Pocket Theater

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Aankomende evenementen

Jamais, toujours, parfois
10september
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27september
Anna a 18 ans. Depuis qu’elle est petite, elle suit un traitement pour soigner ses troubles psychiatriques. Mais elle n’en veut plus ; les médicaments nuisent à son très grand potentiel artistique. Car Anna écrit ; et plutôt bien… Alors, elle arrête tout. Advienne que pourra… Victime et bourreau, prodige de fantaisie et d’énergie, Anna est une sorte d’astre noir qui vampirise tous ceux qui l’approchent et désespère ceux qui tentent de l’aider : sa mère, son mec et sa pédopsychiatre qui a du mal à respecter la distance thérapeutique. Comment aimer une jeune adulte en grande difficulté psychique ? Comment la protéger, sans confondre au passage notre propre besoin d’être rassuré ? Comment préserver la part vibrante de son être, anéantie par des traitements lourds ? Telles sont les questions posées dans Jamais, toujours, parfois. Chacune, chacun, a ses raisons dans Jamais, toujours, parfois où l’on se gardera bien de porter sur les personnages un regard trop idéalisé. Construit comme une suite de duels entre ceux-ci, il sera difficile pour le spectateur de prendre parti. C’est à une sorte, sinon d’éloge, du moins de réhabilitation du risque que se livre l'australienne Kendall Feaver en s'efforçant de redonner à Anna un libre arbitre et un avenir possible.
Quand tu dois tirer, tire, cause pas ! (Sergio Leone) Dans ce village du sud de l’Italie, tout le monde est affublé d’un surnom. Simeone, le frère de la jeune Maria, on l’appelle Jésus. Il ressemble au Christ dont il joue le rôle lors de la Passion du vendredi saint. Maria, c’est cette jeune fille qui s’empare du pistolet Smith & Wesson 9 mm dans le buffet de la cuisine. Elle quitte la maison, l’arme à la main. Elle marche en direction du village. Elle se rend chez Angelo le Couillon, le jeune homme qui lui a fait violence la veille. Le village prend sa suite, finissant par former un cortège bigarré : le président du club des chasseurs, les employés de la casse-auto, le garagiste, les bikers du coin, la vieille institutrice, les voisines envieuses de la jeunesse de Maria. Et de sa beauté. Chacun y va de son anecdote sur Maria, livrant tour à tour chaque pan de sa vie. Il y a ceux qui l’encouragent, ceux qui veulent la dissuader, mais rien ni personne ne pourra l’arrêter, lui faire lâcher son arme, pas même sa famille, pas même les gendarmes. La Sœur de Jésus-Christ est ce western moderne, mis en scène par Georges Lini, qui a fait un joli succès lors de sa création au Poche la saison dernière. La pièce a été nommée aux Prix Maeterlinck dans les catégories meilleur spectacle, meilleur interprète, meilleure scénographie.
Going home
08januari 2025
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30januari 2025
L’histoire commence à Hambourg. Dans un parc et sous la neige. Il y a là un homme noir égaré, avec 5.000 euros à ses pieds. Le braquage a foiré, la police est venue l’arrêter. Voilà, le décor est planté : l’histoire de « Michalak l’éthiopien » s’offre à nous. Celle d’un enfant adopté par une famille autrichienne puis embarqué dans une histoire chaotique de Salzbourg à Addis Abeba (Ethiopie). Celle, plus tard, d’un jeune homme cabossé, mais toujours debout, qui croit en l’Afrique salvatrice comme à un eldorado. Et qui nous raconte son exil « à l’envers ». Porté par l’acteur Dorcy Rugamba, Michalak est entier, direct, sans fioritures. Et Going Home est à son image : à la fois brut et authentique. On suit un homme dans les dédales de son existence. Avec ses espoirs et ses peurs, sa pudeur et ses colères, ses désillusions et ses rêves... Nourri par les compositions originales de Vincent Cahay (piano et batterie) et François Sauveur (violon et guitare) et illustré par le travail vidéo d’Olivier Boonjing réalisé en Ethiopie, Going Home est un opéra rock qui nous plonge, son et images à l’appui, dans l’existence de Michalak. Avant de s’achever sur cette note d’espoir : un « Je suis heureux » jeté à la face de l’humanité, comme le cri du cœur d’un homme qui aura fini par terrasser la fatalité. Going Home a été créé il y a une dizaine d’années au Théâtre National. L’histoire de Michalak nous semble intemporelle, et d’une bravoure inouïe. Nous sommes très heureux de vous l’offrir aujourd’hui à notre tour.
Poumons
04februari 2025
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22februari 2025
« Et si cet enfant, ce petit Edwin ou cette petite Hannah imaginaire. Si elle ou il était la personne capable de tout résoudre, de tout sauver : l’humanité, le monde, les ours polaires, le Bangladesh, tout… ? » Un jeune couple dans la queue d’Ikea. Un couple moderne. Il a envie d’avoir un bébé. Elle aussi. Il faudra qu’elle arrête de fumer. Mais ils ont besoin de réfléchir. Beaucoup. Trop ? Parce qu’enfin quoi, la surpopulation, le réchauffement planétaire, les problèmes environnementaux… Et puis, d’abord, il pèse combien l’impact carbone d’un enfant? Ah oui quand même : environ 7 ans d’allers retours quotidiens entre Bruxelles et New York… "C'est le poids de la Tour Eiffel. Je donnerais naissance à la Tour Eiffel". Poumons est une comédie dramatique qui taquine délicieusement nos choix vertueux, nos peurs et nos névroses, nos désirs pas toujours communs... Poumons, s’il inscrit son action dans la course effrénée du temps qui passe, est également le portrait d’un amour imparfait dans un monde imparfait. Dans lequel nous devrions nous reconnaître, tant il est le miroir de nos couples modernes. Au Poche, nous prenons le pari que nous arriverons à nous faire (sou)rire de nous-mêmes…
L'Empreinte
25maart 2025
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12april 2025
Tous les soirs, dans une grande ville, une grand-mère invalide raconte une histoire à sa petite fille. Une histoire pour chaque nuit. Jusqu’à ce fameux soir où elle lui annonce qu’elle n’en a plus ; qu’elle lui a tout raconté. Et qu’il faudrait en chercher de nouvelles. A la source. Au lac. Là où elles naissent. Là où elle a grandi. Le périple qu’elles entreprennent - en brouette, à pied et à moto - les conduira du Pays des Mille Collines au pays des Terrils, croisant aussi bien le Dragon montois au poil dru que la Vache sacrée issue des légendes rwandaises. Chaque village, chaque communauté à chaque étape de leur parcours, offrira ses propres légendes en partage. Avec sa nouvelle création, la compagnie Point Zéro - associée cette fois à l’Ishyo Arts Center de Kigali (Rwanda) - propose un road trip sur les imaginaires d’aujourd’hui en Afrique subsaharienne et en Europe. Comme les artistes de Point zéro l’ont fait au Lac Kivu, les comédien.ne.s de l’Ishyo Arts Center ont exploré les coins reculés de Belgique afin d’y récolter des récits de ses habitants. Et leur pêche aux histoires - dans les Ardennes, en Flandres, dans la Région du Centre, au Lac de l’Eau d’Heure… - fut fructueuse. L’Empreinte, c’est l’histoire de la rencontre détonante et singulière d’artistes belges et rwandais; et du regard croisé que les uns posent sur les autres. Et inversement. En offrant deux manières de rendre compte/conte. La compagnie Point Zéro déploie à nouveau son arsenal poétique, ses fameuses marionnettes à taille humaine et sa dizaine d’interprètes sensibles et fantasques.
Effie habite à Splott, un quartier de Cardiff - capitale du Pays de Galles -, miné par la fermeture des usines, le chômage et la précarité. Effie, c’est le genre de fille qu’on évite de regarder dans les yeux quand on la croise dans la rue car on a l’impression qu’elle va nous exploser au visage. Effie, on croit la connaître, alors on la juge l’air de rien, mais on n’en connaît pas la moitié… Tous les lundis, elle picole comme une sauvage, se came à fond et émerge au bout de trois jours d’ « une gueule de bois pire que la mort » pour mieux recommencer. Un personnage de démesure, jusqu’au-boutiste et qu’on croirait sorti d’une tragédie grecque. Et puis, un soir, l’occasion lui est offerte d’être autre chose que ça… Iphigénie à Splott a été nommé au Prix Maeterlinck 2022 dans les catégories Meilleur spectacle et Meilleure interprétation. Il est l’excellent ambassadeur des jolies productions du Poche sur l’ensemble de la Francophonie où il tourne abondamment.

Evenementen in het verleden

Complexes
04juni
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08juni
Je fais du pole dance dans un bar à striptease. La nuit. Pour gagner de l’argent… quand je suis sur la barre, j’ai l’impression de casser des gueules. Je suis invincible. Sandrine est pole danseuse ; c’est sa passion. Elle aurait bien voulu devenir actrice mais bon... En tout cas, ce soir, c’est sa dernière nuit. Après ça, elle change de vie… Crise schizophrénique ou hallucinations, elle reçoit la visite nocturne et exubérante de 3 drôles de femmes : Madame sexe, qui a peur du vieillissement inévitable de son corps. Ses pulsions sexuelles débordent. Elle n’a besoin de personne pour explorer sa sexualité, sauf de son pommeau de douche. Madame R qui est constamment sur la défensive. Elle se protège en retenant ses R pour que Rien ne dépasse. Madame Monsieur qui représente la mémoire des hommes qu’a connu Sandrine. Elle est une drag-queen qui s’amuse tant du machisme palpable de l’homme dominant que du sex-appeal jusqu’au-boutiste de la femme fatale. Dans l’atmosphère délirante d’un cabaret burlesque, Complexes est une ode joyeuse à la liberté de s’affirmer. A la croisée du cirque, de la danse, du chant et du pole dance, le spectacle nous entraine dans un univers psychédélique proche du Pays des Merveilles en version hard.
Le dragon a entre treize et dix-huit ans. Il ressemble aux enfants normaux. Il est comme tout le monde mais tout le monde a décidé qu’il était différent. Il croit qu’il est seul au monde parce qu’on ne lui a pas dit qu’il y avait sur terre d’autres dragons. En réalité, ils sont légion. Horizon+, hôpital psychiatrique pour adolescents. Un centre bien caché du monde normal. C’est là qu’atterrit, sur décision de justice, un jeune garçon en colère. Il a 15 ans. L’âge où la vie commence. Hospitalisée, elle aussi, Colette veut mourir. Peu importe. Il va la sauver. Et elle le sauvera aussi. Mais souvent, écrivait Steinbeck dans Des Souris et des Hommes, les plans les mieux conçus ne se réalisent pas… Les dragons est écrit à partir de vraies et belles rencontres. Jérôme Colin - animateur à la RTBF et auteur du Champ de Bataille repris en début de saison - y parle du surgissement de l’amour dans nos vies. Et dresse le portrait d’une jeunesse exclue, mais qui sait rester tendre et solidaire à l’égard d’elle-même. Penche-toi sur ton passé. Répare ce que tu peux réparer. Et tâche de profiter de ce qui te reste. (Philip Roth)
Créée en 1988, La Tragédie Comique fait partie des spectacles qui ont tellement marqué l’histoire du théâtre qu’elle en est devenue mythique. Un surprenant face à face entre l’homme et l’imaginaire. Un miracle scénique. Cette pièce originelle d’Ève Bonfanti et Yves Hunstad est d’autant plus précieuse à (re)découvrir qu’elle est l’entrée idéale dans leur œuvre atypique. A la croisée du théâtre élisabéthain et de la création contemporaine, La Tragédie Comique joue avec la représentation, son cortège d’impostures et de dévoilements, ses limites et son infinité. Seul en scène, Yves Hunstad, avec une maîtrise du verbe hors du commun, invente un fabuleux personnage cosmique, humain, grave et fragile, qui nous embarque, séance tenante, pour un voyage jusqu’au cœur d’un grand mystère : celui du théâtre. Yves Hunstad brasse le plaisir du jeu, l’intelligence alliée à l’émotion et nous livre un inoubliable moment de grâce. Pourquoi reprendre au Poche - théâtre de création s’il en est -, un spectacle joué près de 1000 fois dans le monde entier et traduit en plusieurs langues ? Parce qu’il a donné à toute une génération le goût et la curiosité du théâtre – et qu’à ce titre il est probablement d’utilité publique. Qu’il a offert l’impulsion nécessaire à se révéler à tant de jeunes artistes. Qu’il est surtout un inoubliable moment de grâce. Et qu’à notre tour, nous voulions en être le passeur…
Samouraï
12maart
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30maart
« Tu veux pas écrire un roman sérieux ? ». Voilà l’ultime conseil prodigué par Lisa à Alan, avant qu’elle le quitte. Depuis, Alan cherche un sujet de «roman sérieux». Le précédent a fait un flop : 104.546ème des ventes sur Amazon. Alors, il veut profiter de l’été qui commence pour se plonger avec la discipline d’un guerrier samouraï dans l’écriture d’une épopée profonde et poignante. En même temps, il s’occupera de la piscine de ses voisins. Mais rien ne va : la piscine verdit et accueille rapidement une quantité de bestioles. Dans le même temps, il met une énergie de dingue à fuir les rencontres amoureuses et à gérer sa phobie des scènes de spectacles. Alan s’inscrit dans la prestigieuse lignée des anti-héros. Un personnage à la Tchekhov, dans lequel on retrouve probablement quelque chose des personnages de Fritland de Zenel Laci et du Champ de Bataille de Jérôme Colin, également mis en scène par Denis Laujol au Poche ces dernières saisons.
Fils de bâtard
06februari
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24februari
J’irai boire un café avec mon père parmi les morts, et j’en reviendrai vivant. C’est l’histoire vraie d’un fils qui part à la recherche de son père sur un coup de tête. Sauf que son père est mort il y a 15 ans et qu’il n’a jamais vécu avec lui. Dans les mains du fils, il reste trois cartes : une carte du Congo, d’Antarctique et de Libye. Trois pays où son père a vécu et travaillé. Carnet en main, le fils prend la route… Avec Fils de bâtard, Emmanuel De Candido s’accroche à la boule de feu qui pulse dans son ventre, parcourt trois continents et près d’un siècle d’histoire. Entre les chants d’indépendance congolais et l’euthanasie ratée de sa mère, entre le crépitement des armes libyennes et la naissance de son fils, entre les vents catabatiques et le souffle haletant qui le tient debout, il trace une épopée fulgurante et intime qui déconstruit les notions de filiation, d’héritage et de virilité. Après Pourquoi Jessica a-t-elle quitté Brandon ? Emmanuel nous propose un opus singulier qui mêle performance théâtrale, enquête de terrain et récit de vie.
Spectacle nommé au Prix Maeterlinck de la Critique 2022 dans la catégorie « Meilleure Création artistique et technique » Le premier texte de Shakespeare jamais monté au Théâtre de Poche a fait un tabac lors de sa création, il y a deux saisons. Le spectacle affiche sold out rapidement et est nommé aux Prix de la Critique. La distribution emmenée par Jean-Michel d’Hoop rassemble huit comédien.nes autour d’une quinzaine de marionnettes géantes. À découvrir donc les idylles empêchées de quatre amoureux à la cour d’Athènes. À suivre ces jeunes passionnés dans leur fuite vers un monde féérique peuplé d’esprits farceurs. À pénétrer dans le dédale de la forêt, la nuit, là où toutes les hallucinations sont permises, comme les fantaisies les plus cocasses. À se perdre comme des amoureux qui mélangent sans vergogne le masculin et le féminin…. À frissonner de peur, d’excitation et de bonheur dans ce songe où résonnent hurlements, rires, larmes, séduction, poésie, humour potache, manipulations, panique et crises de nerfs. À nous les philtres, les fées, les métamorphoses, les illusions et la course folle du désir jusqu’à la confusion la plus totale !
Blockbuster
12december 2023
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22december 2023
Mortier, le patron des patrons, marche sur des charbons ardents : le gouvernement envisage d’instaurer une taxe sur les plus hauts revenus. Dans le même temps, la journaliste d’investigation Corinne Lagneau rédige un article sur les entreprises richissimes qui éludent leurs impôts via des sociétés offshore. La veille de la parution, la journaliste est limogée… Une riposte virulente enflamme les réseaux sociaux et incite les citoyens à la rébellion. Mortier doit désamorcer au plus vite cette insurrection populaire... Si Blockbuster est une fable politique sur notre monde en crise et ses inégalités croissantes, il est surtout un O.V.N.I. théâtral. Blockbuster est un « mashup » : l’association en continu d’extraits de films hollywoodiens bien connus à des fins parodiques. Voici donc un grand détournement dans lequel les acteurs du Collectif Mensuel assurent tout à la fois le doublage des voix, les bruitages maison et la musique live... Tous les ingrédients du Blockbuster y sont réunis : les héros manichéens, les courses-poursuites, les explosions spectaculaires…
Zaï Zaï
05december 2023
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09december 2023
Spectacle nommé au Prix Maeterlinck de la Critique 2022 dans la catégorie « Meilleur spectacle d'humour » Nicolas : Ecoutez, je ne suis pas un bandit, je l’ai ma carte… Le Vigile : Mais oui, du calme pose ce poireau… Ne m’oblige pas à faire une roulade arrière Nicolas règle ses courses à la caisse d’un supermarché. Comme il ne trouve pas la carte de fidélité qu'on lui réclame, il est interpellé par le vigile. Saisi de panique, il prend la fuite armé d'un poireau. Traqué par la police, pris sous le feu des médias, il devient en quelques heures l’ennemi public numéro 1. A la télé, sur internet, dans les bars ou à la boulangerie, chacun a son mot à dire sur cette affaire... Commence alors un road-movie absurde, qui dresse le portrait d’une société à bout de souffle, d'une époque où la médiatisation permanente mise sur le sensationnel et empêche l'émergence de toute pensée. En adaptant au théâtre la fameuse bande dessinée de Fabcaro (Grand prix de la critique et prix des libraires de bandes dessinées), le Collectif Mensuel à qui l'on doit entre autres Blockbuster et L'homme qui valait 35 milliards accueilli au Poche, crée ici un spectacle jonglant avec théâtre, roman-photo, musique live, bande dessinée, bruitage…
Queen Kong
07november 2023
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25november 2023
Je sais pourquoi ça les rend fous. Parce que je me suis comportée comme la plupart des mecs. J’ai baisé quand je voulais, qui je voulais, j’ai quitté tout de suite après, j’ai choisi sans attendre d’être choisie. Pour le groupe elle en est une. Une belle. Une vraie. Une grosse. Une sacrée… C’est ce qu’ils disent dans les commentaires qui font sonner son téléphone à répétition, entre insultes et émojis assassins. Mais elle choisit de voir, toucher, entendre, goûter. Sans céder à la pression et au jugement de la meute. Elle joue selon ses propres règles. Seule ? Peut-être pas... Queen Kong est un texte incisif et éclatant porté par une héroïne qui dynamite les codes et décide de suivre à tout prix ce désir de liberté qui bat en elle. Quel qu’en soit le prix à payer… Adapté pour sa création au Poche par Georges Lini (Iphigénie à Splott, La Soeur de Jesus-Christ…), Queen Kong est LE roman plébiscité par les jeunes lecteurs à sa sortie en 2021. Il parle sans tabou de sexualité, de désir et de fantasme.
Bonsoir. J’ai composé votre numéro au hasard. Je me demandais si vous auriez envie de parler avec moi quelques instants. Je m’appelle Lou. Et vous ? Lou, Had et Tadz ne se connaissent pas. La fille de Tadz a disparu. Vu qu’elle est majeure, la police refuse de partir à sa recherche. Mais elle pourrait être en danger. Tadz le sent de l’intérieur. Il a les nerfs à fleur de peau. Had, c’est le petit canard noir. Sa mère lui a toujours préféré son frère, le plus joli de la portée. Mais elle perd la boule alors pour lui faire plaisir, quand il l’appelle, il se fait passer pour son frangin. Quant à Lou, elle compose des numéros au hasard, espérant retrouver Suzanne qui lui a sauvé la vie. Et si le hasard accouchait d’un miracle ? En même temps qu’ils se rendent à la cabine téléphonique, ils cheminent, sans le savoir, les uns vers les autres. Une cabine téléphonique... Un dinosaure, quoi. Qui à lui seul raconte l’histoire d’un monde qui va trop vite… Le Poche a rencontré les Allosaurus un très joli soir au dernier festival d’Avignon. Nous osons espérer qu’ils réussiront à vous émouvoir autant qu’ils nous ont émus.