Friche Belle de Mai

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Il a le nom d’un poème d’Edouard Glissant, il résonne comme un appel du large, il explore les territoires ultramarins… Un Champ d’îles est un temps fort dédié à la création contemporaine des Outre-mer. TEMPS FORT LITTÉRATURE ÉDITION RENCONTRES EXPOSITIONS MUSIQUE SON PERFORMANCES Ouverture le 2 février lors d’un week-end festif avec notamment : — l’inauguration de deux expositions collectives qui rassemblent les œuvres de 60 artistes actifs et actives à La Réunion mais aussi en Guadeloupe, Martinique, Guyane française et Haïti. — l’ouverture de journées professionnelles consacrées aux réalités et enjeux des arts visuels au sein des territoires ultramarins — une soirée de performances et vidéos AU PROGRAMME : EXPOSITIONS DU 3 FEVRIER AU 2 JUIN 2024 – Astèr Atèrla Exposition collective Dans le cadre de Un champ d’îles Une proposition de FRAC Réunion, en coproduction avec CCC OD Tours et Friche la Belle de Mai Une exposition qui invite à la rencontre avec les œuvres d’une trentaine d’artistes actifs et actives à La Réunion DU 3 FEVRIER AU 28 JUILLET 2024 – Des grains de poussière sur la mer Sculpture contemporaine des Caraïbes françaises et d’Haïti Dans le cadre de Un champ d’îles Une proposition de Fræme Une exposition qui rassemble les œuvres de vingt-six artistes issu·es de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et d’Haiti, et défie une image coloniale en prenant le parti de présenter des travaux d’une densité et d’une matérialité fortes. JEUDI 1ER FÉVRIER RENCONTRE Rencontre avec Dénètem Touam Bona Découvrez l’œuvre et la pensée de l’artiste et philosophe Dénètem Touam Bona Une proposition de La Marelle et la librairie La Salle des machines 18h30 VENDREDI 2 FÉVRIER RENCONTRES PROFESSIONNELLES Loin ne veut pas dire petit Langages et imaginaires artistiques des Outre-mer Deux journées professionnelles pour ouvrir un espace de discussion libre et organique. ne proposition de Friche la Belle de Mai et Le Réseau documents d’artistes 10h-17h LUNDI 5 FÉVRIER RENCONTRE CUISINE ATELIER /STAGE Labo des désirs Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois. Une proposition de résident·es et associations du quartier 14h-17h Entrée libre MARDI 6 FÉVRIER RENCONTRE CUISINE ATELIER /STAGE Labo des désirs Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois. Une proposition de résident·es et associations du quartier 14h-20h Entrée libre MERCREDI 7 FÉVRIER RENCONTRE CUISINE ATELIER /STAGE Labo des désirs Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois. Une proposition de résident·es et associations du quartier 14h-17h Entrée libre JEUDI 8 FÉVRIER RENCONTRE CUISINE ATELIER /STAGE Labo des désirs Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois. Une proposition de résident·es et associations du quartier 14h-17h Entrée libre VENDREDI 9 FÉVRIER RENCONTRE CUISINE ATELIER /STAGE Labo des désirs Projet participatif et convivial de création et programmation collective ouvert à tous·tes une semaine par mois. Une proposition de résident·es et associations du quartier 15h-21h Entrée libre JEUDI 29 FÉVRIER ATELIER /STAGE RENCONTRE CUISINE Cuisines Africaines Festival avec plus de 70 acteur·rices culinaires d’Afrique afin d’explorer les identités des cuisines africaines, célébrer leur richesse et développer des synergies communes. Une proposition de Les Grandes Tables et Chefs in Africa 14h VENDREDI 1ER MARS ATELIER /STAGE RENCONTRE CUISINE Cuisines Africaines Festival avec plus de 70 acteur·rices culinaires d’Afrique afin d’explorer les identités des cuisines africaines, célébrer leur richesse et développer des synergies communes. Une proposition de Les Grandes Tables et Chefs in Africa 14h SAMEDI 2 MARS ATELIER /STAGE RENCONTRE CUISINE Cuisines Africaines Festival avec plus de 70 acteur·rices culinaires d’Afrique afin d’explorer les identités des cuisines africaines, célébrer leur richesse et développer des synergies communes. Une proposition de Les Grandes Tables et Chefs in Africa 14h Inscriptions et renseignements détaillés sur le site de la Friche Publié par : Ville de Marseille
Exposition collective Commissariat : Julie Crenn Dans le cadre de Un champ d’îles Une proposition de FRAC Réunion, en coproduction avec CCC OD Tours et Friche la Belle de Mai « L’exposition Astèr Atèrla invite à une rencontre avec les œuvres d’artistes actifs et actives à La Réunion. Ici et maintenant, la trentaine d’artistes réuni·es fouillent des temporalités qui s’étirent du passé jusqu’au futur pour raconter une histoire commune, un vivant partagé. Des entrailles de l’île vers l’océan dans lequel elle s’inscrit, en passant par ses rues bétonnées, ses ravines et ses champs de canne à sucre, les artistes agissent au sein d’une géographie et d’une histoire nécessairement plurielles. À travers un ensemble de problématiques liées et entremêlées, ce sont les corps visibles et invisibles, humains et non humains qui sont placés au cœur d’une réflexion collective. Les corps nous mènent ainsi vers le territoire de l’histoire, de la mémoire, de la transmission, du rituel, de l’insularité, de la créolité, de la langue, de la mythologie et du vivant. Dans une perspective résolument politique, l’exposition devient le lieu de conversations avec l’île de La Réunion envisagée dans ses réalités complexes, denses et multiples. » – Julie Crenn, Historienne de l’art et commissaire indépendante Depuis plusieurs années le FRAC RÉUNION s’engage — dans le cadre des missions qui lui sont dévolues — à promouvoir la scène réunionnaise au régional, au national et à l’international. Le réseau que le FRAC RÉUNION s’est constitué, les partenaires auxquels il s’est associé, ont permis de construire des échanges, de renouveler les rencontres, d’amener les artistes à circuler davantage, à bénéficier de résidences, d’expositions, d’échanges critiques. Ce soutien, cet accompagnement, ces partenariats, ces éditions, ont naturellement offert une plus grande visibilité à la scène réunionnaise, riche et généreuse. « Mais, si dans notre bassin géographique la réalité et la puissance de cette création sont tout à fait identifiées, il est évident que l’isolement « au-delà des mers » interdit le plus souvent au niveau national la mise en lumière de cet ensemble. Notre volonté n’est pas de « ghettoïser » les artistes de l’île, en les identifiant comme « Réunionnais·es, donc d’ailleurs, donc exotiques Il s’agit de faire découvrir, comprendre, appréhender, un ensemble d’œuvres de créatrices et de créateurs qui interrogent la société postcoloniale dans laquelle iels vivent, déploient des problématiques comme la migration et le déplacement, le métissage culturel, construisent une réflexion avec le vivant, sondent notre compréhension du vivre ensemble. » – Béatrice Binoche, directrice du Frac Réunion Avec les artistes : Avec Mounir Allaoui, Alice Aucuit, Jack Beng-Thi, Lolita Bourdon, Catherine Boyer, Stéphanie Brossard, Jimmy Cadet, Sonia Charbonneau, Thierry Cheyrol, Cristof Dènmont, Emma Di Orio, Morgan Fache, Florans Féliks, Brandon Gercara, Hasawa, Esther Hoareau, Stéphanie Hoareau, Christian Jalma dit Pink Floyd, Jean-Claude Jolet, Kako et Stéphane Kenkle, Kid Kreol & Boogie, Jean-Marc Lacaze, Gabrielle Manglou, Masami, Anie Matois, Sanjeeyann Paléatchy, Tatiana Patchama, Tiéri Rivière, Chloé Robert, Abel Techer, Prudence Tetu, Wilhiam Zitte. Visites de l’exposition Visites Flash : Tous les samedis du 10 février au 2 juin à 15h, 16h et 17h, une médiatrice culturelle vous propose un format de 30 minutes pour échanger en toute simplicité autour d’une exposition. La visite est sans réservation, gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée aux expositions est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Il est à retirer à l’accueil-billetterie, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama. Visites Toute petite expo : Un mercredi par mois de 10h à 11h : le 28 février, le 20 mars, 24 avril et le 15 mai. Et des visites bonus pendant « La semaine de la petite enfance » les 17, 21 et 23 mars. Les médiatrices culturelles donnent rendez-vous aux petit·es visiteur·ices de 18 mois à 3 ans et à leurs accompagnant.es pour découvrir l’exposition Astèr Atèrla. Ces balades contées au fil des œuvres éveillent les sens et le sensible des tout-petits. Elles invitent au voyage, de l’espace d’exposition vers l’île de la Réunion à la découverte de la faune, la flore et de la magie de ces paysages qui donnèrent naissance à ces œuvres… La visite, sur inscription à mediation@lafriche.org, est gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Rendez-vous à l’accueil-billetterie. Visites Famille + goûter : Le 29 février, 17 mars, 25 avril et le 19 mai de 15h-16h pour les enfants à partir de 6 ans et leurs accompagnant·es. Chaque mois, les médiatrices culturelles proposent une visite conviviale en famille pour découvrir l’exposition Astèr Atèrla. Une déambulation au fil des œuvres (sculptures, dessins, peintures, installations…) façonnées par des artistes réunionnais.es et pétries par les paysages, la faune, la flore, les traditions et cultures issues de cette île. Ce parcours ludique invite à ouvrir ses sens et aiguiser sa sensibilité tout en s’amusant à travers des jeux d’observation, des mini-ateliers ou des expérimentations sensibles. La « visite famille » se conclut par un goûter aux saveurs ultramarines. Week-end d’ouverture Pour le lancement du temps fort Un champ d’îles, l’exposition est gratuite les 2 & 3 février 2024. Publié par : Ville de Marseille
Sculpture contemporaine des Caraïbes françaises et d’Haïti Commissariat : Arden Sherman Dans le cadre de Un champ d’îles Une proposition de Fræme Conçue à partir du médium de la sculpture, cette exposition présente les œuvres de vingt-huit artistes issu·es de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et d’Haïti. En 1964, effectuant un voyage d’État en Martinique, Guadeloupe et Guyane française, Charles de Gaulle survole en avion la mer des Caraïbes, et décrit les îles comme autant de « grains de poussière sur la mer ». Si cette citation du président de la République d’alors évoque l’effet mystérieux et presque surnaturel que peut susciter une vue aérienne de l’archipel des Caraïbes, elle est aussi révélatrice de la perspective surplombante depuis laquelle est perçue la région – une perspective dont les racines plongent dans l’histoire de la France comme puissance coloniale dans les Antilles. De Gaulle appuiera clairement la métaphore politique paternaliste, confiant lors de cette même visite et en présence de l’écrivain et homme politique d’Aimé Césaire « qu’on ne construit pas un État sur des poussières ». En rassemblant les œuvres de vingt-six artistes issu·es de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et d’Haiti, l’exposition défie cette image coloniale en prenant le parti de présenter des travaux d’une densité et d’une matérialité fortes. Conçue à partir du medium de la sculpture, Des grains de poussière sur la mer met en scène plusieurs approches matérielles et conceptuelles qui témoignent des pratiques des artistes de cette région du monde tout en posant la question de savoir qui est au « centre » et qui est à la « périphérie ». Les œuvres, placées à proximité et en conversation directe les unes avec les autres, forment un réseau d’idées autour du patrimoine, de l’histoire, de l’identité, du corps social et de la politique. Artistes invité·es : Raphaël Barontini, Sylvia Berté, Julie Bessard, Hervé Beuze, Jean-François Boclé, Ernest Breleur, Alex Burke, Vladimir Cybil Charlier, Gaëlle Choisne, Ronald Cyrille, Jean-Ulrick Désert, Kenny Dunkan, Edouard Duval-Carrié, Adler Guerrier, Jean-Marc Hunt, Nathalie Leroy Fiévée, Audry Liseron-Monfils, Louisa Marajo, Ricardo Ozier-Lafontaine, Jérémie Paul, Marielle Plaisir, Michelle Lisa Polissaint et Najja Moon, Tabita Rezaire, Françoise Sémiramoth, Yoan Sorin, Jude Papaloko Thegenus, Kira Tippenhauer. Visites de l’exposition Visites Flash : Tous les samedis du 10 février au 2 juin à 15h, 16h et 17h, une médiatrice culturelle vous propose un format de 30 minutes pour échanger en toute simplicité autour d’une exposition. La visite est sans réservation, gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée aux expositions est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Il est à retirer à l’accueil-billetterie, il donne accès à l’ensemble des expositions de la Tour et du Panorama. Visites Toute petite expo :: Le mercredi 19 juin puis tous les mercredis de juillet de 10h à 11h, les médiatrices culturelles donnent rendez-vous aux petit·es visiteur·ices de 18 mois à 3 ans et à leurs accompagnant.es pour découvrir l’exposition Des grains de poussières sur la mer. Ces balades contées au fil des œuvres éveillent les sens et le sensible des tout-petits. Elles invitent au voyage, de l’espace d’exposition vers les îles caribéennes, à la découverte des étonnantes sculptures qui y sont nées et ont voyagé jusqu’à nous… La visite, sur inscription à mediation@lafriche.org, est gratuite pour les enfants et comprise dans le prix du billet d’entrée pour les adultes. Attention, le billet d’entrée est indispensable, même si vous bénéficiez de la gratuité. Rendez-vous à l’accueil-billetterie. Visites Famille + goûter : Le dimanche 23 juin et tous les jeudis de juillet de 15h30-17h pour les enfants à partir de 6 ans et leurs accompagnant·es. Les médiatrices culturelles proposent une visite conviviale en famille pour découvrir l’exposition. Ce parcours ludique invite à ouvrir ses sens et aiguiser sa sensibilité tout en s’amusant à travers des jeux d’observation, des mini-ateliers ou des expérimentations sensibles. La « visite famille » se conclut par un goûter aux saveurs ultramarines. Week-end d’ouverture Pour le lancement du temps fort Un champ d’îles, l’exposition Publié par : Ville de Marseille

Past events

« Marie Ythier est rien moins qu’impressionnante dans cette performance exigeante et plurielle qui engage la virtuosité du jeu, la variété des couleurs et l’autorité du geste […] » Michèle Tosi, Resmusica Musicienne classique, engagée dans une démarche de création auprès des compositeurs de sa génération, Marie Ythier a déjà à son actif cinq disques. Lauréate de nombreux prix nationaux et internationaux, elle se produit en soliste dans le monde entier. Spécialement pour ce concert, Marie Ythier a imaginé un programme autour du langage… « J’ai construit ce programme sur le langage. En effet, les récitations de Georges Aperghis sont clairement influencées par son travail sur la voix, comme leur titre l’indique. La pièce de la compositrice chinoise Shuhan Hu, commande de Radio France est basée sur un poème chinois de Youyou Yu. J’ai créé cette pièce en février 2022 lors du festival Présences de Radio France. Gone In No Time, de la compositrice grecque Myrto Nizami, est la pièce benjamine de ce programme car je l’ai créée il y a seulement quelques mois, en septembre 2022, lors du Festival de Royaumont. Inspirée par le langage de Beckett, elle ânnone en vain des phrases qui volontairement peinent à aboutir. La Naissance des mots, de la compositrice catalane Nuria Gimenez-Comas, est pour violoncelle solo et électronique. Elle nous emmène dans les prémices du langage, des raclements de gorge, grognements et consonnes articulées. Cette pièce est en octophonie et spatialise le son. Enfin, la « petite nouvelle » de ce programme est la pièce de Matteo Gualandi Fotagrafie rarissime di angeli. Écrite pour moi en 2023, c’est une commande de la Fondation Royaumont que j’ai créé lors du festival 2023. » Marie Ythier Marie Ythier, violoncelliste Oeuvres de – Nuria Gimenez-Comas : « La naissance des mots », pour violoncelle solo et électronique – 8 min – Georges Aperghis : « Récitation n° 2 » – 5 min – Shuhan Hu : « Les fleurs de pêchers s’épanouissent à travers les fissures des os », pour violoncelle seul – 11 min – Myrto Nizami : « Gone In No Time », pour violoncelle seul – 9 min – Georges Aperghis : « Récitation n° 1 » – 5 min – Matteo Gualandi : « Fotografie rarissime di angeli » Dans le cadre des Modulations. Durée : 1h Publié par : Ville de Marseille
Dès 3 ans 123 Sonlive est la version dansante d’1,2,3 Soleil ! Ce spectacle participatif se présente sous la forme d’un concours de danse où les participants, à la seule énergie de leur corps vont devoir séduire les Juges de Jeu pour progresser d’une zone à l’autre. Rythmé par interventions de la famille Jackson, dans une arbiance à mi-chemin entre le bal de promo, l’émission Soul Train et le cours d’Aérobic, 123 Sonlive, propose de venir enflammer le dancefloor et de faire danser les participants lors d’un DJ set délirant et décomplexé… Attention, nul besoin d’être un danseur professionnel pour jouer avec nous, bien au contraire! Publié par : Ville de Marseille
Il y a des enfants. Il y a leurs parents. Et il y a des professionnel·les dont le métier consiste à se pencher sur les petits enfants. L’association « Agir pour la petite enfance » a pour mission de réunir les trois. Et pour provoquer la rencontre de ce trio, elle a créé une semaine nationale qui trouve écho dans toutes les villes, villages, hôpitaux, centres culturels, etc. avec comme ambition de porter haut notre attention à la petite enfance. Car « les enfants doivent pouvoir grandir dans un monde qui leur donne toutes leurs chances. Les parents doivent être accompagnés. Les professionnels ont besoin d’être valorisés. » Avec un théâtre dédié, une crèche, des aires de jeux et de sport, des expositions, des ateliers et des cours… la Friche a l’enfance et la jeunesse au cœur de ses convictions et de ses activités. C’est donc tout naturellement qu’elle participe à cette semaine nationale, découvrez le programme : EXPOSITION Dimanche 17 mars – 10h-11h Mercredi 20 mars – 10h-11h Jeudi 21 mars – 10h-11h Samedi 23 mars – 10h-11h Visite Toute petite expo Dans le cadre de Semaine nationale de la petite enfance Les médiatrices culturelles proposent des visites commentées des expositions « Astèr Atèrla » et « Des grains de poussière sur la mer » pour les petit·es visiteur·euses de 18 mois à 3 ans. Gratuit MUSIQUE SON Mercredi 20 mars 2024 à 9h30 Exploration Sonore pour les Petites Oreilles Une proposition de Radio Grenouille & Euphonia La magie de l’écoute chez les tout petits, activée par des séances sonores immersives adaptées et un temps de pratique instrumentale interactive. Dès 2 ans Gratuit CINÉMA VIDÉO Vendredi 22 mars 2024 à 9h30 Le Petit Monde de Leo 5 contes de Lionni Une proposition de cinéma Le Gyptis Un programme de cinq courts métrages présenté au cinéma Le Gyptis, adaptés des contes de Leo Lionni, auteur incontournable de la littérature jeunesse. Dès 2 ans Une proposition de l’association Agir pour la petite enfance et la parentalité. Publié par : Ville de Marseille
Dès 8 ans Snap Orchestra Rock You! est un concert participatif porté par le sextet Snap Orchestra et la metteure en scène Laureline Collavizza. Au cours d’une série de missions musicales visant à réparer le Snap, les spectateurs expérimentent le plaisir de l’improvisation collective. Le Snap Orchestra s’est rencontré autour du jazz. Il navigue aujourd’hui entre jazz moderne, groove et hip-hop instrumental. Pour Rock you !, il cherche à faire émerger le sens musical de chacun, en invitant les spectateurs à composer et à affirmer leurs goûts. Le Snap Orchestra souhaite transmettre le plaisir du risque qu’est l’improvisation. Il convie le public à une fête des sons, un laboratoire d’expériences musicales. Dans Rock You !, propulsé dans un univers post-apocalyptique, il questionne la portée de la musique live aujourd’hui. En 2084, une succession d’effondrements a précipité la fin de l’espèce humaine. Plus des trois quarts de la population mondiale a été décimée. Les survivants sont soumis à des règles d’existence très strictes : à la naissance, une puce électronique reliée à la centrale du gouvernement, est implantée à chaque nouveau-né. “L’intruse” calcule tout : les mouvements, le nombre de mots prononcés, la tension, les émotions ressenties, le souffle… Six personnes, dans la confidentialité, font acte de résistance et pratiquent des rencontres clandestines pour faire sonner leurs instruments. C’est le Snap Orchestra ! Publié par : Ville de Marseille
Dès 7 ans Cie Mise à Feu 1000 ANS DE MUSIQUE AU FÉMININ Du Moyen-Âge à nos jours, d’Hilde- garde de Bingen à Aya Nakamura, DIVA Syndicat nous conte une nouvelle histoire de la musique occidentale… celle des femmes ! Femmes oubliées, femmes invisibles… mais surtout femmes musiciennes, compositrices, interprètes, que les deux artistes s’attachent à nous faire (re)- découvrir, ramenant le matrimoine au cœur de notre vision du monde. Ces deux Divas Syndicalistes nous présentent dix siècles de musique remise au goût du jour. Afin de redonne aux femmes musiciennes la place qui leur revient, les artistes s’amusent à endosser leurs rôles, ceux qu’elles ont pris, ceux qu’on leur a donnés. C’est un véritable ovni musical et théâtral que nous propose ce duo extravagant ! Si l’invisibilisation des femmes dans la société est une thématique sérieuse et plus que jamais dans l’air du temps, les artistes se jouent des stéréotypes et s’amusent à raconter ces femmes autrement, sans donner de leçon… ou alors du fond de la classe et sur la table ! Publié par : Ville de Marseille
Dès 4 ans JereM C’est l’histoire d’un homme.. d’un gamin sur le terrain là-bas, sous la corde à linge, balançant entre la trouille diffuse de l’orage et la joie crue de ses moments de rêveries qui envahissent et métamorphosent le terrain de « jeu ». Sur le plateau, la corde à linge flotte dans l’air, chargé de fabulations vestimentaires. Un musicien-bruiteur à jardin et sous les reliefs d’une tempête de vêtements : un comédien- manipulateur. Puis va apparaitre un personnage animé. Primitif, cousin de celui de « La Linea » sans « vrai » langage mais pas privé de parole… « A jardin » de l’action, en position de ciné-concert, JereM accompagne, en musique, chansons, bruitages et non-langage, les péripéties de la rencontre du comédien-manipulateur et de « son » personnage animé. Publié par : Ville de Marseille
Pour ce concert, le quatuor Béla a ouvert ses valises le temps d’une soirée à Marseille… Il y a trouvé l’œuvre frappante d’Henry Fourès, Un bel éclair qui durerait, pour quatuor et percussion augmentée. La pièce explore les possibilités du discours acoustique des cordes, dialoguant avec l’art virtuose du percussionniste Jean Geoffroy, qui en plus de sa technicité instrumentale infaillible, transmute la chorégraphie naturelle des mains en sons inouïs. Dans cette continuité, les quatre musiciens joueront la pièce écrite par Robert Pascal pour le Quatuor Béla, Obscure Lumière, en mémoire aux victimes du camp des Milles pendant la Seconde Guerre mondiale, en résonance à l’Hymne des Milles composé en 1939 par Adolf Siebert alors en détention au Camp des Milles. La musique raffinée du compositeur, est défendue avec ardeur depuis ses débuts, quand Robert enseignait encore au Conservatoire National Supérieur de Lyon. Son style très personnel qui allie une grande rigueur dans l’écriture est au service d’une poésie humaniste et inspirée. Enfin, Francesca Verunelli, créatrice singulière reconnaissable entre tous, offre au Quatuor Béla la primeur de son nouveau quatuor à cordes. Quiconque connaît son art s’attendra, à la suite de son Unfolding pour quatuor et électronique, à une musique aux textures diaprées et adamantines. Riche de possibilités, c’est une œuvre qui s’ouvrira tantôt sur des polyphonies riches et scintillantes, tantôt sur des rythmiques acérées et délirantes. Oeuvres de – Francesca Verunelli , « Création 2024 » – 15 min – Henry Fourès, « Un bel éclair qui durerait » – 30 min – quintette pour quatuor à cordes et percussion augmentée – Robert Pascal, « Obscure Lumière » – 5 min – quatuor à cordes, sur « l’Hymne des Milles » Quatuor Béla, quatuor à cordes Jean Geoffroy, percussions Réalisateur en informatique musicale : Augustin Muller Dans le cadre des Modulations. Durée : 1h Publié par : Ville de Marseille
Aix-Marseille Université et le Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille, présente le premier grand concert de l’année de leur orchestre de Jazz O’JAZZ AMU & Co ! Au programme, de grands classiques du répertoire en passant par des arrangements originaux – laissez-vous emporter par le son vibrant de cet orchestre complétement jazz composés d’étudiants d’AMU et d’élèves de la classe de jazz du Conservatoire de Marseille. Embarquez pour un voyage à travers les époques, porté par le souffle des cuivres et rythmé par l’énergie communicative du Big Band !! Direction : Romain Morello Publié par : Ville de Marseille
19h30 Fanny Lal­lart Paroles d’un monde en feu Fanny Lal­lart mène une re­cherche sur « la sé­che­resse dans le sud, notre rap­port à l’eau, une res­source à la fois om­ni­pré­sente et ab­sente à Mar­seille. La ges­tion de l’eau en tant que bien com­mun est au centre des dé­bats de­puis les mo­bi­li­sa­tions de Sainte-So­line contre les méga-bas­sines et la ré­pres­sion qui en a dé­coulé. » Ce tra­vail d’écri­ture abou­tira à une per­for­mance en 2024. 20h30 Alina Arshi En­tep­fuhl « Comme l’ou­ro­bo­ros, ser­pent my­thique qui se mord la queue, Alina Arshi en­gage son pro­ces­sus cho­ré­gra­phique à tra­vers des boucles et des nœuds d’in­ten­sité. Tor­dant son corps par sé­ries de mou­ve­ments ré­pé­ti­tifs, en écho à la den­sité per­cus­sive et pro­gres­sive de la bande so­nore, elle met en scène une ges­tuelle vis­cé­rale dé­vo­rante. En­tep­fuhl ex­prime la quête iden­ti­taire et le sen­ti­ment de ne ja­mais se sen­tir à sa place lorsque l’on vit entre plu­sieurs cultures. » Wren Cel­lier, Les Ur­baines 2023 « N’im­porte quelle route, dit Car­lyle, cette simple route vers En­tep­fuhl, vous mè­nera à la fin du monde. Mais la route vers En­tep­fuhl, si elle était sui­vie jusqu’au bout, condui­rait di­rec­te­ment de nou­veau à En­tep­fuhl, ce qui si­gni­fie que En­tep­fuhl, où nous avons com­mencé, est cette fin du monde que nous cher­chions dès le début. » Fer­nando Pes­soa, L’In­tran­quillité. 20h30 Calixto Neto Outrar Ou­trar est un pro­jet ini­tié par la cho­ré­graphe bré­si­lienne Lia Ro­drigues et pensé pour être ac­tivé par des per­for­meurs bré­si­liens ins­tal­lés en Eu­rope, en dia­logue mais à dis­tance. Un exer­cice sur le geste qui in­vite à une ré­flexion sur les corps consi­dé­rés comme “autres” dans nos so­cié­tés. Le point de dé­part est une bande so­nore de 21 mi­nutes créée par plu­sieurs mu­si­ciens et une liste de mou­ve­ments cho­ré­gra­phiques. Cette ini­tia­tive a donné nais­sance à trois ver­sions, dont celle de Ca­lixto Neto. Il choi­sit un che­min bi­fur­qué et plonge en lui-même. En pre­nant pos­ses­sion de ce lieu d’un autre au­quel il est (in)su­bor­donné, il en fait un lieu de pou­voir et de trans­for­ma­tion. Publié par : Ville de Marseille
Populaire et marginal, l’art du paño est une tradition carcérale où les mouchoirs servent à dessiner, à la plume avec de l’encre récupérée, de la cire ou du café. L’art du paño, mouchoir en espagnol, est une tradition carcérale qui perdure au sud ouest des États-Unis dans la communauté chicana (américains d’origine mexicaine). Les pintos (artistes emprisonnés) utilisent les mouchoirs en tissu distribués par l’administration pénitentiaire comme support pour envoyer des dessins à leurs proches à la manière d’une carte postale. Outre l’illettrisme fréquent, c’est aussi une façon d’exprimer pudiquement leurs émotions et d’offrir ce témoignage affectif. Les pintos sont généralement d’anciens membres de gangs qui purgent de longues peines. Tous ont grandi dans le barrio (ghetto chicano) où beaucoup de façades sont ornées de murales (fresques colorées) magnifiant l’identité chicana : mythes aztèques, guérilleros révolutionnaires mexicains, icônes religieuses… mais aussi la vida loca (vie folle). S’inspirant de cette culture visuelle éclectique, les pintos reproduisent plus ou moins habilement cette imagerie sur des mouchoirs au stylo bille, par une technique de transfert proche de celle du tatouage. Les thèmes graphiques et les techniques varient en fonction du destinataire. Modestes dessins intimistes, personnages de cartoons, fantasmes érotico-sentimentaux, Jésus Christ et la Vierge de Guadalupe, Vida Loca, addiction à la drogue, dieux aztèques… Ces références s’entremêlent à celles de l’univers carcéral (barreaux, miradors, fils barbelés, sablier…) dans une composition dense. RENO LEPLAT-TORTI Reno Leplat-Torti est artiste, sérigraphe, graphiste, éditeur et collectionneur d’art. En 2009, il découvre l’art des paños en glanant sur internet des petits objets du quotidien fabriqués en prison. Frappé par la puissance graphique, il prend contact avec des familles de détenus chicanos. Les 400 mouchoirs de sa collection sont souvent exposés dans de nombreux musées et galeries en Europe. Reno prépare un film documentaire sur cette tradition carcérale. Publié par : Ville de Marseille