécessité de la beauté, de la joie, de l’art et de la poésie ? Avec cette création suspendue dans l’espace et le temps, entre fiction poétique et fable métaphysique, Noémie Carcaud interroge avec humour les valeurs réelles des choses matérielles et immatérielles, et l’absurdité magnifique de l’existence humaine… Conception, écriture et mise en scène : Noémie Carcaud / Jeu et écriture de plateau : Quentin Chaveriat, Yves Delattre, Sébastien Fayard, Jessica Gazon , Pauline Gillet Chassanne, Manon Johannotéguy, François Maquet, Emmanuel Texeraud / Assistanat à la mise en scène : Mélanie Rullier et Hélène Mouchtouris / Dramaturgie : Estelle Charles / Scénographie, costumes : Marie Szersnovicz / Création lumières : en cours / Son : Guillaume Istace / Production : Margot Sponchiado Une création de la Cie Le Corps Crie, en coproduction avec le Théâtre de la Vie, la Maison de la Culture de Tournai et La Coop asbl et Shelter prod, avec le soutien du Théâtre Océan Nord, de la Fédération Wallonie Bruxelles et de taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge.
Fiction
30november 2021
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11december 2021
Un événement de vie peut-il faire s’effondrer toute la structure familiale, sociale, amoureuse et les croyances d’un être humain ? Comment le non-dit, le mensonge, les secrets de famille et la trahison marquent-ils notre existence ? Fiction prend sa source dans la question de la reconnaissance et de la paternité, questions que raniment la souffrance d’un secret de famille enlisé dans le silence et le mensonge. L’absurdité de cette situation individuelle et le surréalisme administratif qui l’entoure deviennent la représentation d’une nouvelle réalité qui peut creuser de nouveaux sillons et révéler grâce à la parole ce qui a toujours été tu. Entre illusion et réel, fiction et réalité, absurde et réalisme, Stéphane Pirard prend sa revanche de la vie par les mots. Des mots qui sont essentiels, et qui redéfinissent l’espace entre l’acteur et le public. Grâce au pouvoir du théâtre de tordre le réel, ce récit de soi touche de près celui·celle qui l’écoute. Il devient une fiction invitant le spectateur à réfléchir. Il ouvre au monde cette histoire qui est singulière d’une part mais qui, d’autre part, touche l’universalité de l’être humain. Conception et écriture : Stéphane Pirard / Mise en scène : Muriel Legrand / Avec : Annick Johnson, Cédric Cerbara, Julien Lemonnier et Stéphane Pirard / Dramaturgie : Peggy Thomas / Scénographie : Julie Michaud / Costumes : Elise Abraham / Création lumières : Bertrand Monette / Création musicale : Julien Lemonnier / Création vidéo : Jerôme Guiot. Une création de L’ANCRE – Théâtre Royal en coproduction avec la Compagnie A440, le Théâtre de la Vie, La Coop asbl. Avec le soutien du Théâtre Poème, Shelterprod, Taxshelter.be, ING et Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge.
Marcel
09november 2021
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20november 2021
2021. Jessica Gazon et Thibaut Nève ont une carte blanche au Théâtre de la Vie. Page Blanche. Spectacle Carrefour. Panne. Et voilà que Thibaut a un flash. Lors d’une nuit d’angoisse, il nous dit avoir rêvé de Marcel Proust. Sa force. Ses audaces. Marcel lui parle. Marcel est un génie. Derrière ses mots tortueux, l’auteur est en avance sur son temps. Dès 1913, au cœur de son livre cathédrale À la recherche du temps perdu, il réinvente les codes du rapport Homme-Femme. En plein questionnement sur sa propre virilité, Thibaut a dû s’y reprendre plus d’une fois, persévérer, redécouvrir ce livre labyrinthe qu’on ne finit jamais de visiter. Il nous vante cette route tortueuse. Pour Jessica, ce n’est pas une priorité. Mais il en est convaincu : tout individu, ayant lu Proust qui osera prétendre qu’i.el est resté.e le/la même, est soit un.e menteur.se, soit un.e. idiot.e. Jessica n’a pas de meilleure idée. Jeu & écriture : Jessica Gazon & Thibaut Nève / Collaboration artistique : Morena Prats / Costumes : Élise Abraham / Création lumière et regard dramaturgique : Guillaume Toussaint Fromentin / Direction technique : Aurélie Perret / Accompagnement général : Margot Sponchiado Une création de la Compagnie Gazon-Nève, en coproduction avec le Théâtre de la Vie, le Théâtre Marni, La Coop asbl et Shelter Prod. Avec le soutien de la Fédération Wallonie/Bruxelles – Service du Théâtre, la COCOF, taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge.