Du 9 mai au 7 juillet, les Archives de Metz accueillent l'exposition "Un regard
en amont. Œuvres de Théodora » dans leur salle de lecture.« Théodora Bernardini
s’oriente vers la peinture dès son plus jeune âge. Le processus à l’œuvre chez
le peintre, tant sa relation à la sensualité du matériau que des sens engagés,
dure depuis plus de cinquante ans. Un travail comme un actif de vie, sans
retenue, où l’empâtement virevolte, la couleur illumine et le courant d’air
fuse. Il y a dans sa démarche une attention persistante au motif que les années
passant ne font que confirmer. L’artiste distille un temps dans la touche et sa
mémoire s’y fige. Ses propositions picturales ne sont pas toujours identifiables
mais sont des prétextes pour nous confronter à des spécificités sensorielles.
L’imaginaire troublant de ses paysages en interpelle leurs réalités et nous
renvoie à des essences. Mais c’est aussi comme « passeur » que Metz connaît
Théodora Bernardini, ville où elle enseigna vingt-cinq ans en y créant «
L’Académie de Peinture ». C’est donc tout son parcours qui est un questionnement
sensoriel où la peinture est la figure majeure. » Viviane Zenner.
Archives Municipales
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En dépôt depuis quinze ans à Jarny (54), le fonds Jean Morette (1911-2002), a
été officiellement remis le vendredi 9 décembre, aux Archives municipales de
Metz En présence de François Grosdidier, Maire de Metz, Patrick Thil, élu à la
Culture ainsi que M. Pierre Morette et Mme Marie-Françoise François, enfants de
l'illustrateur.« C'est un bonheur ! Jean Morette a trouvé sa place pour
l'éternité à Metz, ville qui a toujours été son ADN », a confié son fils Pierre,
accompagné de sa sœur Marie-Françoise François.venez découvrir ce fonds qui
réunit ses dessins, illustrations, gravures mais aussi son bureau et son piano.
Sous l’intitulé commun « Metz années 50-60 », le propos de l'exposition se
déploie à la Porte des Allemands (La modernisation d’une ville), aux Archives
municipales (Urbanisme et émergence de la pensée patrimoniale) et enfin à la
Bibliothèque universitaire du Saulcy à partir du 14 octobre (Des lieux pour
enseigner : des écoles au campus du Saulcy).Cette exposition porte sur la ville
de Metz entre 1947 et 1970, durant les mandats du maire Raymond Mondon
(1914-1970). La production architecturale et l’aménagement urbain sont
interrogés à travers le prisme de projets et de constructions, replacés dans le
contexte de leur conception. De la lutte contre l’habitat insalubre et de la
résorption de la crise du logement de l’après-guerre aux opérations de
rénovation urbaine des années 1960, en passant par la création de grands
ensembles de logements collectifs, l’exposition interroge la modernisation de la
ville. Outre les projets architecturaux, elle explore également l’évolution des
limites territoriales de cette commune militaire annexée deux fois en moins d’un
siècle, en s’appuyant tant sur des fonds archivistiques que sur des prêts
d’institutions ou de particuliers. Le visiteur est invité à découvrir comment la
ville s’est construite et transformée durant des années marquées par une forte
croissance.L’exposition se fonde sur la thèse de doctorat de Pierre Maurer
"Architecture et urbanisme à Metz (1947-1970) Action municipale : la
modernisation d’une ville". Elle est produite par le service Patrimoine culturel
avec l’appui du service des Archives municipales et de l’Ecole nationale
supérieure d’architecture de Nancy.Elle s’inscrit dans la commémoration d’un
double anniversaire :Les 60 ans de la loi Malraux (loi n° 62-903 du 4 août
1962), qui marque la création des secteurs sauvegardés. Cette loi est le
marqueur de la prise de conscience de la valeur patrimoniale des centres anciens
et marque le début du changement des politiques d’urbanisme.Les 60 ans du
rattachement des villages de Borny, Magny et Vallières à la ville de Metz (1er
janvier 1962) qui a profondément modifié le paysage urbain.
« Invité par Le Centre Pompidou Metz lors de sa construction en 2009 par Le
biais d'une Commande photographique initiée par son directeur Laurent Le Bon, Je
me suis retrouvé parachuté à Metz sans aucune connaissance de la ville j'y ai
erré, comme à mon d'habitude ; j'y ai photographié aussi, bien sûr, la rue, la
nature, Le chantier et ses alentours mais c'est cette « pièce » qui est
aujourd'hui la plus emblématique pour moi ! Car « l'épicentre » de cette
architecture n'était pas Le bâtiment lui-même, ni tout Le programme immobilier
inventé autour, mais bien tous ceux qui participaient à cette « aventure humaine
». Ainsi j'ai commencé à photographier les ouvriers, les politiques, l'équipe «
de préfiguration » du centre, les artistes, les agents de sécurité () ; bref
tous ceux que Je croisais j'ai fini par les visiteurs en 2012. Je vous offre à
voir aujourd'hui, pour la première fois, ces 420 visages, ces 369 images qui,
pour moi, ont scellé Le destin d'un musée magnifique »Franck GérardIllustration
Franck Gérard et Commande photographique du Centre Pompidou Metz.une exposition
en partenariat avec la galerie Des jours de lune