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MELTHEADS “An explosion in a barbed wire factory” Clash Magazine (UK) Meltheads, a band originating from Antwerp, has swiftly emerged from the shadows to claim a notable position within the Belgian music scene. Their debut album, "Decent Sex," has garnered acclaim not only domestically but is also beginning to attract attention on an international scale. Described as "bawdy and addictive" by De Morgen, this album has served as the catalyst for their rising recognition. The electrifying experience of witnessing Meltheads live is something that fans already acquainted with their performances eagerly anticipate. Following their release show at Trix, HUMO aptly cautioned, "Meltheads gives you wings, but beware, it's addictive." This sentiment underscores the band's ability to captivate audiences with their dynamic stage presence and infectious energy. As Meltheads continue to ascend, the pinnacle of their success remains undefined. However, one thing is certain: the journey ahead promises to be an exhilarating one for this Antwerp-based post-punk/psych quartet. For those eager to be part of their burgeoning trajectory, securing a spot in the front row promises an unforgettable musical headbutt experience.

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IT IT ANITA Tornade noise rock belge à la redoutable réputation live, It It Anita amorce une toute nouvelle ère avec Mouche. Le quatuor devient power trio, replace l’efficacité au centre de son art, et livre l’album de la décomplexion. Comme le souligne Michaël Goffard (chant/guitare), “C’est pas qu’on en a rien à foutre, c’est qu’on y va à fond !”. Ce quatrième album donne lieu à emprunter des chemins inexplorés. Ceux des structures couplet/refrain, de la lumière confrontée à la hargne, d’un phrasé à la Beastie Boys, mais aussi du storytelling. Ici, It It Anita chante la culpabilité des lendemains de soirées arrosées, les yes men qui ne reculent devant rien, ces branleurs de crypto-millionnaires ou encore le fait d’être toujours debout et prêt à faire du bruit après 10 ans d’activité. Après John Agnello, Laurent Eyen et Amaury Sauvé, les Liégeois tiennent de nouveau à rendre hommage à un personnage important de leur entourage. Important, mais d’une toute autre manière. Ce nouvel album doit son titre à l’adorable golden retriever en photo sur la pochette. Accueilli par Elliot Stassen (basse) pendant 2 ans, devenu la mascotte du groupe, Mouche est aujourd’hui devenu chien d’assistance. Une véritable icône à poil long, dont l’histoire semble faire écho au surplus de couleurs présent sur ces 9 nouveaux morceaux. Ce qui assouvit la volonté d’It It Anita d’en faire l’album le plus soudé à son public, cassant jusqu’au bout ses propres codes.
THOT «DELTA », 4ème opus du collectif, sortira le 10 mai 2024 sur Pelagic Records (Mono, The Ocean, Psychonaut), et fait suite à « FLEUVE », paru en 2017. Mené par Grégoire Fray depuis 2008, THOT a perpétué sa mue au gré de plusieurs albums, de collaborations (Magnus Lindberg de Cult of Luna, Ben Chisholm de Chelsea Wolfe, l’artiste belge Marie-Jo Lafontaine, T. Raumschmiere, Catherine Graindorge), de changements de line-up, et plus récemment, de la pandémie, des mauvais choix, du décès tragique d’un agent alors que s'amorce une collaboration fructueuse, et de la nécessité d’également écrire dans sa langue maternelle, le français. Porté par une soif de création intarissable, tout autant que le refus de se laisser piéger par une société anxiogène, ou pire, le repli sur soi-même. Guidé par le besoin de comprendre sa place dans l’univers, dans l’espace-temps, dans sa propre histoire et dans celles des êtres chers. Et enfin, habité par cette collaboration avec les incomparables chanteuses du chœur polyphonique The Mystery of The Bulgarian Voices, qui place « DELTA » sur une carte sans frontières. Pour les fans de : FFO NIN, The Mars Volta, Killing Joke, The Young Gods, Neurosis.
Au-delà de leurs apparentes différences, il y a forcément une cohérence entre les peintures d’objets que sont les Vies silencieuses et les arbres, peints ou dessinés, puisque les trois séries sont issues de la main d’Alexandre Hollan. Les arbres dessinés proposent une modulation libre des gris, ceux qui sont peints une vibration éclatante des couleurs, alors que dans les vies silencieuses celles-ci sont juxtaposées, par teintes et par couches, pour aboutir à une forme de sérénité et de calme apparents vibrant de l’intérieur, au lieu que les arbres les exposent davantage, couleurs, matières et gestes. À supposer que les Vies silencieuses soient plus introspectives – ce qui est une interprétation – les arbres portent aussi un langage en attente. Les uns et les autres parlent, différemment, et tous, en nous regardant les regarder, nous parlent. Peints ou dessinés, la succession des arbres, par exemple, révèle à la fois la différence, la spécificité de chacun, mais aussi l’approche que chaque rencontre suscite chez l’artiste, qu’il s’agisse d’esquisses, de contours, de vides ou de remplis : dans sa forme et son espace, chacun de ces arbres se distingue et non se répète. Puisque aucune représentation ne peut englober un tout ni être définitive, chacune figure une tentative, un inachèvement, qui ouvre sur un autre. On pourrait faire le pari que c’est autant de visages d’Alexandre Hollan qu’ils dessinent – et je fais aussi celui que dans ce qui n’est pas un jeu de variations mais une tentative d’équilibre sans cesse recommencée, chacun d’entre nous, à la manière d’un labyrinthe, peut y trouver son chemin, et, d’une certaine manière, s’y retrouver voire s’y reconnaître. Que vous préfériez l’une ou l’autre de ces œuvres, ou plusieurs, arbre vif de couleur ou de fusain, vie silencieuse, je vous invite donc à vous demander en quoi elle vous ressemble et ce que vous y découvrez de vous. Ludovic Degroote
20 ans après la sortie du premier album, Jeronimo embarque sur une poignée de dates, seul avec sa guitare électrique pour revisiter les moments forts de son répertoire. D’Ostende à Monaco, en compagnie de la Fille sous l’Eau ou de l’énigmatique Sarah, l’univers tragi-comique reprend vie le temps d'une soirée au Salon.
Il suffit de quelques mots pour que tout se calme autour de nous, /  Du moins pour un moment. /  Ne serait-ce qu’un instant... /  Les mots ont une résonance suscitant des images. /  /  De leur enchevêtrement subsistent quelques pensées disparates. /  Je m’empresse de les conserver avec précaution. /  Elles ont favorisé chez moi la venue de chansons, de tableaux. /  Et de bien d’autres choses. /  Sans elles le monde serait sans histoire. /  Il ne s’expliquerait pas comme on voudrait. /  Lorsque Jean Marchetti m’a proposé une édition, /  J’ai considéré que le format se prêtait à l’intimité de mes anciens poèmes. /  D’où le désir d’en écrire de nouveaux. /  Les petites peintures d’accompagnement s’y sont accolées /  Au fur et à mesure, hors du temps et en même temps. /  Un rêve de plus, /  En vertu de la confiance qu’offre l’inattendu... /  /  Rapetissée à l’abri d’une poche /  ou exposée dans un salon, /  la raie des mots /  s’aligne sur la couleur des ondulations. /  /  Jacques Charlier