Leaving the dream

Beschrijving

Met deze vragen maakten de 26(!) jongeren van Projectwww in Anderlecht een voorstelling waarin droom door realiteit loopt en omgekeerd. Vanuit hun eigen leefwereld gingen ze aan de slag met thema's die hen nauw aan het hart liggen, zoals identiteit, racisme, je ergens thuis voelen, trauma en mentale gezondheid.

In samenwerking met N22 Brussel, Raad van de VGC en Zinnema

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Las Estumelinks, la Tropa presenta, « Extracto en Sezuan », adaptación de la obra ‘El Alma buena de Sezuan’ de Bertolt Brecht. Adaptada y dirigida por Marcela González Portales, con acompañamiento musical de Tonia Tamburi. Las Estumelinks explora el gesto social y el teatro épico de Brecht. Insertos en un sistema de consumo y de apariencias donde la violencia no está ausente. Brecht, el visionario dramaturgo alemán, es de absoluta actualidad y nos llama una vez más a mirar a nuestro alrededor y no quedar impávidos frente a la injusticia cotidiana. "Las Estumelinks, La Tropa", es una compañia teatral enraizada en Bruselas, Bélgica. Somos actores y actrices amateurs y profesionales, somos inmigrantes y expats en una ciudad de 180 nacionalidades distintas. Nos dedicamos a aprender la discimplina teatral bajo la dirección de Marcela González y creamos obras teatrales en español principalmente.
Si je vous dis “veste à capuche rouge » à quoi pensez-vous ? Si j’ajoute « panier, petit pot de beurre, galette » à quoi pensez-vous ? N’y a-t-il pas un loup dans cette histoire ? Donc c’est l’histoire du petit chaperon ? Qui quitte sa mère pour rejoindre sa grand-mère ? Ou alors c’est son enfance qu’elle quitte ? Ou alors, elle quitte sa mère pour rencontrer le loup et ensuite rejoindre sa grand-mère ? Ou alors…Bon on arrête, venez écouter c’est plus simple. Trois artistes un peu fêlées mais époustouflantes, un petit chaperon déjantée mais émouvant, une grand-mère énervée mais touchante, un fil rouge déroulé tout au long du festival.
Lorsqu’on manque de temps, d’espace, d’eau, de lumière, d’air et de pain, en somme de tout ce qui fait la dignité de vivre comme un être humain debout, la résistance s’impose pour donner sens au combat à mener. Et lorsque les mots, ces pauvres mots, sont volés, détournés puis souillés parce que mis au service de cette sempiternelle rengaine nauséabonde du Nous et du Eux, du Bien et du Mal, des Civilisés et des Barbares, ce combat commence par le cri. Ce texte est un cri de douleur devant l’infamie et le mensonge institué en vérité immuable, et de rage devant l’inconséquence de nos positionnements. Ce cri, c’est la voix d’un enfant né dans l’humiliation, qui y a vécu et souffert. Un enfant qui porte témoignage de l’anéantissement en cours des siens comme un écho de la souffrance subie par des peuples entiers à travers notre petite terre. Si ce texte s’inscrit dans l’expression d’une littérature de confrontation, il est aussi l’expression, naïve mais consolatrice un peu, d’une infinie foi dans la parole et les actes qu’elle provoque parfois.
Catherine Gaillard s’empare de la vie romanesque de cette figure historique, où les passions amoureuses – Flora tristan avait la beauté fatale – s’aiguisent à la lame d’une politique sans concession. Avec sa fougue si particulière, elle mêlera son destin flamboyant aux luttes ouvrières contemporaines. A l’heure où nous constatons que le libéralisme économique exploite, asservi le vivant et détruit la planète, il est intéressant de se replonger à la racine de tout cela, à l’émergence de l’industrie naissante, dans ce 19ème siècle qui voit éclore de grands changements vecteurs de progrès mais aussi de nouvelles inégalités. On parlait alors de luttes des classes et de prolétariat. A la fin du 18ème siècle, la bourgeoisie héritière du Tiers-Etat de la Révolution française prend son essor. Les uns s’enrichissent de façon considérable parce que d’autres vivent et meurent dans des conditions d’extrême misère. Aucune réglementation n’est alors en vigueur. Hommes, femmes, enfants dès cinq ans, travaillent parfois jusqu’à 20 heures par jour pour un salaire qui ne suffit pas à les nourrir. Révoltée par la façon dont la bourgeoisie traite les ouvriers et ouvrières, mais également par les inégalités entre les hommes et les femmes, Flora Tristan entreprend un Tour de France des grandes villes afin de présenter son livre «L’union ouvrière ». Elle entame une plongée dans un univers de pauvreté, d’abrutissement et d’ignorance qui oscille entre colère et résignation, et qu’elle incite à s’organiser en créant les premières unions syndicales. Elle innove en percevant que les ouvrières et les ouvriers doivent se constituer en classe pour obtenir des droits. Ce sont ses idées clairvoyantes qui inspireront Louise Michel, Marx et Engels, Rosa Luxembourg.