Vernissage : samedi 10/02 – 17.00>19.00Né à Etterbeek en 1978, alors qu'il n'a
aucune prédisposition pour la peinture et qu'il traîne les pieds lors de visites
muséales scolaires, Laurent Dierick suit son instinct capricieux d'autodidacte.
À 16 ans, contre toute attente, il se tourne vers la peinture à l'huile, après
avoir été attiré quasi religieusement par l'aspect charnel et texturé d'une
peinture quelconque accrochée au mur du bureau du proviseur. Sa vocation lui
vient telle une « révélation mystique ». Il sera peintre. Ainsi soit-il !Habité
par de nombreuses références telles que Diego Vélasquez, Anselm Kiefer, Cy
Twombly, Francis Bacon, David Lynch, Jean-Michel Basquiat, il travaille la
matière picturale littéralement au corps. Fasciné par la matière et doté d’une
formation en restauration de peintures, il explore toujours de nouvelles
techniques.Vouant un culte à la réinterprétation de l’image et au détournement,
l’artiste ne cesse de rechercher, sans limite de styles ni de techniques,
développant une œuvre tentaculaire prenant ses racines au plus profond de
l’histoire de l’art. S’inspirant plus particulièrement des peintres de l’âge
d’or du 17ème siècle, l’artiste développe une obsession sur leurs techniques
picturales.Il crée le plus souvent des séries qu’il poursuit durant plusieurs
années ou qu’il développe dans l’urgence produisant des liens avec son histoire
personnelle. L’artiste agit en véritable « serial painter » poursuivant ses
obsessions sans remords, ni regrets. Ses œuvres sont comme des pages où
l'écriture est omniprésente sous forme de phrases lapidaires, parfois taguées,
parfois grattées, comme des avertissements lointains. Il joue avec les mots et
les langues, jamais de bois, avec un humour décalé, détournant les intentions
afin d’interroger nos valeurs et nos croyances.Dans l’exposition Fragment
memory, l’artiste nous fait découvrir une histoire de l'art très personnelle
nous invitant à tourner les pages de son carnet intime à la manière d’un puzzle
où chaque pièce nous dévoile les références picturales qui le hantent. Par ses
hommages, ses interprétations ou encore ses détournements d'œuvres majeures, il
s'interroge sur la valeur même de l’Œuvre d'art, de la place de l’artiste et
l’identité de ce dernier dans notre société.
Centre d'Art de Rouge-Cloître
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Tension et élasticitéNée en 1985, Océane Vallot vit et travaille à Bruxelles.
Diplômée en 2012 de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre
(ENSAV), section gravure, elle y poursuit sa formation, l’année suivante, et
obtient l’agrégation.Depuis de nombreuses années, Océane Vallot pratique l’image
imprimée et le dessin.L’artiste puise ses sujets dans son environnement, son
espace de vie, de travail ou son atelier.Généralement exécutés au crayon ou à la
mine de plomb, ses dessins réalistes s’élaborent lentement sur le papier,
produits d’un intense travail d’analyse visuelle qui implique un va-et-vient
constant entre l’œil et la main, entre le voir et le faire.Fascinée par le
drapé, une part de son travail est consacré à l’étude du pli selon qu'une chose
en amène une autre à travers la mise en abyme de fragments successivement
photographiés, pliés, rephotographiés, repliés et dessinés dans leur contexte.
Dans ses images on distingue des dessins d’objets, du matériel de bureau, tels
que des agrafes, des élastiques, des punaises, des aiguilles, des enveloppes,
des chemises dépliées. Ces objets se retrouvent dans des dessins noirs,
brillants où les formes se convertissent en signes individuels qui s’imposent au
regard et au corps.Ce répertoire esthétique s’anime dans une volonté d’ouvrir le
champ d’investigation plastique et de contextualiser la recherche en adéquation
avec ses préoccupations. À partir du langage spécifique des techniques de la
gravure et tout en jouant avec ces formes simples, l'artiste invoque différents
niveaux de narration.À travers ses dessins et ses gravures, Océane joue avec les
caractéristiques des supports et outils tout en interrogeant la légitimité et la
signifiance de ces objets ordinaires dans une démarche artistique.
Désiré Haine. L'esprit des choses, la paix de l'âme.
09juni 2023
-23juli 2023
Né en 1900 à Ixelles, Désiré Haine fut peintre, géomètre, aquarelliste et
dessinateur au fusain. Il entama des études d’architecture sur les conseils de
son père, directeur de la firme Vanderborght à Bruxelles, spécialisée en
décoration d’intérieur et d’ameublement. Il se forma ensuite au dessin aux
Académies d’Ixelles de 1916 à 1917 et de Bruxelles de 1920 à 1921. À partir de
1930, il s’installe à Namur où il rencontre l’artiste hollandais André Idserda
(1879-1952) qui l’initia au fusain pendant près de 10 ans et qui marqua
profondément ses œuvres. L’artiste a également vécu et travaillé aux Pays-Bas,
en Allemagne et en France.En 1947, il s’établit à Auderghem sur le site de
Rouge-Cloître où il fonda ce que l’on nomme parfois l’Ecole Paysagiste du
Rouge-Cloître et fut co-fondateur du groupe « Artes Bruxellae » réunissant des
artistes bruxellois. Il est probable que sa proximité d’habitation avec le
peintre Alfred Bastien (1873-1955) installé dans la Maison du meunier fit qu’il
œuvra à la restauration du « Panorama de l’Yser ».À cinquante ans, Désiré Haine
suit encore des cours auprès du peintre Charles Swyncop (1895-1970) à l’Académie
d’Ixelles.Cet apprentissage long et constant offre à l’artiste l’occasion
d’exprimer sa propre vision du monde : gommer l’accessoire du réel pour n’en
dégager que l’essentiel. Un dépouillement manifeste qui confère à ses œuvres un
aspect géométrique et épuré de la réalité représentée. Cette écriture des formes
et l’agencement cartésien rappelle sa formation d’architecte qu’il met au
service d’un art personnel aux accents chromatiques souvent vifs, enjoués,
contrastés aussi. Les bleus, les noirs et les blancs modulent la réalité des
lignes que viennent réchauffer et réconforter les rouges et les jaunes. Au-delà
des sujets représentés, portraits, natures mortes, paysages, Désiré Haine pousse
la lecture de l’œuvre de celui qui la regarde dans une veine symbolique,
sereine, toujours parfaitement équilibrée.Membre de diverses commissions des
beaux-arts, quantité de prix lui sont décernés dont, entre autres, le Prix et
Médaille d’or du concours national de peinture en 1964, le Prix Auguste Oleffe
en 1969 et le Prix triennal d’Ixelles en 1970. Et cela sans compter les
nombreuses expositions collectives et individuelles auxquelles il a
participé.Cette exposition entend présenter une sélection d’œuvres originales
qu’il vous sera loisible de découvrir pour en apprendre davantage sur l’un des
nombreux artistes qui ont marqué l’histoire et le paysage artistique de
Rouge-Cloître.
Né à Dinant en 1946, André Buzin, a passé son enfance dans un ancien moulin,
dans la vallée des « Fonds de Leffe ». D’abord initié au dessin par son père, il
s’oriente ensuite vers des études artistiques, après un passage par la
dinanderie.Passionné par la nature et les animaux, il observe attentivement
différents milieux naturels lors de randonnées solitaires au cours desquelles la
photographie immortalise ses rencontres fugaces. Sur base de ces dernières, il
dessine et peint ensuite ses œuvres sur la toile ou le papier, dans un grand
souci de réalisme et de respect pour la vie sauvage.En 1982, André Buzin
commence à exposer et, deux ans plus tard, il est approché par un membre de la
Commission Philatélique belge, afin de réaliser une série de timbres sur les
oiseaux.Dès 1987, il décide de se consacrer pleinement à son art, tant à travers
ses tableaux que par l’élaboration de plus de 300 maquettes de timbres, destinés
à divers pays.Au cours de sa carrière, l’artiste a réalisé plus de 40
expositions personnelles et pris part à une soixantaine de Salons d’ensemble, en
Belgique et à l’étranger. Il a, par ailleurs, obtenu un nombre important de
prix, tant dans l’Art Philatélique qu’en tant qu’affichiste pour l’Année
Européenne de l’Environnement, ou encore, entre autres, le Prix du Roi pour son
faucon pèlerin.André Buzin a aussi illustré diverses revues à but didactique ou
scientifique, et environ 450 dessins pour la collection de livres « La vie
secrète des bêtes » de l’éditeur Hachette.Enfin, grand défenseur de
l’environnement, l’artiste mosan a participé activement au soutien de plusieurs
associations de protection de la nature et du monde animal telles que la
Fondation Delphus, le Fir (Fonds d’Intervention pour les Rapaces), Noctua, la
Fondation Belge pour la Conservation des Habitats, Natagora, Natuurpunt ou
encore la Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux.De nombreux fonds
ont été récoltés grâce à sa participation artistique.L’exposition présente une
sélection d’œuvres originales dont le contenu espère toucher les visiteurs,
promeneurs et autres passionnés de l’art et de la nature.Plus d’infos sur
www.andrebuzin.beAu travers de mon œuvre, je souhaite contribuer à faire naître
ou réveiller en chacun le désir de participer à la sauvegarde de ce qui
représente notre patrimoine le plus précieux.
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L’administration communale d’Auderghem a constitué au fil dutemps une collection
d’œuvres d’art que l’on doit majoritairement aux donsd’artistes et d’habitants
de la commune. Celle-ci compte aujourd’hui 535 œuvresque l’on retrouve en partie
dans les salles de l’administration, les bureaux etles espaces accessibles au
public. Parallèlement, un certain nombre d’entreelles sont encore actuellement
entreposées dans les réserves.
Commencé en 2020, le travail de recensement des œuvres sepoursuit et peut déjà
être consulté sur le site de l’inventaire du patrimoinemobilier de la Région de
Bruxelles-Capitale. À cette occasion, la commune souhaitedévoiler sa
collection par le biais d’expositions, mettant à l’honneur, cetteannée, trois
femmes artistes, anciennes occupantes des ateliers de Rouge-Cloître.
Mireille Bastin, fillede l’artiste Ginette Javaux et autodidacte, peint et
dessine dans un styleexpressionniste naïf. Ses peintures, empreintes d’humour et
de poésie, représententdes êtres aux contours voilés, dans des intérieurs
intimes. Sa palette est toutà fait caractéristique : les tons rose, bleu, prune
ou vert pâle appellentà la rêverie.
Les peintures à l’huile d’Adèle Douhard, inspirée par le peintre miniaturiste
Arthur Mallien,se distinguent essentiellement par de petits portraits de
Rouge-Cloître et différentspoints de vue de la forêt de Soignes, au gré des
saisons et surtout à l’automne.Durant les années passées à l’atelier, son
travail s’est principalement articuléautour de l’intégration de la lumière et de
l’harmonie des couleurs.
Formée dans plusieurs académies bruxelloises, Gilberte Thomas peint de subtiles
aquarelleset des huiles s’inspirant, çà et là, de coins de Bruxelles ainsi que
de paysages.De même, ses représentations de fleurs, tout en nuance, témoignent
de sa grandemaitrise. Quelques portraits de chats et de canards rappellent que
sesinspirations ne se limitent pas seulement aux cadres naturel et paysager.
Léon Navez
Mons 1900 – Auderghem 1967
En 1921, Léon Navez entreprend une formation à l’Académie de Bruxelles lors de
laquelle il suivit les cours d’Herman Richir, d’Émilie Fabry, de Jean Delville
et d’Anto Carte, qui fut pour lui véritablement un père spirituel et avec lequel
il séjourna à Florence.
Léon Navez fut l’un des membres du groupe Nervia en 1928, groupe que l’on
considère comme le pendant wallon de la première École de Laethem-Saint-Martin.
Lors des expositions de ce groupe, il y expose des œuvres imprégnées d’une
atmosphère profonde et souvent grave.
Si son œuvre porte l’empreinte du peintre Anto Carte, l’on y perçoit également
son admiration pour la Renaissance toscane. Ses sujets de prédilection sont les
portraits, les intérieurs et les natures mortes. En cela, il se place en vrai
peintre des âmes.
Il fut professeur à l’Académie royale des Beaux-Arts de Mons de 1929 à 1947
ainsi qu’à l’École nationale supérieure d’Architecture et des Arts visuels de La
Cambre.
Léon Navez réalisa des fresques pour l’exposition de Bruxelles de 1935.
À partir de 1948, il stylise ses compositions dans la mouvance de Braque et
Lhote, pour revenir ensuite à une peinture plus traditionnelle.
En 1956, il voyagera 3 mois au Congo où il réalisera des œuvres typiques de ce
pays qui le porteront ensuite à privilégier la pureté de la ligne.
Léon Navez fut nommé en 1960 Membre de la Classe des Beaux-Arts de l’Académie
des Sciences et des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique.
L’artiste remporta de nombreuses distinctions dont le prix Godecharle en 1924,
le prix de Rome en 1928, le prix du Hainaut en 1930 ou encore le prix René
Steens en 1954.
Constituée d’œuvres exclusivement issues de collections privées, l’exposition,
réalisée en partenariat avec la Fondation Léon Eeckman, nous fait pénétrer dans
l’univers attachant et sensible de cet artiste en quête de perfection, qui
chercha toujours à renouveler son art qu’il voulait accessible à tous.
Expo Pierre Devis (1846-1919). Auderghem aux 19e et 20e siècles
11februari 2022
-13maart 2022
Pierre Devis (Watermael-Boitsfort-Auderghem 1846-Auderghem 1919)Décorateur de
théâtre et peintre, Pierre Devis dirigea l’atelier de décors du Théâtre royal de
la Monnaie de 1875 à 1905 avec, comme associés, Fontaine et Lynen. En 1905, il
quitte La Monnaie, s’installe à Auderghem et se consacre uniquement à la
peinture. La commune et, en particulier, les environs de Rouge-Cloître, où il
fréquente Jean Degreef, Jean Delescluze, Jean Laudy et Léon Houyoux, ainsi que
les natures mortes et les bouquets de fleurs deviendront alors ses principales
sources d’inspiration. En 2001, la collection communale s’est enrichie de
nombreuses œuvres de l’artiste ; la donation, initialement transmise en legs à
l’a.s.b.l. Conseil de Trois-Fontaines, fut ensuite transmise à la Commune. Cette
donation comprend principalement des œuvres de cette période la vie de l’artiste
où il fut un peintre paysagiste réaliste. Ces œuvres, réalisées d’une facture
tout en finesse sont à la fois des témoignages de paysages du début du 19ème
siècle et un régal pour les yeux. En 1913, la Commune d’Auderghem rend hommage à
l’artiste en donnant son nom à une rue qui relie le boulevard du Souverain à la
rue J. Bassem.A ces peintures empreintes de poésie, répondent des cartes
postales anciennes agrandies, ce qui permet d’en percevoir toute la richesse.
Elles nous projettent dans le passé de la Commune d’Auderghem et nous font
voyager dans le temps à travers différents lieux d’Auderghem tels qu’ils furent
autrefois.
Pierre Devis (1846-1919) et Auderghem aux XIXe et XXe siècles
11februari 2022
-13maart 2022
Décorateur de théâtre et peintre, Pierre Devis dirigea l’atelier de décors du
Théâtre royal de la Monnaie de 1875 à 1905 avec, comme associés, Fontaine et
Armand Lynen. En 1905, il quitte La Monnaie, s’installe à Auderghem et se
consacre uniquement à la peinture. La Commune et, en particulier, les environs
de Rouge-Cloître, où il fréquente Jean Degreef, Jean Delescluze, Jean Laudy et
Léon Houyoux, ainsi que les natures mortes et les bouquets de fleurs deviendront
alors ses principales sources d’inspiration. En 2001, la collection communale
s’est enrichie de nombreuses oeuvres de l’artiste ; la donation de sa fille Ida
Devis, initialement transmise en legs à l’a.s.b.l. Conseil de Trois-Fontaines,
fut ensuite offerte à la Commune. Cette donation comprend principalement des
travaux de cette période de la vie de l’artiste où il fut un peintre paysagiste
réaliste. Ces oeuvres, réalisées d’une facture tout en finesse sont à la fois
des témoignages de paysages du début du XIXe siècle et un régal pour les yeux.
En 1913, la Commune d’Auderghem rend hommage à l’artiste en donnant son nom à
une rue qui relie le boulevard du Souverain à la rue Jacques Bassem.
Auderghem au 19e siècle (1er étage)
À ces peintures empreintes de poésie répondent des cartes postales anciennes
agrandies, ce qui permet d’en percevoir toute la richesse. Elles nous projettent
dans le passé d’Auderghem et nous font voyager dans le temps au travers de
différents lieux de la Commune tels qu’ils furent autrefois.
Expo Duo (Jean-Pol Rouard et Bernard Boigelot)
24december 2021
-07januari 2022
Affiches culturelles et Philatélie particulière
Deux amis, un plasticien et un graphiste ayant débuté leurs études artistiques
ensemble, se retrouvent bien plus tard avec bonheur au Centre d’Art de
Rouge-Cloître, dans le but de réaliser une double exposition qui célèbre leurs
parcours artistiques spécifiques et singuliers, ainsi que leur passion commune
pour l’art.
Jean-Pol Rouard conçoit des images pour des événements culturels, sociaux et
artistiques. Ses réalisations figurent dans les catalogues des principales
manifestations dédiées à l’affiche. Il est à la fois conférencier et membre de
jurys en Belgique et à l’étranger. Commissaire et directeur artistique
d’expositions autour du graphisme. Les travaux de ses étudiants à l’Erg, École
de recherche graphique, ont été présentés à un très large public. Ils font
l’objet de publications, ou d’éditions, et sont régulièrement primés ou
distingués.
Bernard Boigelot a été initié au Mail-art, mouvement artistique international,
auquel il y a pris part avec de nombreux échanges postaux fin des années 80-90.
Cette activité première nourrit aujourd’hui sa recherche plastique. Les timbres,
les oblitérations, les enveloppes, les écrits sont la source d’inspiration de sa
production artistique. Remarqué par les critiques pour cette singularité
d’expression, il témoigne d’un souci constant de préserver la poésie, non dénuée
d’un certain humour, dans l’ensemble de son oeuvre.
Expo Duo (Jean-Pol Rouard et Bernard Boigelot)
25november 2021
-23januari 2022
Du mercredi au dimanche : de 14h00 à 17h00 Fermé du 24.12 au 7.01 inclus
Affiches culturelles et Philatélie particulière Deux amis, un plasticien et un
graphiste ayant débuté leurs études artistiques ensemble, se retrouvent bien
plus tard avec bonheur au Centre d’Art de Rouge-Cloître, dans le but de réaliser
une double exposition qui célèbre leurs parcours artistiques spécifiques et
singuliers, ainsi que leur passion commune pour l’art. Jean-Pol Rouard conçoit
des images pour des événements culturels, sociaux et artistiques. Ses
réalisations figurent dans les catalogues des principales manifestations dédiées
à l’affiche. Il est à la fois conférencier et membre de jurys en Belgique et à
l’étranger. Commissaire et directeur artistique d’expositions autour du
graphisme. Les travaux de ses étudiants à l’Erg, École de recherche graphique,
ont été présentés à un très large public. Ils font l’objet de publications, ou
d’éditions, et sont régulièrement primés ou distingués. Bernard Boigelot a été
initié au Mail-art, mouvement artistique international, auquel il y a pris part
avec de nombreux échanges postaux fin des années 80-90. Cette activité première
nourrit aujourd’hui sa recherche plastique. Les timbres, les oblitérations, les
enveloppes, les écrits sont la source d’inspiration de sa production artistique.
Remarqué par les critiques pour cette singularité d’expression, il témoigne d’un
souci constant de préserver la poésie, non dénuée d’un certain humour, dans
l’ensemble de son oeuvre.