Theatervoorstelling Dag Vreemde Man

Description

10:30 | Ontvangt Brussels Parlement  

11:00-12:00 | Voorstelling 

12:00 - 12:30 | Aperitief 

In samenwerking met  N22 Brussel,  De Raad van de VGC en Theater van A tot Z

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Las Estumelinks, la Tropa presenta, « Extracto en Sezuan », adaptación de la obra ‘El Alma buena de Sezuan’ de Bertolt Brecht. Adaptada y dirigida por Marcela González Portales, con acompañamiento musical de Tonia Tamburi. Las Estumelinks explora el gesto social y el teatro épico de Brecht. Insertos en un sistema de consumo y de apariencias donde la violencia no está ausente. Brecht, el visionario dramaturgo alemán, es de absoluta actualidad y nos llama una vez más a mirar a nuestro alrededor y no quedar impávidos frente a la injusticia cotidiana. "Las Estumelinks, La Tropa", es una compañia teatral enraizada en Bruselas, Bélgica. Somos actores y actrices amateurs y profesionales, somos inmigrantes y expats en una ciudad de 180 nacionalidades distintas. Nos dedicamos a aprender la discimplina teatral bajo la dirección de Marcela González y creamos obras teatrales en español principalmente.
Lorsqu’on manque de temps, d’espace, d’eau, de lumière, d’air et de pain, en somme de tout ce qui fait la dignité de vivre comme un être humain debout, la résistance s’impose pour donner sens au combat à mener. Et lorsque les mots, ces pauvres mots, sont volés, détournés puis souillés parce que mis au service de cette sempiternelle rengaine nauséabonde du Nous et du Eux, du Bien et du Mal, des Civilisés et des Barbares, ce combat commence par le cri. Ce texte est un cri de douleur devant l’infamie et le mensonge institué en vérité immuable, et de rage devant l’inconséquence de nos positionnements. Ce cri, c’est la voix d’un enfant né dans l’humiliation, qui y a vécu et souffert. Un enfant qui porte témoignage de l’anéantissement en cours des siens comme un écho de la souffrance subie par des peuples entiers à travers notre petite terre. Si ce texte s’inscrit dans l’expression d’une littérature de confrontation, il est aussi l’expression, naïve mais consolatrice un peu, d’une infinie foi dans la parole et les actes qu’elle provoque parfois.
Si je vous dis “veste à capuche rouge » à quoi pensez-vous ? Si j’ajoute « panier, petit pot de beurre, galette » à quoi pensez-vous ? N’y a-t-il pas un loup dans cette histoire ? Donc c’est l’histoire du petit chaperon ? Qui quitte sa mère pour rejoindre sa grand-mère ? Ou alors c’est son enfance qu’elle quitte ? Ou alors, elle quitte sa mère pour rencontrer le loup et ensuite rejoindre sa grand-mère ? Ou alors…Bon on arrête, venez écouter c’est plus simple. Trois artistes un peu fêlées mais époustouflantes, un petit chaperon déjantée mais émouvant, une grand-mère énervée mais touchante, un fil rouge déroulé tout au long du festival.
Catherine Gaillard s’empare de la vie romanesque de cette figure historique, où les passions amoureuses – Flora tristan avait la beauté fatale – s’aiguisent à la lame d’une politique sans concession. Avec sa fougue si particulière, elle mêlera son destin flamboyant aux luttes ouvrières contemporaines. A l’heure où nous constatons que le libéralisme économique exploite, asservi le vivant et détruit la planète, il est intéressant de se replonger à la racine de tout cela, à l’émergence de l’industrie naissante, dans ce 19ème siècle qui voit éclore de grands changements vecteurs de progrès mais aussi de nouvelles inégalités. On parlait alors de luttes des classes et de prolétariat. A la fin du 18ème siècle, la bourgeoisie héritière du Tiers-Etat de la Révolution française prend son essor. Les uns s’enrichissent de façon considérable parce que d’autres vivent et meurent dans des conditions d’extrême misère. Aucune réglementation n’est alors en vigueur. Hommes, femmes, enfants dès cinq ans, travaillent parfois jusqu’à 20 heures par jour pour un salaire qui ne suffit pas à les nourrir. Révoltée par la façon dont la bourgeoisie traite les ouvriers et ouvrières, mais également par les inégalités entre les hommes et les femmes, Flora Tristan entreprend un Tour de France des grandes villes afin de présenter son livre «L’union ouvrière ». Elle entame une plongée dans un univers de pauvreté, d’abrutissement et d’ignorance qui oscille entre colère et résignation, et qu’elle incite à s’organiser en créant les premières unions syndicales. Elle innove en percevant que les ouvrières et les ouvriers doivent se constituer en classe pour obtenir des droits. Ce sont ses idées clairvoyantes qui inspireront Louise Michel, Marx et Engels, Rosa Luxembourg.
Dans la ville qui fourmille et qui dévore, l’homme lève une voix à la cadence de ses pas. Dans la frénésie virtuelle d’aujourd’hui, il nous souffle le dépouillement, la légèreté et après avoir montré le monde et ses blessures, il détruira ce qui l’entoure pour prouver la beauté de Rien. Ensuite, il appelle au poète. Y en a-t-il un(e) dans le public ? Et quand il a décrété chacun chacune poète, le voilà qui nous exhorte à toucher l’éternité en disant tous ensemble les mots d’un poème inventé aujourd’hui même. Car il ne s’agit plus de rêver d’un nouveau monde mais de la réaliser. En ça, chacun.e est poète et peut agir sur ce qui l’entoure. Au centre de son plateau qui tourne comme la terre, Timoteo Sergoï déploie cette parole poétique au rythme enlaçant, fascinant, palpable auquel répond l’accordéon voyageur et l’intimité du violoncelle. De l’intérieur, du foyer transpirant, se délestent les artifices : télévisions et tablettes volent par la fenêtre. Face aux crises d’aujourd’hui, nous ressentons le besoin vital de redéployer cette poésie, celle qui est restée dans la marge, non bankable, non récupérée, libre. Comme souvent dans l’Histoire, c’est dans ce terreau-là que peuvent naître les graines de résistance. En la déposant dans la rue, nous la voulons palpable, publique et citoyenne, en l’amenant entre les maisons, nous la voulons intimement questionnante, nous l’espérons génératrice.