« Qui sera le premier ? Hein ! Il y a bien quelqu’un qui sera le premier ici, c’est obligé. Alors qui ? Le plus vieux peut-être, qui est le plus vieux ici, vous Monsieur/Madame ? Ou non justement. Ça se passe jamais comme prévu, ça serait trop simple s’il n’y avait que les vieux qui mourraient, ça se saurait. » Le ton est donné. Dans un one-woman-show débordant d’énergie et d’humour, Adèle Zouane nous interroge, nous soulève le coeur et, surtout, nous fait mourir de rire autour du plus macabre des thèmes : la mort. La comédienne défie la mort, danse avec elle, la chante, cherche à la jouer — en attendant de la trouver... Avec elle, sans détour, nous prenons enfin le temps d’y penser, de nous faire à l’idée une bonne fois (pour toutes ?). Quoi qu’il en soit, vous ne pouvez pas vous tromper de chemin : c’est droit devant vous. Et Adèle Zouane fait le pari de vous y préparer de manière délirante. Mettant sur le tapis ses propres angoisses avec autodérision, elle enchaîne avec des récits intimes… et vous fait, au final, vous sentir bien vivants !
Théâtre de Namur
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Auteur et metteur en scène plébiscité dans le monde entier pour ses productions épurées, intimes et spectaculaires à la fois, Joël Pommerat désosse le conte, pétrit les sentiments universels — solitude, jalousie, ambition, amour... — pour nous parler du deuil, du désir de vivre, du pouvoir de l’imagination et des mensonges des adultes. Avec humour et délicatesse, il aborde les questions graves de l’enfance dans un théâtre qui s’écrit autant avec l’ombre qu’avec la lumière, autant avec les images et les sons qu’avec les mots. Créé en 2011, Cendrillon a voyagé en France et à l’étranger (plus de 500 représentations !) et a reçu le Prix de la critique francophone belge, le Prix de la critique de théâtre du Québec, les Molière du metteur en scène et de la création visuelle.
Le chef-d’œuvre de la danse classique dansé par une magnifique et renommée compagnie internationale. CASSE-NOISETTE est un grand Ballet féérique où petits et grands se laissent emporter dans le l’univers imaginaire et fantasque de la petite Clara. L’un des joyaux du répertoire classique, CASSE-NOISETTE, est l’un des ballets les plus dansés à travers le monde. Conte de Noël né de l’imagination d’Hoffmann en 1816, maître du romantisme allemand, c’est le célèbre chorégraphe Marius Petipa qui crée en 1892 la première version dansée et en fait un ballet ballet féerique, mêlant fantastique et réalité, sur la musique enthousiasmante de Tchaïkowski. Le ballet est présenté pour la première fois au public le 17 décembre 1892 au Théâtre Mariinski à Saint-Pétersbourg. En 1985, Rudolf Noureev remonte le ballet à l’Opéra National de Paris dans des décors et costumes transportant le public dans ce conte hors du temps. Brussels International Ballet , sous la Direction d’Anderson Santana, vous transportera dans ce magnifique Ballet avec ces danseuses et danseurs d’un talent merveilleux. Nous sommes à la veille de Noël. Une petite fille, Clara, reçoit en cadeau un casse-noisette que les autres enfants ne tardent pas à casser. La nuit, Clara se réveille et est guidée par le casse-noisettes dans un monde étrange et féérique… Un pur moment de bonheur et joie idéal en période de fin d’année !
Petite n’est pas comme les autres. Fantasque, bourrée de tics, elle a une élocution étrange et essuie les moqueries de ses camarades. Elle vit avec Grand, son frère, et leur mère. Quand ce soir-là, la mère rentre du travail, elle est exténuée. Croyant ses enfants endormis, elle téléphone à une amie et confie, désespérée, ses difficultés à élever sa fille. Mais Petite entend la conversation…
Il parle à son amour. Lui raconte où il en est et comme le hante le souvenir du bonheur partagé, de l’intimité, des caresses, des voyages, de ce qui fût leur existence commune. Il va et vient de ce passé révolu à cet hôtel très chic où il a pris une chambre. Il vient de recevoir un prix pour son oeuvre littéraire. Il jette le prix à la poubelle, boit de l’alcool, avale des médicaments et ses mots s’ajoutent les uns aux autres vers une fin choisie. Superbe déclaration d’amour par-delà la mort, le spectacle est une partition de haut vol : C’est un texte éminemment poétique et humain et ce sont deux qualités de l’écriture de Pascal Rambert. Il m’a fait un cadeau incroyable en m’offrant ce rôle. Mon cadeau à moi, en retour, sera de bien l’interpréter. - Jacques Weber
Enfermée dans son enclos, la petite chèvre de monsieur Seguin respire les odeurs de la montagne. À chaque bouffée d’air, c’est un vent de liberté qui agite son cœur et excite son désir de découvrir le monde. Mais, c’est bien connu, sur la crête acérée ou dans le sous-bois sombre, vit le loup. Et un loup, ça mange des chèvres. Seguin le sait. Le loup le sait aussi. Mais qu’en pense la petite chèvre ? Quel prix sera-t-elle prête à payer pour découvrir le goût de la liberté ?
L’élégance côtoie le burlesque et le roman noir, lui, une joyeuse folie, tandis que les prouesses techniques se succèdent dans ce huis clos raffiné et feutré. Dans un tournoiement d’acrobaties, les six circassiens voltigent, apparaissent, disparaissent et volent dans les airs avec une maîtrise aussi étonnante qu’esthétique. Sans filet et sans trucage, ils forment des pyramides humaines dont la plus haute culmine ainsi à près de huit mètres de hauteur. Au sein de cet ensemble vitaminé, les rapports de séduction et les manigances s’enchaînent dans des chorégraphies léchées, débordantes d’humour, d’inventivité et de sensualité. Pour ce premier opus, le Cirque Le Roux réunit six artistes surdoués, issus des grandes écoles de cirque de Montréal et de Bruxelles. Leur comédie circassienne déjantée se démarque et se remarque !
Si donc la violence pousse à la fois à se réfugier à l’intérieur de soi-même comme aussi à quitter proches et pays parfois, quelle garantie d’apaisement, de sécurité ce double exil offre-t-il ? Est-ce forcément mieux, sans chaos, ailleurs ? La « maison », est-ce l’endroit d’où l’on vient ou celui où on s’en est allé ? Quand on s’habitue à une certaine violence, partir n’est-il pas plus risqué ? Le temps et la distance estompent-ils le chaos ? Prendre la route ou fuir ses démons, c’est courir un risque. Aussi abyssal et insoluble que de savoir si mourir c’est mieux que vivre. Qu’elles soient intimes, géographiques ou mentales, les routes de la survie que l’on emprunte sont singulières, dangereuses et parfois salvatrices. Maison chaos est un spectacle tissé de poésie engagée, de slam, de chant lyrique, de musique électronique, de vidéos et d’ambiances sonores qui raconte les chemins que l’on emprunte et cartographie les traces que les violences misogynes laissent sur la mémoire, les corps et les terres. Autrice, poétesse, slameuse, afroféministe, activiste LGBTQIA+, exilée permanente, Joëlle Sambi est l’une des figures les plus engagées de la scène actuelle. Son premier recueil de poésie, Caillasses, est sorti en 2021. Joëlle Sambi nous offre des récitals poétiques et électriques qui font grincer les dents parfois, font vibrer les corps aussi et réchauffent les cœurs assurément.
Face à lui, quatre jeunes qui rêvent de liberté et d’amour et qui gagneront la partie puisque la jeunesse gagne toujours chez Molière. L’avare est certainement la pièce offrant les plus beaux rôles de jeunes face à un monde sombre qui les étouffe et les empêche d’exister. Dans un décor tout en bois où les acteurs s’affairent et courent d’une estrade à l’autre ou s’y affalent, sous de très belles lumières en clair-obscur, cet Avare est tout en nuances et en sobriété. D’une grande exigence théâtrale, la mise en scène de Benoît Lambert, centrée sur l’art des acteurs (dont un Harpagon campé avec maestria par Emmanuel Vérité), fait ressortir dans tout son éclat la prose ciselée de Molière.
Leurs destins se sont croisés au Château de Linden. Le petit-fils questionne ce qu’il s’est passé lors de leur seule rencontre, cet hiver de 1960 : ce qu’elles se sont dit et, surtout, ce qu’elles ne se sont pas dit. Avec tendresse, Veronika Mabardi puise dans son histoire personnelle et évoque la Belgique telle qu’elle était il y a deux générations : ses souvenirs de guerre, ses conflits linguistiques, ses anecdotes savoureuses, cocasses et touchantes. Pour en faire une œuvre intime à vocation universelle, à la fois charnelle, autobiographique et historique. Courez voir Loin de Linden (…) Une tendresse sans mièvrerie. Et un humour qui irrigue le texte, porté par deux formidables interprètes. Véronique Dumont, impayable drôlesse en "paysanne" du petit village de Linden, sans éducation mais non sans bon sens, une vraie servante de Molière ressuscitée, accent flamand en prime. Et Valérie Bauchau, fille de bourgeois ruiné par la crise de 1929 (…) qui a la morgue d’un Don Juan en jupons, la prétention d’une femme savante mais qui finit par s’attendrir en écoutant la ….femme de Sganarelle raconter sa vie. - Christian Jade — RTBF
Past events
Lily, qu’on croyait douce, a pété le nez de Mammouth. Prosper danse tout seul, pour lui, tous les mercredis. Bambi a atteint la finale d’une émission télévisée de chant, puis s’est enfuie. Hervé s’est réfugié dans son casque de réalité virtuelle. Tous, pour des raisons différentes, ont quitté leur maison, leur école, leur quartier, et se sont retrouvés par hasard au même endroit : un vieux dancing abandonné depuis 20 ans.
Le petit Prince - L'Orchestre à la portée des enfants
03december
-16:00 « S’il te plaît… dessine-moi un mouton ! ». Le petit prince, le plus philosophique des contes pour enfants, n’a pas pris une ride depuis sa parution en 1943. L’Orchestre à la portée des enfants a souhaité mettre en musique et en voix le texte de Saint-Exupéry.
Il y a les profs qui aiment leurs élèves, les pédagogues compétents dont la personnalité est une leçon à elle seule, les directions d’école engagées, qui luttent chaque jour jusqu’à l’épuisement, les parents impliqués, les élèves inspirants. On ne parlera pas d’eux. On parlera de Kevin. Parce que l’école, pour Kevin, ça n’a pas du tout marché. Après un carton plein avec La convivialité qui décomposait et désacralisait l’orthographe, nous retrouvons Arnaud Hoedt et Jérôme Piron, anciens enseignants, avec leur nouveau spectacle Kevin qui questionne et bouscule les codes de notre enseignement. Ils y évoquent les raisons sociologiques, mais aussi structurelles, qui font que notre système scolaire ne fonctionne pas quand il s’agit de donner à tous les enfants les mêmes chances. À l’aide d’un dispositif interactif et ludique, ils stimulent l’esprit critique des spectateurs en mettant en regard leurs opinions sur l’école et les résultats des recherches en sciences de l’éducation. Jérôme et Arnaud jettent un regard naïf, désinvolte mais documenté sur les fondements, les valeurs et les enjeux de l’école. Et puis ils font des blagues aussi. Plein.
Tout commence par un message privé sur Facebook. Elle est journaliste, médiatisée et fidèle à ses opinions. Il se dit fan de son humour acéré et veut simplement discuter. Elle accepte. Pendant des mois, les messages s’accumulent, d’abord aimables puis rapidement méprisants, et le piège se referme. Sous couvert d’humour grivois, il s’attaque à sa personne, son physique, son employeur, son conjoint, ses centres d’intérêt… Elle est tout ce qu’il déteste et lui ce qu’elle redoute. Roman remarqué de la rentrée littéraire 2019, Les Yeux rouges décrit les ravages de la haine en ligne. Avec une plume puissante et bien aiguisée, Myriam Leroy dresse le portrait tant d’un harceleur que celui d’une harcelée. Adapté pour le théâtre par son autrice, le spectacle est un coup de poing, une bombe… avec des accents d’humour (noir) et de comédie. S’il nous touche et nous remue autant, c’est probablement parce qu’il est — au moins en partie — autobiographique. Et que Myriam Leroy, pour l’écrire, a puisé dans ses propres expériences.
Dans une « station-refuge » à l’intérieur aseptisé, dix enfants vivent, jouent et partagent leurs rêves sur l’avenir à construire. L’ambiance est joyeuse et légère. C’est l’automne… l’automne des 4 saisons de Vivaldi recréées par la compositrice et violoncelliste Marine Horbaczewski et les enfants au violon, violoncelle, trompette, hautbois… Apparaît un humanoïde : un « surhomme » qui sert de repère, de parent et de mémoire universelle, complice des enfants. La musique suit le rythme des saisons tandis qu’une série d'événements inattendus va surprendre les habitants du petit monde fermé. Ceux-ci vont-ils rester dans le confort et la sécurité de leur refuge ou tenteront-ils de se construire de nouveaux lendemains plus désirables ? Après le succès de "La Bombe humaine" la saison dernière, Vincent Hennebicq retrouve Marine Horbaczewski pour un spectacle orienté vers le futur et son possible ré-enchantement, un spectacle complètement inspiré par les enfants.
Dans ce monde de rebonds incontrôlés, entre boule et trampoline, sauts aériens et marche verticale, " Inextremiste" nous en fait voir de toutes les couleurs et, au gré de ses nombreuses pitreries, attire la sympathie et les rires sur un thème pourtant peu propice.
Dans ce seul en scène, Ariel Doron fait un pas de plus vers le minimalisme et crée une histoire fascinante en utilisant uniquement une boîte à chaussures et… sa main. Une fantaisie drôle, sensible et effrayante sur un homme solitaire qui essaie d’entrer en contact avec lui-même et le monde.
Dix-huit folles minutes pour raconter les déboires d’une marionnette en cours de fabrication qui tentera tant bien que mal de s’achever elle-même… Dix-huit minutes durant lesquelles le personnage luttera avec les éléments, la matière, les objets et parfois même avec ses manipulateurs qu’il n’hésitera pas à tyranniser…
Cette fois, nous plongerons dans l'univers du cirque, ses dédales obscurs, ses silhouettes inquiétantes, ses avaleuses de sabres, son sideshow, ses clowns glauques, ses dames à froufrous, ses beaux messieurs moustachus, bardés de léopard, qui soulèvent de la fonte... Un mélange envoûtant fait de peur, d'érotisme, d'inconnu, de numéros qui défient la mort (et la science) sous la baguette de la Cooper et sa voix de camionneur asthmatique.
À travers la danse, le théâtre, les acrobaties, additionnés d’effets spéciaux et d’illusions, c’est à un film de suspense, version David Lynch, qu’on a l’impression d’assister. Un voyage labyrinthique à travers les méandres des pensées et des souvenirs des personnages, dans un réseau de portes, de chambres perdues et d’étages dissimulés sur un bateau. Un verre tombe, une porte claque, un coeur bat, un métronome, des craquements, des grincements… le son participe pleinement à l’ambiance énigmatique. Compagnie de danse et de théâtre belge, Peeping Tom crée, avec une esthétique hyperréaliste, un univers instable qui défie la logique. Les spectateurs y sont pris dans des mondes subconscients et oniriques de cauchemars, de peurs et de désirs. Diptych a été nominé pour les prestigieux Olivier Awards 2023 dans la catégorie « Meilleure production de danse nouvelle » / « Best new dance production ».