Ciné-club italien animé par Solange Passalacqua.
PROGRAMME
• 13 octobre à 18h00 – « Reality » di Matteo Garrone (2012, 1h55)
Au cœur de Naples, Luciano est un chef de famille hâbleur et joyeusement
exubérant qui exerce ses talents de bonimenteur et de comique devant les clients
de sa poissonnerie et sa nombreuse tribu. Un jour, poussé par ses enfants, il
participe sans trop y croire au casting de la plus célèbre émission de
télé-réalité italienne. Dès cet instant, sa vie entière bascule : plus rien ne
compte désormais – ni sa famille, ni ses amis, ni son travail ni même la petite
arnaque imaginée par son épouse, qui améliorait un peu leur ordinaire ! Le rêve
de devenir une personnalité médiatique modifie radicalement son destin mais
aussi celui de tout son entourage…
• 15 décembre à 17h30 – « Loro » di Paolo Sorrentino (2018, 2h31)
Il a habité nos imaginaires par la puissance de son empire médiatique, son
ascension fulgurante et sa capacité à survivre aux revers politiques et aux
déboires judiciaires. Il a incarné pendant vingt ans le laboratoire de l’Europe
et le triomphe absolu du modèle libéral après la chute du communisme.
Entre déclin et intimité impossible, Silvio Berlusconi incarne une époque qui se
cherche, désespérée d’être vide.
• 16 février à 17h30 – « Il giovane favoloso » di Mario Martone (2014, 2h25)
Italie. XIXe siècle. Giacomo Leopardi est un enfant prodige. Issu d’une famille
aristocratique, il grandit sous le regard implacable de son père. Contraint aux
études dans l’immense bibliothèque familiale, il s’évade dans l’écriture et la
poésie. En Europe, le monde change, les révolutions éclatent et Giacomo se
libère du joug de son père ultraconservateur. Génie malheureux, ironique et
rebelle, il deviendra, à côté de Dante, le plus célèbre poète italien.
• 12 avril à 18h00 – « La terra dell’abbastanza » dei fratelli D’Innocenzo
(2018, 1h35)
Mirko et Manolo sont deux jeunes amis de la banlieue de Rome. Une nuit, alors
qu’ils sont en voiture, ils renversent un homme et décident de s’enfuir. La
tragédie se transforme en un apparent coup de chance : l’homme qu’ils ont tué
est un renégat d’un clan criminel de la région et en l’éliminant, les deux
garçons ont gagné un rôle, du respect et de l’argent qu’ils n’ont jamais eu.
Présenté au Festival du film de Berlin 2018. Première réalisation de Damiano et
Fabio D’Innocenzo.
• 14 juin à 18h00 – « Il primo Re » di Matteo Rovere (2019, 2h07)
Le mythe de la fondation de Rome repose sur l’histoire des jumeaux les plus
célèbres de l’Antiquité. Romulus et Remus sont deux bergers dont le quotidien
est ébranlé par une crue du Tibre. Alors qu’ils tentent d’échapper à une mort
certaine, ils sont capturés pour être sacrifiés en l’honneur des dieux. Ils
s’échappent avec les autres esclaves et emmènent avec eux la vestale Satnei,
gardienne du feu sacré. D’une grande loyauté l’un envers l’autre, les deux
frères sont unis dans la lutte, unis aux côtés des dieux pour accomplir leur
destinée. Ensemble, ils défient la nature, les tribus qui croisent leur chemin
ainsi que leurs chefs religieux. Devenus des guerriers et des chefs de guerre,
leurs compagnons d’aventure sont de plus en plus nombreux. Lorsque Remus est
gravement blessé, Romulus met tout en œuvre pour le sauver. Il ignore encore le
sort que lui réserve le destin.
Tous les films son sous-titrés en français et suivis d’un débat en
italien-français.
La réservation est obligatoire et se fait par mail : arcasecretariat@gmail.com.
Publié par : Ville de Marseille
Amplifon Audioprothésiste Marseille Cantini
Venue
Upcoming events
Séances présentées et animées par Mathilde Niati.
Tous les films projetés sont en version originale sous-titrée en français.
PROGRAMME
• 20 octobre à 18h00 – « Yuli » de Icíar Bollaín (2018, 1h55)
Un gamin cubain féru de foot et de hip-hop devient une étoile internationale du
ballet… Le danseur Carlos Acosta joue sa propre histoire dans ce biopic
sensible. À Cuba, au début des années 1980, Carlos, que son père Pedro surnomme
« Yuli », d’après un dieu africain de la guerre, est un enfant impétueux et
rebelle. Dans les rues de La Havane, il triomphe dans les battles spontanées de
breakdance. Pedro, qui voit d’un mauvais œil ces compétitions de trottoir,
décèle pourtant grâce à elles le talent de son fils pour la danse. Contre le gré
du gamin, il l’envoie dans la plus prestigieuse école de ballet du pays, puis en
internat, loin de sa famille. D’abord synonyme de contrainte, cet art devient
bientôt un refuge puis, peu à peu, la promesse d’une carrière d’exception que
Yuli ne cesse pas pour autant de remettre en question.
• 08 décembre à 18h00 – « Roma » de Alfonso Cuarón (2018, 2h15)
Le film s’inspire en partie de l’enfance d’Alfonso Cuarón. Au début des années
1970, une famille aisée vit à Mexico dans le quartier Colonia Roma. Cleo est une
des domestiques d’origine indigène de cette famille avec Adela. La famille est
composée des parents Sofía et Antonio, des enfants Pepe, Sofi, Toño et Paco, et
de Teresa, la mère de Sofía. Sofía est quittée par son époux. Les deux femmes,
Cleo et Sofia, vont alors s’entraider. Les mots Shantih, Shantih, Shantih
concluent le film (on les entend aussi dans Les Fils de l’homme). Ce sont les
mêmes mots qui terminent le poème La Terre vaine (The Waste Land) de T. S.
Eliot. Le mot « shantih » est un mot sanskrit qui signifie « paix ».
• 09 février à 18h00 – « Neruda » de Pablo Larraín (2016, 1h47)
1948, la Guerre Froide s’est propagée jusqu’au Chili. Au Congrès, le sénateur
Pablo Neruda critique ouvertement le gouvernement. Le président Videla demande
alors sa destitution et confie au redoutable inspecteur Óscar Peluchonneau le
soin de procéder à l’arrestation du poète.
Neruda et son épouse, la peintre Delia del Carril, échouent à quitter le pays et
sont alors dans l’obligation de se cacher. Il joue avec l’inspecteur, laisse
volontairement des indices pour rendre cette traque encore plus dangereuse et
plus intime. Dans ce jeu du chat et de la souris, Neruda voit l’occasion de se
réinventer et de devenir à la fois un symbole pour la liberté et une légende
littéraire.
• 05 avril à 18h00 – « Ya no estoy aquí » de Fernando Frías De La Parra (2019,
1h52)
Le film retrace le voyage d’Ulises Samperio, un Mexicain de 17 ans, qui après un
malentendu avec des membres d’un cartel local se voit obligé d’émigrer aux USA,
abandonnant ce qui le définit le mieux : sa bande, la danse et les fêtes qu’il
aime tant. Il fait son possible pour s’adapter à un nouveau pays, mais il se
rend compte qu’il préfèrerait rentrer chez lui, avec sa famille et ses amis à
Monterrey, plutôt que d’affronter la solitude aux USA.
• 07 juin à 17h30 – « Bardo, falsa crónica de unas cuantas verdades » de
Alejandro González Iñárritu (2022, 2h30)
Silverio, journaliste et documentariste mexicain réputé vivant à Los Angeles,
doit recevoir un prix international prestigieux, celui-ci rentre dans son pays
natal, sans savoir que ce simple voyage va le confronter à une terrible crise
existentielle. Ses souvenirs et ses angoisses ressurgissent à cette occasion
jusqu’à l’obséder et à le plonger dans un état de confusion et d’émerveillement.
Avec émotion et humour, Silverio affronte des questions à la fois universelles
et intimes sur l’identité, la réussite, la mortalité, l’histoire du Mexique et
les liens profonds qui le rattachent à sa femme et à ses enfants. En d’autres
termes, à la raison même d’être de l’espèce humaine en ces temps si
particuliers…
Tous les films sont sous-titrés en français suivi d’un débat en
espagnol/français.
La réservation est obligatoire et se fait par mail : arcasecretariat@gmail.com.
Publié par : Ville de Marseille
Past events
Lecture théâtrale en italien par Annie Pempinello
Au programme :
Guido I Vorrel
Inferno – Canto V
Inferno – Canto XXVI
Annie Pemponello est philologue classique, dramaturge et comédienne.
Elle a étudié et travaillé avec des artistes italiens et européens très
importants (Giorgio Albertazzi, Luca Archibugi, Carmelo Bene, Gennadi Bogdavov,
Opéra Comique, Maurizio Scaparro, Giulio Scarpati…).
Autrice de nombreux récitals de poésie, elle a collaboré aussi avec des
musiciens tels qu’Alain Meunier, Teatro San Carolo et d’autres. Elle a remporté
des prix en tant qu’actrice et poète (Il paroliere, Brevima dies).
Publié par : Ville de Marseille
Pureza (Renato Barbieri, 2019, Brésil)
Séance présentée et animée par Lorena Vita Ferreira
Film en portugais sous-titré en français
Le film est basé sur l’histoire vraie de Pureza Lopes Loyola. Pureza (Dira Paes)
est une mère célibataire qui vit avec son fils, Abel (Matheus Abreu), dans une
région pauvre du Maranhão. Mécontent de la vie qu’ils mènent, le jeune homme
décide de quitter l’endroit pour chercher un emploi dans une société minière
réputée. Après des mois sans nouvelles de son fils, Pureza décide de partir à sa
recherche. Au cours de son voyage, elle découvre une ferme qui utilise un
système d’emprisonnement des travailleurs ruraux, un esclavage moderne. Toujours
en quête de son fils, elle s’y rend pour travailler, et est témoin des
traitements brutaux subis par les employés, ainsi que de la déforestation
illégale des forêts. Luttant contre un système pervers et puissant, cette femme
battante fera face à tous ceux qui se dresseront devant elle, avec une foi
inébranlable et l’espoir de retrouver son fils.
Publié par : Ville de Marseille