Place aux Artistes CSE - Entre deux Mondes par Bloutch

Beschrijving

Un voilier qui vogue sur l’eau, une boule de peur, un nuage qui fait tomber la pluie, ou encore un personnage au visage de lumière… Il suffit simplement à Bloutch d’ouvrir sa valise et d’en sortir quelques petits objets pour booster nos imaginaires.


Avec un minimalisme poétique surprenant, le duo de Julien et Sophie ancre ses nouvelles chansons dans la lignée de leur précédent spectacle. À l’escale de chacune d’elles, des thématiques fortes qui ne semblent pourtant pas spécialement “pour enfant” au premier regard. Mais c’est sans compter sur les compétences du binôme qui ponctue son émerveillement communicatif, de questions, d’interactions, de chants partagés… Tant de petites attentions qu’ils adressent aux enfants avec bienveillance.


Et c’est alors que, comme par magie, l’alchimie s’opère et qu’avec simplicité presque tout devient accessible même aux plus jeunes ! La valise incarne alors la transmission intergénérationnelle, les mots se transforment et brillent à nos oreilles tels des “feux dentifrice”, et les fils de la pelote de peur se démêlent. Libérés de toute entrave, les petits s’expriment, partagent, puisent leur réflexion sur la toile de fond des thèmes de la procréation, de l’amour, de la répartition des richesses et encore bien d’autres.


Haaaaaaa, que c’est bon de rêver !



Durée : 50 minutes

Âge : 3 - 8 ans


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Datum informatie

Le 06/07/2024

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Voorgestelde evenementen

Semilla est un spectacle tout en douceur où la danse, le mouvement et le cirque sont les moyens par lesquels la jeune Compagnie Tea Tree sème des graines pour nourrir l’imaginaire, propager l’inspiration, ouvrir des fenêtres, donner des ailes…pour être libres. “ Une graine, de la terre. Des yeux qui pétillent, des pieds et des mains qui frétillent. Semer en espérant que ça pousse !  Attendre et jouer avec le temps… Se laisser porter par l’incertitude, l’inconnu. Semilla, comme une plante qui pousse malgré tout, comme une idée qui germe on ne sait où ! ” La joie de semer, de s'imaginer la vie. Semer, en espérant que cela pousse! Attendre, patienter et jouer avec le temps... Se laisser porter par l'incertitude, par l'inconnu. Au final, que sème-t-on ? Où cela germera-t-il ? Où cela prendra-t-il racine ? Comme une plante qui pousse malgré tout, comme une idée qui germe on ne sait où ! « Une Création de la Compagnie Tea Tree avec le soutien de La Roseraie espace cré-action, Centre Culturel de Rixensart, Pierre de Lune, La Montagne Magique, la Vénerie, La Bissectine, Bronks Theater voor jong publiek, la Maison de la Création et la Fédération Wallonie-Bruxelles ».  Durée : 40 minutes Âge : 2 - 6 ans Pour en savoir plus sur les activités du Centre culturel du Brabant wallon, inscrivez-vous à notre newsletter [https://www.ccbw.be/newsletter-inscription/].
« On ne dit jamais assez aux gens cons qu’ils sont cons », vous dirait Florence Mendez. Dans un stand-up piquant et jubilatoire, cette forte tête pourtant ultra-sensible revient sur son parcours semé d’embûches. Avec une répartie acide et une vivacité d’esprit qui la caractérisent, elle vous raconte son histoire, celle d’une jeune femme que le rejet de la différence et la maladie mentale n’auront pas réussi à arrêter. Etonnante, touchante, inadaptée, Florence Mendez prend plaisir à dézinguer les normes et la bêtise humaine à coups de punchlines féroces mais toujours drôles. Durée : 1h30
Florence Mendez [https://www.facebook.com/florencemendezhumoriste?__cft__[0]=AZVyFI3kCJuprJU_2K6VRU5r-qFvojfEQwy31gYHCL1vafYty7Azs7H66J0yM6J93ZUs4rSmtImWMGCE17cR1icq6FZxyi2lwwTrhUbONapt5P62nBRSMZs6oUpSozqWUsLH9QWle1gPGmU92w8vDHM-wSA8Kv7sOo3VyVctCKD50g&__tn__=-]K-R], comédienne, humoriste et autrice, a été diagnostiquée Asperger à 30 ans. Dans son stand-up "La Délicate", elle trouve un exutoire pour exprimer sa différence et raconte ses embûches sentimentales, professionnelles et parentales. Le vendredi 5 juillet à 20h, elle sera dans la cour de la maison communale de Chastre pour nous présenter son spectacle. Réservez dès à présent vos places, rires garantis !
« Km13 », est un portrait comique et poétique des absurdités de la guerre, de l’autorité et des frontières. Comme disait Chaplin : « La vie est une tragédie lorsqu’elle est observée en gros plan. Mais c’est une comédie lorsqu’elle est vue de loin. » Un spectacle de cirque et théâtre de rue multidisciplinaire, mêlant le fil mou, la jonglerie balles et le clown, sans paroles avec de la musique live. Durée : 40 minutes  Âge : tout public  Pour en savoir plus sur les activités du Centre culturel du Brabant wallon, inscrivez-vous à notre newsletter [https://www.ccbw.be/newsletter-inscription/].
La Scie du Bourgeon nous offre un spectacle intime, dans un univers quotidien à la frontière du réel et de l’inventé. Du théâtre de rue avec des portés acrobatiques et de la musique live.  De la tendresse de la jeunesse à la fougueuse passion de la vieillesse, et l’inverse, et à l’envers. Délices du temps qui passe et imprègne les corps d’une histoire singulière. Un homme, une femme écrivent leur histoire au présent, au futur et au passé. Faire des bonds entre les temps, y croire et y goûter. Dialogues, confrontations, divergences d’opinions s’installent pour raconter ce qui nous questionne : nos changements, notre futur, notre vieillesse. Comment suivre le cours des choses, le temps qui passe, comment le réinventer chaque jour et lui donner vitalité ? Durée : 30 minutes  Âge : tout public  Pour en savoir plus sur les activités du Centre culturel du Brabant wallon, inscrivez-vous à notre newsletter [https://www.ccbw.be/newsletter-inscription/].
Lorsqu’on manque de temps, d’espace, d’eau, de lumière, d’air et de pain, en somme de tout ce qui fait la dignité de vivre comme un être humain debout, la résistance s’impose pour donner sens au combat à mener. Et lorsque les mots, ces pauvres mots, sont volés, détournés puis souillés parce que mis au service de cette sempiternelle rengaine nauséabonde du Nous et du Eux, du Bien et du Mal, des Civilisés et des Barbares, ce combat commence par le cri. Ce texte est un cri de douleur devant l’infamie et le mensonge institué en vérité immuable, et de rage devant l’inconséquence de nos positionnements. Ce cri, c’est la voix d’un enfant né dans l’humiliation, qui y a vécu et souffert. Un enfant qui porte témoignage de l’anéantissement en cours des siens comme un écho de la souffrance subie par des peuples entiers à travers notre petite terre. Si ce texte s’inscrit dans l’expression d’une littérature de confrontation, il est aussi l’expression, naïve mais consolatrice un peu, d’une infinie foi dans la parole et les actes qu’elle provoque parfois.
Si je vous dis “veste à capuche rouge » à quoi pensez-vous ? Si j’ajoute « panier, petit pot de beurre, galette » à quoi pensez-vous ? N’y a-t-il pas un loup dans cette histoire ? Donc c’est l’histoire du petit chaperon ? Qui quitte sa mère pour rejoindre sa grand-mère ? Ou alors c’est son enfance qu’elle quitte ? Ou alors, elle quitte sa mère pour rencontrer le loup et ensuite rejoindre sa grand-mère ? Ou alors…Bon on arrête, venez écouter c’est plus simple. Trois artistes un peu fêlées mais époustouflantes, un petit chaperon déjantée mais émouvant, une grand-mère énervée mais touchante, un fil rouge déroulé tout au long du festival.
Catherine Gaillard s’empare de la vie romanesque de cette figure historique, où les passions amoureuses – Flora tristan avait la beauté fatale – s’aiguisent à la lame d’une politique sans concession. Avec sa fougue si particulière, elle mêlera son destin flamboyant aux luttes ouvrières contemporaines. A l’heure où nous constatons que le libéralisme économique exploite, asservi le vivant et détruit la planète, il est intéressant de se replonger à la racine de tout cela, à l’émergence de l’industrie naissante, dans ce 19ème siècle qui voit éclore de grands changements vecteurs de progrès mais aussi de nouvelles inégalités. On parlait alors de luttes des classes et de prolétariat. A la fin du 18ème siècle, la bourgeoisie héritière du Tiers-Etat de la Révolution française prend son essor. Les uns s’enrichissent de façon considérable parce que d’autres vivent et meurent dans des conditions d’extrême misère. Aucune réglementation n’est alors en vigueur. Hommes, femmes, enfants dès cinq ans, travaillent parfois jusqu’à 20 heures par jour pour un salaire qui ne suffit pas à les nourrir. Révoltée par la façon dont la bourgeoisie traite les ouvriers et ouvrières, mais également par les inégalités entre les hommes et les femmes, Flora Tristan entreprend un Tour de France des grandes villes afin de présenter son livre «L’union ouvrière ». Elle entame une plongée dans un univers de pauvreté, d’abrutissement et d’ignorance qui oscille entre colère et résignation, et qu’elle incite à s’organiser en créant les premières unions syndicales. Elle innove en percevant que les ouvrières et les ouvriers doivent se constituer en classe pour obtenir des droits. Ce sont ses idées clairvoyantes qui inspireront Louise Michel, Marx et Engels, Rosa Luxembourg.
Dans la ville qui fourmille et qui dévore, l’homme lève une voix à la cadence de ses pas. Dans la frénésie virtuelle d’aujourd’hui, il nous souffle le dépouillement, la légèreté et après avoir montré le monde et ses blessures, il détruira ce qui l’entoure pour prouver la beauté de Rien. Ensuite, il appelle au poète. Y en a-t-il un(e) dans le public ? Et quand il a décrété chacun chacune poète, le voilà qui nous exhorte à toucher l’éternité en disant tous ensemble les mots d’un poème inventé aujourd’hui même. Car il ne s’agit plus de rêver d’un nouveau monde mais de la réaliser. En ça, chacun.e est poète et peut agir sur ce qui l’entoure. Au centre de son plateau qui tourne comme la terre, Timoteo Sergoï déploie cette parole poétique au rythme enlaçant, fascinant, palpable auquel répond l’accordéon voyageur et l’intimité du violoncelle. De l’intérieur, du foyer transpirant, se délestent les artifices : télévisions et tablettes volent par la fenêtre. Face aux crises d’aujourd’hui, nous ressentons le besoin vital de redéployer cette poésie, celle qui est restée dans la marge, non bankable, non récupérée, libre. Comme souvent dans l’Histoire, c’est dans ce terreau-là que peuvent naître les graines de résistance. En la déposant dans la rue, nous la voulons palpable, publique et citoyenne, en l’amenant entre les maisons, nous la voulons intimement questionnante, nous l’espérons génératrice.
Scandale Je suis un scandale un scandale vivant un scandale fier comme un paon un scandale en sandales Je suis une fête que je suis censé avoir organisée mais qui m’échappe total et c’est là que ça commence à être marrant Quel scandale Quand je me souviens jusqu’à quel point l’ennui des autres a réussi à me faire me détester Mes couleurs Leur colère Ma douceur La douleur Tellement j’ai voulu être aimé alors tellement j’ai voulu être normal