Opéra de Saint-Étienne

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Evenementen in het verleden

Toute sa vie d’écrivain et de politicien, Victor Hugo n’a cessé de combattre les injustices de toutes sortes, se révoltant au sujet de la guerre, de la misère, de la condition féminine, de la peine de mort ou du travail des enfants. Deux siècles plus tard, beaucoup de ses textes sont toujours brûlants d’actualité. Pour rendre à ces écrits leur fougue et leur urgence, un trio éclectique (chant, guitare et beatbox) les met en voix, en rythme et en musique. Avec leurs balades pop, slams virulents, rengaines latinos et récits poignants, les interprètes réveillent nos consciences tout en nous replongeant dans l’histoire politique du XIXe siècle et dans la vie du grand écrivain. Enivrés par ces paroles mêlant l’amour, les crapauds, les chagrins et les rébellions, les murs se coloreront de tags, de dessins et de slogans, telle une fresque idéaliste et naïve. Un cabaret à la fois historique et contemporain, romantique et coup de poing.Rencontre « bord de scène »Avec la compagnie à l’issue de la représentation tout public.Profitez de 30% de réduction sur présentation de votre pass Biennale du design 2022.
Après quarante jours de mer sous la tempête, une arche s’échoue sur une terre inconnue ; les nuages s’écartent, un nouveau monde apparaît Au son de musiques anciennes d’Arménie, des Balkans et du Moyen-Orient, ce conte musical imagé nous raconte, dans un récit à hauteur d’enfant, la découverte de cette terre d’accueil. À l’écran, les personnages et les décors finement ciselés prennent vie dans un univers graphique d’ombre et de lumière. Fruit d’une collaboration entre les musiciens de Canticum Novum, les vidéastes de La Louce et l’auteur Julien Tauber, Tapanak est une extraordinaire épopée, qui nous plonge dans les cultures de la Méditerranée. Tapanak signifie « l’arche » en arménien.Rencontre « bord de scène »Avec la compagnie à l’issue de la représentation tout public.Profitez de 30% de réduction sur présentation de votre pass Biennale du design 2022.
Une rencontre musicale au sommet, fusion de deux tempéraments animés par le seul désir d’élever la musique sur des hauteurs insoupçonnées, au-delà de leur maîtrise instrumentale que l’on sait sans limite. Les deux jeunes pianistes français ont créé l’événement en enregistrant pour « l’Année Beethoven » et pour leur label Mirare un CD de Variations (Sélim) et une intégrale des Bagatelles (Tanguy). Par la chaleur et l’empathie de leurs talents respectifs, ces virtuoses d’exception, capables de débusquer à travers les 88 touches d’un piano toute la richesse polyphonique d’un répertoire varié allant de Mozart à Rachmaninov, en passant par la célèbre Valse de Ravel, se loveront avec le même bonheur dans des partitions dont ils ont étonnamment percé les secrets ; avec le désir de dégager toutes les émotions entre rêve, lyrisme, élégance, et le désir de faire partager la volupté de l’instant. La quintessence de la musique pour deux pianos par deux interprètes aux semelles de vent et en totale empathie.
Conçu en deux parties, ce programme présente tout d’abord un panorama de chefs-d’œuvre de la musique française du baroque jusqu’à nos jours avec des œuvres de Rameau, Franck, Debussy et Tanguy. Puis se poursuit avec quelques-unes des plus belles pages de Liszt, extraites du cycle des Années de pèlerinage. Si l’influence de Liszt ne s’est pas manifestée dans l’œuvre de Franck, dont nous fêtons le deux-centième anniversaire de la naissance en 2022, il va sans dire que le pianisme de Debussy, comme d’ailleurs celui de Ravel, doit beaucoup au génie hongrois. Debussy admirait également les œuvres des clavecinistes français, comme Couperin ou Rameau. Plus d’un siècle après Debussy, Éric Tanguy s’inscrit dans cette lignée de compositeurs français qui privilé-gient la clarté harmonique et formelle. Grand voyageur et très francophile, Liszt reste une figure marquante de l’histoire de la musique, novateur dans l’écriture pianistique en repoussant les limites de la virtuosité dans ses pièces. Dans ses Années de pèlerinage il réalise un sommet du répertoire tout en s’inspirant d’autres grands créateurs : la peinture de Raphaël (« Sposalizio ») ; la littérature de L’Enfer de Dante (« Après une lecture du Dante ») ou le cadre somptueux, en Italie, de la Villa d’Este et de ses jeux d’eau.
Contrairement à la vision, qui s’inscrit dans le temps, l’apparition est éphémère et induit conséquemment une disparition. Qu’il s’agisse d’une apparition mortifère (le tilleul de Der Lindenbaum qui se fait le messager d’un repos éternel), d’une apparition amoureuse (Ständchen von Shakespeare) ou de l’apparition de la Vierge (l’Ave Maria), le lied germanique chez Schubert vient nourrir cette idée de la représentation, jusqu’à la Wanderer-Fantasie dont la source provient justement du chant. Chez Franz Liszt, la dimension est tout autre : il n’y a pas de théâtre dans cette apparition, mais plutôt une immobilité de peintre qui fait apparaître les couleurs par touches ; quel étrange sentiment nous saisit quand les Nuages gris virent à La Notte... L’Apparition, chez Liszt, est une affaire de glissement, de chromatisme, de lumières qui se dégradent jusqu’à un certain état. L’apparition est figée, à la limite du palpable, puis elle s’évanouit. Ce glissement, c’est un glissement du langage ; le siècle qui trace sa route et ouvre sa voie vers un autre. Berg, en citant Nuages gris, fabrique le relais d’un langage vers un autre, qui ne cesse de faire apparaître, justement, les fantômes du passé : le contrepoint de Bach, le legato de Brahms, le chromatisme extasié du dernier Liszt. Alors je me dis que tout cela n’est qu’une grande apparition, comme des moments d’égarement où les yeux et les oreilles de ces compositeurs se sont un instant perdus de l’autre côté de leur siècle. Apparaissent des héritages, des lendemains, des questionnements, des figures tutélaires, des angoisses, des rêves et des fantasmes. Les apparitions se reforment : elles nous traversent nous, aujourd’hui, en un siècle nouveau, et reviennent questionner nos statuts de fantômes.Jean-Baptiste Doulcet
CHANSONS ET THÉÂTRE, DÈS 2 ANS La Clinquaille Présentation Ils sont deux, Mâdâme et Norbert son homme à tout faire. Elle, chanteuse d’opéra oubliée, se rêve encore en diva malgré le temps qui ruisselle. Elle vit dans un monde à elle, un monde de poésie et de douce folie où tout ne tourne pas toujours très rond. Lui, le fidèle majordome, est le dernier compagnon de route de Mâdâme. Il tente de maintenir à flot cet intérieur qui doucement prend l’eau, et accompagne Mâdâme dans ses rêves d’opéra passés. Norbert se met en quatre pour ses beaux yeux et lui invente un chemin doré. Et qui sait, si l’amour était au bout de leur voyage ? Les mots de Louis Calaferte sont au service de ce moment de théâtre et de chansons, fait de vieux instruments (harmonium, guitare et mélodica...), de p’tits glinglins et de bricoles. De la Clinquaille en quelque sorte…
DANSE, DÈS 8 ANS Compagnie Ballet 21 Présentation Les Coloriés sont quatre danseurs qui tentent de révéler l’urgence d’agir pour défendre le vivant. Ils font de la bienveillance une évidence et une nécessité. Ils laissent croître la puissance d’une joie collective liée à la réalisation d’efforts communs. Les Coloriés, c’est aussi un clin d’œil à l’enfance où la couleur est la personnification des émotions racontées par le mouvement dansé. Les chorégraphes créent une danse hors des cases, mêlant l’énergie et les techniques de la danse contemporaine et de la danse hip-hop. Les corps sont gouvernés par les émotions, nous emportant dans l’énergie de la pièce. Une sensation s’ouvre à nous dans un étrange mélange de puissance et de douceur. Une véritable invitation à se joindre à ces individus sincères jouissant d’instants présents. Ce spectacle nous interroge sur la façon dont nos actions peuvent influer positivement sur le vivre ensemble. Rencontre « bord de scène » Avec la compagnie à l’issue des représentations tout public. Savoir sur quel pied danser ! (dès 16 ans) Une journée de découverte du processus de création et de composition du spectacle, avec les choré-graphes de la compagnie Ballet 21.
THÉÂTRE MUSICAL, DÈS 5 ANS Le fil rouge théâtre Présentation Ce spectacle est né de l’envie de partager des questions existentielles auprès de jeunes enfants et de personnes très âgées. Que veut dire vivre ? Venir au monde ? Où est-on avant de naître ? Où va-t-on quand on meurt ? Rencontrer des personnes aux deux bouts de la vie. Le jeune âge et le grand âge. Vers le début et vers la fin. Mêler le lisse et le froissé dans Un opéra de papier. En écho à ces questions ouvertes sur l’infini, une légende venue des croyances animistes anciennes chante l’énigme et le mystère de la vie, où naissance et mort sont intimement liées. Deux comédiennes chanteuses et le compositeur musicien forment un trio vocal de trois solistes. Ils nous invitent à parcourir l’espace vibrant et onirique des songes. Ils nous emmènent dans une autre dimension, un au-delà, un en deçà, où le papier de soie frémit au moindre souffle, au moindre déplacement d’air. Un opéra de papier est mis en musique et en voix un peu à la manière d’un oratorio profane. Une écriture musicale essentiellement vocale (récitatifs, ensembles, airs) avec toujours une grande attention portée sur la compréhension du texte. Rencontre « bord de scène » Avec la compagnie à l’issue de la représentation tout public. Atelier parent-enfant (dès 5 ans) Un atelier, telle une invitation au voyage, pour explorer la matière “papier de soie”. Sa texture, sa légèreté, son froissé et sa musicalité spécifique en font un partenaire de jeu imprévisible qui invite à l’imaginaire. Samedi 12 février à 15h Tarif • 5€ / pers. Réservation obligatoire (nombre de places limité) : 04 77 47 83 34
Deux témoins d’exception viennent tout juste d’arriver du salon des NBIC (Nanotechnologie, Biotechnologie, Sciences Informatiques et Cognitives) de Tokyo pour nous parler des uns et des zéros de demain. Ils vont parler des Nooglers, des pottoks virtuels, de 2045, de la nullité numérique, d'Alcor, de l’enterrement, de la mort, de l’intelligence Artificielle. C’est du moins ce qu’ils vont tenter de faire car, bien que très informés, ce ne sont encore que des humains 1.0.
DANSE, DÈS 6 ANS Chaillot – Théâtre National de la Danse Présentation Chaque pièce est drôle comme est drôle le monde de l’enfance et sérieuse comme il l’est aussi », disait Annie Sellem, à l’initiative de ce projet. Les retrouver aujourd’hui en scène est un bonheur rare. Béatrice Massin a choisi, avec Le Loup et l’Agneau, de montrer, par la richesse de la danse et de la musique baroque, la similitude des époques à travers le miroir du temps.Duo malicieux, Contre ceux qui ont le goût difficile permet à Lia Rodrigues de rendre un hommage à sa façon. « Nous nous sommes rapprochés de Jean de La Fontaine, ses inquiétudes, ses pensées et ses choix », précise la Brésilienne. « Cela m’a permis de rencontrer des points communs entre la France de Louis XIV décrite et critiquée par la plume affûtée de La Fontaine et les regards que nous portons et que l’on porte sur nous dans le Brésil d’aujourd’hui ». Vidéo, coupages, collages... La Fontaine ne résiste pas à la fantaisie de Dominique Hervieu : le voilà vêtu d’un short et chaussé de baskets en hip-hopeur endiablé. Le Corbeau et le Renard se font face dans un duo parfaitement enchaîné.On retrouve sur le plateau l’élégance d’une gestuelle éprise du passé, mais toujours aussi actuelle. La proposition d’Annie Sellem est, en toute limpidité, un manifeste de paix, une ode à la tolérance et à la curiosité. Rencontre « bord de scène » Avec la compagnie à l’issue de la représentation. Mardi 25 janvier à 20h Visite guidée (dès 7 ans) « Côté scène–Côté coulisses » Découvrez l’envers du décor ! Samedi 29 janvier à 15h Tarif • 5€ / pers. Réservation obligatoire (nombre de places limité) : 04 77 47 83 40 Distribution Contre ceux qui ont