A l’occasion du Uhoda Jazz à Liège [https://jazzaliege.be/?lng=fr]
JOHAN DUPONT TRIO
On peut l’affirmer : le trio formé par le pianiste Johan Dupont, la bassiste Bo
Waterschoot et le batteur et percussionniste Stephan Pougin promet une soirée
riche en émotions.
Pianiste de formation classique, Johan Dupont a étudié la musique improvisée
avec Garett List au Conservatoire de Liège, et le jazz avec Eric Legnini au
Conservatoire Royal de Bruxelles. Improvisateur curieux et ludique, d’une
aisance jamais démonstrative, il a notamment accompagné le guitariste manouche
Samson Smith et les chanteuses lyriques Julie Mossay et Sarah Laulan.
Passée elle aussi par le Conservatoire Royal de Bruxelles et la classe de Michel
Hatzigeorgiou, puis par le prestigieux Musician Institute de Los Angeles, Bo
Waterschoot est une authentique surdouée de la basse sous toutes ses formes. On
a pu la voir accompagner des artistes aussi divers que Urban Trad, Sébastien
Duthoit, Bruno Castellucci ou Sophie Cavez, pour n’en citer que quelques-uns,
dans des répertoires allant du folk au contemporain en passant par le jazz, la
pop, le métal, le rock, et la musique brésilienne.
Ancien élève de la légende du jazz Billy Hart et de Georges-Elie Octors (qui
dirigea l’ensemble Musiques Nouvelles), Stephan Pougin est quant à lui un
percussionniste éclectique, rétif aux frontières musicales, ce dont témoigne une
carrière déjà riche de très nombreuses collaborations, de Tuur Floorizone à
Panta Rhei, de Steve Houben à Mikis Théodorakis, de la musique baroque au jazz,
ou du folk à la Bossa Nova.
On l’aura compris, ces trois-là ne sont pas de ceux que les mélanges et les
métissages effraient. Les compositions inclassables de Johan Dupont explorent,
avec délicatesse, un espace musical baigné d’enfance et de nostalgie, peuplé des
souvenirs doux-amers d’un paradis perdu, là où tout était possible, où rien ne
manquait. C’est bouleversant et lumineux. Il fallait bien trois artistes aussi
intrépides que sensibles pour se risquer sur pareil territoire.
Le concert accompagne la sortie du très attendu premier album du trio qui sort
sur le label Flak Records (distribution PIAS).
Festival d'orgue de Liège : Récital d'orgue Avantage Quefaire.be
Description
Récital d'orgueGiulia Biagetti (IT), orgueProjection du jeu de l'organiste sur grand écran.Vingt-cinquième anniversaire du festival.Sur le magnifique et remarquable orgue Renaissance de l'église Saint-Jacques.
Classic
Date info
Lundi: de 16:00 à 17:30. Dimanche: de 16:00 à 17:30. Le 18 février
Tickets
Info:
12 € / 8 € pour les moins de 26 ans / gratuit pour les moins de 16 ans
Organiser
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JEWEL USAIN
Qu’est-ce qu’il reste à faire après avoir fini le mode difficile d’un jeu ?
C’est la question à laquelle s’est confronté Jewel Usain après la sortie de son
dernier projet, “Mode Difficile”, en 2021. Sa réponse s’illustre dans un premier
véritable album de 17 titres, intitulé “Où les garçons grandissent”. Le jeune
garçon Jewel Usain a grandi à Argenteuil en banlieue parisienne. Passionné de
musique, il devient lui-même artiste, actif et présent sur la scène rap français
dès le milieu des années 2010. Son dernier projet lui a permis de s’inscrire
définitivement sur la carte. Il y évoquait la difficulté d’une vie salariée dont
il cherchait à s’échapper. Une autre époque.
Comme si la manette avait été rangée au fond d’un tiroir, “Où les garçons
grandissent” est une véritable mise à jour de la proposition artistique de Jewel
Usain. Porté par des arrangements de qualité et une narration solide, cette
oeuvre cohérente suit la démarche sincère d’un artiste en pleine évolution qui
nourrit l’ambition de s’installer sans rougir dans la pile de ces grands albums
de cette nouvelle génération de rap français. C’est notamment entre les mains de
Rémy Béseau, compositeur multi-talents présent sur la majorité de l’album, que
la couleur musicale qu’il souhaitait s’est illustrée. Loin de s’en tenir au rap
qu’il maîtrise parfaitement, Jewel Usain s’essaie avec brio sur des terrains qui
nécessitent précision et sensibilité : où on le découvre aussi à l’aise sur des
couleurs neo-soul et R&B que sur des véritables harmonies de gospel. À ses
côtés, c’est naturellement que se croisent les voix de MC élégants comme Prince
Waly, Tuerie ou le chanteur HEDGES.
“Où les garçons grandissent”, c’est l’album d’une confirmation : celle du talent
de Jewel Usain. Il y fait autant briller sa rage et son esprit de revanche, que
ses réflexions et ses émotions. Après avoir traversé le mode difficile, il
s’installe dans un mode plus serein, et propose avec cet album une musique avec
laquelle son public est voué non seulement à grandir aussi, mais surtout, à
s’agrandir.
FERDI
Ferdi est un artiste saxophoniste, figure montante de la scène
Bruxello-Parisienne ces dernières années il habite dans la capitale Belge et est
originaire de France. Après un parcours de 15 années de conservatoire, il décide
de s’intéresser à la production, devient très vite un acteur de la scène
actuelle et lance son projet solo. Sa carrière sur la scène moderne commence
avec le rappeur Peet, et très vite il collabore avec d’autres artistes tel que
le pianiste Sofiane Pamart, le roi de la funk Dabeull ou encore son ami
trompettiste Béesau. Après un premier EP solo « Val Duchesse » très bien reçu
par la critique, il décide de collaborer avec Dabeull sur un album à la
frontière entre leur deux univers. Cette rencontre musicale devient très vite
une évidence, dont on peut se délecter sur l’album “Romance” paru le 8
septembre.
* https://www.instagram.com/ferdileem/
UHODA JAZZ À LIÈGE PRÉSENTE
SNARKY PUPPY
Après plus d’une décennie de tournées incessantes et d’enregistrements dans
l’obscurité la plus totale, le quasi-collectif originaire du Texas s’est soudain
retrouvé considéré par la presse et le public comme l’une des figures majeures
du monde du jazz. Mais comme l’indiquent les noms des catégories dans lesquelles
le groupe a reçu ses cinq Grammy® Awards (meilleure performance R&B en 2014,
meilleur album instrumental contemporain en 2016, 2017, 2021 et 2023), Snarky
Puppy n’est pas exactement un groupe de jazz. Ce n’est pas un groupe de fusion,
et ce n’est certainement pas un groupe de jam. Il est probablement préférable de
suivre le conseil de Nate Chinen du New York Times, tel qu’énoncé dans une
discussion en ligne sur le groupe, de “les prendre pour ce qu’ils sont, plutôt
que de les juger pour ce qu’ils ne sont pas”.
Snarky Puppy est une sorte de collectif qui compte jusqu’à 20 membres en
rotation régulière. À la base, le groupe représente la convergence de la culture
musicale américaine noire et blanche avec divers accents du monde entier. La
caractéristique principale de la musique de Snarky Puppy est la joie de jouer
ensemble dans un effort perpétuel de développement créatif.
Snarky Puppy a toujours été un groupe qui donne la priorité au son de la
musique. Notre règle est que le son ne doit pas être le même qu’avant”, commente
League, qui poursuit : “la musique doit donner l’impression d’aller quelque
part.
Et il s’est déplacé quelque part, c’est certain. L’Empire Central World Tour,
qui a débuté aux États-Unis en avril 2022, a emmené le groupe dans 30 États
américains et 33 pays à travers le monde. C’est incroyable, mais pas du tout
surprenant, le chemin parcouru par Snarky Puppy depuis que dix amis se sont
réunis à l’université de North Texas en 2004. Cela soulève également la question
suivante : quelle sera la prochaine étape pour Snarky Puppy ? Pour les fans de
Snarky Puppy, la réponse à cette question est une perspective très excitante.
Line-up :
Michael League
Nate Werth
Bob Lanzetti
Larnell Lewis
Justin Stanton
Bobby Sparks
Maz Maher
Chris Bullock
Jay Jennings
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HENRI TEXIER SEPTET
L’Indien des Batignolles
En titrant de manière explicite son nouvel album “An Indian’s Life”, le
contrebassiste et compositeur Henri Texier vient clôturer en beauté une sorte de
triptyque phonographique informel débuté en 1993 avec “An Indian’s Week” et
poursuivi en 2016 avec “Sky Dancers” faisant de la cause amérindienne et
au-delà, de la figure quasi-mythologique de l’Indien, à la fois la matrice
imaginaire et le moteur poétique de son geste artistique.
Titrant la plupart de ses compositions de noms de tribus indiennes (Hopi,
Comanche, Mapuche, Navajo Dream…), et contrairement au disque précédent, plaçant
parfois au cœur de ses arrangements quelques éléments entrant en résonance avec
les musiques amérindiennes (l’usage des tambours dans Dakota Mab notamment),
Texier parvint dans cette oeuvre engagée, d’une grande force expressive, à
considérablement renouveler son discours orchestral. Henri Texier ne sera jamais
un Indien, il le sait, tout comme il ne sera jamais Charles Mingus mais l’un et
l’autre se rencontrent dans sa musique et c’est tout son génie que de faire
entendre sa voix la plus intime à travers ce dialogue imaginaire. La légende du
jazz européen vous fera partager en sextet sa musique inspirée de voyages, de
rêveries et d’engagement !
Henri Texier (Contrebasse ) Sébastien Texier (Sax, Clarinette) Carlo Nardozza
(Trompette) Manu Codjia (Guitare) Gautier Garrigue (Batterie)
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MAKAYA MCCRAVEN
Le batteur, producteur et collagiste sonore Makaya McCraven est actuellement
l’un des artistes les plus demandés de Chicago, dont le processus inventif et le
style intuitif et cinématique défient toute catégorisation. Considéré comme un
véritable innovateur, McCraven passe brillamment d’un genre à l’autre et
repousse les limites du jazz, de l’électronique, de la composition et du rythme
pour créer des formes qui lui sont propres.
Son album In the Moment est sorti chez International Anthem Recording en janvier
2015 et a rapidement été perçu comme une déclaration spectaculaire de McCraven,
où il a lancé une marque unique de “musique rythmique organique” qui l’a
rapidement propulsé à l’avant-garde non seulement des artistes de jazz de
renommée internationale, mais aussi d’un genre de niche de
compositeurs-producteurs de la nouvelle vague qui brouillent les frontières du
jazz et de la musique électronique. Après ses débuts impressionnants, McCraven a
enchaîné les sorties incroyables, notamment Universal Beings (International
Anthem) en 2018 et We’re New Again, sa relecture du dernier album de Gil
Scott-Heron pour XL Recordings. McCraven a récemment publié Deciphering the
Message – une collection de 13 morceaux issus du vaste catalogue de Blue Note
Records, réarrangés et remixés avec le nouveau son. L’album est sorti en octobre
2021 chez Blue Note Records.
In These Times est le nouvel et septième (!) album (sorti le 23 septembre 2022)
de la collaboration entre International Anthem, Nonesuch et XL Recordings. In
These Times comprend plusieurs invités de marque, notamment le guitariste Jeff
Parker, la harpiste Brandee Younger et Macie Stewart d’Ohmme. Junius Paul, Marta
Sofia Honer et Lia Kohl font également partie de ceux qui rejoignent le
percussionniste de Chicago.
Percussions hip-hop, musique de machines et cordes somptueuses rivalisent avec
un jazz pur et dur dans le dernier album du batteur-producteur américain – The
Guardian
Makaya McCraven (drums)
Marquis Hill (trumpet)
Junius Paul (bass)
Matt Gold (guitar)
IFE OGUNJOBI
Ife Ogunjobi est un musicien londonien né de parents nigérians dont la musique
est un amalgame des sons qui l’ont entouré. Ayant grandi dans le sud-est de
Londres, son environnement a enrichi sa musique de divers genres tels que le
jazz, l’afrobeat et le hip-hop. Influencé par Fela Kuti, Erykah Badu et Roy
Hargrove, son concept musical élimine les barrières entre les différents genres
de musique et dépeint un son authentique.
Le premier EP d’Ife, “Stay True”, sorti le 14 septembre 2023, témoigne de son
authenticité et de sa fidélité à ses racines et à son éducation. Il mélange les
influences Fuji et Afrobeats de son héritage nigérian avec des éléments de Jazz
et de Hip Hop qui ont influencé son éducation londonienne. Cet EP vibrant et
dynamique est enraciné dans le fait d’être soi-même de manière inconditionnelle,
à travers des mélodies triomphantes et exaltantes, des grooves revigorants, des
solos virtuoses et des rythmes irrésistibles.
Contributeur essentiel de la scène londonienne, Ife est un cinquième du groupe
Ezra Collective, qui a remporté le Mercury Prize 2023 pour son album “Where I’m
Meant to Be”. En plus des tournées et des enregistrements avec Ezra Collective,
il s’est également produit dans des stades à guichets fermés, comme le Madison
Square Garden, avec des artistes tels que Wizkid et Burna Boy.
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KAMAAL WILLIAMS
Kamaal Williams aka Henry Wu revient avec son troisième album solo sur Black
Focus. Le virtuose polymathe du sud de Londres réalise un tour de force
multidisciplinaire, traversant les mondes du jazz, de la musique classique, de
l’électronique, de l’art et du design.
Lineup :
Kamaal Williams : Keyboards
Brian Hargrove : Bass Keyboards
Preston “Peezy” Stephens : Drums, Loops
TENDERLONIOUS
Boss du label 22a , flûtiste, saxophoniste, producteur et DJ, Ed ‘Tenderlonious’
Cawthorne est considéré comme l’une des figures de proue du jazz londonien et de
la scène underground. Son label 22a, basé dans le sud de Londres, est l’un des
labels indépendants plus respectés au Royaume-Uni à la suite d’une succession de
sorties recherchées du jazz, de la house, du hip hop, de la soul, du garage, de
la classique indienne et de la jungle. Il a assez de travail à lui seul, donc
quiconque creuse un peu plus profondément le saura, Tenderlonious a amassé un
arsenal de sorties qui transcendent le Royaume-Uni. Il est le fondateur et le
leader du quatuor de jazz-funk-fusion Ruby Rushton, qui est le premier L’album «
Two For Joy », de 2015, est souvent crédité d’avoir inspiré la résurgence du
jazz britannique.
Son premier album live ‘Tenderlonious The Shakedown’ est considéré comme l’un
des meilleurs albums classiques de l’ère du jazz moderne, recevant des critiques
élogieuses et recevant plus de 5 millions de streams dans le monde. Il a
également prouvé qu’il était l’un des musiciens les plus polyvalents et
avant-gardistes dans le monde, en collaboration avec le groupe de jazz polonais
EABS, Le musicien et producteur italien Lorenzo Morresi à propos de son album de
2022 « Cosmica Italiana » et pour sa célèbre collaboration avec le groupe
pakistanais Jaubi qui a suscité des critiques élogieuses de la part de The
Guardian, Pitchfork, Dowbeat pour n’en nommer que quelques-uns, et qui ont en
outre conduit à des spectacles en tête d’affiche à l’Union Chapel de Londres et
des festivals dans le monde entier. En 2023, il reviendra avec un nouvel album
live et un spectacle live, mettant en vedette certains de ses musiciens et
collaborateurs préférés. Il a également des projets à venir en 2023 avec Jaubi,
Nick Walters, Joel Holmes, l’ensemble Spirit Of Sundaze et Lorenzo Morresi.
* https://www.instagram.com/tender22a/
* https://www.youtube.com/channel/UCpMXmIlM6GNh6vARbjRffZQ
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SHABAKA
Le travail de Shabaka transcende les notions conventionnelles de genre et
s’inspire d’une vaste palette d’influences culturelles. S’il est indéniablement
une voix pionnière dans la renaissance du jazz britannique, son champ d’action
est bien plus large : Il a également interprété des concertos classiques avec
des orchestres de renommée mondiale, dirigé plusieurs groupes extrêmement
influents (Sons of Kemet, The Comet is Coming, Shabaka and The Ancestors) et a
récemment sorti un album solo salué par la critique, Afrikan Culture, une œuvre
d’une beauté et d’une urgence exceptionnelles, axée sur l’instrument d’Asie
orientale, le Shakuhachi, dont Shabaka est l’un des principaux interprètes.
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LAKECIA BENJAMIN
Ce nouvel album d’une grande portée présente la saxophoniste tour-de-force dans
une position équilibrée et profondément individuelle, aux côtés d’un groupe de
musiciens de premier plan.
Phoenix est le nouvel album très attendu de la saxophoniste alto et compositrice
Lakecia Benjamin, dont la sortie est prévue le 27 janvier 2023 sur Whirlwind
Recordings. L’album a été produit par Terri Lyne Carrington, lauréate de
plusieurs Grammy Awards, et comprend une brochette d’invités de choix : Dianne
Reeves, Georgia Anne Muldrow, Patrice Rushen, Sonia Sanchez, Angela Davis et
Wayne Shorter. Le groupe est composé du trompettiste Josh Evans, de Victor Gould
aux clés, d’Orange Rodriguez aux synthétiseurs, du batteur Enoch (EJ)
Strickland, du percussionniste Nêgah Santos et du bassiste Ivan Taylor. Le
trompettiste Wallace Roney Jr, l’organiste Rhodes Anastassiya Petrova et le
bassiste Jahmal Nichols participent chacun à un morceau.
“Lorsque nous sommes sortis de la pandémie, nous n’avions pas le droit d’être
brisés”, explique Lakecia en décrivant l’expérience profondément personnelle
qu’est devenue Phoenix pour elle. L’album présente principalement des
compositions originales écrites au fil des saisons : “Nous devions être de beaux
oiseaux absorbants et nous mettre au travail. Je voulais mettre l’accent sur
chaque mois de l’année. Les compositions de Phoenix s’articulent autour des
compétences de ses invitées triomphantes, une poignée de femmes du jazz qui ont
eu une influence déterminante sur Lakecia.
Des sirènes annoncent le début du disque sur “Amerikkan Skin”, avec l’activiste
politique américaine Angela Davis comme invitée. “New Mornings” a été composé au
cœur de l’été : “Il faisait chaud à New York et j’avais l’impression de vivre la
même journée encore et encore”, explique Lakecia, “mais la seule chose qui se
répercutait ou qui changeait était le niveau de tristesse que je ressentais à
chaque fois que je me réveillais. Je passais mon temps à rêver de matins
différents à des époques nouvelles.”
Le titre “Phoenix” est interprété par Georgia Anne Muldrow aux synthétiseurs.
“Pour moi, c’était la période où j’ai décidé que je devais trouver une nouvelle
voie. Je me suis dit que je devais commencer par ce titre, en essayant de
montrer que nous sortions de cette période sombre et que nous allions sur la
piste de danse”, ajoute Lakecia. Le titre “Mercy” est interprété par la
chanteuse Dianne Reeves, qui s’enfonce dans le message de bonté de la chanson
avec sa voix apaisante caractéristique. Lakecia souligne les aptitudes
multigenres de la pianiste Patrice Rushen avec “Jubilation”, qui rend hommage à
une artiste qui enseigne à d’autres femmes comment s’élever à un degré immense.
Les pistes six et sept forment une unité ; la première partie est un haïku de la
poétesse Sonia Sanchez et le morceau “Blast”, original pour Benjamin, met à
nouveau en scène Sanchez. “Moods” est un morceau de jazz plus traditionnel et
plus percutant, tandis que “Rebirth” a été composé en hommage personnel à la
famille de Lakecia, qui a subi plusieurs pertes : “C’est un morceau plus lent,
mais qui s’accélère à la fin et qui est plus joyeux. “Trane”, une ode à Alice et
John Coltrane, fait également référence au projet précédent de Lakecia. Le
morceau a récemment été commandé par l’Université de Pennsylvanie, où il a été
créé le 16 octobre 2022 en l’honneur du 50e anniversaire du programme Penn Live
Arts.
“Basquiat” est une suite inspirée par l’artiste néo-expressionniste et précédée
d’un message du géant du jazz Wayne Shorter. “Il est le gourou ultime”, déclare
Lakecia, “c’est presque comme s’il regardait dans votre âme et seules les âmes
comptent ici”.
“Je voulais que les gens ne ressentent pas seulement ce que je dis à travers les
chansons et mon saxophone, mais qu’ils l’entendent aussi verbalement, pour qu’il
n’y ait pas de différence entre nos points de vue”, explique Lakecia pour
justifier le concept de son album, qui est imprégné de spoken word. Il ne fait
aucun doute que Phoenix marque une nouvelle montée en puissance pour une artiste
qui sait résolument ce qu’elle veut dire et comment le dire, tout en honorant
ses mentors et les traditions qui l’ont précédée.
RONI KASPI
Roni Kaspi, qui n’a que 22 ans, fait tourner bien des têtes depuis qu’elle a
percé en 2020 en tant que batteuse de tournée internationale dans le monde de la
basse jazz.
percée en 2020 en tant que batteuse de tournée internationale au sein du trio de
basse jazz
jazz Avishai Cohen. Elle a commencé la batterie à l’âge de 7 ans (“Je pense en
fait que c’est la batterie qui m’a choisie, et non l’inverse”).
que c’est la batterie qui m’a choisie, et non l’inverse”, dit-elle), Roni a été
encadrée par le prestigieux conservatoire de Berklee.
prestigieux conservatoire de Berklee par Terri Lyne Carrington, maître de la
batterie lauréate d’un Grammy
Carrington, lauréate d’un Grammy, avant d’être propulsée sous les feux de la
rampe l’année dernière lorsque son compatriote israélien
Avishai Cohen l’a engagée dans son célèbre trio après avoir entendu sa batterie
phénoménale dans une vidéo publiée sur Instagram.
vidéo postée sur Instagram. Elle a remplacé des batteurs aussi influents que
Mark Guiliana,
En plus d’un calendrier de tournées internationales très chargé, elle a
également joué un rôle essentiel dans Shifting Sands, l’un des albums d’Avishai
Cohen.
Sands, l’un des meilleurs enregistrements en trio d’Avishai à ce jour, qui a
pris d’assaut tous les classements internationaux “best of” de 2022.
de 2022.
Aussi incroyable que cela ait été (et cela a changé sa vie), ce n’est qu’un
aspect de l’univers musical unique et très diversifié d’Avishai.
de l’univers musical très diversifié et unique de l’artiste d’origine
israélienne, qui entre dans le rôle d’auteur-compositeur-interprète à la
batterie.
d’auteur-compositeur-interprète et de producteur, pour diriger son propre trio
de chansons et d’instruments, à la fois avant-gardiste et groovy
et d’un groove accessible, pour mener son propre projet de trio instrumental.
“Ces deux dernières années, j’ai travaillé sur ma propre musique.
j’ai travaillé sur ma propre musique. Ces chansons sont ma véritable identité
musicale”, dit-elle. Pour son
Pour son nouveau projet en trio, Roni Kaspi a une vision ultra-branchée, qui
embrasse tous les genres, pour 2023 et au-delà, osant mélanger le futur et
l’avenir.
et au-delà, osant mélanger le futuriste et le traditionnel, l’improvisation
funky et imaginative en “temps réel” avec des influences éclectiques de la
musique alternative, de la musique de chambre et de la musique contemporaine.
l’improvisation en temps réel avec des influences éclectiques de l’alt-pop, de
la soul, de la musique du monde et de l’électronique.
bien qu’il y ait beaucoup plus de différences que de similitudes, pensez à
Thundercat, Anderson Paak, Louis Cole et Bjork.
Cole et Bjork. “Tout m’inspire : les musiciens, les acteurs, les créateurs, les
gens en général, partout, tout le temps.
des gens en général, partout, tout le temps”, dit-elle. “Il y a des musiciens.
Tony
Williams, pour moi, c’est un maître de l’instrument et un outil de canalisation
musicale.
Miles Davis est un exemple d’artiste qui n’a jamais cessé de chercher de
nouvelles choses. Ensuite, David Hockney, Andy Warhol, etc.
David Hockney, Andy Warhol et bien d’autres encore”.
Avec sa créativité envoûtante, son jeu d’instruments en roue libre, sa voix
excentrique et ses paroles candides, Roni est accompagnée par un groupe de
musiciens.
Roni est accompagné d’un trio parisien composé d’Oxy, un génie des claviers et
des synthés analogiques incroyablement inventif, et de Novo.
analogiques et de la basse électrique de Noé Berne. L’attitude jeune, indie rock
et
l’attitude hip-hop rencontre la sophistication du jazz dans un mélange inclusif
pour l’auditeur de musique d’aujourd’hui, naturellement curieux et ouvert
d’esprit.
curieux et ouvert d’esprit. Roni Kaspi Trio est la preuve que le jazz n’est plus
la musique préférée de vos parents, mais l’une des musiques les plus populaires
du monde.
de vos parents, mais l’un des nombreux ingrédients spéciaux de la liste de
lecture de tout jeune artiste branché et informé.
de tout jeune artiste branché et informé. Le trio Roni Kaspi joue une musique
qui exprime le moment
dans lequel nous vivons.
Dimanche 5 mai 2024 • 17h 30
Collégiale St-Barthélemy, place St-Barthélemy à 4000 Liège
Œuvres de Alain, Bach, de Séverac, Dupré,
Guilmant, Lefébure-Wèly, Mendelssohn et Rheinberger.
Fanny Bailoux, Marc Gérard, Jacques Libois et Christian Vaillant, orgue
Entrée : 17 €, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.
Prévente : 14 €. A partir du 1er avril, à l’Abbaye Paix Notre-Dame, 54 Bd
d’Avroy à 4000 Liège, du lundi au samedi, de 10h à 16h et à la librairie « La
Traversée », 17 rue de l’Harmonie à 4800 Verviers, du lundi au samedi de
9h 30 à 18h.
Ce concert est donné au profit des œuvres sociales du Mosteiro da Transfiguraçao
(Brésil) fondé, il y a plus de 30 ans, par le Père Bénédictin Christian Collart.
Il est sponsorisé par la Société AXIANS et est organisé avec l’aide et l’aimable
collaboration de la Fabrique d’église de St-Barthélemy et de l’ASBL « Art et
Histoire ».