Karine Saporta met en musique et chante Phèdre. Racine fantasmé bousculé et…
respecté. Une Phèdre antique et revisitée. Moderne et classique en 15 chansons.
Représentation unique dimanche 28 avril à 19h au New Morning Paris
De très bons musiciens au service de cette incroyable interprétation et
composition de Karine Saporta. Karine Saporta est une force incontournable de la
danse contemporaine en France aujourd’hui.
Elle a dirigé le Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie pendant
seize ans, la Bibliothèque nationale de France, et maintenant elle façonne sa
vision à travers KASA – Maisons Karine Saporta. Sa démarche artistique, toujours
en quête d’innovation, est profondément influencée par les mondes de la
littérature, de la musique et de la philosophie.
Reconnue tant en France qu’à l’international, elle collabore avec des
institutions prestigieuses telles que le Festival d’Avignon, le Théâtre National
de Chaillot, la Comédie-Française, l’Opéra de Paris, et bien d’autres encore.
Par delà son travail de chorégraphe, Karine Saporta est une musicienne et
chanteuse talentueuse. Sa passion pour l’art s’exprime à travers diverses formes
d’expression, notamment la musique, où elle crée des compositions sophistiquées
et émotionnellement riches, captivant son public avec sa voix envoûtante.
Son dernier défi est la mise en voix chantée de Phèdre, projet qu’elle
présentera dans la salle emblématique du New Morning. Elle souhaite donner une
dimension contemporaine et musicale à cette œuvre classique, en explorant les
alexandrins de Racine à travers des rythmes endiablées et des mélodies
sophistiquées.
Le titre "BRILLANTE" choisi pour ce projet fait écho à la signification du grec
ancien "Phaidra": littéralement "Brillante", soulignant ainsi l’éclat et la
modernité de cette nouvelle interprétation.
Le mot de l’artiste :
"Les alexandrins qui composent Phèdre contiennent une danse et une musicalité
implicites qu ’il importe aujourd’hui d’exalter pour elles-mêmes hors des cadres
et des conventions du théâtre.
Le potentiel sensoriel, directement évocateur, de la poésie racinienne
l’emporteront donc dans cet oratorio contemporain sur les détails du récit et de
la narration.
L’instrumentarium réduit (piano, guitare, luth, percussions) laissera une part
importante au travail vocal en particulier dans la création des rythmes parlés
scandés manière post-slam alternant avec les envolées mélodiques tournoyantes
venant faire contrepoint.
