L’exposition proposée à la BU Saulcy par les étudiants de licence Arts
Plastiques confronte le végétal et le corporel par le jeu de la métamorphose et
du motif in-corporé.On connaît d’une part les propriétés thérapeutiques des
plantes et d’autres part, la dimension de soin qui existe également dans le
tatouage. La première partie de l’exposition investit cette relation et en
propose une interprétation. À partir de dessins d’observations de feuilles,
fleurs et autres végétaux, les motifs évoluent graphiquement, gagnent en sens et
passent de la planche à la chair.Le processus de création élaboré ici
métaphorise le travail des tatoueurs, qui pensent la transition du plat au
volume et l’harmonie entre l’anatomie et l’élément graphique. À travers le
dessin est exploré la manière dont les formes et textures végétales peuvent
s’incorporer et entrer en dialogue avec la peau, son grain comme ses plis.Par
les jeux de la métamorphose, la deuxième partie de l’exposition propose de se
pencher sur les relations que l’être humain entretient avec la nature. Présentes
dans de nombreux récits mythologiques, ces transformations de l’humain en
animal, végétal ou minéral, étaient un moyen puissant d’explorer les relations
entre l’humain et la nature, d’expliquer la complexité de l’existence humaine et
les phénomènes naturels.Ainsi empruntée et réactualisée, cette thématique ouvre
la voie au travail combinatoire et hybride de l’animation. De l’image arrêtée à
l’image en mouvement, le dessin tente d’exprimer et de rendre visible les
conditions et le temps de cette métamorphose où la figure de l’être glisse,
progresse, fusionne et se change en une multitude de formes de la
nature.Aujourd’hui, la place de l’humain dans son environnement naturel, de même
que sa relation avec ce qui relève du naturel sont encore et toujours
questionnées. Cette exposition présente, à travers un ensemble de production de
dessins fixes et animés, une manière de réintégrer ou de réincorporer cette
nature.
Bibliotheque Universitaire
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Après avoir exposé à la bibliothèque universitaire de Lettres, Sciences humaines
et sociales de Nancy à la rentrée 2022, l’artiste Florent Bulferetti prend ses
quartiers d'hiver au sein de la salle d'exposition de la bibliothèque
universitaire du Saulcy à Metz.Il poursuit son exploration du dessin et des
collages sur feuilles de sachets de thé, toujours dans ce rythme qui veut se
rapprocher de la Nature, à rebours de la productivité contemporaine.Et c’est
avec ses dessins, ses aquarelles, ses collages, ses études, ses carnets et ses
textes qu’il investit les lieux pour y être en résidence certains jours de la
semaine en février 2023.L’occasion de découvrir ou redécouvrir son travail et
d’échanger sur ces questionnements qui le traversent, le meuvent et nourrissent
sa création. Une exposition au carrefour des anciens mythes, d’un certain retour
aux sources et des perspectives qu’ils offrent pour notre époque et celle à
venir, pleine de doutes et d’incertitudes, avec, sous l’égide du ClairObscur, la
mise en miroir de notre Humanité et de sa Nature.
Sous l’intitulé commun « Metz années 50-60 », le propos de l'exposition se
déploie à la Porte des Allemands (La modernisation d’une ville), aux Archives
municipales (Urbanisme et émergence de la pensée patrimoniale) et enfin à la
Bibliothèque universitaire du Saulcy à partir du 14 octobre (Des lieux pour
enseigner : des écoles au campus du Saulcy).Cette exposition porte sur la ville
de Metz entre 1947 et 1970, durant les mandats du maire Raymond Mondon
(1914-1970). La production architecturale et l’aménagement urbain sont
interrogés à travers le prisme de projets et de constructions, replacés dans le
contexte de leur conception. De la lutte contre l’habitat insalubre et de la
résorption de la crise du logement de l’après-guerre aux opérations de
rénovation urbaine des années 1960, en passant par la création de grands
ensembles de logements collectifs, l’exposition interroge la modernisation de la
ville. Outre les projets architecturaux, elle explore également l’évolution des
limites territoriales de cette commune militaire annexée deux fois en moins d’un
siècle, en s’appuyant tant sur des fonds archivistiques que sur des prêts
d’institutions ou de particuliers. Le visiteur est invité à découvrir comment la
ville s’est construite et transformée durant des années marquées par une forte
croissance.