Que cherche-t-on à explorer ses limites? À vouloir aller toujours plus loin,
plus vite, plus haut ? Rachid Ouramdane interroge, dans un spectacle
vertigineux, la quête d’absolu des voltigeurs de l’extrême, artistes et sportifs
de haut niveau.Le chorégraphe réunit au plateau une communauté du monde des airs
composée de huit acrobates, un highliner et une grimpeuse. Tous jouent avec la
pesanteur grâce à une maîtrise absolue de leur corps, de la peur et du risque. À
l’assaut du mur de six mètres érigé sur scène, perchés ou en plein envol, ils se
frôlent et inventent une chorégraphie suspendue, à la croisée des disciplines.
Les images aériennes, captées par drone, donnent à voir la beauté renversante de
paysages inaccessibles à la plupart d’entre nous. Si la performance physique est
époustouflante, ce qui est mis en jeu c’est aussi ce qui pousse ces individus
hors norme à défier la gravité pour goûter à l’ivresse, à la liberté, à la paix
intérieure.
Le Quai
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There’s no upcoming events
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Que cherche-t-on à explorer ses limites? À vouloir aller toujours plus loin,
plus vite, plus haut ? Rachid Ouramdane interroge, dans un spectacle
vertigineux, la quête d’absolu des voltigeurs de l’extrême, artistes et sportifs
de haut niveau.Le chorégraphe réunit au plateau une communauté du monde des airs
composée de huit acrobates, un highliner et une grimpeuse. Tous jouent avec la
pesanteur grâce à une maîtrise absolue de leur corps, de la peur et du risque. À
l’assaut du mur de six mètres érigé sur scène, perchés ou en plein envol, ils se
frôlent et inventent une chorégraphie suspendue, à la croisée des disciplines.
Les images aériennes, captées par drone, donnent à voir la beauté renversante de
paysages inaccessibles à la plupart d’entre nous. Si la performance physique est
époustouflante, ce qui est mis en jeu c’est aussi ce qui pousse ces individus
hors norme à défier la gravité pour goûter à l’ivresse, à la liberté, à la paix
intérieure.
Enfourchez votre vélo pour un parcours à travers la ville afin de découvrir les
sites co-financés par l'Union européenne ainsi que ses lieux symboliques. Une
façon originale de contempler notre patrimoine et de constater l’impact de
l’Union européenne au niveau local.Organisé par la Maison de l’Europe.Départ sur
le parvis du théâtre Le Quai.Le parcours n'est pas adapté aux enfants en bas âge
ni aux mineurs non accompagnés.Activité susceptible d'être annulée en cas
d'intempérie.
Fruit de la rencontre entre la poésie de Stéphane Jaubertie et le théâtre
délicat d’Émilie Le Roux, Laughton raconte l’histoire d’une famille où chacun
peine à trouver sa place et se réfugie dans son monde. Un texte fort qui
questionne nos relations familiales.Une famille. Le fils, Laughton, grandit tant
bien que mal au cœur d’un foyer dans lequel on ne lui laisse que peu de place
pour s’épanouir. L’Ours, cet homme qui occupe la figure paternelle, jardine. Sa
mère, elle, se réfugie dans l’écriture. Quant à Laughton, il joue. À l’école, il
y al’impertinente Vivi, qui fonce à cent à l’heure et s’invente une autre vie.
Leur rencontre, l’occasion de scènes à l’humour salvateur, l’aidera à se libérer
de cette tension familiale. Ces quatre personnages ne trouvent pas réellement de
place dans le monde qu’ils occupent. Inadaptés à ce qu’on attendrait d’eux, ils
font ce qu’ils peuvent, avec leur histoire, et la tempête d’incertitudes qui les
habite. Un conte poignant où les visages, les saisons et les noms se mêlent pour
mieux se reconnaître et apprendre à s’aimer. Laughton est la seconde création
d’Émilie Le Roux accueillie au Quai après Mon frère, ma princesse en 2016.
Fruit de la rencontre entre la poésie de Stéphane Jaubertie et le théâtre
délicat d’Émilie Le Roux, Laughton raconte l’histoire d’une famille où chacun
peine à trouver sa place et se réfugie dans son monde. Un texte fort qui
questionne nos relations familiales.Une famille. Le fils, Laughton, grandit tant
bien que mal au cœur d’un foyer dans lequel on ne lui laisse que peu de place
pour s’épanouir. L’Ours, cet homme qui occupe la figure paternelle, jardine. Sa
mère, elle, se réfugie dans l’écriture. Quant à Laughton, il joue. À l’école, il
y al’impertinente Vivi, qui fonce à cent à l’heure et s’invente une autre vie.
Leur rencontre, l’occasion de scènes à l’humour salvateur, l’aidera à se libérer
de cette tension familiale. Ces quatre personnages ne trouvent pas réellement de
place dans le monde qu’ils occupent. Inadaptés à ce qu’on attendrait d’eux, ils
font ce qu’ils peuvent, avec leur histoire, et la tempête d’incertitudes qui les
habite. Un conte poignant où les visages, les saisons et les noms se mêlent pour
mieux se reconnaître et apprendre à s’aimer. Laughton est la seconde création
d’Émilie Le Roux accueillie au Quai après Mon frère, ma princesse en 2016.
Peut-on survivre à la perte d’un enfant? Se reconstruire? Sylvain Maurice révèle
toute la luminosité et le message d’espoir inattendus portés par Petit Eyolf,
pièce méconnue d’Henrik Ibsen, bouleversante de noirceur mais surtout de
beauté.RITA. Où devons-nous regarder, Alfred - ?ALLMERS. Vers le haut.RITA. Oui
- vers le haut.ALLMERS. Vers le haut, - vers les sommets. Vers les étoiles. Et
vers le grand calme.RITA (lui tend la main). Merci !Alors qu’Alfred est enfin
prêt à mettre à distance son travail pour se consacrer à son petit garçon,
celui-ci se noie. Alfred et Rita, la mère d’Eyolf, plongent alors dans un
vertige d’émotions et leur couple vacille. Mais parce qu’il "faut bien essayer
de vivre la vie, de résister à l’appel du vide", ils tentent, à travers le
deuil, d’inventer une vie nouvelle. Ce qui intéresse Sylvain Maurice dans ce
thriller psychologique, au delà du drame domestique qui explore les béances
intimes et confronte chacun à son passé, c’est la manière dont les relations
entre les êtres se nouent et se déplient. Dans une scénographie qui va à
l’essentiel, inspirée du théâtre nô, c’est tout l’imaginaire folklorique
norvégien qui surgit, dévoilant un monde fantastique habité par les esprits, et
une forme de résilience inespérée.Mercredi 10 avril: rencontre avec l'équipe
artistique à l'issue de la représentation
Peut-on survivre à la perte d’un enfant? Se reconstruire? Sylvain Maurice révèle
toute la luminosité et le message d’espoir inattendus portés par Petit Eyolf,
pièce méconnue d’Henrik Ibsen, bouleversante de noirceur mais surtout de
beauté.RITA. Où devons-nous regarder, Alfred - ?ALLMERS. Vers le haut.RITA. Oui
- vers le haut.ALLMERS. Vers le haut, - vers les sommets. Vers les étoiles. Et
vers le grand calme.RITA (lui tend la main). Merci !Alors qu’Alfred est enfin
prêt à mettre à distance son travail pour se consacrer à son petit garçon,
celui-ci se noie. Alfred et Rita, la mère d’Eyolf, plongent alors dans un
vertige d’émotions et leur couple vacille. Mais parce qu’il "faut bien essayer
de vivre la vie, de résister à l’appel du vide", ils tentent, à travers le
deuil, d’inventer une vie nouvelle. Ce qui intéresse Sylvain Maurice dans ce
thriller psychologique, au delà du drame domestique qui explore les béances
intimes et confronte chacun à son passé, c’est la manière dont les relations
entre les êtres se nouent et se déplient. Dans une scénographie qui va à
l’essentiel, inspirée du théâtre nô, c’est tout l’imaginaire folklorique
norvégien qui surgit, dévoilant un monde fantastique habité par les esprits, et
une forme de résilience inespérée.Mercredi 10 avril: rencontre avec l'équipe
artistique à l'issue de la représentation
Peut-on survivre à la perte d’un enfant? Se reconstruire? Sylvain Maurice révèle
toute la luminosité et le message d’espoir inattendus portés par Petit Eyolf,
pièce méconnue d’Henrik Ibsen, bouleversante de noirceur mais surtout de
beauté.RITA. Où devons-nous regarder, Alfred - ?ALLMERS. Vers le haut.RITA. Oui
- vers le haut.ALLMERS. Vers le haut, - vers les sommets. Vers les étoiles. Et
vers le grand calme.RITA (lui tend la main). Merci !Alors qu’Alfred est enfin
prêt à mettre à distance son travail pour se consacrer à son petit garçon,
celui-ci se noie. Alfred et Rita, la mère d’Eyolf, plongent alors dans un
vertige d’émotions et leur couple vacille. Mais parce qu’il "faut bien essayer
de vivre la vie, de résister à l’appel du vide", ils tentent, à travers le
deuil, d’inventer une vie nouvelle. Ce qui intéresse Sylvain Maurice dans ce
thriller psychologique, au delà du drame domestique qui explore les béances
intimes et confronte chacun à son passé, c’est la manière dont les relations
entre les êtres se nouent et se déplient. Dans une scénographie qui va à
l’essentiel, inspirée du théâtre nô, c’est tout l’imaginaire folklorique
norvégien qui surgit, dévoilant un monde fantastique habité par les esprits, et
une forme de résilience inespérée.Mercredi 10 avril: rencontre avec l'équipe
artistique à l'issue de la représentation
Comment composer avec la fièvre destructrice qui anime le monde ? Bérangère
Vantusso donne un coup de frais à Rhinocéros, réflexion sur les modes de
propagation des idéologies totalitaires par le maître de l’absurde Eugène
Ionesco.Dans une petite ville de province, tous les habitants se transforment
inéluctablement en rhinocéros. Béranger, allergique à la contagion, assiste
impuissant à la transformation mentale de tous. Plus de soixante ans après son
écriture, au moment où la montée des fascismes fait rage en Europe et partout
dans le monde, la pièce n’a malheureusement rien perdu de son actualité.
Bérangère Vantusso porte un regard grinçant et grimaçant, grotesque et
surréaliste, sur « le monde tel qu’il va mal ». La dynamique de destruction en
marche, le plateau devient espace de métamorphose ; l’utilisation de pièces en
céramique, matériau fragile et produit en série, donne à voir la vulnérabilité
de l’humain. En contrepoint d’une théâtralité réaliste se crée un langage
plastique déconcertant, celui d’un théâtre de forme porté par les interprètes,
comédiens et marionnettistes.Jeudi 4 avril: rencontre avec le public à l'issue
de la représentation
Comment composer avec la fièvre destructrice qui anime le monde ? Bérangère
Vantusso donne un coup de frais à Rhinocéros, réflexion sur les modes de
propagation des idéologies totalitaires par le maître de l’absurde Eugène
Ionesco.Dans une petite ville de province, tous les habitants se transforment
inéluctablement en rhinocéros. Béranger, allergique à la contagion, assiste
impuissant à la transformation mentale de tous. Plus de soixante ans après son
écriture, au moment où la montée des fascismes fait rage en Europe et partout
dans le monde, la pièce n’a malheureusement rien perdu de son actualité.
Bérangère Vantusso porte un regard grinçant et grimaçant, grotesque et
surréaliste, sur « le monde tel qu’il va mal ». La dynamique de destruction en
marche, le plateau devient espace de métamorphose ; l’utilisation de pièces en
céramique, matériau fragile et produit en série, donne à voir la vulnérabilité
de l’humain. En contrepoint d’une théâtralité réaliste se crée un langage
plastique déconcertant, celui d’un théâtre de forme porté par les interprètes,
comédiens et marionnettistes.Jeudi 4 avril: rencontre avec le public à l'issue
de la représentation