CAPC musée d'art contemporain de Bordeaux

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"L’Académie des Mutantes" est le nom de la nouvelle programmation des formes hybrides et vivantes du Capc, un festival de performance, musique, vidéo, danse, mode, jeu qui se tiendra du 6 au 22 mai. // L'ACADÉMIE DES MUTANTES // Festival de performance, musique, vidéo, danse, mode, jeu Du 6 au 22 mai 2022 L’Académie des Mutantes est le nom de la nouvelle programmation des formes hybrides et vivantes du Capc. Afin de donner une place toute particulière à la performance, la musique, la littérature, la mode et l’image animée au sein du musée et centre d’art, L’Académie des Mutantes se déploiera dans les années à venir comme un festival sans fin, se manifestant dans des temporalités variées, dans l’enceinte du Capc et au-delà de ses murs. Les artistes invitées auront pour spécificité d’opérer à la lisière de plusieurs disciplines, rendant leur identification complexe. Aussi, avec L’Académie des Mutantes, le Capc se fait le terrain d’expérimentations nouvelles et inattendues. Pour son lancement, L’Académie des Mutantes se déploie sous la forme d’une exposition et d’un programme d’évènements qui auront lieu chaque vendredi et samedi entre le 6 et 22 mai. Les artistes invités pensent des potentiels de transformation des corps, faisant usage de la métamorphose et de l’hybridation (STASIS, Feyfey Worldwide, The Mycological Twist) ; leurs performances prennent la forme de rituels, qui font se rencontrer l’ancestral et le contemporain (Lukas Hofmann, Sgàire Wood) ; et beaucoup d’entre eux et elles amplifient les échos de l’histoire, par le biais du son (Pan Daijing, Anaïs Nganbzo) et de l’image (Astéries*, Julien Creuzet, Thomas Teurlai & Alain Damasio, Chuquimamani-Condori & Joshua Chuquimia Crampton). Le lancement de L’Académie des Mutantes est aussi l’occasion de poser les bases des questions qui vont insuffler la programmation du festival sans fin : qu’est-ce que veut dire, aujourd’hui, avoir un corps, et faire corps ? Et quelles sont les possibles mutations et démutations de ces corps ? Aussi, les artistes de la programmation de L’Académie des Mutantes occupent et occuperont des positions situées (en termes d’origines, genre, handicap, classe etc) sans chercher à les re-marginaliser, pour créer une véritable communauté de mutantes, en augmentation permanente. Commissariat : Cédric Fauq avec Sandra Patron & Marion Vasseur Raluy --------------------------------------------- // PROGRAMME // --------------------------------------------- ____________________ VENDREDI 6 MAI 20h-22h – Performance Let It Go [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/lukas-hofmann] par Lukas Hofmann >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) ____________________ SAMEDI 7 MAI 15h-16h30 – Session de jeu [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/mycological-twist] par The Mycological Twist >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) 16h30-18h – Lancement de la publication Gay Guerrilla : l'Histoire de Julius Eastman [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/anais-ngbanzo] par Anaïs Ngbanzo >> Auditorium (réservation conseillée) 20h-22h – Performance Let It Go [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/let-it-go-0] par Lukas Hofmann >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) ____________________ VENDREDI 13 MAI 19h-20h30 – Carte blanche à Astéries* [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/carte-blanche-asteries] >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) ____________________ SAMEDI 14 MAI Nuit européenne des musées 15h-16h30 – Session de jeu [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/mycological-twist-0] par The Mycological Twist >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) 19h-20h – Session d’écoute et conversation avec Pan Daijing [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/pan-daijing] >> Auditorium 20h30-21h – Performance Best Of, Bordeaux [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/stasis] par STASIS >> Galeries rez-de-chaussée 21h30-22h – Performance Transchrones [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/thomas-teurlai-alain-damasio] par Thomas Teurlai et Alain Damasio >> Parvis de l’Entrepôt rez-de-chaussée 22h30-23h – Performance Best Of, Bordeaux [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/stasis] par STASIS >> Galeries rez-de-chaussée 23h-23h30 – Performance Transchrones [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/thomas-teurlai-alain-damasio] par Thomas Teurlai et Alain Damasio >> Parvis de l’Entrepôt rez-de-chaussée ____________________ VENDREDI 20 MAI 19h-19h30 – Performance Planned Degradation in a Foreign Oubliette [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/sgaire-wood] par Sgàire Wood >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) 20h-20h30 – Activation de collection Slowly But Surely Take Up Space [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/feyfey-worldwide] par Feyfey Worldwide >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) ____________________ SAMEDI 21 MAI 15h-16h30 – Session de jeu [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/they-dig-suitable-soil-iels-creusent-dans-un-sol-approprie-1] par The Mycological Twist >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) 19h-19h30 – Performance Planned Degradation in a Foreign Oubliette [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/planned-degradation-foreign-oubliette-0] par Sgàire Wood >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) 20h-20h30 – Activation de collection Slowly but Surely Take Up Space [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/feyfey-worldwide-0] par Feyfey Worldwide >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) --------------------------------------------- Informations et réservations : http://www.capc-bordeaux.fr/formulaire-de-reservationhttp://www.capc-bordeaux.fr/formulaire-de-reservation [http://www.capc-bordeaux.fr/formulaire-de-reservation] 05 56 00 81 50
Cette exposition collective pensée pour revisiter la collection du Capc réunit des œuvres majeures de l'institution bordelaise et un important nouveau dépôt du Centre national des arts plastiques Empruntant son titre à un recueil de textes de Julio Cortázar, l’exposition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes revisite les œuvres majeures de la collection du Capc sous l’angle de systèmes de représentation renouvelés du monde. À l’instar d’autres musées européens, le Capc a construit et développé sa collection sur un socle majoritairement masculin et anglo-européen, alors même que, depuis le XVIIe siècle, l’histoire commerciale et culturelle de Bordeaux s’écrit à travers son rapport avec l’Afrique, l’Asie et les Amériques. À une époque où les contextes culturels, sociaux et politiques conditionnent l’interprétation du spectateur comme de l’historien de l’art, il devient désormais essentiel de porter un nouveau regard sur les collections publiques, qui se doivent d’acter le passage à un monde multipolaire et remettre en lumière un ensemble d’artistes dont l’importance, pour diverses raisons, a été minorée par une histoire occidentale de l’art. Le mouvement de décentrement culturel sans précédent auquel nous assistons depuis plusieurs décennies, mais dont nous ne mesurons que depuis peu le séisme culturel, politique et sociologique qu’il génère, impose une réévaluation des collections publiques qui prenne en compte les processus complexes à l’œuvre dans la mondialisation. L’exposition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes génère des dialogues entre artistes d’origines géographiques, de genres et de générations diverses et postule que de nouveaux récits de l’art sont possibles et souhaitables. Si elle se nourrit d’expositions récentes autour de ces questions, à l’instar de Modernités plurielles au Centre Pompidou en 2015 ou Intense Proximité au Palais de Tokyo en 2012, elle s’en démarque dans la mesure où, comme son titre le suggère, elle assume pleinement sa dérive poétique. Pour opérer ce dialogue, le Capc s’est associé au Centre national des arts plastiques, par le biais d’un dépôt conséquent d’œuvres d’artistes originaires de régions extra-européennes, mais dont la démarche singulière déjoue tout déterminisme qui consisterait à réduire leur identité à un genre, une génération ou un contexte géographique déterminé. Ce nouveau corpus vient s’articuler avec des œuvres de deux décennies charnières dans l’histoire des acquisitions du Capc – les années 1980 et 1990 – pendant lesquelles s’est construite la colonne vertébrale de la collection du musée. Commissaire : Sandra Patron Une exposition réalisée en partenariat avec le Centre national des arts plastiques Avec des œuvres de : Collectif Abounaddara, Leonor Antunes, Faycal Baghriche, Ismail Bahri, Maja Bajević, Olga Balema, Bernd & Hilla Becher, Nina Beier, Cecilia Bengolea, Hicham Berrada, Hemali Bhuta, Jean-Charles Blais, Valerie Blass, Sylvie Blocher, Inaki Bonillas, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Sol Calero, Mariana Castillo Deball, Rosemarie Castoro, Alejandro Cesarco, Cathy de Monchaux, Abigail DeVille, Daniel Dezeuze, Thea Djordjadze, Harun Farocki, Malachi Farrell, Chohreh Feyzdjou, Adriana Garcia Galan, Dominique Ghesquiere, Liam Gillick, Fernanda Gomes, Felix Gonzalez-Torres, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh & Hesam Rahmanian, Simon Hantai, Rebecca Horn, Koo Jeong-A, Anne-Marie Jugnet, Seydou Keita, Mike Kelley, Julije Knifer, Sol LeWitt, Richard Long, Benoit Maire, Didier Marcel, Randa Maroufi, Mario Merz, Mehdi Moutashar, Vik Muniz, Adi Nes, Shirin Neshat, Hitoshi Nomura, Dennis Oppenheim, Gabriel Orozco, Dan Peterman, Pratchaya Phinthong, Jack Pierson, Liliana Porter, Younes Rahmoun, Yvonne Rainer, Neda Razavipour, Lili Reynaud Dewar, Jorge Satorre, Richard Serra, Malick Sidibe, Haim Steinbach, Vivian Suter, Oussama Tabti, Wolfgang Tillmans, Jean-Paul Thibeau, Lee Ufan, Jan Vercruysse, Kelley Walker, Lawrence Weiner, Ezra Wube, Chen Zhen, Andrea Zittel
// L’ACADÉMIE DES MUTANTES // Performance de Thomas Teurlai et Alain Damasio dans le cadre de L'Académie des Mutantes, nouveau festival de performances du Capc qui se tiendra du 6 au 22 mai 2022. // L’ACADÉMIE DES MUTANTES // Performance de Thomas Teurlai et Alain Damasio Installés sous les arches du parvis de l’ancien Entrepôt Lainé, l’artiste Thomas Teurlai et l’écrivain Alain Damasio activent Transchrones, un dispositif générateur de fictions visuelles et auditives nourri de recherches sur l’Entrepôt Lainé et l’histoire de Bordeaux. Commandée par la voix, cette machine absorbe et métabolise la mémoire et les vibrations temporelles du lieu où on l’installe pour mieux les redéployer, les hacher et les diffracter dans une frénésie optique cyberpunk. ____________________ Deux représentations, le samedi 14 mai (durée 30min) : * 21h30 * 23h Les performances se dérouleront sur le parvis de l'Entrepôt au rez-de-chausée. Entrée libre et gratuite. ____________________ Contact et réservation : http://www.capc-bordeaux.fr/formulaire-de-reservationhttp://www.capc-bordeaux.fr/formulaire-de-reservation [http://www.capc-bordeaux.fr/formulaire-de-reservation] 05 56 00 81 50 ____________________ Pour découvrir toute la programmation de L'Académie des Mutantes, rendez-vous sur capc-bordeaux.fr [http://www.capc-bordeaux.fr/actuellement] !
"L’Académie des Mutantes" est le nom de la nouvelle programmation des formes hybrides et vivantes du Capc, un festival de performance, musique, vidéo, danse, mode, jeu qui se tiendra du 6 au 22 mai. // L'ACADÉMIE DES MUTANTES // Festival de performance, musique, vidéo, danse, mode, jeu Du 6 au 22 mai 2022 L’Académie des Mutantes est le nom de la nouvelle programmation des formes hybrides et vivantes du Capc. Afin de donner une place toute particulière à la performance, la musique, la littérature, la mode et l’image animée au sein du musée et centre d’art, L’Académie des Mutantes se déploiera dans les années à venir comme un festival sans fin, se manifestant dans des temporalités variées, dans l’enceinte du Capc et au-delà de ses murs. Les artistes invitées auront pour spécificité d’opérer à la lisière de plusieurs disciplines, rendant leur identification complexe. Aussi, avec L’Académie des Mutantes, le Capc se fait le terrain d’expérimentations nouvelles et inattendues. Pour son lancement, L’Académie des Mutantes se déploie sous la forme d’une exposition et d’un programme d’évènements qui auront lieu chaque vendredi et samedi entre le 6 et 22 mai. Les artistes invités pensent des potentiels de transformation des corps, faisant usage de la métamorphose et de l’hybridation (STASIS, Feyfey Worldwide, The Mycological Twist) ; leurs performances prennent la forme de rituels, qui font se rencontrer l’ancestral et le contemporain (Lukas Hofmann, Sgàire Wood) ; et beaucoup d’entre eux et elles amplifient les échos de l’histoire, par le biais du son (Pan Daijing, Anaïs Nganbzo) et de l’image (Astéries*, Julien Creuzet, Thomas Teurlai & Alain Damasio, Chuquimamani-Condori & Joshua Chuquimia Crampton). Le lancement de L’Académie des Mutantes est aussi l’occasion de poser les bases des questions qui vont insuffler la programmation du festival sans fin : qu’est-ce que veut dire, aujourd’hui, avoir un corps, et faire corps ? Et quelles sont les possibles mutations et démutations de ces corps ? Aussi, les artistes de la programmation de L’Académie des Mutantes occupent et occuperont des positions situées (en termes d’origines, genre, handicap, classe etc) sans chercher à les re-marginaliser, pour créer une véritable communauté de mutantes, en augmentation permanente. Commissariat : Cédric Fauq avec Sandra Patron & Marion Vasseur Raluy --------------------------------------------- // PROGRAMME // --------------------------------------------- ____________________ VENDREDI 6 MAI 20h-22h – Performance Let It Go [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/lukas-hofmann] par Lukas Hofmann >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) ____________________ SAMEDI 7 MAI 15h-16h30 – Session de jeu [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/mycological-twist] par The Mycological Twist >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) 16h30-18h – Lancement de la publication Gay Guerrilla : l'Histoire de Julius Eastman [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/anais-ngbanzo] par Anaïs Ngbanzo >> Auditorium (réservation conseillée) 20h-22h – Performance Let It Go [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/let-it-go-0] par Lukas Hofmann >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) ____________________ VENDREDI 13 MAI 19h-20h30 – Carte blanche à Astéries* [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/carte-blanche-asteries] >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) ____________________ SAMEDI 14 MAI Nuit européenne des musées 15h-16h30 – Session de jeu [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/mycological-twist-0] par The Mycological Twist >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) 19h-20h – Session d’écoute et conversation avec Pan Daijing [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/pan-daijing] >> Auditorium 20h30-21h – Performance Best Of, Bordeaux [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/stasis] par STASIS >> Galeries rez-de-chaussée 21h30-22h – Performance Transchrones [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/thomas-teurlai-alain-damasio] par Thomas Teurlai et Alain Damasio >> Parvis de l’Entrepôt rez-de-chaussée 22h30-23h – Performance Best Of, Bordeaux [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/stasis] par STASIS >> Galeries rez-de-chaussée 23h-23h30 – Performance Transchrones [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/thomas-teurlai-alain-damasio] par Thomas Teurlai et Alain Damasio >> Parvis de l’Entrepôt rez-de-chaussée ____________________ VENDREDI 20 MAI 19h-19h30 – Performance Planned Degradation in a Foreign Oubliette [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/sgaire-wood] par Sgàire Wood >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) 20h-20h30 – Activation de collection Slowly But Surely Take Up Space [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/feyfey-worldwide] par Feyfey Worldwide >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) ____________________ SAMEDI 21 MAI 15h-16h30 – Session de jeu [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/they-dig-suitable-soil-iels-creusent-dans-un-sol-approprie-1] par The Mycological Twist >> Galeries rez-de-chaussée (réservation obligatoire) 19h-19h30 – Performance Planned Degradation in a Foreign Oubliette [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/planned-degradation-foreign-oubliette-0] par Sgàire Wood >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) 20h-20h30 – Activation de collection Slowly but Surely Take Up Space [http://www.capc-bordeaux.fr/agenda/feyfey-worldwide-0] par Feyfey Worldwide >> Galeries rez-de-chaussée (réservation conseillée) --------------------------------------------- Informations et réservations : http://www.capc-bordeaux.fr/formulaire-de-reservationhttp://www.capc-bordeaux.fr/formulaire-de-reservation [http://www.capc-bordeaux.fr/formulaire-de-reservation] 05 56 00 81 50
Cette exposition collective pensée pour revisiter la collection du Capc réunit des œuvres majeures de l'institution bordelaise et un important nouveau dépôt du Centre national des arts plastiques Empruntant son titre à un recueil de textes de Julio Cortázar, l’exposition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes revisite les œuvres majeures de la collection du Capc sous l’angle de systèmes de représentation renouvelés du monde. À l’instar d’autres musées européens, le Capc a construit et développé sa collection sur un socle majoritairement masculin et anglo-européen, alors même que, depuis le XVIIe siècle, l’histoire commerciale et culturelle de Bordeaux s’écrit à travers son rapport avec l’Afrique, l’Asie et les Amériques. À une époque où les contextes culturels, sociaux et politiques conditionnent l’interprétation du spectateur comme de l’historien de l’art, il devient désormais essentiel de porter un nouveau regard sur les collections publiques, qui se doivent d’acter le passage à un monde multipolaire et remettre en lumière un ensemble d’artistes dont l’importance, pour diverses raisons, a été minorée par une histoire occidentale de l’art. Le mouvement de décentrement culturel sans précédent auquel nous assistons depuis plusieurs décennies, mais dont nous ne mesurons que depuis peu le séisme culturel, politique et sociologique qu’il génère, impose une réévaluation des collections publiques qui prenne en compte les processus complexes à l’œuvre dans la mondialisation. L’exposition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes génère des dialogues entre artistes d’origines géographiques, de genres et de générations diverses et postule que de nouveaux récits de l’art sont possibles et souhaitables. Si elle se nourrit d’expositions récentes autour de ces questions, à l’instar de Modernités plurielles au Centre Pompidou en 2015 ou Intense Proximité au Palais de Tokyo en 2012, elle s’en démarque dans la mesure où, comme son titre le suggère, elle assume pleinement sa dérive poétique. Pour opérer ce dialogue, le Capc s’est associé au Centre national des arts plastiques, par le biais d’un dépôt conséquent d’œuvres d’artistes originaires de régions extra-européennes, mais dont la démarche singulière déjoue tout déterminisme qui consisterait à réduire leur identité à un genre, une génération ou un contexte géographique déterminé. Ce nouveau corpus vient s’articuler avec des œuvres de deux décennies charnières dans l’histoire des acquisitions du Capc – les années 1980 et 1990 – pendant lesquelles s’est construite la colonne vertébrale de la collection du musée. Commissaire : Sandra Patron Une exposition réalisée en partenariat avec le Centre national des arts plastiques Avec des œuvres de : Collectif Abounaddara, Leonor Antunes, Faycal Baghriche, Ismail Bahri, Maja Bajević, Olga Balema, Bernd & Hilla Becher, Nina Beier, Cecilia Bengolea, Hicham Berrada, Hemali Bhuta, Jean-Charles Blais, Valerie Blass, Sylvie Blocher, Inaki Bonillas, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Sol Calero, Mariana Castillo Deball, Rosemarie Castoro, Alejandro Cesarco, Cathy de Monchaux, Abigail DeVille, Daniel Dezeuze, Thea Djordjadze, Harun Farocki, Malachi Farrell, Chohreh Feyzdjou, Adriana Garcia Galan, Dominique Ghesquiere, Liam Gillick, Fernanda Gomes, Felix Gonzalez-Torres, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh & Hesam Rahmanian, Simon Hantai, Rebecca Horn, Koo Jeong-A, Anne-Marie Jugnet, Seydou Keita, Mike Kelley, Julije Knifer, Sol LeWitt, Richard Long, Benoit Maire, Didier Marcel, Randa Maroufi, Mario Merz, Mehdi Moutashar, Vik Muniz, Adi Nes, Shirin Neshat, Hitoshi Nomura, Dennis Oppenheim, Gabriel Orozco, Dan Peterman, Pratchaya Phinthong, Jack Pierson, Liliana Porter, Younes Rahmoun, Yvonne Rainer, Neda Razavipour, Lili Reynaud Dewar, Jorge Satorre, Richard Serra, Malick Sidibe, Haim Steinbach, Vivian Suter, Oussama Tabti, Wolfgang Tillmans, Jean-Paul Thibeau, Lee Ufan, Jan Vercruysse, Kelley Walker, Lawrence Weiner, Ezra Wube, Chen Zhen, Andrea Zittel
Olu Ogunnaike s’intéresse aux bois et à la mémoire qu'ils contiennent. Au Capc, l’artiste britannique s’est tourné vers les poutres de l’Entrepôt Lainé pour en extraire les strates d’histoires. Exposition dans les galeries au rez-de-chaussée du musée Olu Ogunnaike travaille la matière bois sous toutes ses formes : de la sciure au charbon en passant par la résine. Il travaille aussi les mémoires que le bois contient. La manipulation du bois l’amène à se poser la question de l’origine de la matière dont il fait usage, de ses racines, ainsi que des gestes et outils qu’il emploie. Sous couvert d’une esthétique minimale, à priori inhospitalière, sa pratique fait la part belle à des moments de convivialité, auxquels vous êtes invités. Lors de sa première visite au Capc, alors qu’il préparait cette exposition, Olu Ogunnaike s’est tourné vers les poutres en pin qui peuplent les hauteurs de l’Entrepôt Lainé, un premier pont vers la forêt des Landes. Il y avait alors une nécessité : celle de faire parler ce bois – l’ossature de ce bâtiment –, et d’en extraire les strates d’histoires. Un premier geste s’imposa à l’artiste : celui de poncer les poutres du musée pour en obtenir de la poudre de bois, ses miettes. Comme une manière de caresser l’espace tout en le bousculant. Cette poudre, qui ressemble à la fois à des cendres et à de la cannelle, Olu Ogunnaike l’utilise comme matériau pour certaines œuvres présentées dans l’exposition. Commissaire : Cédric Fauq Vernissage : jeudi 4 novembre 2021, de 19h à 21h. Entrée libre.
L'exposition "Le Club du Poisson-Lune" emprunte son nom à un café-théâtre ouvert en 1967. Cinquante ans après, Cédric Fauq réunit des artistes dont la plupart sont émergents pour ré-imaginer ce lieu. Exposition dans les galeries au rez-de-chaussée du musée Avec : Carla Adra, Maurane-Amel Arbouz, Angélique Aubrit et Ludovic Beillard, Aurilian, Flo*Souad Benaddi, Maxime Bichon, Camille Benbournane, Deborah Bowmann, Camille Brée, Hugo Brillet, Elize Charcosset, Kevin Desbouis, Lyse Fournier, Esther Gatón, Kinke Kooi, James Lewis, Thiên-Ngoc Ngô-Rioufol, Samuel Nicolle, Gina Pane, Claudia Pagès, Emma Rssx, Segondurante, Haim Steinbach, Nikhil Vettukatil. En 1967, au 94 rue Camille Sauvageau à Bordeaux, apparaissait le Poisson-Lune. Ce café-théâtre qui proposait de la poésie, du théâtre et des expositions était à l’initiative d’une bande d’amis artistes et poètes menée par Jean-Louis Froment qui sera à l’origine du Capc en 1973. À ce jour, il ne reste aucune archive connue de ce lieu d’expérimentation, seulement quelques mots sur internet, qui témoignent de la courte durée de vie de l’entreprise et de l’énergie déployée. Plus de 50 ans plus tard, Le Club du Poisson-Lune ré-imagine ce lieu. Ici, la fiction et la poésie prévalent à l’exactitude historique. Faire rentrer Le Club du Poisson-Lune au Capc, c’est ouvrir une faille temporelle : c’est faire avaler son œuf à une poule. Pour imaginer ce Club, le duo d’artistes Deborah Bowmann –deux bordelais installés depuis plusieurs années à Bruxelles – a été invité à en concevoir la scénographie, selon quatre espaces contigus : le Vestibule, le Salon, le Fumoir et la Scène. Ce décor sert à la fois d’écrin aux œuvres des 24 artistes invités et d’espace de lecture, d’écoute et de conversation pour les membres du club – c’est-à-dire toute personne qui en franchira le seuil. Commissaire : Cédric Fauq Vernissage : jeudi 4 novembre 2021, de 19h à 21. Entrée libre
Olu Ogunnaike s’intéresse aux bois et à la mémoire qu'ils contiennent. Au Capc, l’artiste britannique s’est tourné vers les poutres de l’Entrepôt Lainé pour en extraire les strates d’histoires. Exposition dans les galeries au rez-de-chaussée du musée Olu Ogunnaike travaille la matière bois sous toutes ses formes : de la sciure au charbon en passant par la résine. Il travaille aussi les mémoires que le bois contient. La manipulation du bois l’amène à se poser la question de l’origine de la matière dont il fait usage, de ses racines, ainsi que des gestes et outils qu’il emploie. Sous couvert d’une esthétique minimale, à priori inhospitalière, sa pratique fait la part belle à des moments de convivialité, auxquels vous êtes invités. Lors de sa première visite au Capc, alors qu’il préparait cette exposition, Olu Ogunnaike s’est tourné vers les poutres en pin qui peuplent les hauteurs de l’Entrepôt Lainé, un premier pont vers la forêt des Landes. Il y avait alors une nécessité : celle de faire parler ce bois – l’ossature de ce bâtiment –, et d’en extraire les strates d’histoires. Un premier geste s’imposa à l’artiste : celui de poncer les poutres du musée pour en obtenir de la poudre de bois, ses miettes. Comme une manière de caresser l’espace tout en le bousculant. Cette poudre, qui ressemble à la fois à des cendres et à de la cannelle, Olu Ogunnaike l’utilise comme matériau pour certaines œuvres présentées dans l’exposition. Commissaire : Cédric Fauq Vernissage : jeudi 4 novembre 2021, de 19h à 21h. Entrée libre.
L'exposition "Le Club du Poisson-Lune" emprunte son nom à un café-théâtre ouvert en 1967. Cinquante ans après, Cédric Fauq réunit des artistes dont la plupart sont émergents pour ré-imaginer ce lieu. Exposition dans les galeries au rez-de-chaussée du musée Avec : Carla Adra, Maurane-Amel Arbouz, Angélique Aubrit et Ludovic Beillard, Aurilian, Flo*Souad Benaddi, Maxime Bichon, Camille Benbournane, Deborah Bowmann, Camille Brée, Hugo Brillet, Elize Charcosset, Kevin Desbouis, Lyse Fournier, Esther Gatón, Kinke Kooi, James Lewis, Thiên-Ngoc Ngô-Rioufol, Samuel Nicolle, Gina Pane, Claudia Pagès, Emma Rssx, Segondurante, Haim Steinbach, Nikhil Vettukatil. En 1967, au 94 rue Camille Sauvageau à Bordeaux, apparaissait le Poisson-Lune. Ce café-théâtre qui proposait de la poésie, du théâtre et des expositions était à l’initiative d’une bande d’amis artistes et poètes menée par Jean-Louis Froment qui sera à l’origine du Capc en 1973. À ce jour, il ne reste aucune archive connue de ce lieu d’expérimentation, seulement quelques mots sur internet, qui témoignent de la courte durée de vie de l’entreprise et de l’énergie déployée. Plus de 50 ans plus tard, Le Club du Poisson-Lune ré-imagine ce lieu. Ici, la fiction et la poésie prévalent à l’exactitude historique. Faire rentrer Le Club du Poisson-Lune au Capc, c’est ouvrir une faille temporelle : c’est faire avaler son œuf à une poule. Pour imaginer ce Club, le duo d’artistes Deborah Bowmann –deux bordelais installés depuis plusieurs années à Bruxelles – a été invité à en concevoir la scénographie, selon quatre espaces contigus : le Vestibule, le Salon, le Fumoir et la Scène. Ce décor sert à la fois d’écrin aux œuvres des 24 artistes invités et d’espace de lecture, d’écoute et de conversation pour les membres du club – c’est-à-dire toute personne qui en franchira le seuil. Commissaire : Cédric Fauq Vernissage : jeudi 4 novembre 2021, de 19h à 21. Entrée libre
Cette exposition collective pensée pour revisiter la collection du Capc réunit des œuvres majeures de l'institution bordelaise et un important nouveau dépôt du Centre national des arts plastiques Empruntant son titre à un recueil de textes de Julio Cortázar, l’exposition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes revisite les œuvres majeures de la collection du Capc sous l’angle de systèmes de représentation renouvelés du monde. À l’instar d’autres musées européens, le Capc a construit et développé sa collection sur un socle majoritairement masculin et anglo-européen, alors même que, depuis le XVIIe siècle, l’histoire commerciale et culturelle de Bordeaux s’écrit à travers son rapport avec l’Afrique, l’Asie et les Amériques. À une époque où les contextes culturels, sociaux et politiques conditionnent l’interprétation du spectateur comme de l’historien de l’art, il devient désormais essentiel de porter un nouveau regard sur les collections publiques, qui se doivent d’acter le passage à un monde multipolaire et remettre en lumière un ensemble d’artistes dont l’importance, pour diverses raisons, a été minorée par une histoire occidentale de l’art. Le mouvement de décentrement culturel sans précédent auquel nous assistons depuis plusieurs décennies, mais dont nous ne mesurons que depuis peu le séisme culturel, politique et sociologique qu’il génère, impose une réévaluation des collections publiques qui prenne en compte les processus complexes à l’œuvre dans la mondialisation. L’exposition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes génère des dialogues entre artistes d’origines géographiques, de genres et de générations diverses et postule que de nouveaux récits de l’art sont possibles et souhaitables. Si elle se nourrit d’expositions récentes autour de ces questions, à l’instar de Modernités plurielles au Centre Pompidou en 2015 ou Intense Proximité au Palais de Tokyo en 2012, elle s’en démarque dans la mesure où, comme son titre le suggère, elle assume pleinement sa dérive poétique. Pour opérer ce dialogue, le Capc s’est associé au Centre national des arts plastiques, par le biais d’un dépôt conséquent d’œuvres d’artistes originaires de régions extra-européennes, mais dont la démarche singulière déjoue tout déterminisme qui consisterait à réduire leur identité à un genre, une génération ou un contexte géographique déterminé. Ce nouveau corpus vient s’articuler avec des œuvres de deux décennies charnières dans l’histoire des acquisitions du Capc – les années 1980 et 1990 – pendant lesquelles s’est construite la colonne vertébrale de la collection du musée. Commissaire : Sandra Patron Une exposition réalisée en partenariat avec le Centre national des arts plastiques Avec des œuvres de : Collectif Abounaddara, Leonor Antunes, Faycal Baghriche, Ismail Bahri, Maja Bajević, Olga Balema, Bernd & Hilla Becher, Nina Beier, Cecilia Bengolea, Hicham Berrada, Hemali Bhuta, Jean-Charles Blais, Valerie Blass, Sylvie Blocher, Inaki Bonillas, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Sol Calero, Mariana Castillo Deball, Rosemarie Castoro, Alejandro Cesarco, Cathy de Monchaux, Abigail DeVille, Daniel Dezeuze, Thea Djordjadze, Harun Farocki, Malachi Farrell, Chohreh Feyzdjou, Adriana Garcia Galan, Dominique Ghesquiere, Liam Gillick, Fernanda Gomes, Felix Gonzalez-Torres, Ramin Haerizadeh, Rokni Haerizadeh & Hesam Rahmanian, Simon Hantai, Rebecca Horn, Koo Jeong-A, Anne-Marie Jugnet, Seydou Keita, Mike Kelley, Julije Knifer, Sol LeWitt, Richard Long, Benoit Maire, Didier Marcel, Randa Maroufi, Mario Merz, Mehdi Moutashar, Vik Muniz, Adi Nes, Shirin Neshat, Hitoshi Nomura, Dennis Oppenheim, Gabriel Orozco, Dan Peterman, Pratchaya Phinthong, Jack Pierson, Liliana Porter, Younes Rahmoun, Yvonne Rainer, Neda Razavipour, Lili Reynaud Dewar, Jorge Satorre, Richard Serra, Malick Sidibe, Haim Steinbach, Vivian Suter, Oussama Tabti, Wolfgang Tillmans, Jean-Paul Thibeau, Lee Ufan, Jan Vercruysse, Kelley Walker, Lawrence Weiner, Ezra Wube, Chen Zhen, Andrea Zittel