Musée d'Histoire de Marseille

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La décennie 1968-1978 marque un tournant important dans l’évolution de la mémoire de la Shoah en Europe et dans le monde. L’action spectaculaire de Beate et Serge Klarsfeld, menée sur plusieurs continents, exerce un rôle majeur dans ce mouvement vers la reconnaissance. 56 ans après la gifle administrée par Beate Klarsfeld en 1968 au chancelier ouest-allemand Kurt Georg Kiesinger et 46 ans après la publication en 1978 par Serge Klarsfeld du Mémorial de la déportation des Juifs de France, le Mémorial de la Shoah retrace le parcours de Beate et Serge Klarsfeld en faveur des victimes de la Shoah et de la connaissance historique, contre l’impunité d’anciens responsables de la Solution finale et contre l’antisémitisme. Grâce à de nombreux documents et objets inédits, l’histoire et les motivations de leur engagement sont pleinement restituées, rejoignant celles de toute une génération, dont ils deviennent jusqu’à aujourd’hui les symboles. Exposition réalisée par le Mémorial de la Shoah, en partenariat avec le Musée d’Histoire de Marseille. [Salle d’exposition temporaire] ► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite. ► Le Musée d’Histoire de Marseille dispose d’un centre de documentation. Uniquement sur rendez-vous par mail : documentation-mhm@marseille.fr et au 04 91 55 36 20. ► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr Publié par : Ville de Marseille

Past events

Partis du quartier de la Cayolle et après avoir traversé plusieurs quartiers de Marseille jusqu’aux Flamants, quelques jeunes remplis d’espoir ont entamé une épopée improbable à travers toute la France pour arriver à rassembler plus de 100 000 personnes à Paris le 3 décembre 1983. L’émergence d’une deuxième génération post-coloniale prenait conscience des inégalités banalisées. Le climat de l’époque était celui de meurtres racistes, de ratonnades et de discriminations perpétrés dans toute la France. Ce climat a-t-il changé 40 ans après ? L’égalité demandée à coups de pancartes, de slogans et de chansons, est elle une réalité ? Les discriminations et le racisme sont toujours présents voire renforcés. C’est notre interpellation collective, longue, trop longue : « Allo Madame la République », cela sonne toujours aux abonnés absents. Cette exposition se veut avant tout militante. Elle a deux objectifs principaux : donner les clefs de lecture, en apportant des informations jusque là connues des seuls initiés et permettre aux jeunes générations de mieux appréhender cette histoire collective qui a suscité tant d’espoir et de désillusions. Inscrire cette histoire « TAA’NOUS » dans le roman national est la raison d’être de cette exposition qui s’accompagne d’un programme de conférences, de films et de débats dans la cité phocéenne. Exposition organisée et conçue par le collectif Mémoires en marche ► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite ► Durant l’année de l’exposition, de nombreux autres rendez-vous sont au programme, et seront annoncés sur le site des Musées de Marseille : musees.marseille.fr Publié par : Ville de Marseille
Le projet « Rue du Musée / Musée de la rue » est né du traumatisme lié à l’effondrement des immeubles 63 et 65 de la rue d’Aubagne et de la crise humanitaire provoquée par les nombreux arrêtés de péril subis par la population du quartier de Noailles et ailleurs dans la ville, après le 5 novembre 2018. L’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne a constitué un bouleversement majeur et une rupture historique et biographique brutale de l’histoire collective et de milliers d’histoires individuelles. Après l’acte I « Prendre place », l’acte II « Place à prendre » marque le démarrage d’une collecte participative d’objets, de récits et d’œuvres d’habitants, voisins, délogés… qui entreront au fonds patrimonial et citoyen constitué par Noailles Debout. Publié par : Ville de Marseille
Du 6 au 16 octobre 2023 La Fête de la science, c’est dix jours de manifestations gratuites, partout en France et à l’international, organisée par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en lien avec de nombreux acteurs du paysage scientifique et culturel français. Dans ce cadre le musée d’Histoire de Marseille vous propose de découvrir l’exposition Trésors coupables, pillage archéologique en France et dans le bassin méditerranéen gratuitement ! L’occasion également de participer aux événements organisés autour de l’exposition : • Conférence : Le triste sort des orphelins Mercredi 11 octobre à 18h Par Nicolas Grimal, historien, égyptologue et Secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres, Institut de France Nicolas Grimal soulèvera l’épineux problème des documents arrachés à leur contexte et de l’étendue des dégâts causés par cette perte d’information. Il mettra l’accent sur certaines civilisations d’Amérique centrale à travers l’exemple des « huaceros » et de la constitution de collections privées. Entrée libre à l’auditorium du Musée d’Histoire de Marseille dans la limite des places disponibles. • Visite commentée de l’exposition Mercredi 11 octobre à 14h30 Gratuit, sans réservation dans la limite des places disponibles Publié par : Ville de Marseille
Sabrina Marlier, est attachée de conservation du patrimoine au musée départemental Arles antique et Michel L’Hour membre de l’Académie de Marine, conservateur général du patrimoine. Ils évoqueront les menaces et moyens de protéger ces biens culturels maritimes en s’appuyant sur l’exposition dont ils sont les commissaires. A travers la présentation de plus de 300 objets et d’une trentaine de sites archéologiques, l’exposition dévoile la réalité et la diversité des patrimoines immergés. Loin des trésors sous-marins fantasmés, il s’agit le plus souvent d’objets modestes provenant d’épaves mais aussi de sites portuaires, de pêcheries et même de forêts englouties. Ce patrimoine exceptionnel demeure toutefois fragile et en proie à de multiples dangers. Cette exposition, dont le champ chronologique s’étend de la Préhistoire à la Seconde Guerre mondiale, vous invite à le découvrir à travers un voyage dans les eaux maritimes françaises. Publié par : Office de tourisme et des congrès de Marseille
Une chorégraphie de conteneurs, de grues, de marchandises, de capitaux, d’êtres humains et d’une figure fantomatique, traversant les pôles du visible et de l’invisible, du factuel et du métaphorique, de la logistique et du beau, pour dresser le portrait d’une société où les choses semblent avoir plus de libre arbitre que de simples mortels. Au cœur de la performance « Le fétiche du conteneur » se dresse un conférencier qui raconte des histoires anciennes et nouvelles du commerce maritime, des aventures impliquant des conteneurs, des marchandises et la nouvelle économie, jonglant avec une multitude de métaphores et de récits utilisés à travers l’histoire afin d’essayer de donner un sens à des relations économiques et sociales opaques. Il va peu à peu insuffler la vie aux biens, éveiller nos désirs et nous emmener dans un voyage orageux, naviguant dans les flux du système financiarisé que nous habitons tous. En arrière-plan, nous voyons des images animées d’un port géant, entendons une symphonie enchanteresse de machines et sommes invités à écouter une voix fantomatique, peut-être d’un autre monde. Suite à la performance, les artistes discuteront avec Nicolas Feodoroff de la question de la représentativité des rapports de force sociaux réifiés et des possibilités d’éléments fictionnels et de formes documentaires dans le cinéma. En guise de clôture de la résidence IMéRA, Robert Schlicht et Romana Schmalisch présenteront la performance cinématographique « The container fetish », un voyage dans le monde des objets animés. Événement organisé par l’IMéRA (Institut d’études avancées – Aix Marseille Université) en partenariat avec le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, Goethe-Institut Marseille, le Musée d’Histoire de Marseille et le Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail (LEST) Durée : 1h30 Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles. Publié par : Ville de Marseille
L’exposition « Trésors coupables. Pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen » est labellisée Exposition d’intérêt national par le ministère de la Culture, elle est co-organisée par les Musées de Marseille et la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) (Service Régional de l’Archéologie). Si aujourd’hui l’archéologie génère des découvertes largement médiatisées et renouvelle constamment nos connaissances historiques, elle est aussi victime de la fascination qu’elle suscite. Tous les ans, enfreignant le Code du Patrimoine qui régit la pratique de l’archéologie en France, des trafiquants et « collectionneurs » captent plusieurs millions de biens culturels – de la préhistoire à l’époque contemporaine – au détriment de la connaissance et du partage avec le plus grand nombre de notre patrimoine commun. Ces recherches et commerces d’objets extraits du sol et sous les eaux sont des délits et sont tout l’inverse de ce qu’est l’archéologie. Car cette dernière, « science du passé », n’est pas, en effet, la recherche des objets enterrés ou sous les eaux mais celle du savoir enseveli pour le partager de manière désintéressée au plus grand nombre. Le pillage est, quant à lui, la prédation illégale des objets, dans un but de confiscation mercantile ou de jouissance individuelle, au détriment du savoir collectif. Les musées se sont emparés du sujet afin de sensibiliser les publics à ce fléau (exposition-dossier « Sculptures antiques de Libye et de Syrie. Lutter contre le trafic illicite de biens culturels », au Louvre en 2021 ; « Passé volé » au Musée d’Archéologie nationale qui s’est achevée le 29 août 2022 et « Trésors du fond des mers, un patrimoine archéologique en danger » présentée actuellement au musée départemental Arles antique). Plus qu’un projet de délectation, cette exposition ambitionne de sensibiliser le public le plus large quant à l’ampleur de ce phénomène. Dans ce but, elle bénéficie d’un très fort concours du ministère de la Culture notamment par le biais de ses services régionaux archéologiques et du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, ainsi que, chose plus inhabituelle, de la coopération de services de douanes, de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale. Le département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France et l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Forte de cet objectif et de ce riche réseau partenarial, cette exposition d’ambition citoyenne durera onze mois afin de pouvoir être inscrite dans la programmation annuelle des publics scolaires, étudiants et professionnels. Car le pillage archéologique ne concerne pas que le trafic organisé international des « antiquités de sang ». Il débute le plus souvent par un geste anodin de la part de tout un chacun : le ramassage d’un objet au sol ou sous les eaux. L’exposition s’adressera donc à toute la population et délivrera les bonnes pratiques à adopter. Durant l’année de l’exposition, de nombreux rendez-vous seront au programme, et seront annoncés sur le site des Musées de Marseille. Conférences, projections, visites commentées, visites coup de cœur, ateliers pour les familles… viendront compléter les thématiques abordées dans l’exposition. Les commissaires Xavier Delestre – David Lavergne – Xavier Corré Programmation liée à l’exposition -------------------------------------------------------------------------------- Visites coup de coeur  Adultes : billet d’entrée à l’exposition (plein : 6 €/ réduit : 3 €) / De 12 à 18 ans : 1,50 € Enfants : moins de 12 ans : gratuit. Sur réservation au 04 91 55 36 00 / musee-histoire@marseille.fr * Mardi 10 janvier de 12h30 à 13h30 Par Xavier Delestre, Conservateur général du patrimoine et Conservateur régional de l’archéologie à la Direction régionale de l’archéologie Provence- Alpes-Côte d’Azur (PACA). Acteur clé de la lutte contre le pillage archéologique en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et auteur de multiples publications sur le sujet. * Mardi 11 avril à 12h30 Par Xavier Corré, Attaché de conservation du Patrimoine, chargé des collections antiques au musée d’Histoire de Marseille, co-commissaire de l’exposition Trésors Coupables. Pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen et Marc-Antoine Kaeser, directeur du Laténium et Professeur titulaire à l’Université de Neuchâtel Conférences Entrée libre à l’auditorium du musée dans la limite des places disponibles : * Mardi 10 janvier à 18h Conférence inaugurale : Trésors Coupables. Pillages archéologiques en France et dans le bassin méditerranéen Par Xavier Delestre, Conservateur général du patrimoine et Conservateur régional de l’archéologie à la Direction régionale de l’archéologie Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Acteur clé de la lutte contre le pillage archéologique en Provence-Alpes-Côte d’Azur, et auteur de multiples publications sur le sujet. * Mardi 31 janvier à 18h Trésors du fond des mers, un patrimoine archéologique en danger Par Sabrina Marlier, Attachée de conservation du patrimoine au musée départemental Arles antique et Michel L’Hour, Membre de l’Académie de marine. Conservateur général du patrimoine honoraire. Directeur du Drassm (2006-2021). Commissaires généraux de l’exposition « Trésors du fond des mers, un patrimoine archéologique en danger » présentée au Musée départemental Arles Antique jusqu’au 20 février 2023. * Mardi 21 mars à 18h Histoire du pillage archéologique : une rétrospective en France métropolitaine et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur Par Alexandre Dumont-Castells docteur en archéologie à l’Université d’Aix-Marseille (AMU), chercheur associé au Centre Camille Jullian – MMSH , conseiller technique pour la sauvegarde du patrimoine archéologique – Région Sud Gendarmerie (PACA, OCCITANIE & CORSE). Après avoir rappelé les définitions d’archéologie, de patrimoine et du pillage archéologiques, Alexandre Dumont-Castells expliquera les raisons, la genèse et les formes de la déprédation archéologique pour enfin présenter une rétrospective synthétique du pillage archéologique en métropole et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. * Mardi 11 avril à 18h Le pillage archéologique dans les lacs suisses Par Marc-Antoine Kaeser directeur du Laténium et Professeur titulaire à l’Université de Neuchâtel ► Afin d’être certain(e) de pouvoir bénéficier de la visite complète de toutes nos salles d’exposition, nous vous invitons à contacter le Musée avant votre visite ► Toutes les visites et activités autour de l’exposition sont disponibles sur le site musees.marseille.fr [https://musees.marseille.fr/] Publié par : Ville de Marseille