Vernissage le mardi 7 mai, 18h-21h, au 44 cours Julien 13006
I'm leaving a, teenage, dream est une exposition réunissant les œuvres de
Juliette Blondel et de Sévérina Ianakieva, autour des récits et des objets qui
ont marqué leur passage de l’enfance à l’âge adulte. Dans cet espace-temps
transitoire, la quête d’une identité et d’un refuge occupe une place centrale
mais ambiguë, entre la fiction et la réalité. De façon latente, les souvenirs,
les rêves et les contes de fée incarnent des espaces de monstration et de
projection de soi, capables d’enchanter le monde réel, ou du moins d’y échapper.
Évacuant toute forme de rationalisme et résistant au rythme effréné du
capitalisme, l’espace onirique mêlé au merveilleux nous plonge d’abord dans un
état de contemplation, pour laisser libre cours à notre imagination et à
l’expression des désirs enfouis depuis l’adolescence.
Les artistes partagent une pratique de la symbolisation, à travers laquelle les
éléments du quotidien et les souvenirs de l’enfance sont magnifiés, tandis
qu’elles tentent de saisir l’évanescence des choses. Sans distinction d'origine,
les objets sont dotés d’une affectivité, faisant entrer le fantasmagorique dans
la réalité. De nature troublante, la part d’étrangeté contenue dans le rêve est
quant à elle source d’agentivité. Elle permet aux rêveur·ses de passer de
l’admiration, comme forme d’adhésion au merveilleux, à la réflexion,
privilégiant une distance critique avec le monde fantasmé.
Dans le cadre du Printemps de l'art contemporain OFF
Programmation
Atelier d'écriture et de lecture autour des contes, le mercredi 8 mai, 16h-18h
La collective glitch est un duo curatorial, formé par Zélia Bajaj et Chloé
Bonannini, dont les projets d'exposition et les événements visent à soutenir la
création artistique émergente. Basée entre Marseille et la Seine-Saint-Denis
(93), la collective glitch entend relier des scènes artistiques géographiquement
éloignées pour favoriser les rencontres et l'entraide.
Là où il y a eu oppression, il y a eu résistance
Description
Partis du quartier de la Cayolle et après avoir traversé plusieurs quartiers de Marseille jusqu’aux Flamants, quelques jeunes remplis d’espoir ont entamé une épopée improbable à travers toute la France pour arriver à rassembler plus de 100 000 personnes à Paris le 3 décembre 1983. L’émergence d’une deuxième génération post-coloniale prenait conscience des inégalités banalisées.
Le climat de l’époque était celui de meurtres racistes, de ratonnades et de discriminations perpétrés dans toute la France.
Ce climat a-t-il changé 40 ans après ? L’égalité demandée à coups de pancartes, de slogans et de chansons, est elle une réalité ? Les discriminations et le racisme sont toujours présents voire renforcés.
C’est notre interpellation collective, longue, trop longue : « Allo Madame la République », cela sonne toujours aux abonnés absents.
Cette exposition se veut avant tout militante. Elle a deux objectifs principaux : donner les clefs de lecture, en apportant des informations jusque là connues des seuls initiés et permettre aux jeunes générations de mieux appréhender cette histoire collective qui a suscité tant d’espoir et de désillusions.
Inscrire cette histoire « TAA’NOUS » dans le roman national est la raison d’être de cette exposition qui s’accompagne d’un programme de conférences, de films et de débats dans la cité phocéenne.
Exposition organisée et conçue par le collectif Mémoires en marche
► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite
► Durant l’année de l’exposition, de nombreux autres rendez-vous sont au programme, et seront annoncés sur le site des Musées de Marseille : musees.marseille.fr
Publié par : Ville de Marseille
Date info
Du mardi au dimanche de 9h à 18h.
Tickets
Info:
Gratuit