Autonomics est un projet de construction d’automates sonores performatifs, se
basant sur la notion de modèles énergétiques dans la musique électroacoustique.
Les modèles énergétiques mettent l’action sonore au centre de la création
musicale et Autonomics transpose ces actions basiques (percussions, frottements,
oscillations, flux, rebonds, etc.) sur une lutherie mécanique et automatisée.
La recherche sonore se concentre sur un travail autour des nuances, des
résonances et de l’infiniment petit, cherchant l’expressif dans l’automatisé et
invitant une écoute active et profonde.
L’installation se déploie en deux espaces reliés, l’un où les automates
performent et l’autre où ils résonnent. Le·a spectateur·rice est invité·e
d’abord dans l’univers sonore acousmatique de l’installation, avant de découvrir
les automates comme source causale de la composition ; Un diptyque qui permet le
déploiement d’une dialectique de la perception sonore et visuelle.
Vernissage le 3 mai à 18h
Publié par : Ville de Marseille
Ciné-club espagnol
Description
Séances présentées et animées par Mathilde Niati.
Tous les films projetés sont en version originale sous-titrée en français.
PROGRAMME
• 20 octobre à 18h00 – « Yuli » de Icíar Bollaín (2018, 1h55)
Un gamin cubain féru de foot et de hip-hop devient une étoile internationale du ballet… Le danseur Carlos Acosta joue sa propre histoire dans ce biopic sensible. À Cuba, au début des années 1980, Carlos, que son père Pedro surnomme « Yuli », d’après un dieu africain de la guerre, est un enfant impétueux et rebelle. Dans les rues de La Havane, il triomphe dans les battles spontanées de breakdance. Pedro, qui voit d’un mauvais œil ces compétitions de trottoir, décèle pourtant grâce à elles le talent de son fils pour la danse. Contre le gré du gamin, il l’envoie dans la plus prestigieuse école de ballet du pays, puis en internat, loin de sa famille. D’abord synonyme de contrainte, cet art devient bientôt un refuge puis, peu à peu, la promesse d’une carrière d’exception que Yuli ne cesse pas pour autant de remettre en question.
• 08 décembre à 18h00 – « Roma » de Alfonso Cuarón (2018, 2h15)
Le film s’inspire en partie de l’enfance d’Alfonso Cuarón. Au début des années 1970, une famille aisée vit à Mexico dans le quartier Colonia Roma. Cleo est une des domestiques d’origine indigène de cette famille avec Adela. La famille est composée des parents Sofía et Antonio, des enfants Pepe, Sofi, Toño et Paco, et de Teresa, la mère de Sofía. Sofía est quittée par son époux. Les deux femmes, Cleo et Sofia, vont alors s’entraider. Les mots Shantih, Shantih, Shantih concluent le film (on les entend aussi dans Les Fils de l’homme). Ce sont les mêmes mots qui terminent le poème La Terre vaine (The Waste Land) de T. S. Eliot. Le mot « shantih » est un mot sanskrit qui signifie « paix ».
• 09 février à 18h00 – « Neruda » de Pablo Larraín (2016, 1h47)
1948, la Guerre Froide s’est propagée jusqu’au Chili. Au Congrès, le sénateur Pablo Neruda critique ouvertement le gouvernement. Le président Videla demande alors sa destitution et confie au redoutable inspecteur Óscar Peluchonneau le soin de procéder à l’arrestation du poète.
Neruda et son épouse, la peintre Delia del Carril, échouent à quitter le pays et sont alors dans l’obligation de se cacher. Il joue avec l’inspecteur, laisse volontairement des indices pour rendre cette traque encore plus dangereuse et plus intime. Dans ce jeu du chat et de la souris, Neruda voit l’occasion de se réinventer et de devenir à la fois un symbole pour la liberté et une légende littéraire.
• 05 avril à 18h00 – « Ya no estoy aquí » de Fernando Frías De La Parra (2019, 1h52)
Le film retrace le voyage d’Ulises Samperio, un Mexicain de 17 ans, qui après un malentendu avec des membres d’un cartel local se voit obligé d’émigrer aux USA, abandonnant ce qui le définit le mieux : sa bande, la danse et les fêtes qu’il aime tant. Il fait son possible pour s’adapter à un nouveau pays, mais il se rend compte qu’il préfèrerait rentrer chez lui, avec sa famille et ses amis à Monterrey, plutôt que d’affronter la solitude aux USA.
• 07 juin à 17h30 – « Bardo, falsa crónica de unas cuantas verdades » de Alejandro González Iñárritu (2022, 2h30)
Silverio, journaliste et documentariste mexicain réputé vivant à Los Angeles, doit recevoir un prix international prestigieux, celui-ci rentre dans son pays natal, sans savoir que ce simple voyage va le confronter à une terrible crise existentielle. Ses souvenirs et ses angoisses ressurgissent à cette occasion jusqu’à l’obséder et à le plonger dans un état de confusion et d’émerveillement. Avec émotion et humour, Silverio affronte des questions à la fois universelles et intimes sur l’identité, la réussite, la mortalité, l’histoire du Mexique et les liens profonds qui le rattachent à sa femme et à ses enfants. En d’autres termes, à la raison même d’être de l’espèce humaine en ces temps si particuliers…
Tous les films sont sous-titrés en français suivi d’un débat en espagnol/français.
La réservation est obligatoire et se fait par mail : arcasecretariat@gmail.com.
Publié par : Ville de Marseille
Date info
Vendredi 7 juin 2024 à 17h30.
Tickets
Info:
Plein tarif : 6 € (tarif par séance).Réservation obligatoire par mail : arcasecretariat@gmail.com.