Originaire de Florence, ville jumelle de Reims, le street-artiste Blub a pour
habitude de détourner personnages historiques et tableaux célèbres en les
plongeant sous l’eau : les voici affublés d’un masque et d’un tuba, ornant les
panneaux électriques de la ville. Très connu en Italie, il s’expose cette fois à
Reims, en intérieur, pour les 70 ans du jumelage Reims-Florence.
Cette exposition est organisée par l’association « Les Italiani à Reims », avec
le soutien actif de la ville de Reims ainsi que de l’association de jumelage «
Reims Rayonnement International ».
Opéra de Reims
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D’APRÈS GIACOMO PUCCINI
MISE EN SCÈNE : FLORENT SIAUD* DANS UNE VERSION INTIMISTE
DIRECTION MUSICALE : ALEXANDRA CRAVERO
– Mario, Mario ! Une exclamation jaillie de la coulisse, la cantatrice amoureuse
se jette dans les bras de son amant.
– Tosca, finalmente mia !, lance Scarpia, excité. Il va enfin avoir celle qui se
refuse à lui, en échange de la vie de son amant.
– Questo è il bacio di Tosca !, lui répond Floria Tosca en lui enfonçant un
couteau dans le corps.
– E davanti a lui, tremava tutta Roma ! conclut Tosca, pleine d’espoir, sans
avoir conscience du drame final qui va se jouer.
Chef-d’œuvre absolu du théâtre musical toutes époques confondues, notre Tosca
bénéficie d’une distribution de jeunes étoiles du chant français dont le talent
vocal et dramatique promet de faire de ce Puccini l’un des événements lyriques
de l’hexagone. C’est Florent Siaud, metteur en scène au talent étourdissant, qui
est au commande de cette passionnante production, donné dans une orchestration
réimaginée pour l’orchestre des Frivolités Parisiennes ; une production au
sommet qu’il faut venir déguster !
ANTONIN DVOŘÁK
MISE EN SCÈNE / PAUL-ÉMILE FOURNY
DIRECTION MUSICALE / CYRIL ENGLEBERT
Rien de moins que de la beauté à partager.
Dvořák a écrit dix opéras, et l’histoire ne s’est pas trompée en retenant
Rusalka comme l’un des grands chefs-d’œuvre de Dvořák – dont
le génie court bien au-delà de sa célèbre Symphonie du Nouveau Monde ou du
Concerto pour violoncelle.
Conte populaire dont les accents fleurent bon le folklore tchèque, Rusalka fut
immédiatement identifiée comme une pierre angulaire de l’opéra national tchèque,
dont Bedrich Smetana avait établi le socle
avec des ouvrages tels Libuše ou Dalibor. Histoire nourrie de merveilleux,
Rusalka est baignée d’une sensualité trouble et enveloppante, d’une inspiration
mélodique et d’un savoir-faire orchestral qui place
Dvořák au premier rang des compositeurs d’opéras d’Europe de l’Est. Son langage
musical fait appel à la grammaire wagnérienne – ici au service non pas d’une
épopée philosophique, mais d’une ballade
populaire au charme pénétrant. La distribution d’exception réunie pour cette
Rusalka, jouée pour la première fois à Reims, promet des moments d’émotion
lyrique d’une
puissante intensité.
ORCHESTRE NATIONAL DE METZ
DIRECTION NABIL SHEHATA
PIANO LUKÁŠ VONDRÁČEK
Borodine et Chostakovitch, un maëlstrom de brio et d’éclat où se projettent les
vicissitudes et interrogations de deux incontournables créateurs.
La seconde symphonie de Borodine fut commencée en 1869, alors que le compositeur
entamait également l’écriture du Prince Igor.
Deux œuvres pour un même parcours, long et difficile. De nombreux matériaux
musicaux destinés à l’ouvrage lyrique laissé inachevé par le compositeur furent
employés dans l’œuvre symphonique, achevée en 1876, et que Borodine qualifie
d’Épique. Le second concerto pour piano de Chostakovitch, quant à lui, fut
composé pour le dix-neuvième anniversaire de son fils, Maxime, qui l’exécuta
pour son concours de piano au conservatoire Tchaïkovski de Moscou en 1957. Œuvre
que Chostakovitch jugea immédiatement de peu de qualité à peine sa composition
achevée – une manière, peut-être, de devancer les éventuelles critiques de la
censure soviétique dont il avait déjà été la victime – ce concerto à
l’irrésistible entrain figure pourtant parmi les œuvres les plus célèbres du
musicien.
Florent Caron Darras, compositeur en résidence à la Cité musicale-Metz, offrira
pour sa part une création nouvelle, qui promet d’exciter notre curiosité et
renouveler nos émotions musicales.
LA PHENOMENA / LA TEMPÊTE D’APRÈS DOMENICO SCARLATTI
MISE EN SCÈNE : MAËLLE DEQUIEDT
SPECTACLE MUSICAL
Attention, chef-d’œuvre !
Le Stabat Mater de Scarlatti fut en son temps l’œuvre la plus impressionnante de
Domenico Scarlatti – La tentative de déborder le deuil
par l’expression du désir, ainsi que le définissent la metteuse en scène Maëlle
Dequiedt de la Compagnie La Phenomena et Simon-Pierre Bestion, fondateur de la
Compagnie La Tempête.
On ne sait la date exacte de composition de ce Stabat, à l’origine écrit pour
dix voix – les musicologues le datent de 1719, où Scarlatti était maître de
chapelle de la Capella Giulia de Saint-Pierre du Vatican. Œuvre fulgurante de
théâtralité – on y est parfois très proche de
l’opéra –, ce Stabat fascine par son savant dosage entre le style « à l’ancienne
» – le style canonique de la musique que l’on écrit pour Saint-Pierre de Rome –
et le tourbillon baroque dans lequel Scarlatti nous entraîne. La partition,
adaptée par Simon-Pierre Bestion, se déploie dans un nouvel effectif de 4
comédiens et 10 chanteurs interprètes, alliant le raffinement musical à la
puissance des images scéniques. La metteuse en scène creuse à travers les
strates que le temps a déposées pour mettre à jour la théâtralité défendue de
l’œuvre. Au timbre des chanteurs s’associent des instruments d’origines et
d’époques très diverses ; de nouvelles couleurs se révèlent, l’œuvre se pare
d’une nouvelle ampleur dramaturgique, et ce Stabat
plonge le public dans une expérience inédite, sensorielle et sensible, à
savourer d’urgence.
Familial à partir de 8 ans
Chorégraphe à l’imaginaire féérique, Thierry Malandain magnifie la musique de
Beethoven dans un ballet qui associe la Sixième Symphonie, la Cantate op. 112 et
quelques motifs des Ruines d’Athènes.
Cette symphonie « Pastorale » est, pour le directeur du ballet de Biarritz,
l’occasion rêvée de développer une écriture qui exalte la puissance du corps
dansant, ses envolées sensuelles, ses étreintes fougueuses. Dans une
scénographie inventive, les vingt-deux danseurs évoluent au sein d’un damier
fait de multiples carrés en tubes de métal, semblables à des barres de danse,
permettant de mettre en jeu des mouvements millimétrés d’une grand force
expressive. Lorsque le dispositif disparaît, c’est tout l’élan du rêve qui
apparaît. Intemporelle, quasi abstraite, la danse exprime ici les nombreux
paradoxes de l’humain. Des duos jusqu’aux mouvements d’ensemble, Thierry
Malandain écrit plus qu’un dialogue des corps avec la musique, il invente une
incarnation de la partition qui répond à un idéal de beauté.
Depuis le 3 mai 1873, l’Opéra que l’on appelait autrefois Le Grand Théâtre, fait
la fierté des Rémois. Théâtre à l’italienne, cette salle de spectacle a vu le
jour grâce à l’ambition du jeune architecte Rémois, Alphonse Gosset. Le Grand
Théâtre verra se succéder des artistes faisant vivre la Ville, les Rémois, au
rythme des saisons, malgré des bouleversements majeurs qui ont impactés l’âme de
la Ville des Sacres.
Autour de ces 150 ans, l’équipe de l’Opéra vous prépare un programme spécial de
festivités artistiques, culturelles et patrimoniales avec pour seul but d’ouvrir
les portes de l’Opéra à tous : des mini-concerts reprenant les différentes
périodes d’Opéra (https://bit.ly/3muIx7k [https://bit.ly/3muIx7k] ), des
expositions de photos d’antan (https://bit.ly/3MQSMxc [https://bit.ly/3MQSMxc]
), de costumes majestueux (https://bit.ly/43vIdWp [https://bit.ly/43vIdWp] ),
des conférences (https://bit.ly/3KDm1Rz [https://bit.ly/3KDm1Rz] ) et des
visites singulières de ce lieu baigné d’arts.
Durant cette période, l’Opéra accueillera gratuitement le Public les samedis et
mercredis après-midi, à partir de 14 h, au 1 rue de Vesle.
Dans le cadre de 150 ans de l’Opéra
L’Opéra de Reims fête ses 150 ans cette année et pour fêter un tel événement,
nous vous proposons de découvrir ce grand édifice rémois. Au cours d’une visite
à deux voix avec une guide-conférencière et Amina Hadj-Doula, en charge des
visites de l’Opéra, vous pourrez découvrir à la fois l’histoire, l’architecture
et le style de l’Opéra, mais également passer derrière le rideau et en apprendre
davantage sur le fonctionnement et les coulisses de ce lieu de spectacles.
Points forts :
• Lieu d’art et de spectacle
• Chef d’œuvre « Beaux-Arts » et « Art déco »
• Découvrir les coulisses de l’Opéra.
©Carmen-Moya
©SylvainLandry
À partir de 6 ans - Séance en audiodescription / Réalisation Sandrine Leclerc
Conte musical et gourmand
Alliant théâtre et musique, ce spectacle joyeux et coloré nous conte l’histoire
du prince Tan. Son père, le roi Thieu, est bien ennuyé car les fêtes du nouvel
an approchent et les ancêtres sont fâchés. Le monarque décide alors d’envoyer
tous ses fils parcourir le monde en quête d’un cadeau qui apaisera leur colère.
Le prince Tan, plus jeune fils du roi, qui est également le mal aimé de la
fratrie, part lui aussi en cachette à la recherche de cet objet inouï. De
continent en continent, d’Afrique en Europe, accompagné d’un insupportable petit
garçon de pain d’épices, il va rencontrer les Trois Gourmands : Hansel et
Gretel, Mother Mousse et les filles de son cours de pâtisserie, sans pourtant
trouver ce qu’il cherche. Il lui faudra alors écouter les conseils du génie du
Riz. Son imagination fera le reste…
Sur scène, la troupe des jeunes du collectif Io interprète avec une belle
énergie ce spectacle musical plein de fantaisie, rythmé par les chansons
entraînantes et un impeccable trio percussions-batterie-clavier. Dans une mise
en scène inventive où les décors « pâtisserie » réjouiront tous les gourmands,
ces gâteaux-là sont à déguster sans modération !
LE Collectif IO en résidence
Musique et mise en scène : Thomas Nguyen
Livret : Brigitte Macadré
Cheffe de chœur : Anne-Claire Lemaître
Chorégraphies : Isabelle Bazelaire
Scénographie et costumes : Lorine Baron
Décors « pâtisseries » : Juliette Azzopardi
Création lumières : Nicolas Hudela
Son : Samuel Allain
Interprètes :
La Troupe de jeunes du Collectif Io
Musiciens :
Percussions : Quentin Camus
Batterie : Mathias Neiss
Clavier et direction : Thomas Nguyen
Tony Hunter, artiste déchu, revient à New York où il est accueilli par ses deux
vieux amis, Lily et Ted. Ils se lancent dans la création d’une comédie musicale
qui, à sa première représentation, est un échec retentissant.
La folie Minelli tourne à plein dans ce film, peut-être l’essence même de la
comédie musicale américaine.
Brahms, Liszt, Dvořák, Strauss… Célébrez le Nouvel An avec l’orchestre de
l’Opéra de Reims dans un programme dédié aux compositeurs romantiques de Vienne,
Budapest et Prague.
Sous la baguette de Yann Molénat, l’esprit viennois sera particulièrement à
l’honneur à travers de grands airs extraits d’opérettes telles Giuditta de Franz
Lehár et La Chauve-Souris de Johann Strauss, interprétés par la soprano Hadhoum
Tunc, mais aussi des danses tourbillonnantes, de la somptueuse Valse de Méphisto
de Liszt au célébrissime Beau Danuble bleu.
Enfin l’orchestre rendra hommage à des pages symphoniques puissantes dont le
final de la 9e Symphonie de Dvořák, dite « du Nouveau Monde », sera le feu
d’artifice, ouvrant ainsi cette soirée du réveillon vers un futur plein
d’espérance, de musique et de joie.
Programme :
Emmerich Kálmán Comtesse Maritza (Ouverture)
Franz Lehár Giuditta (Air de Giuditta)
Franz Liszt Mephisto (Valse)
Antonín Dvořák Symphonie du nouveau monde (Invocation à la lune)
Antonín Dvořák Symphonie du nouveau monde (Final)
(Entracte)
Franz Von Suppé Cavalerie légère (Ouverture)
Johann Strauss La Chauve-souris (Air de Rosalinde)
Johann Strauss Le Beau Danube bleu
Johann Strauss Trish-Trash Polka
Johann Strauss Marche de Radetzky
Direction musicale : Yann Molenat
Soliste : Hadhoum Tunc
Orchestre de l’Opéra de Reims