Le Delta

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Découvrons ensemble Voyager léger, par Julie Renson (conteuse) accompagnée de Simon et Matthieu Widart (flûte et violoncelle).   Valise, sac à dos et baluchon peuvent rester à la maison !  Pour ce voyage en mots-musiques l’embarquement est immédiat. Voyageons légères et légers au gré des mélodies choisies.  Le conte va son chemin, il saura nous guider de merveilles en surprises.  Ce concert conté vous est proposé en partenariat avec la Philharmonique de Namur dans le cadre de son action de médiation culturelle. Il sera suivi d’un lunch et pourra être poursuivi par une visite libre de l’exposition Contes au Carré .
Soutenue par un paysage sonore de Charo Calvo et un éclairage conçu par Pol Matthé, avec comme point de départ les récits des voyageurs polaires du début du 20ème siècle, la performeuse-chorégraphe charismatique Bahar Temiz nous offre un tour de force physique, déploie une danse de fulgurance et d’abandon presque hypnotique. Dans cet univers contemplatif, elle manipule (ou est manipulée ?) par des cordes dont elle réalise des paysages en transformation perpétuelle et des sculptures donnant lieu à des images magnifiques qui invitent les spectateur.rice.s à naviguer à travers le temps, l’espace en leur for intérieur.  Aiguisez votre curiosité, ouvrez le champ des possibles… Singuliers pluriels, tels sont les moments que nous vous proposons en compagnie d’artistes qui expérimentent et innovent sur scène et créent des formes plurielles, inclassables, mettant le plus souvent en dialogue leur art avec un autre. Rendez-vous pour un spectacle étonnant suivi d’une rencontre où ils/elles vous expliquent presque tout ! 
Un écran de tissu, puis des pixels, des points, des traits. Puis des personnages, costumés, en 3D. L’histoire de trois jeunes et de leur quête pour trouver leur place dans ce(s) monde(s). De la présence envahissante des écrans dans la vie des enfants et des ados, la chorégraphe Julie Bougard ne fait ni un sujet ni un rejet, mais le vecteur d’une narration aussi insolite que familière. Les codes du virtuel et du vivant s’entrechoquent, par des lumières sculptées, des sons rythmés, drôles, qui révèlent une grande puissance audiovisuelle. Avec un brin d’absurde, Stream Dream oppose l’humain, son ennui, sa singularité, ses limites, ses fantasmes, sa solitude, avec les trésors d’imaginaire qu’il déploie pour habiter le réel.
En novembre 2015, lors des attentats de Paris, elle est touchée au bras. On lui annonce qu’elle ne fera plus de cirque. Alors elle écrit, écrit, confiante qu’un jour, l’Art lui permettra de dépasser ce cauchemar. Pour faire naître la beauté et les rires du chaos, elle dévoile son vécu post-traumatique : un espace où les rêves se brisent sur des diagnostics, où le burlesque s’invite et où la résilience et l’acceptation d’un nouveau corps permettent de se relever. Sur la musique de Raphaël de Pressigny du groupe Feu ! Chatterton, la voix et le corps d’Alice Barraud nous racontent avec poésie, combativité et beaucoup d’humour l’histoire puissante d’une voltigeuse qui a dû tout réinventer pour continuer à voler.  Ce spectacle a reçu le prix SACD-Beaumarchais pour l’écriture cirque 2020 .
Fondé en 2005 à Bruxelles, le Quatuor Alfama vise à s’ancrer dans le paysage belge et international en développant un style musical de haute qualité, en lien avec les aspirations de ses membres et une vision artistique cohérente et exigeante. Outre l’exploration du vaste répertoire pour quatuor à cordes, le Quatuor Alfama se définit par une ouverture à la collaboration avec d’autres artistes du domaine musical mais aussi théâtral. Suite au succès de son dernier CD « Still Schubert », qui a remporté un Octave de la Musique classique en 2020, le Quatuor a sorti en février 2023 un nouvel album consacré à Schumann et Mendelssohn incluant également une création de Patrick Leterme, compositeur wallon confirmé, dont le talent créateur éclectique est proche de la vision artistique du Quatuor. Une façon pour Alfama de soutenir et de promouvoir la musique contemporaine.
Plongez dans l’univers psychédélique et sanguinolent du couple de cinéastes Hélène Cattet et Bruno Forzani, passés maîtres dans l’art du cinéma de genre, à travers cette projection inédite dont Dario Mars joue en direct la bande originale qu’il a lui-même composée. Ce groupe belge, actif depuis 2015, et en particulier Renaud Mayeur (la Muerte, Triggerfinger…) leader du projet, a eu un coup de foudre pour le cinéma sensoriel de ces cinéastes français cités en référence par Tarantino ou encore Marylin Manson et qui, en trois long métrages quelque peu tombés dans l’oubli (Amer, L’étrange couleur des larmes de ton corps, Laissez bronzer les cadavres), ont prouvé leur maîtrise et leur talent à revisiter le western spaghetti dans une esthétique léchée, surréaliste, trash et délirante.  Aiguisez votre curiosité, ouvrez le champ des possibles… Singuliers pluriels, tels sont les moments que nous vous proposons en compagnie d’artistes qui expérimentent et innovent sur scène et créent des formes plurielles, inclassables, mettant le plus souvent en dialogue leur art avec un autre. Rendez-vous pour un spectacle étonnant suivi d’une rencontre où ils/elles vous expliquent presque tout ! 
Francisco di Goya (1746-1828), à cheval entre deux mondes : au départ brillant serviteur du Roi, il soutiendra les idées de la Révolution pour s’opposer ensuite à Napoléon qui a envahi l’Espagne. Dans une imagerie puissante et cruelle, il affirme que le sommeil de la raison engendre les monstres, et sera témoin direct des horreurs de la guerre que la France mène à son pays. Ce premier véritable artiste résistant politique finit exilé, enfermé dans sa surdité comme son contemporain Beethoven, avec une œuvre marquée par la fantasmagorie et l’excès, expression même de « l’horreur délicieuse » chère aux grand artistes romantiques.     L’ASBL Jeunesse et Arts Plastiques (JAP) vous propose une série de projections et de conférences à la découverte des grandes questions, des mouvements et des artistes qui ont fait l’Histoire de l’art !  
Leurs repères s’effritent peu à peu, leur lien avec le réel prend des formes saugrenues. Hanté par les Peintures Noires, le spectacle dénonce la violence aveugle et l’intoxication des esprits qui sont, de tous temps, comme une malédiction de l’Histoire. Aux frontières de la danse, du théâtre, de l’image et des formes animées, les spectacles de Nicole Mossoux et Patrick Bonté explorent les zones troubles de la sensibilité et les contradictions qui trahissent la complexité de nos actes et de nos comportements. En lien avec le spectacle, venez assister à la conférence Goya, témoin sublime et horrifié de son temps par Vincent Cartuyvels , historien de l’art dans le cadre des Rencontres Jeunesse et Arts Plastiques (JAP).
Les comédiennes et le créateur sonore inventent de nouvelles représentations du récit à l’aide de leurs smartphones et de sons créés en direct. Le réel se joint à la fiction à travers des témoignages de femmes victimes de violences sexuelles qui viennent résonner comme autant de Méduse.s possibles. Un propos qui interroge les racines de la culture du viol et les conséquences qui en découlent => découvrez l’installation Poésie masculine. Aiguisez votre curiosité, ouvrez le champ des possibles… Singuliers pluriels, tels sont les moments que nous vous proposons en compagnie d’artistes qui expérimentent et innovent sur scène et créent des formes plurielles, inclassables, mettant le plus souvent en dialogue leur art avec un autre. Rendez-vous pour un spectacle étonnant suivi d’une rencontre où ils/elles vous expliquent presque tout ! 

Past events

Un mercredi par mois, alternativement au CCN et au Delta, Parole donnée vous convie à venir écouter une ou un artiste parler de son travail, de la genèse de celui-ci, des différents temps de son évolution, de ses hésitations. Au fil des images ou vidéos projetées de ses œuvres, elle ou il partage avec vous, sous la forme d’un commentaire dialogué, son expérience d’artiste. Après des études d’architecture, Olivier Pestiaux part travailler pendant deux ans au Maroc. De retour en Belgique, suite à un accident, il réoriente sa carrière professionnelle d’architecte vers l’audiovisuel en menant parallèlement différents projets artistiques et différentes collaborations. En 2014, il expose pour la première fois un travail personnel initié directement après son accident et élaboré sur une durée de 18 ans. En 2018, il met fin à son activité professionnelle dans l’audiovisuel afin de permettre le développement de sa pratique artistique (recherche effectuée principalement dans un cadre institutionnel).
Le collectif Back Pocket s’empare de la célèbre expérience du physicien Erwin Schrödinger et imagine ce huis-clos acrobatique entre introspection, folie et lutte intérieure. Mikaël Bres et Aurélien Oudot y évoluent dans un cube transparent de 4 mètres sur 4. Que se passe-t-il lorsqu’on se retrouve enfermé physiquement, mais aussi avec soi-même ? Seul ou avec l’autre ? Comment définir son espace ? Comment cohabiter ? Comment rester vivant ? Et si ces deux prisonniers, virtuoses de l’acrodanse, n’étaient finalement qu’une seule et même personne ? Réponse, et surtout questions, dans cette métaphore puissante et surprenante!  Singuliers pluriels, tels sont les moments que nous vous proposons en compagnie d’artistes qui expérimentent et innovent sur scène et créent des formes plurielles, inclassables, mettant le plus souvent en dialogue leur art avec un autre. Rendez-vous pour un spectacle étonnant suivi d’une rencontre où ils/elles vous expliquent presque tout ! 
L’artiste Sharko (David Bartholomé), figure incontournable de la scène musicale belge, se produira l’après-midi à la prison d’Andenne, devant un public composé de détenus et, le soir même, devant le public de la Grande salle du Delta, pour un spectacle émaillé d’extraits filmés du concert de l’après-midi et de témoignages des détenus. « We Love You David », un nouvel album pour Sharko synonyme de retour aux sources en grande forme et qui renoue avec la simplicité de ses débuts. Un disque enregistré dans des conditions live en formule trio avec Guillaume Vierset à la guitare et Olivier Cox à la batterie, ce qui a permis de capturer en toute simplicité l’énergie brute, directe du groupe. Une volonté forte de proposer du son sans chichis, authentique non sans caractère.  « Je voulais quelque chose de simple, succinct, basique ». « Mais faire simple est toujours compliqué. Il faut réduire le spectre pour qu’il soit joué par trois personnes, sans tricher, sans percussions, ni synthés, ni double guitare. Il faut que les éléments qui surgissent soient d’une justesse absolue et pertinente. C’est comme l’art japonais qui nécessite une longue préparation pour un mouvement furtif. J’ai donc passé beaucoup de temps à préparer les arrangements avant de les proposer à mes deux acolytes. C’est le disque qui m’a demandé le plus de répétitions avant d’entrer en studio pour enregistrer en six, sept jours. » Après plusieurs détours (acoustiques avec le « Hometour », électropop avec « Glucose »), Sharko revient donc bien cette fois à la base. Le thème principalement abordé de ce dernier opus, tel un fil rouge : Narcisse, sous l’angle mythologique; la réflexion (dans les deux sens du terme), la connaissance de soi, la rencontre avec l’autre, le refus de l’amour mais la volonté d’être aimé et la recherche de sa propre singularité.
Primitif, infantile, obsessionnel, émouvant, troublant, angoissant, exaltant… Tout a été dit sur l’art brut. Mais qui sont les auteurs, marginaux et autodidactes, des œuvres désignées sous ce label, qui suscite aujourd’hui un fol engouement, des salles de ventes aux grands musées ?  Ce concept a été inventé dans les années 1940 par Jean Dubuffet qui collectait, dans des asiles psychiatriques, des prisons ou des villages des œuvres dont les producteurs n’avaient nulle conscience d’être des artistes, et qui renouaient ainsi, selon lui, avec l’essence même de l’art : la pulsion créatrice sans filtre, aux antipodes de la culture académique. Emblématique, la Suissesse Aloïse Corbaz, qui peignait en série des couples fusionnels, ou Hassan, le clochard de Barcelone, auteur compulsif de fulgurants dessins sur des caisses de vin, s’intéressaient à leur seul processus de création. Comment, dès lors, protéger cet art de la disparition, sans le dénaturer ?   À la rencontre de ces artistes, et aux côtés d’historiens, de collectionneurs et de marchands, Simon Backès plonge dans le prodigieux foisonnement de cette création « pure » et explore en profondeur l’évolution de sa place dans la société. L’ASBL Jeunesse et Arts Plastiques (JAP) vous propose une série de projections et de conférences à la découverte des grandes questions, des mouvements et des artistes qui ont fait l’Histoire de l’art !  
Le 13, 14 et 21.11.23 Loïc Gaume est auteur-illustrateur et graphiste. Il signe son premier album jeunesse aux éditions Thierry Magnier en 2016. Contes au carré a reçu une mention spéciale dans la catégorie « Première œuvre » aux Bologna Ragazzi Awards 2017. Presque trois ans plus tard, une exposition ludique et itinérante, inspirée de l’album, voit le jour. Diplômé en communication graphique de l’École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles en 2008, Loïc Gaume vit et travaille à Bruxelles. Au cours de cette masterclass de 3 jours, les étudiant.e.s explorent en sa compagnie le travail d’écriture et d’illustration, abordent les principes narratifs de l’album qui a inspiré l’exposition, décryptent les séquences d’un conte traditionnel. Comment aller à l’essentiel, du texte, de l’image, et obtenir des pictogrammes et des archétypes ?
Cette journée s’adresse aux professionnel.le.s de l’éducation, de la culture, de l’enseignement et leur propose d’appréhender les multiples pistes qu’offre le conte. Après un accueil-café, la matinée commence par la visite de l’exposition Contes au carré et se poursuit par la découverte de la valise d’animation Petit chaperon rouge élaborée par la Bibliothèque Centrale de Nivelles pour les bibliothèques et associations. Comment l’utiliser avec son public, comment s’approprier les animations proposées? L’après-midi est consacrée à une séance de formation à la lecture à voix haute, afin d’améliorer sa pratique. La journée se nourrit des expériences des participant.e.s. Animé par l’équipe médiation du Delta, le Département de la Lecture publique de la Province de Namur et Catherine Vanandruel , comédienne et formatrice, Cie Fables Rondes . Avec la collaboration du Département de la Lecture publique de la Province de Namur
Unique en Belgique, ce festival bisannuel propose au grand public, aux professionnels et aux personnes concernées, une réflexion sur l’image de la personne en situation de handicap, bien loin des clichés usuels.   Cet événement international présente une sélection d’œuvres belges et étrangères de grande qualité cinématographique, où tous les genres sont abordés : du court-métrage au long-métrage, du film d’animation au documentaire en passant par la fiction… Le tout, bien entendu, au sein d’un événement 100 % accessible où chaque film projeté est sous-titré et audio-décrit ! 
Parmi les nombreux événements au programme, le KIKK in Town propose une balade artistique dans la capitale wallonne au rythme d’une soixantaine d’œuvres et installations tantôt monumentales, tantôt interactives. Un événement ludique, stimulant et “kids friendly” qui fera escale au Delta ! Cette année, le KIKK in Town sera l’occasion d’aborder la question des relations entre l’eau et le phénomène de la vie au travers du thème “Bodies of Water”. Flux vitaux, mondiaux, maritimes et fluviaux, mais aussi flux de pouvoir, de culture, de politique et d’économie : une exploration passionnante de notre société par le prisme de l’art d’aujourd’hui.
Il aura fallu de nombreuses répétitions pour ne pas être déstabilisé par les pitreries du clown, cette fois flanqué de sa contrebasse et d’un numéro de jeu de claquettes. Ensemble, ils nous invitent sur les chemins de traverse de l’épopée musicale classique, rock et contemporaine, les notes s’égrenant comme autant de sourires au pays du burlesque et de la poésie.
Sur scène, un écran pourvu de deux yeux lumineux et de deux gigantesques oreilles sert d’écrin à des histoires saugrenues... Des histoires d’éléphant, de grenouilles, de moustique et même de banane ! Au son des ritournelles, les objets s’animent : un tambour caressé, une guitare grattée et tout un monde étrange se déploie.