Super Dakota
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Alex Clarke, Adrian Geller, Jack Goldstein, Jan Groover, Nino Kapanadze, Oliver
Laric, Studio NOCC, Gerhard Richter, Steven Shearer, Rudolf Stingel, Lawrence
Weiner
Podcast : https://shows.acast.com/prelude/episodes/prelude
The podcast focuses on Rudolf Stingel's instruction manuals from 1989 and offers
insights into Super Dakota's curation process for Prélude and provides guidance
on how to navigate the exhibition. The podcast explores the challenges and
possibilities that arise from the physicality of the artworks themselves.
*** Français ***
Poursuivant l'intérêt de longue date de l'artiste pour la complexité des
dynamiques relationnelles dans des conditions sociales régies par
l'hyper-connectivité, la participation et le pouvoir, "Snowballing" met en récit
des contextes d'échange, de connexion et de convivialité à travers de multiples
langages textuels et visuels.
*** English ***
"Snowballing", set in a world of collapsing institutions, precarity and chaotic
criticality, is a fictional text about a relationship between two people, her
and him. Following a fire in their studio, her takes the opportunity to become,
first, an anonymous artist, eventually, a fictional person, leaving him behind
wondering whether his accumulation of fear was itself actually becoming a
demonstration against power and if her was right all along – that
self-dissolution might be the only productive form of self-forming. Super Dakota
is pleased to announce "Snowballing", Alex Clarke’s fourth exhibition at the
gallery. Continuing the artist’s longstanding interest in the complexity of
relational dynamics in social conditions governed by hyper-connectivity,
participation and power, "Snowballing" narrativises contexts of exchange,
connection and togetherness through multiple textual and visual
languages.Interrogating the very basis of authorship, a diverse range of voices
and sources are collaged into writing and artworks populated with other people
against a social backdrop of questions of self implicit in not only processes of
production and modes of communication, but also processes of being a person and
modes of fiction.Clarke’s works are compressions of relationships cultivated
from ‘inhabited research’ and material between art and life. Conversations,
notes, abandoned texts, literature, Kate Bush etc. are re-collaged into new
narratives. An Andy Warhol drawing from 1955 seen at the Tate and taken home as
a postcard on the last evening before lockdown. Photographs of students entering
an art school taken on two specific days in March 2020 and January 2022
bracketing nearly two years of remote working and mediated communication.
Kissing benches acting formal palindromes that situate embodied encounter either
as furniture or scaled spaces for clothing and objects from the studio or
home.Rather than giving language materiality, Clarke is increasingly giving
language the material body – bodily fluids become primary visual lines that
pronounce intersubjectivity. The spit trail of a kiss is given homeopathic power
as a vehicle of transmission for language bridging connected bodies;
"Snowballing" valorises liminal space and fluid flux over consolidation and
definition. Alex Clarke (b. Nottingham, UK), has regularly shown his own work
since graduating from the Royal Academy Schools in 2014. He briefly ran an
occasional project space called Hope Sandoval in London and also has been an
Associate Lecturer at Central Saint Martins since 2016.
*** Français ***
Super Dakota a le plaisir de présenter Protocol, la troisième exposition
personnelle de l’artiste canado-américain Chris Dorland à la galerie. À cette
ocasion, Dorland présentera 5 nouvelles peintures abstraites sur lin, ainsi que
deux NFT attachées à la blockchain Ethereum et présentées sur les moniteurs de
la galerie, et sur le site Web de “Fondation”. "Protocol" explore la
préoccupation de longue date de l’artiste quant à la manière dont l’omniprésence
de la technologie dans toutes les facettes de nos vies rend notre capacité à
distinguer la réalité de la simulation de plus en plus difficile.En
informatique, un protocole consiste en un ensemble de règles ou de procédures
permettant de transmettre des données entre des appareils électroniques, tels
que des ordinateurs. Pour que les ordinateurs échangent des informations, il
doit y avoir un accord préexistant sur la manière dont les informations seront
structurées et sur la manière dont chaque partie les enverra et les recevra. Un
type de processus similaire peut être observé avec la cognition humaine. Bien
qu’apparemment abstraites, les nouvelles peintures de Dorland sont des
abstractions denses remplies de données et d’informations qui permettent au
spectateur de comprendre le travail en termes de représentation, malgré
l’absence de représentation narrative ou fonctionnelle. Les œuvres elles-mêmes
fonctionnent dans la logique et dans l’histoire de la peinture, mais restent
techniquement déroutantes et semblent être des artefacts numériques qui prennent
vie plutôt que des objets à l’ancienne peints dans un atelier d’artiste - ce
sont des spectres de l’histoire de la peinture dans un monde numérique.
L’effondrement visuel des peintures, entre ce qui est numérique et ce qui ne
l’est pas, devient presque méconnaissable à l’œil nu, ce qui en fait des œuvres
véritablement hybrides fonctionnant simultanément dans le monde numérique et le
monde réel. Les 2 nouvelles œuvres vidéo de Dorland consistent en de courtes
animations en boucle, explosives de paysages de données glitchées et corrodées.
Ce sera la première fois que l’artiste expose ses œuvres NFT dans un cadre de
galerie, aplatissant davantage les distinctions entre le monde réel et le
métaverse numérique.Chris Dorland est un artiste basé à New York qui travaille à
l’intersection entre la peinture et les nouveaux médias. Son travail a été
exposé à l’échelle internationale et fait partie de nombreuses collections,
notamment le Whitney Museum, le Bronx Museum, le Neuberger Museum, entre autres.