La ligne de chemin de fer 147 balafrait la plaine de Hesbaye comme un long trait
de plume entre Ligny-Sud et Grand-Leez. Elle allait même au-delà : jusqu'à
Landen. Le halètement de ses locomotives à vapeur et le cliquetis de ses wagons
troublaient plusieurs fois par jour le calme de la campagne. Elle en a
transporté des travailleurs et des tonnes de marchandises de et vers les usines
de la Sambre ! Aujourd'hui, le calme est revenu sur la campagne. Après avoir été
partie intégrale de la fameuse Croix de Hesbaye, l'ancienne ligne de chemin de
fer est devenue un maillon du réseau RAVeL. Et les trains ont été remplacés par
des autobus.
Le tronçon Ligny Sud-Grand-Leez/Thorembais de l'ancienne ligne ferroviaire 147
sera à découvrir dans le magnifique cloître de l'ancienne abbaye gembloutoise du
18 mai au 15 juin 2024 lors de l'exposition « RAVeL Ligne 147 ». Une exposition
qui en retracera à la fois l'histoire, l'environnement et la biodiversité. En
parallèle, des circuits à pied et à vélo ont été élaborés.
Pour l'occasion, trois associations locales ont unis leurs forces : le club
photographique Agrophot et le Cercle royal ‘Art et Histoire’ de Gembloux, ainsi
que l'asbl Samaravia. Un événement soutenu par la
Commune de Sombreffe.
I N F O R M A T I O N S P R A T I Q U E S
Dates : 18.05 > 15.06.2024
Lieu : Cloître de la faculté de Gembloux (Gembloux AgroBioTech)
Accès : Avenue de la Faculté d’Agronomie 11, 5030 Gembloux (Parking Espace
Senghor gratuit)
Horaires :
• Visites libres du lundi au vendredi de 8h à 18h ainsi que les samedis 18 mai,
1er et 15 juin de 14h à 17h.
• Visites guidées sur réservation pour des groupes de minimum 5 personnes.
Réservation obligatoire minimum une semaine à l'avance.
Réservations : Jacques MIGNON - 0499/17.36.43 – mignon.jacques@gmail.com
Académie des Arts du Bailli
Description
Les membres de l'Académie des Arts du Bailli de Gembloux sont ravis d'exposer leurs dessins et peintures (huile, acrylique, aquarelle, pastel, encre) qui ont été réalisés pendant l'année. Une salle est réservée au thème de l'année qui est intitulé "Le Japon".
Painting
Date info
Dimanche: de 10:00 à 18:30. Le 28 mai
Organiser
1 Picture
Suggested events
Vernissage le vendredi 17 mai dès 19h
ouvert en semaine et le samedi de 11 à 18 h le dimanche de 12 à 18 h.
Le Musée du Souvenir 40-45 organise le dimanche 19 mai 2024 une marche du
souvenir permettant de découvrir les vestiges et monuments de la seconde guerre
mondiale dans le région de Malèves.Le programme détaillé sera prochainement
disponibleDeux parcours de 8-10 km seront proposés.Nous encourageons les
personnes faisant de la reconstitution à venir en tenue d’époque.Le musée sera
ouvert de 9:00 à 17:30Une exposition de véhicules militaires sera organisée à
proximité du musée.Bar durant la journée.Participation : 7€/personne comprenant
l’entrée au musée et la participation à la marche (plans distribués avec des
explications historiques).N’hésitez pas à venir nombreux en soutien à notre
musée.
« Parfois, c’est au moment de manier les images et de les remettre dans leur
boîte que l’on devient à nouveau attentif à ce qui se passe entre elles. Un
montage fortuit se produit alors. On se fait son film, on perd le fil, on
voudrait revenir au temps du cinéma muet. »
Cette performance est proposée à l’occasion du dernier jour de l’exposition
Murs d’images d’écrivains.
Prix : entrée au musée
Réservation : www.museel.be [http://www.museel.be/]
Depuis 2022, le Musée L est un opérateur thématique dans le cadre du
Parcours d'Education Artistique et Culturelle (PECA) encadré par la
Fédération Wallonie-Bruxelles. Concrètement, cela signifie que le musée
accueille chaque année près de 1000 élèves de l'enseignement fondamental dans le
cadre d'un projet de médiation culturelle et artistique. Entre 2022 et 2025,
c'est le thème « Ligne, rythme et mouvement » qui sert de fil rouge aux
activités proposées aux écoles en partenariat avec l'asbl ArtSchool. Au cours de
ces activités, les élèves découvrent dans leur classe une sélection
d’œuvres authentiques, prêtées à l'asbl ArtSchool par différents
artistes contemporains (belges et étrangers) reconnus internationalement.
Ces réalisations sont à chaque fois mises en rapport avec des œuvres exposées au
Musée L. Les élèves participent aussi à une visite active dans les collections
permanentes du Musée L pour découvrir "en vrai" les œuvres du musée sur le thème
« Ligne, rythme et mouvement ».
En fin d'année scolaire, les créations des élèves sont rassemblées et
présentées lors d'une exposition au Musée L dans laquelle réalisations des
enfants sont exposées aux côtés des œuvres d’artistes contemporains prêtées à
l’asbl ArtSchool et œuvres du musée.
Seuls ou ensemble, immobiles, les visages tournés vers la lumière sculptée dans
le noir, les passagers évoluent dans une atmosphère énigmatique et silencieuse.
Roger Wolfs joue essentiellement sur l’ombre et la lumière, modelant ainsi
d’obsédants cortèges de silhouettes anonymes.
Parfois la couleur, discrète, bleue, grisée, ouvre d’étranges perspectives.
Son univers en clair-obscur nous invite à chercher des réponses, à plonger au
dedans de ce qui fait notre condition humaine.
En contrepoint, un dialogue de fille à père propose des fragments de textes de
Sybille à Wolfs.
Performance dansée par la Cie Nyash, à l’occasion du vernissage.
Spécificités/infos
Une organisation du Centre culturel de Jodoigne & Orp-Jauche
* Lieu d’exposition : Hôtel des Libertés et Chapelle Notre-Dame du Marché
Seuls ou ensemble, immobiles, les visages tournés vers la lumière sculptée dans
le noir, les passagers évoluent dans une atmosphère énigmatique et
silencieuse.Roger Wolfs joue essentiellement sur l’ombre et la lumière, modelant
ainsi d’obsédants cortèges de silhouettes anonymes.Parfois la couleur, discrète,
bleue, grisée, ouvre d’étranges perspectives.Son univers en clair-obscur nous
invite à chercher des réponses, à plonger au dedans de ce qui fait notre
condition humaine.En contrepoint, un dialogue de fille à père propose des
fragments de textes de Sybille à Wolfs.Performance dansée par la Cie Nyash, à
l’occasion du vernissage.Spécificités/infosUne organisation du Centre culturel
de Jodoigne & Orp-Jauche* Lieu d’exposition : Hôtel des Libertés et Chapelle
Notre-Dame du Marché
Poussez les portes des Ateliers pour découvrir ce qu'il s'y passe. De la
sérigraphie à la gravure en passant par la céramique, la chorale ou la danse
contemporaine. Les ateliers adultes, ados et enfants exposent leurs créations!
Des animations artistiques et participatives pour petit et grands ponctueront
cette après-midi.
Pour la première exposition du cycle "Carte blanche", le BPS22 a sollicité le
critique d’art et commissaire d’exposition Claude Lorent (Charleroi, 1943).
Celui-ci a choisi de retracer l’itinéraire pictural d'Éric Fourez (Tournai,
1946) qui s’étend de 1974 à nos jours.
Dès les années 1970, l’artiste réalise des petites peintures d’inspiration
surréaliste et littéraire dont ne subsistent que deux exemplaires, témoins d’une
influence rapidement abandonnée. Sa pratique artistique change alors rapidement.
Attiré par l’hyperréalisme à base de photographie, il s’en distingue d’emblée en
optant pour une peinture à tonalité monochrome bleue, légère et lumineuse. Ses
sujets de prédilection sont les vagues et des vues de la mer du Nord ; elles
évoquent l’ailleurs, le voyage, l’évasion. Ce sont des rochers à Ploumanach, des
autoroutes, des aéroports, des cabines de plage… et bientôt les premières traces
de pas dans le sable. En 1984, ses toiles passent au gris, puis s’estompent
légèrement et, dès 1986, le blanc s’impose. Le sujet devient trace, la
figuration devient allusive et semble parfois se dissoudre dans l’abstraction.
Pour Claude Lorent, l’itinéraire est remarquable : "Depuis, selon un processus
créatif invariable, inlassablement, résolument, Éric Fourez peint des paysages
marins fascinants, des bords de plages ravinés, creusés, modelés par le flux, le
reflux, le ressac, par la puissance ou la douceur des vagues qui vont, viennent,
se retirent et reviennent. Qui meurent sur le sable avant de remonter à
l’assaut, plus déterminées et plus vivantes que jamais.
Hymne à la vie et à la nature, images du destin, vanités autant que paysages,
ces peintures de l’espace infini et de la blancheur, silencieuses, solitaires,
évocation du passage du temps, de la fragilité des êtres et des choses, de
l’éphémère et du combat contre l’inéluctable effacement jusqu’à la disparition,
se déclinent en toutes tailles, en tous formats, invitent à regarder et
réfléchir, à vivre l’enchantement, à méditer, à prendre conscience de soi, de
notre terre à respecter et de l’univers incommensurable."
Première grande rétrospective muséale de l’artiste, l’exposition rassemblera
plus d’une cinquantaine de peintures sur toile, de formats intimes à des œuvres
de 4,2 m x 2 m, ainsi que des documents. À cette occasion, Éric Fourez rend
aussi hommage à ses amis artistes, avec des œuvres de Gabriel Belgeonne, Pierre
Courtois, Gaston De Mey, Jephan de Villiers, Patricia Dopchie, Francis
Dusépulchre, Jean-Michel François, Jack Keguenne, André Lambotte, Michel
Mineur, Baudouin Oosterlynck et Guy Vandenbranden.
Éric Fourez
Du 4 mai au 28 juillet 2024, l’Espace de l’Homme de Spy a l’honneur d’accueillir
l’exposition « Femmes et Préhistoire ». Une exposition qui déconstruit les
mythes et lève le voile sur la vie – jusqu’il y a peu mystérieuse – des femmes
durant la Préhistoire.
Construite à l’origine par des hommes érudits, l’étude des sociétés
contemporaines et passées a longtemps été basée sur l’étude du « sexe fort »,
laissant la seconde moitié de l’humanité dans l’ombre ou réduite à des tâches
considérées comme de moindre importance.
Durant la Préhistoire, on imagine Mesdames Cro-magnon et Néandertal vaquant
calmement à leurs occupations de nourricières et de maîtresse du foyer, bien au
chaud dans leur grotte, pendant que les hommes de la tribu partent risquer leur
vie dans une périlleuse chasse au mammouth.
Que faisaient-elles ? Comment vivaient-elles ? Au travers d’études
ethnographiques, de comparaisons anatomiques de fossiles et à travers l’art,
vous découvrirez que les femmes n’étaient pas cantonnées aux tâches domestiques
comme on l’imagine habituellement.
Une exposition qui mêle sciences et art.
L'un des domaines qui a permis d'en apprendre plus sur le rôle et le statut des
femmes durant la Préhistoire est bien évidemment l'art. Car parler de femmes
préhistoriques ne peut se faire sans aborder les innombrables représentations
féminines de la Préhistoire.
Aussi, Dans cette exposition, vous aurez donc l’occasion de venir admirer plus
d’une centaine d’entre-elles sous forme de gravures et de sculptures.
Une occasion exceptionnelle de pouvoir mesurer toute l'ampleur de l'importance
des femmes dans les sociétés préhistoriques, qui, jusqu'il y a peu, était encore
méconnue.
Infos pratiques :
Du 4 mai au 28 juillet 2024.
Accessible aux heures d'ouverture de l'EHoS - du mercredi au dimanche, de 13h à
17h00.
Tarif : Entrée comprise avec l'entrée au Centre d'Interprétation (5€/adulte,
4€/senior et enseignant, 3€/enfant et étudiants, gratuits en dessous de 6 ans).