Scandale 1ère forme
Le 24 février à 20h30
“Le théâtre, c’est ma possibilité à moi de capter le réel et de rendre le réel à un haut degré d’intensité et de force. Je cherche le réel. Pas la vérité.” confie Joël Pommerat dans un de ses entretiens.
Distinction subtile. Subtile et fragile. Surtout quand deux parents accusent l’instituteur de leur fils d’attouchements sur sa personne. Comment résister alors à la tentation de réduire le réel à, non pas la Vérité, mais à une vérité ? Partiale et partielle. Que dire de certains médias qui s’emparent des faits et les transforment en “faits divers”, concoctent des titres racoleurs, éveillent les passions du petit justicier qui sommeille en chacun de nous, mettent en place les éléments de langage repris par les réseaux sociaux pour créer… le buzz ?
Des questions, des réflexions et une recherche collective pour une création originale d’un spectacle en deux parties.
La première forme constitue une satire de la presse à sensation et des grandes “messes” télévisées, une critique des mécanismes qui enterrent l’information sous un brouhaha vide de sens mais chargé de haines et de colères.
Scandale 2e forme
25,26 et 27 avril À 20H30
Fin avril 2024 création aboutie, une seconde forme qui conclura le spectacle et reviendra au réel cher à Pommerat, dans une mise-en-scène collective librement inspirée d’une scène en particulier, intitulée “Amour”, tirée de son ouvrage Réunification des deux Corées – où, qu’il soit “réel ou ressenti, il n’y a pas d’amour, il n’y a que des manques d’amour”. Tournons nous vers la vie, vers ses “manques” et ses attachements, suspendons pour un temps notre jugement.
Collectif Lignes du désordre : Simon Espitallier, Pablo Falcon, Olivier Guiard-Marigny, Axelle Hébrard, Grégoire Lancien, Virginie Laouénan-Comte, Antoine Palazy et Nancy Robert.
Régie : Manon Robert-Minéo.
Publié par : Ville de Marseille
