Maison Autrique

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Bruxelles, anno MMXX ; une série de phénomènes étranges ont fait leur apparition : des tremblements de terre inexpliqués, des radios qui diffusent des sons étranges, des lumières inquiétantes, des pierres qui apparaissent mystérieusement, des tempêtes inatendues, des planètes inconnues dans notre ciel... et ces phénomènes semblent être concentrés dans un lieu particulier : La Maison Autrique. L'investigatrice des Mondes Obscurs, Mary von Rathen a commencé son enquête mais à disparu en laissant derrière elle ses outils et recherches. Vous devrez reprendre le boulot là où elle l'a laissé. En utilisant ses instruments, repérez les phénomènes, analysez-les et trouvez l'origine des anomalies afin de ramener la lumière dans les Cités Obscures. En parallèle, tentez de comprendre ce qui est arrivé à Mary von Rathen en complétant son carnet de notes... peut-être allez-vous découvrir un secret bien caché à Bruxelles ! 2 à 4 joueurs maximum Âge minimum conseillé : 16 ans Durée : 2 heures Prix : 12€/personne (10€ pour les étudiants et les Schaerbeekois) Infos et réservations : info@autrique.be

Past events

Dans le cadre de l'exposition consacrée à Privat Livemont (prolongée jusqu'au 10 mars 2024), nous aurons l'immense plaisir d'accueillir Hubert Guillard-Livemont (l'arrière-petit-fils de Privat) ainsi que son épouse Brigitte pour un Florilège de piano à 4 mains le samedi 13 janvier 2024.Elle et il sont tous deux pianistes, concertistes et professeur.es de piano et vivent à Paris.En leur présence exceptionnelle et avec celles et ceux qui ont permis qu'existe l'exposition "Privat Livemont, fleurs à l'affiche", nous fêterons les derniers mois de cette belle période qui se terminera le 10 mars.Bar disponible dès 19h. Exposition visible entre 19h et 20h. Concert à 20h (avec entracte)Au programme : Claude Debussy : Petite suite / Gabriel Fauré : Dolly op.56 / Georges Bizet : Jeux d'enfants op.22 (extraits) / Franz Schubert : Fantaisie en Fa mineur op.1030 D940 / Gaetano Donizetti : Valse en Sol majeur (1844) / Jean-Sébastien Bach : Actus tragicus Bwv 106
Les « Tara concerts » sont dédiés à la rencontre et au croisement, aux juxtapositions et aux mélanges, aux ponts et aux passages que les cultures ont toujours générés et regénérés.Le 12 janvier 2024, la Maison Autrique accueillera le 2e concert de la série Tara. Un programme très original et un événement à ne pas manquer !Cette fois-ci, Tara vous emmènera dans les contrées chinoises du Henan qui ont inspiré le célèbre compositeur Tan Dun pour la création de ses fameuses « 8 memories in watercolor » pour piano.Vous connaissez peut-être Tan Dun pour les bandes originales de certains films tels que «Hero» (oscar de la meilleure musique de film), film dans lequel les arts martiaux jouent un rôle central !C’est pourquoi nous avons eu l’idée de créer une collaboration entre la pianiste Yu-Fen Chang et le grand maître de taïchi Sing Tran, qui interagira avec la musique en utilisant cet art ancestral du mouvement.En deuxième partie, le trio « Sâye » (ombre en persan), constitué d’Abigel Kralik au violon, d’Arash Rokni au piano et d’Oliver Herbert au violoncelle, vous offrira, dans une forme plus habituelle, une histoire de la musique classique en mode express !L’apport contemporain sera signé par la grande Helena Winkelman avec sa pièce inspirée du «Notturno» de Schubert. Une première mondiale !Courrez prendre vos places ! Elles sont chaudes et partent comme des petits pains !
Pièces de Henry Purcell (1659-1696), Green & anonymes L'œuvre pour clavecin de Purcell, un des compositeurs les plus prolifiques du XVIIe  siècle aux côtés de Buxtehude et de Charpentier, laisse une impression étrange : curieux assemblage de miniatures issues d'œuvres vocales et de brèves suites à caractère pédagogique. Les claviers ont pourtant occupé une place importante tout au long de son activité professionnelle. A 14 ans, à la suite de sa mue, il est chargé d’entretenir les instruments à claviers du roi. A 15 ans, il est responsable de l'accordage de l'orgue de l'abbaye de Westminster, puis il y sera nommé organiste en 1678 et le restera jusqu'à sa mort. C'est certainement par le biais de la transcription que tout son génie s'affirme au clavecin. Dès la Restauration, la mode est au semi-opéra ou à l'opéra à l’anglaise, genre hérité du Masque où peut s'exprimer toute la variété théâtrale chère aux anglais. Le programme s'inspire de cette richesse du discours shakespearien, avec des musiques jouées à la scène, à la chambre ou encore à l'église. Les influences de Purcell y sont représentées avec le goût italien pour la Sonate en trio, la manière française des suites, le style vocal de la Pavane, etc. Dans la sélection d’œuvres proposée par Jean-Luc Ho, l’art de Purcell, entouré de pièces anonymes de son époque, trouvera un prolongement avec les "Voluntaries" pour orgue ou clavecin de Maurice Green.
Nous avons le plaisir de vous convier lundi 5 juin à la Maison Autrique pour la lecture-spectacle Selfie de Chine d’Isabelle Wéry. La soirée Portées-Portraits débutera par une rencontre avec l’autrice à 19h, un moment durant lequel elle introduira son roman et répondra aux éventuelles questions du public. La soirée se clôturera par un verre offert par la Compagnie Albertine. La lecture-spectacle musicale commencera à 20h15 Le texte est mis en voix par Lénaïc Brulé, lu par Stéphanie Mangez et accompagné musicalement par Julien Lemonnier. 19h : rencontre avec l’autrice 20:15 : début de la lecture Puis verre offert et séance de dédicaces Qu’est-ce qu’écrire dans un pays à la fois étranger à soi et proche de soi? Qu’est-ce que vivre la Chine ? Voyage en Chine, trip dans l’univers stratifié de la sensorialité, superposition de dispositifs, de temps et de lieux – l’autrice livre dans ce Selfie de Chine une exploration protéiforme, à l’image du trouble qu’infuse la Chine jusqu’au cœur de l’écriture. Selfie de Chine est un récit à la forme hybride de journal de voyage et de cabinet de curiosités mixant poèmes, objets insolites, parfums de jasmin et mille détails qui viennent chatouiller l’œil et l’oreille… L’occasion de se laisser emmener en voyage dans une civilisation méconnue et énigmatique. Maison d'édition Midis de la poésie
Rendez-vous lundi 24 avril à la Maison Autrique pour la lecture-spectacle Mahmoud ou la montée des eaux d’Antoine Wauters. La soirée Portées-Portraits débutera à 20h15 et e clôturera par un verre offert par la Compagnie Albertine, histoire de trinquer ensemble! Le texte est lu par Itsik Elbaz et accompagné à la batterie par Antoine Pierre Syrie. Un vieil homme rame à bord d’une barque, seul au milieu d’une immense étendue d’eau. En dessous de lui, sa maison d’enfance, engloutie par le lac el-Assad, né de la construction du barrage de Tabqa, en 1973. Fermant les yeux sur la guerre qui gronde, muni d’un masque et d’un tuba, il plonge – et c’est sa vie entière qu’il revoit, ses enfants au temps où ils n’étaient pas encore partis se battre, Sarah, sa femme folle amoureuse de poésie, la prison, son premier amour, sa soif de liberté. Maison d'édition Verdier
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La ville de Bruxelles abrite des maisons remarquables ! Avec une visite guidée de notre exposition temporaire « Ateliers disparus. En leurs maisons les artisans » vous pourriez en découvrir quelques-unes... Et ensuite, pinceaux et aquarelles à la main, vous pourrez réaliser votre propre maison. Evénement pour familles et enfants organisé dans le cadre du BANAD Festival (explore.brussels). Réservation obligatoire
Où les plantes révèlent le rapport que la société du 19e siècle tisse avec la nature. La botanique s’avère incontournable pour comprendre l’évolution esthétique des intérieurs de la Belle Époque. L’intérêt pour les plantes et leur étude sont sans doute aussi anciens que l’humanité. Au début des Temps Modernes sont constitués, en Europe, les premiers jardins botaniques universitaires et privés, véritables prolongements, dans certains cas, des fameux cabinets de curiosités où s’entassaient, dans un ordre méticuleux, les productions les plus étonnantes. Fruits d’un nouveau rapport aux choses, des voyages de découverte ou commerciaux qui scandèrent le développement des empires européens et de leurs réseaux diplomatiques. C’est dans ce même berceau des 16e et 17e siècles que commence à se développer un commerce de plantes exotiques, dont une des expressions les plus folles demeure la spéculation autour des bulbes de tulipes, cause de nombreuses ruines aux Pays-Bas (17e). La possession de plantes rares et chères accroît le prestige des élites sociales et, plus, généralement, d’une bourgeoisie qui se fait sa place au soleil.A Bruxelles, en 1822 se constitue la Société de Flore de Bruxelles dont les principaux animateurs sont, précisément, des aristocrates ou de riches bourgeois, cependant que les horticulteurs locaux n’y bénéficient que d’un statut secondaire. De nombreuses sociétés commerciales accompagnent la naissance de ce type d’associations, où se côtoient, souvent, producteurs et amateurs de plantes. La Société Royale Linnéenne (fondée en 1835) plus démocratique, dans son esprit, en est un bon exemple, comme la Société d’Horticulture et d’Agriculture de Schaerbeek (1878), ou tant d’autres qui rythmeront la vie sociale bruxelloise de leurs expositions et concours, tout au long du 19e et durant une partie du suivant. Notons qu’alors les élites investissent les alentours de la capitale (les fameux « faubourgs » que resteront longtemps des communes comme Schaerbeek ou Evere, parmi d’autres) pour y fuir le bruit, les odeurs et la saleté de la ville, et y établir des « campagnes », le plus souvent dotées de serres, ne serait-ce que pour cultiver des fruits et des légumes.Dans une situation où, durant quelques décennies l’horticulture devra sa prospérité à une clientèle avide de raretés directement importées des Tropiques, la question du chauffage pèsera lourd. Il faudra charger le poêle durant de longs hivers. A cette dernière, s’ajoute encore la phalange des jardiniers, profession qui, bientôt, se forme dans des écoles d’Etat (1849), véritables symptômes des tocades d’une époque. Les jardins d’hiver deviennent également extrêmement courants dans la seconde moitié du 19e siècle. A y bien réfléchir, jardins et autres structures de fer (ou de bois) et de verre, témoignent d’une forme de bipolarité bourgeoise : positiviste, elle aspire à contrôler, intellectuellement et pratiquement, la nature, mais ne peut s’empêcher de se laisser aller à l’évocation romantique de sa sauvagerie, notamment à travers les récits de voyages.Le 19e siècle est aussi, corrélativement, le temps de l’explosion de l’industrie horticole belge, la belle époque des naturalistes-collecteurs payés par cette dernière, un temps où l’on se dote de manuels d’instruction destinés à guider les observations et la collecte, et de caisses de transport assurant (enfin !) un meilleur taux survie des végétaux collectés au bout du monde. Des ouvrages comme Le Dictionnaire pratique d’Horticulture et de Jardinage de G. Nicholson et S. Mottet en plusieurs tomes, traduit, mis à jour et adapté à nos climats, nos pratiques, etc. deviennent des succès de librairie, alors que les grandes maisons horticoles, notamment, publient d’innombrables catalogues et de somptueuses revues, très richement illustrées, destinées à une clientèle aisée. La Société française des Chrysanthémistes va même jusqu’à publier un Répertoire de couleurs en deux tomes (1905) aux allures de pantone. Dès lors, plantes et Beaux-Arts connaissent une intéressante cohabitation, propice à la genèse de l’Art nouveau.Apprécié d’emblée par les amateurs d’art, il fallut des siècles avant que le tableau de fleurs (de bouquet !) fût reconnu digne d’intérêt. Les académiciens n’avaient que dédain pour les ‘petits maîtres’ des ‘choses inanimées’. La peinture de ces sujets est également considérée comme une affaire de femmes : copistes, coloristes en série, dessinatrices de calendrier. Le regain d’intérêt pour les compositions florales sera notamment annoncé par une abondante littérature et des expositions qui se multiplient à la fin du 19e siècle (Impressionnisme, Art nouveau). Le motif floral se développe en de vastes compositions décoratives. Il n’est plus question d’être une sous-catégorie souffrant de la toute-puissance de la peinture d’histoire. Les sujets se renouvellent face à une société qui s’ouvre peu à peu aux classes moins aisées. Souvenons-nous du somptueux bouquet de l’Olympia de Manet.L’introduction permanente des plantes dans les demeures est révélatrice du rapport que la société industrielle tisse avec la nature. Entretenir des plantes est une activité édifiante et pacificatrice : on cultive chez soi au lieu d’aller au cabaret… Souvent négligée par l’histoire de l’art, elle est pourtant incontournable pour comprendre l’évolution esthétique des intérieurs de cette période.Avec le soutien de : Plantentuin Meise Africa Museum Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique Denis Diagre-Vanderpelen Région Bruxelles Capitale Loterie NationaleEn dialogue avec les œuvres de : Lucie Collot Marie-Jo Lafontaine