Familievoorstelling: 'Oefo' (6+)

Voorgestelde evenementen

Las Estumelinks, la Tropa presenta, « Extracto en Sezuan », adaptación de la obra ‘El Alma buena de Sezuan’ de Bertolt Brecht. Adaptada y dirigida por Marcela González Portales, con acompañamiento musical de Tonia Tamburi. Las Estumelinks explora el gesto social y el teatro épico de Brecht. Insertos en un sistema de consumo y de apariencias donde la violencia no está ausente. Brecht, el visionario dramaturgo alemán, es de absoluta actualidad y nos llama una vez más a mirar a nuestro alrededor y no quedar impávidos frente a la injusticia cotidiana. "Las Estumelinks, La Tropa", es una compañia teatral enraizada en Bruselas, Bélgica. Somos actores y actrices amateurs y profesionales, somos inmigrantes y expats en una ciudad de 180 nacionalidades distintas. Nos dedicamos a aprender la discimplina teatral bajo la dirección de Marcela González y creamos obras teatrales en español principalmente.
Bezef
03jul.
-15:30
« BEZEF » : c’est « trop » en argot, « trop » en arabe dialectal, « trop » dans quelques histoires extrêmes du répertoire arabo-persan sur le thème des désirs immodérés. D’abord un Slishkom de paresse, un Too much de cupidité, un Ziyaada d’ennui, un grand Chouia de méchanceté : le spectacle commence en douceur. Ce trop là passe au galop. Mais le vrai « BEZEF », le démesuré, l’exagéré, l’abusé, c’est quand la chance vous colle après comme une malédiction, comme un sparadrap dont on n’arrive pas à se défaire. Six fois le portefaix d’Ispahan subit l’immensité de l’imposture croissante que lui impose un destin propice. Notre plaisir talonne la démesure de son effroi. Plus grande est la supercherie, plus intense est notre plaisir. Ce spectacle se métisse sans cesse. Paroles et chants tricotent le spectacle, une histoire maghrébine s’habille d’une mélopée persane, une histoire égyptienne s’appuie sur un chant séfarade. Le récit le « plus mieux » décalé reste incontestablement l’histoire persane du faux devin d’Ispahan. Les personnages les plus importants – le faux devin, sa femme, le Shah – y sont caractérisés par les airs les plus connus de « La belle Hélène » d’Offenbach
Fil Rouge
04jul.
-
06jul.
Si je vous dis “veste à capuche rouge » à quoi pensez-vous ? Si j’ajoute « panier, petit pot de beurre, galette » à quoi pensez-vous ? N’y a-t-il pas un loup dans cette histoire ? Donc c’est l’histoire du petit chaperon ? Qui quitte sa mère pour rejoindre sa grand-mère ? Ou alors c’est son enfance qu’elle quitte ? Ou alors, elle quitte sa mère pour rencontrer le loup et ensuite rejoindre sa grand-mère ? Ou alors…Bon on arrête, venez écouter c’est plus simple. Trois artistes un peu fêlées mais époustouflantes, un petit chaperon déjantée mais émouvant, une grand-mère énervée mais touchante, un fil rouge déroulé tout au long du festival.
Sur le manège des insatiables en tous genres tournent les gourmands, les assoiffés, les vengeurs, les envieux, les avares, les vaniteux, les ambitieux. Qu’ils viennent du Japon, d’Amazonie ou de Grèce, ils ont tous un point commun, l’absence de limite, et nous transmettent joyeusement une frustration intense. Éviter le vide évide ; tenter le trop, évide tout autant… Conteuse et musicien vous embarquent pendant plus d’une heure sur le manège des insatiables en tous genres. Entre résonances et oppositions, musique et récits d’une génération à l’autre, mère et fils entrelacent leurs mondes et se transmettent leurs enthousiasmes.
Lorsqu’on manque de temps, d’espace, d’eau, de lumière, d’air et de pain, en somme de tout ce qui fait la dignité de vivre comme un être humain debout, la résistance s’impose pour donner sens au combat à mener. Et lorsque les mots, ces pauvres mots, sont volés, détournés puis souillés parce que mis au service de cette sempiternelle rengaine nauséabonde du Nous et du Eux, du Bien et du Mal, des Civilisés et des Barbares, ce combat commence par le cri. Ce texte est un cri de douleur devant l’infamie et le mensonge institué en vérité immuable, et de rage devant l’inconséquence de nos positionnements. Ce cri, c’est la voix d’un enfant né dans l’humiliation, qui y a vécu et souffert. Un enfant qui porte témoignage de l’anéantissement en cours des siens comme un écho de la souffrance subie par des peuples entiers à travers notre petite terre. Si ce texte s’inscrit dans l’expression d’une littérature de confrontation, il est aussi l’expression, naïve mais consolatrice un peu, d’une infinie foi dans la parole et les actes qu’elle provoque parfois.