Friche Belle de Mai

Venue

Upcoming events

Chaque année, le festival les Instants Vidéo donne à voir la richesse et la diversité de la création en art vidéo en France et à l’international. Au programme, art vidéo, installations, performances, poésie électronique, musique, ou encore rencontres avec des artistes et des poètes. Pour les 60 ans de la naissance de l’art vidéo et pour sa 36e édition, le festival donne à voir un panorama de la création artistique internationale, poélitique, parfois brûlante, organique, généreuse, grave ou joyeuse : 166 œuvres réalisées par 190 artistes issu·es de 44 pays. Du 19 au 22 octobre, rendez-vous pour pour les rencontres internationales de 14h à 23h. Le public est invité à partager différents regards sur le monde avec 167 œuvres (130 films, 34 installations, 3 performances) réalisées par 192 artistes réputé·es et émergent·es issu·es de 45 pays : Allemagne, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Biélorussie, Brésil, Canada, Chili, Chine, Corée du Sud, Croatie, Égypte, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Grèce, Inde, Iran, Iraq, Irlande, Italie, Japon, Lituanie, Mexique, Norvège, Palestine, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Qatar, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Sénégal, Serbie, Suède, Suisse, Taiwan, Tunisie, Turquie, Yougoslavie. Ne manquez pas aussi de visiter l’exposition au 3e étage de la Tour du 21 octobre 2023 au 14 janvier 2024. À MARSEILLE FRICHE LA BELLE DE MAI 41 Rue Jobin, 13003 Rencontres internationales qui se déroulent à la Friche la Belle de Mai à Marseille, du 19 au 22 octobre 2023. 4 jours de projections, rencontres, performances. • Jeudi 19 octobre de 18h30 à 23h – Les Instants Vidéo – Jour 1 Soirée d’ouverture de 4 jours de rencontres internationales d’art vidéo et numérique. • Vendredi 20 octobre de 14h à 23h – Les Instants Vidéo – Jour 2 Performances et programmations internationales d’art vidéo et numérique. • Du 20 octobre au 14 janvier La poésie n’est pas un luxe. C’est une nécéssité vitale. Exposition collective Pour sa 36e édition, le festival présente une exposition collective de 21 installations vidéo. Tour Panorama, 5ème étage Vernissage le 20 octobre à 17h Du mercredi au vendredi de 14h à 19h, samedi et dimanche de 13h à 19h Une proposition de Instants Vidéo VIDEODROME 2 – 49 Cours Julien, 6e 12 octobre 2 projections + 1 installation GALERIES POPULAIRES ÉPHÉMÈRES du 17 octobre au 10 novembre ESPOIR PROVENCE – 28 Rue Bérard, 5e SARA LOGISOL * 54 rue de Crimée, 3e ADPEI – 18 Bd Camille Flammarion, 1er ARCHIVES DEPARTEMENTALES – 18 rue Mirès, 3e Les 27 et 28 octobre Installation BMVR Alcazar – 58 cours Belsunce, 1er 4 novembre Projection Publié par : Ville de Marseille
Pour sa 36e édition, le festival Les Instants Vidéo présente une exposition collective de 21 installations vidéo. La poésie n’est pas un luxe. C’est une nécessité vitale. Les Instants Vidéo empruntent ce titre à Audre Lorde qui se présente comme femme noire, lesbienne, mère, guerrière et poétesse. Cette affirmation résonne au contact de 21 installations vidéo qui dialoguent de la métamorphose de nos quotidiens en partant des interstices, des détours, des expériences. L’exposition invite de cette manière les spectateur·ices à s’éloigner de la ligne droite pour arpenter les déviations et se perdre dans le regard parfois doux-amer des propositions de ces artistes qui ne renoncent pas. « Vivons l’insurrection contre l’étant donné ; le déploiement de nos imaginaires ; la réinvention de nos langages… Vivons nos rêves de survie. » Vernissage vendredi 20 octobre à 17h. Une proposition de Instants Vidéo. Publié par : Ville de Marseille
Amazones pleines de muscles, motos et armes à feu, dans ses illustrations multicolores, l’artiste Pol-Edouard s’amuse à réintroduire des scènes d’action des années 80. Pol-Edouard dessine des motos, des gros flingues et des meufs baraquées. S’inspirant du cinéma hollywoodien des années 80, il peint des scènes d’action. Il réintroduit dans ses illustrations les thèmes et les éclairages multicolores en référence à ses films cultes. Dans la lignée de l’art brut, son style trash interfère. C’est la guerre des amazones, désirent-elles vraiment tuer tous les hommes de ce monde ou juste leur faire peur ? Pol-Edouard, né en 1984 à Paris, a suivi des études d’art et d’illustration. Le directeur de la section lui transmet sa passion pour la renaissance lors d’un voyage en Italie. Il prend des cours de modèle vivant qui vont l’influencer à placer le corps humain au centre de ses recherches. Interné en hôpital psychiatrique à plusieurs reprises, son état se stabilise en 2017. Depuis, il développe sa pratique à travers divers médiums comme la peinture, la sérigraphie, la gravure et l’édition de fanzines. Publié par : Ville de Marseille

Past events

Seul en scène, Thierry Balasse partage ses expériences autour du son en nous amenant à nous souvenir par la manipulation sonore acoustique, analogique et numérique, que la musique est avant tout un art de jouer avec les sons. Des sons qui seront produits par différentes sources… Un phonographe, des synthétiseurs analogiques, des bols résonants, une guitare basse, des percussions et peut-être un cul de poule pour faire de la mousse
au chocolat. Une navigation au cœur de timbres variés pour prendre le temps de l’écoute. Le tout sur un petit orchestre de haut- parleurs. « Il n’y a jamais eu de phonographe à la maison. Pas plus chez mes grands-parents. J’ai entendu un phonographe très tard. Je me souviens du choc que j’ai eu. Quand on y pense, ce son stocké mécaniquement, cela relève de la magie… Une vibration de l’air, transformée en vibration mécanique, transformée en gravure oscillante… » C’est ainsi que démarre ce concert-confidences sur le son, sur la musique électroacoustique, sur la musique libre. Distribution Metteur en sons, compositeur, improvisateur et réalisateur sonore : Thierry Balasse Création et régie lumière : Jacky Jarry Sonorisation : Amélie Polachowska ou Julien Reboux Dans le cadre des Modulations. Publié par : Ville de Marseille
Dans l’installation-performance M. Gros, le duo Geneviève Matthieu mène une enquête délirante qui transforme le monde de l’art en scène de crime. Inspirée de la technique canadienne « Mr. Big » par laquelle un agent cherche à obtenir sous couverture les confessions d’un criminel présumé, le titre renvoie à l’idée d’un camouflage stratégique par lequel advient une forme de révélation. Les deux personnages métamorphes performent entre texte et guitare une investigation délurée, au cœur d’un paysage plastique aussi foisonnant que délié, un terrain de jeu propice au bricolage festif. Entre un amas de tissus et un tas d’objets bigarrés (machine à barbe à papa, trapèze, cintres, cordes, couteaux, peaux de silicone et la poupée bébé Steeve aux membres démesurés), immergés dans un environnement sonore télévisuel, ces sculptures vivantes abordent des questions identitaires telles que la surveillance, l’infiltration, le vol d’idées et la copie tout en critiquant avec une ironie mordante la flore artistique contemporaine. Le duo Geneviève Matthieu, originaire de Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue, voit le jour à la fin des années 1990. Leur travail combine art, performance, musique et vie quotidienne. Jouant sur l’interdisciplinarité, du happening à la composition musicale et de la performance à l’installation, ce duo crée des représentations collectives et des mises en scène de tableaux sociaux parfois festifs mais toujours humains. Depuis 2001, leur discographie comprend cinq titres. Leurs travaux, qui oscillent entre baroque, expressionnisme abstrait et arte povera, ont été exposés à plus d’une quarantaine de reprises au Québec, à travers le Canada, aux États-Unis, en France, en Belgique et en Espagne. Impliqués activement dans leur communauté, Geneviève Matthieu ont développé le centre d’artistes l’Écart et la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda pendant plus de 20 ans. Ils posent un regard critique sur des mouvements artistiques passés et actuels : culture du bricolage, art conceptuel et art performatif. À travers les résidences, les diffusions publiques et l’expérience du corps qui rebondit, qui transforme et se fond dans l’art, leurs œuvres sont en constantes évolutions. Animée par l’esprit humain, leur démarche créatrice propose un art vivant qui défie les modes de présentation habituels en changeant le lieu, la durée, la façon d’exposer et de performer. Publié par : Ville de Marseille
SPAfrica propose une expérience hybride, poétique et critique, dans laquelle les traumas ont une valeur marchande et les bons sentiments celle d’un privilège. Dans cette fable grinçante, la production d’une nouvelle eau pétillante, « première boisson empathique au monde », procède d’un double geste d’extraction : d’une part, l’exploitation des sols d’Afrique subsaharienne, de l’autre, la culture de larmes en plein cœur de l’Europe transférées vers la source africaine. Cette « empathie liquide » incarne à elle seule tous les paradoxes du système capitaliste : l’importation d’une eau depuis un continent qui souffre de sécheresse, le commerce d’un produit de luxe issu de l’exploitation de régions pauvres et la transformation de sentiments altruistes en arguments promotionnels. Mettant en lumière le lien structurel entre racisme, extractivisme et fétichisme au sein des stratégies néolibérales, Hetzel et Cele poussent le principe de capitalisation à son extrême, spéculant sur l’avenir des ressources naturelles et l’exploitation possible des émotions comme matières premières alternatives. Julian Hetzel est un créateur de performances, musicien et artiste visuel. Il développe des œuvres à l’intersection du théâtre, de la musique et des médias qui ont une dimension politique et une approche documentaire. Il est directeur artistique du Studio Julian Hetzel, une organisation basée à Utrecht qui réalise et produit son travail artistique. Les créations de Hetzel sont produites à l’international. Son travail a été présenté dans plus de 20 pays à travers le monde. En 2017, Hetzel a reçu le VSCD-Mimeprijs pour The Automated Sniper (par Frascati producties et Ism & Heit). En 2019, All Inclusive (par CAMPO et Ism & heit) a fait partie de la sélection officielle du Nederlands Theaterfestival. SELF de Julian Hetzel était la contribution nationale des Pays-Bas à la Prague Quadrennial 2019. En août 2019, Hetzel a présenté trois œuvres à la Biennale de Venise del Teatro. Julian Hetzel est artiste associé au Kunstencentrum CAMPO Gent (BE). Depuis 2021, le Studio Julian Hetzel reçoit un financement structurel du Fonds Podiumkunsten (FPK) et de la ville d’Utrecht. Ntando Cele est née en 1980 à Durban en Afrique du Sud et vit à Berne en Suisse. Elle a étudié le théâtre à Durban avant de poursuivre une formation pluri-artistique à l’école DasArts à Amsterdam. En collaboration avec Raphael Urweider, elle fonde Manaka Empowerment Prod. en 2014. Ses spectacles jouent des frontières entre le théâtre, l’installation vidéo, le concert et la performance. Avec un humour et des déclarations volontiers politiquement incorrectes, elle aborde le racisme caché dans la vie quotidienne. Elle combine musique, texte, vidéo pour disséquer joyeusement les préjugés et les stéréotypes et confronter les spectateur·rice·s à ses propres perceptions. En 2022, elle crée Go Go Othello, qui tourne en France en 2023. Publié par : Ville de Marseille
Crise du capitalisme, drames de la migration ou catastrophe écologique, le monde à l’agonie a fait de l’horreur et de l’angoisse ses modes d’expression. Dans Lessons for Cadavers, Michelle Moura en investit le langage et la force d’exagération, mobilisant la figure du mort-vivant pour dessiner ces existences à bout de souffle, troubles et étranges, qui tentent par la métamorphose de survivre à leur propre disparition. Comme poussés par des puissances extérieures, trois danseurs évoluent sur scène entre panique et émerveillement, violence et fragilité, donnant corps à la dissociation grotesque dont la chorégraphe s’est fait maîtresse. Un hyper-expressionnisme drôle et absurde comme moyen de répondre à la peur et à la haine distillées par des politiques mortifères, celles de l’ex-président brésilien Bolsonaro au premier plan. Au « désenchantement » du monde, que Luiz Antonio Simas et Luiz Ruffino voient comme le véritable antonyme de la vie, Michelle Moura oppose une danse macabre et des geste fantômes, célébrant la condition humaine sans craindre le ridicule. Michelle Moura est d’origine brésilienne et vit actuellement à Berlin. Pendant plusieurs années, elle a exploré des stratégies visant à générer des changements psychologiques et physiques dans des pièces minimales. Aujourd’hui, elle ajoute de nouvelles couches à son travail, s’intéresse à l’artificialité et à la dissociation des éléments, manipule le mouvement, l’expression, le son et la parole. Ses créations ont été présentées dans des festivals internationaux de danse et d’art du spectacle, notamment Impulstanz (AU), Panorama (BR), HAU – Hebbel am Ufer (DE) et La Biennale di Venezia (IT). En tant que danseuse, elle a travaillé avec Lea Moro (CH/DE), Wilhelm Groener (DE) et Vincent Dupont (FR), entre autres. Elle a été cofondatrice et membre de la communauté artistique miniglobale Caulifower (2005-2012) avec sept autres artistes brésiliens. Sa performance Overtongue, créée dans le cadre de Tanztage Berlin 2021, a été invitée parmi les 13 productions de la Tanzplattform Deutschland 2022. En coréalisation avec la Friche la Belle de Mai. Publié par : Ville de Marseille
Dans un décor de paillettes, qui donne le ton de cette féérie documentaire, Léa Drouet prolonge une recherche sur les enfants en les émancipant des catégories d’appréhension qui en étouffent les imaginaires. Par le passage au crible des processus disciplinaires mis en œuvre au sein de l’école ou de la police « républicaines », la metteuse en scène tord les représentations convenues et déjoue les regards ordinaires de l’adulte, des médias ou des politiques pour mieux désamorcer ces effets de clivage qui maintiennent le corps et les affects infantiles dans une « structure schizophrénique ». Par-delà le partage entre mythe et réalité, avec sa collaboratrice, la philosophe et dramaturge Camille Louis, elles composent un récit qui tient autant de l’enquête que de la fabulation, autant du fait divers que des histoires de monstres que Léa Drouet et sa fille se racontent. Ni victimes à protéger, ni infans à recadrer, les jeunes se découvrent sur scène à travers d’autres modes d’existence, dans des formes de vie où la brutalité du réel, et les conflits qui l’animent, n’empêchent pas les possibles d’éclore. Léa Drouet est metteuse en scène, comédienne et directrice artistique de Vaisseau. Depuis près de dix ans, son travail prend différentes formes et circule entre l’installation, le théâtre et la performance. Malgré la diversité des formes proposées, on perçoit son intérêt constant pour certaines questions. Comment peut-on faire basculer des problématiques des sciences humaines dans le régime du sensible, du sonore, du corporel et de la matière ? Comment partager des expériences esthétiques qui traduisent différentes problématiques politiques et sociales ? Les projets artistiques de Léa Drouet sont construits à partir de la volonté de remettre de la vitalité dans les fixités malheureuses où nous nous tenons parfois. Des problématiques migratoires à celles des assignations identitaires, des affects tristes aux sentiments d’impuissance, des désirs d’hospitalités face aux inconforts de l’altérité, sa recherche prolonge son engagement et pose une forme d’activisme délicat dans le champ qui lui est propre, l’espace théâtral. Espace qu’elle ouvre et déplace du plateau (Violences / Festival actoral, Nanterre-Amandiers, Kunstenfestivaldesarts et Charleroi danse) à la rue (Squiggle, performance-conversation dans l’espace public à Athènes), de l’atelier de fabrication (Boundary Games à Nanterre-Amandiers) au Skate Park (Mais au lieu du péril croît aussi ce qui sauve / au Skate Park des Brigittines pendant le Kunstenfestivaldesarts). En coréalisation avec la Friche la Belle de Mai et la Ménagerie de verre / Les Inaccoutumés 40 ans Publié par : Ville de Marseille
Grand8 est en résidence au GMEM depuis 2018. L’ensemble organise annuellement le Grand Vertige, festival multidisciplinaire articulé autour de l’invitation d’un autre ensemble d’improvisation européen. Grand8 organise un festival sur le thème de l’ouverture aux démarches d’improvisation pluridisciplinaires depuis 2019. Cette année encore, Grand Vertige traverse Marseille et habite des lieux aussi divers que singuliers : salles de spectacle, tiers-lieux, espaces urbains, parcs, nature. Pour cette soirée au Module du GMEM, Grand8 et le collectif invité du Fondeur de Son (Paris) livrent un concert en double ensemble. 23 musicien.nes au plateau pour un temps fort du festival. Grand8 composé de Bastien Boni (contrebasse), Olivier Bost (trombone), Sébastien Bouhana (tambour, objets), Laurent Charles (saxophone soprano), Emmanuel Cremer (violoncelle), Sean Drewry (synthétiseur, sampleur), João Fernandes (instruments numériques), Catherine Jauniaux (voix, objets), Vincent Lajü (violoncelle), Soizic Lebrat (violoncelle), Philippe Lemoine (saxophone ténor), Geneviève Sorin (accordéon), Katherine Sowerby (percussions, vibraphone), Nicoló Terrasi (guitare), François Wong (saxophone baryton) Le Fondeur de Son composé de Florent Dupuit (sax ténor & flûtes), Nicolas Souchal (trompette), François Mellan (sousaphone), Julie Laricq (violon, khaen), Elena Waclawiczek (danse), Rose Simon (guitare électrique & saxophone), Olivia Scemama (contrebasse), Yoram Rosilio (contrebasse), Julien Catherine (batterie) Publié par : Ville de Marseille
Seul en scène pour arc électrique, électronique, avec guitare démembrée et podorythmie. Arc est une performance révélant les liens intimes entre l’électricité et l’intensité des sentiments humains. Grâce à un dispositif d’arcs électriques irradiant l’interprète et l’espace scénique, la scène se transforme en un objet organique et vivant, mettant en lumière l’électrification de nos vies, tant sur un plan technologique qu’émotionnel. À travers ce lien entre courant électrique et émotions, Arc explore un des paradoxes de nos sociétés contemporaines : le besoin individuel de vivre de plus en plus intensément face à une hystérisation de la société produisant l’effondrement de cette même intensité. À partir de ce paradoxe, Arc crée un vortex en tension permanente devant changer de forme pour ne pas s’effondrer et perdre de son intensité. Au sein de celui-ci, le temps se tord, se courbe, se densifie, se relâche, se compresse sous la perception du spectateur. L’arc électrique, un phénomène sonore et visuel Ce que l’on appelle ‘arc électrique’ est un phénomène durant lequel le courant électrique, passant d’un point à un autre de l’air, devient visible. Ce phénomène recouvre aussi bien l’étincelle électrique que l’éclair. Julien Desprez crée, en collaboration avec Nicolas Canot, des instruments dont la base est un arc électrique. Le son et la lumière sont générés directement par l’électricité elle-même. L’un des modules est exploitable sous une forme percussive, l’autre sous une forme polyphonique. Les autres composants sonores Voix, claquettes, guitare électrique, électronique, podorythmie dialoguent avec les arcs afin de leur donner une nouvelle dynamique. Cet ensemble hétéroclite se déplace à travers plusieurs territoires esthétiques. De la pop la plus douce, à la noise la plus violente, la musique se construit à la manière d’un arc électrique se déplaçant dans l’air. Toujours à la recherche d’un chemin pour soutenir son intensité. Distribution Performance, composition et direction : Julien Desprez Conception des arcs électriques, sonorisation et régie : Nicolas Canot Oreille extérieure : Géraldine Foucault Regard extérieur, conception du costume : Ana Rita Teodoro Dans le cadre des Modulations. Publié par : Ville de Marseille
Sur toute une journée et une soirée, vendredi 15 septembre 2023, toute les espaces de La Friche de la Belle de Mai seront investis au travers d’une programmation mêlant des talks, des masterclass, des ateliers, du stand up, des expériences artistiques, et pour finir des concerts et des DJ sets. Notre pari ? Réunir 6500 personnes à la Friche la Belle de Mai pour un jour et une nuit de rires, de rencontres, de créativité, d’engagements, de fête et de musique. Le tout porté par les voix d’artistes, d’activistes et d’humoristes engagés. Et bien sûr par vous, chers festivaliers. Nous croyons : Au pouvoir du moment présent, du collectif, de l’enthousiasme, du rire et des rencontres fertiles. Aux actions de terrain animées par le cœur. En l’art et la vie, qui offrent les meilleures sources pour nourrir notre imagination en quête de sens. En la jeunesse et à la transmission intergénérationnelle Programmation : Concerts : – Eddy de Pretto – Vitalic – Izïa – Soso Maness – Amadou et Mariam – Lee-Ann Curren – Tessae – Maddy Street – Lémofil – Solar Sound System Humour : – Fanny Ruwet – Julie Mamou-Mani – Le Nectar – Louise Chabat Rencontres autour d’expériences et d’engagements : – Cyril Dion et Sébastien Hoo – Camille Étienne – Féris Barkat – Rob Hopkins – Raphäl Yem – Julie Gautier – Jean Viard – Arthur Le Vaillant… Et bien d’autres encore… Publié par : Ville de Marseille
Le lit est un objet de fascination que l’on retrouve dans toute l’histoire de l’art. Il raconte le sommeil, voyageur ou angoissé, mais aussi l’érotisme, la maladie, la naissance ou la mort. Dans cette exposition collective, les artistes invités se saisissent de ce sujet à travers une série d’œuvres : sculptures, peintures, dessins, photographies… Artistes invité·e·s : Stefanie Bubert, Ulla Dietrichsen, Jörg Höling, Julia Maiquez Esterlich, Robin Hinsch, Miriam Hosner, Rohulla Kazimi, Stefan Marx, Franziska Opel, Horst Wäßle, Klara Zwick et d’autres. « Dans l’art, les choses sont rarement ce que nous croyons voir. Ainsi, dans cette exposition, un lit n’est pas simplement un lit. Un lit est bien plus qu’un meuble pour dormir. Il peut être un lieu de nostalgie, de maladie, de travail, une zone de protection, le centre de la vie ainsi que le premier et le dernier endroit de la vie. Un lit peut être confortable ou spartiate, conçu selon des critères ergonomiques ou constitué d’un sol nu. Il peut être construit dans la paille, dans le sable, avec de lourdes peaux ou de fines nattes. Il peut aussi bien servir de lit de camp, de matelas pneumatique ou de hamac que de lit d’apparat ou de parade. Depuis toujours, l’endroit où l’on dort revêt une importance toute particulière. L’être humain passe environ un tiers de sa vie à dormir, dans un état mystérieux de perte de contrôle de son corps et de son esprit. Nous connaissons l’hibernation, la sieste, le sommeil réparateur, le sommeil des justes et le coït. Nous avons entendu parler du dangereux micro-sommeil et du phénomène du somnambulisme. Nous craignons le frère du dieu Hypnos et l’insomnie, nous nous énervons contre les marchands de sommeil et nous nous réjouissons d’un sommeil profond et réparateur. Dans l’histoire de l’art et de la culture, ce thème, avec ses aspects socio-politiques, symboliques, mais aussi mystiques, a toujours été très populaire. Toutes les époques et toutes les cultures se sont penchées sur le thème du sommeil. D’innombrables représentations érotiques, mais aussi des scènes sur le lit de mort ou des portraits de dormeurs et, bien sûr, l’univers des rêves, ses mystères et sa magie ne cessent de fasciner. Une dream team d’artistes s’est penchée sur le monde autour du sommeil. Nous trouvons un lit qui ne promet pas le repos, nous nous enfonçons dans des oreillers et des matelas qui racontent des histoires. Nous nous émerveillons devant des représentations oniriques de la nostalgie, de la terreur ou du doute. Nous voyons des images concrètes ou abstraites ainsi que des textes qui éveillent des associations. » Dagmar Detlefsen Jumelage Marseille-Hambourg pour l’inclusion dans la culture Cette exposition rassemble des artistes en situation de handicap ou non. Elle est proposée par la communauté d’artistes Die Schlumper de Hambourg. Le projet est né de la richesse des échanges culturels autour de la question de l’inclusion dans la culture entre les villes de Marseille et Hambourg, qui fêtent en 2023 les 65 ans de leur jumelage. ••• Journée de vernissage samedi 9 septembre : 14h-17h | Atelier « Attrape rêve » animé par Julia Maiquez Esterlich. Inspiré par l’œuvre « Dreamcatcher » de l’artiste Franziska Opel, le public, petit ou grand, est invité à réaliser ses propres petits objets de vitrail. Ils pourront être exposés à la maison, à la fenêtre, éclairés par la lune et le soleil. Il n’y a pas de limites à votre créativité en termes de couleurs et de formes. La participation est gratuite et sans inscription. + Plateau radio mobile avec Radio Grenouille 19h | Ouverture festive Mot de bienvenue d’Isabelle Laussine, adjointe au Maire en charge du handicap, inclusion et accessibilité Visite commentée par la commissaire d’exposition et les artistes. Commissariat : Julia Maiquez Esterlich Une proposition de Goethe-Institut Publié par : Ville de Marseille
Les soirées On Air Tout l’été, tous les week-ends, le toit-terrasse de La Friche palpite : musique, plein ciel, point de vue imprenable et cartes blanches à de nombreux·ses producteur·ices et collectifs associé ·es… Et encore et toujours, la douceur des couchers de soleil. Une proposition de la Friche la Belle de Mai en coproduction avec Les grandes Tables de la Friche, avec le soutien de la Sacem. AU PROGRAMME DU MOIS DE SEPTEMBRE ••• Vendredi 1er septembre – Festival Constellations Planètes sonores en fusion, dj sets et performances dansées, un avant-goût du festival Constellations, un dancefloor à ciel ouvert dans la galaxie des musiques électroniques africaines. DJ Yaguara DJ set | Afro-house, tropical bass, township funk Yaguara pose sur ses platines des vinyles qui nous rapprochent des planètes sonores en fusion. Il balance des Dj sets aux histoires et géographies multiples. Caverne sonore qui s’éloigne des mondes trop balisés, ses mixs conduisent inévitablement à des coups de chaud où scintillent jungles luxuriantes et lianes multicolores. Dancefloor qui franchit allègrement les fuseaux horaires et toutes sortes d’autres frontières. Réverbérations joyeuses et dansantes dans toutes les langues des rythmes qui relancent le voyage de nos corps et de nos imaginaires. Guests performances + DJ set | Afro-rarities, black music ••• Samedi 2 septembre – Cabaret Aléatoire – Utopia Festival, prélude Plongez dans un univers sonore onirique pour le prélude du festival Utopia sur le toit-terrasse de la Friche. Le Festival Utopia Dans une Friche totalement investie en cité idéale du nouveau monde de la fête, la programmation est conçue à l’image d’un cycle du soleil : digne de son public et issue d’un fin mélange allant de la « Shinny House » à la « Dark Techno ». Venu·e·s des quatre coins du monde, le festival veut faire la part belle à des artistes d’exceptions mais aussi à des labels locaux et indépendants en leur donnant carte blanche sur des scènes dédiées. [En cas de mauvaises conditions météo, la soirée est susceptible d’être annulée.] Publié par : Ville de Marseille