"La Délicate" de Florence Mendez

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Florence Mendez, comédienne, humoriste et autrice, a été diagnostiquée Asperger à 30 ans. Dans son stand-up "La Délicate", elle trouve un exutoire pour exprimer sa différence et raconte ses embûches sentimentales, professionnelles et parentales.


Le vendredi 5 juillet à 20h, elle sera dans la cour de la maison communale de Chastre pour nous présenter son spectacle. Réservez dès à présent vos places, rires garantis !

Datum informatie

Le 05/07/202420:00

Tickets

Info:

Adulte : 20,00 €Moins de 26 ans : 15

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Voorgestelde evenementen

« On ne dit jamais assez aux gens cons qu’ils sont cons », vous dirait Florence Mendez. Dans un stand-up piquant et jubilatoire, cette forte tête pourtant ultra-sensible revient sur son parcours semé d’embûches. Avec une répartie acide et une vivacité d’esprit qui la caractérisent, elle vous raconte son histoire, celle d’une jeune femme que le rejet de la différence et la maladie mentale n’auront pas réussi à arrêter. Etonnante, touchante, inadaptée, Florence Mendez prend plaisir à dézinguer les normes et la bêtise humaine à coups de punchlines féroces mais toujours drôles. Durée : 1h30
Un voilier qui vogue sur l’eau, une boule de peur, un nuage qui fait tomber la pluie, ou encore un personnage au visage de lumière… Il suffit simplement à Bloutch d’ouvrir sa valise et d’en sortir quelques petits objets pour booster nos imaginaires. Avec un minimalisme poétique surprenant, le duo de Julien et Sophie ancre ses nouvelles chansons dans la lignée de leur précédent spectacle. À l’escale de chacune d’elles, des thématiques fortes qui ne semblent pourtant pas spécialement “pour enfant” au premier regard. Mais c’est sans compter sur les compétences du binôme qui ponctue son émerveillement communicatif, de questions, d’interactions, de chants partagés… Tant de petites attentions qu’ils adressent aux enfants avec bienveillance. Et c’est alors que, comme par magie, l’alchimie s’opère et qu’avec simplicité presque tout devient accessible même aux plus jeunes ! La valise incarne alors la transmission intergénérationnelle, les mots se transforment et brillent à nos oreilles tels des “feux dentifrice”, et les fils de la pelote de peur se démêlent. Libérés de toute entrave, les petits s’expriment, partagent, puisent leur réflexion sur la toile de fond des thèmes de la procréation, de l’amour, de la répartition des richesses et encore bien d’autres. Haaaaaaa, que c’est bon de rêver ! Durée : 50 minutes Âge : 3 - 8 ans Pour en savoir plus sur les activités du Centre culturel du Brabant wallon, inscrivez-vous à notre newsletter [https://www.ccbw.be/newsletter-inscription/].
Semilla est un spectacle tout en douceur où la danse, le mouvement et le cirque sont les moyens par lesquels la jeune Compagnie Tea Tree sème des graines pour nourrir l’imaginaire, propager l’inspiration, ouvrir des fenêtres, donner des ailes…pour être libres. “ Une graine, de la terre. Des yeux qui pétillent, des pieds et des mains qui frétillent. Semer en espérant que ça pousse !  Attendre et jouer avec le temps… Se laisser porter par l’incertitude, l’inconnu. Semilla, comme une plante qui pousse malgré tout, comme une idée qui germe on ne sait où ! ” La joie de semer, de s'imaginer la vie. Semer, en espérant que cela pousse! Attendre, patienter et jouer avec le temps... Se laisser porter par l'incertitude, par l'inconnu. Au final, que sème-t-on ? Où cela germera-t-il ? Où cela prendra-t-il racine ? Comme une plante qui pousse malgré tout, comme une idée qui germe on ne sait où ! « Une Création de la Compagnie Tea Tree avec le soutien de La Roseraie espace cré-action, Centre Culturel de Rixensart, Pierre de Lune, La Montagne Magique, la Vénerie, La Bissectine, Bronks Theater voor jong publiek, la Maison de la Création et la Fédération Wallonie-Bruxelles ».  Durée : 40 minutes Âge : 2 - 6 ans Pour en savoir plus sur les activités du Centre culturel du Brabant wallon, inscrivez-vous à notre newsletter [https://www.ccbw.be/newsletter-inscription/].
« Km13 », est un portrait comique et poétique des absurdités de la guerre, de l’autorité et des frontières. Comme disait Chaplin : « La vie est une tragédie lorsqu’elle est observée en gros plan. Mais c’est une comédie lorsqu’elle est vue de loin. » Un spectacle de cirque et théâtre de rue multidisciplinaire, mêlant le fil mou, la jonglerie balles et le clown, sans paroles avec de la musique live. Durée : 40 minutes  Âge : tout public  Pour en savoir plus sur les activités du Centre culturel du Brabant wallon, inscrivez-vous à notre newsletter [https://www.ccbw.be/newsletter-inscription/].
La Scie du Bourgeon nous offre un spectacle intime, dans un univers quotidien à la frontière du réel et de l’inventé. Du théâtre de rue avec des portés acrobatiques et de la musique live.  De la tendresse de la jeunesse à la fougueuse passion de la vieillesse, et l’inverse, et à l’envers. Délices du temps qui passe et imprègne les corps d’une histoire singulière. Un homme, une femme écrivent leur histoire au présent, au futur et au passé. Faire des bonds entre les temps, y croire et y goûter. Dialogues, confrontations, divergences d’opinions s’installent pour raconter ce qui nous questionne : nos changements, notre futur, notre vieillesse. Comment suivre le cours des choses, le temps qui passe, comment le réinventer chaque jour et lui donner vitalité ? Durée : 30 minutes  Âge : tout public  Pour en savoir plus sur les activités du Centre culturel du Brabant wallon, inscrivez-vous à notre newsletter [https://www.ccbw.be/newsletter-inscription/].
Bezef
03jul.
-15:30
« BEZEF » : c’est « trop » en argot, « trop » en arabe dialectal, « trop » dans quelques histoires extrêmes du répertoire arabo-persan sur le thème des désirs immodérés. D’abord un Slishkom de paresse, un Too much de cupidité, un Ziyaada d’ennui, un grand Chouia de méchanceté : le spectacle commence en douceur. Ce trop là passe au galop. Mais le vrai « BEZEF », le démesuré, l’exagéré, l’abusé, c’est quand la chance vous colle après comme une malédiction, comme un sparadrap dont on n’arrive pas à se défaire. Six fois le portefaix d’Ispahan subit l’immensité de l’imposture croissante que lui impose un destin propice. Notre plaisir talonne la démesure de son effroi. Plus grande est la supercherie, plus intense est notre plaisir. Ce spectacle se métisse sans cesse. Paroles et chants tricotent le spectacle, une histoire maghrébine s’habille d’une mélopée persane, une histoire égyptienne s’appuie sur un chant séfarade. Le récit le « plus mieux » décalé reste incontestablement l’histoire persane du faux devin d’Ispahan. Les personnages les plus importants – le faux devin, sa femme, le Shah – y sont caractérisés par les airs les plus connus de « La belle Hélène » d’Offenbach
Sur le manège des insatiables en tous genres tournent les gourmands, les assoiffés, les vengeurs, les envieux, les avares, les vaniteux, les ambitieux. Qu’ils viennent du Japon, d’Amazonie ou de Grèce, ils ont tous un point commun, l’absence de limite, et nous transmettent joyeusement une frustration intense. Éviter le vide évide ; tenter le trop, évide tout autant… Conteuse et musicien vous embarquent pendant plus d’une heure sur le manège des insatiables en tous genres. Entre résonances et oppositions, musique et récits d’une génération à l’autre, mère et fils entrelacent leurs mondes et se transmettent leurs enthousiasmes.
Fil Rouge
04jul.
-
06jul.
Si je vous dis “veste à capuche rouge » à quoi pensez-vous ? Si j’ajoute « panier, petit pot de beurre, galette » à quoi pensez-vous ? N’y a-t-il pas un loup dans cette histoire ? Donc c’est l’histoire du petit chaperon ? Qui quitte sa mère pour rejoindre sa grand-mère ? Ou alors c’est son enfance qu’elle quitte ? Ou alors, elle quitte sa mère pour rencontrer le loup et ensuite rejoindre sa grand-mère ? Ou alors…Bon on arrête, venez écouter c’est plus simple. Trois artistes un peu fêlées mais époustouflantes, un petit chaperon déjantée mais émouvant, une grand-mère énervée mais touchante, un fil rouge déroulé tout au long du festival.
Lorsqu’on manque de temps, d’espace, d’eau, de lumière, d’air et de pain, en somme de tout ce qui fait la dignité de vivre comme un être humain debout, la résistance s’impose pour donner sens au combat à mener. Et lorsque les mots, ces pauvres mots, sont volés, détournés puis souillés parce que mis au service de cette sempiternelle rengaine nauséabonde du Nous et du Eux, du Bien et du Mal, des Civilisés et des Barbares, ce combat commence par le cri. Ce texte est un cri de douleur devant l’infamie et le mensonge institué en vérité immuable, et de rage devant l’inconséquence de nos positionnements. Ce cri, c’est la voix d’un enfant né dans l’humiliation, qui y a vécu et souffert. Un enfant qui porte témoignage de l’anéantissement en cours des siens comme un écho de la souffrance subie par des peuples entiers à travers notre petite terre. Si ce texte s’inscrit dans l’expression d’une littérature de confrontation, il est aussi l’expression, naïve mais consolatrice un peu, d’une infinie foi dans la parole et les actes qu’elle provoque parfois.
Catherine Gaillard s’empare de la vie romanesque de cette figure historique, où les passions amoureuses – Flora tristan avait la beauté fatale – s’aiguisent à la lame d’une politique sans concession. Avec sa fougue si particulière, elle mêlera son destin flamboyant aux luttes ouvrières contemporaines. A l’heure où nous constatons que le libéralisme économique exploite, asservi le vivant et détruit la planète, il est intéressant de se replonger à la racine de tout cela, à l’émergence de l’industrie naissante, dans ce 19ème siècle qui voit éclore de grands changements vecteurs de progrès mais aussi de nouvelles inégalités. On parlait alors de luttes des classes et de prolétariat. A la fin du 18ème siècle, la bourgeoisie héritière du Tiers-Etat de la Révolution française prend son essor. Les uns s’enrichissent de façon considérable parce que d’autres vivent et meurent dans des conditions d’extrême misère. Aucune réglementation n’est alors en vigueur. Hommes, femmes, enfants dès cinq ans, travaillent parfois jusqu’à 20 heures par jour pour un salaire qui ne suffit pas à les nourrir. Révoltée par la façon dont la bourgeoisie traite les ouvriers et ouvrières, mais également par les inégalités entre les hommes et les femmes, Flora Tristan entreprend un Tour de France des grandes villes afin de présenter son livre «L’union ouvrière ». Elle entame une plongée dans un univers de pauvreté, d’abrutissement et d’ignorance qui oscille entre colère et résignation, et qu’elle incite à s’organiser en créant les premières unions syndicales. Elle innove en percevant que les ouvrières et les ouvriers doivent se constituer en classe pour obtenir des droits. Ce sont ses idées clairvoyantes qui inspireront Louise Michel, Marx et Engels, Rosa Luxembourg.