20 ans d'art à Nice, 1980 - 2000, Le témoin : Jean-Marc Pharisien

Beschrijving

À Nice, on a coutume d'associer Jean-Marc Pharisien à Helmut Newton. Le premier qui fut, durant plus de 25 ans, le révélateur des images du second, n'a eu de cesse de travailler le noir, le blanc, le procédé. Mais cela serait résumer son histoire à celle d'assistant, dans l'ombre du maître. Car loin d'être une petite main au savoir-faire hors-pair, Jean-Marc Pharisien est un preneur d'images depuis toujours. Intéressé tant par les "pionniers de l'aventure photo? (il s'est glissé dans leur peau en marchant sur les traces, entre autres, de Gustave Le Gray ou Edouard Baldus), que par la documentation de ceux qui l'entouraient, il n'a jamais cessé de photographier.

À l'occasion des 20 ans de l'Espace à vendre, c'est cette fois sur les traces de Jean-Marc Pharisien que nous vous proposons de marcher. De César à Ben, de la Villa Arson à la plage des Ponchettes, d'interviews en performances, c'est tout un pan d'événements artistiques à Nice passés sous son oeil, qui sont révélés à la manière de planches contact. Environ deux décennies d'une histoire collective et commune - dont vous faites partie - vous sont proposées dans la galerie d'Espace à vendre durant ce printemps.

Commissariat : Julie Hiet et Bertrand Baraudou

Site web : https://www.cnap.fr/20-ans-dart-nice-1980-2000-le-temoin-jean-marc-pharisien

Datum informatie

Du samedi 4 mai 2024 au samedi 15 juin 2024

14h00 • 19h00

Tickets

Info:

Gratuit

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Voorgestelde evenementen

Elli Chrysidou - Fragmented memories in Red Jeudi 27 juin 2024 de 16h à 21h Vernissage en présence de l'artiste Exposition jusqu'à fin juillet 2024 Entrée libre "Fragmented Memories in Red" est une oeuvre qui explore les complexités de la fragmentation de la mémoire. Cette oeuvre d'art entremêle des images traitées tirées de l'histoire de l'art, créant une tapisserie d'émotions et de souvenirs. La couleur dominante, le rouge, palpite à travers l'oeuvre, symbolisant la passion, l'intensité et l'interconnexion des souvenirs dispersés. Chaque fragment, délicatement tissé, invite le spectateur à réfléchir à la nature complexe de la mémoire et à son impact profond sur notre perception du passé. "Fragmented Memories in Red" est un voyage visuel qui remet en question les limites de la mémoire et invite à l'introspection sur la fluidité de nos souvenirs. Site web : http:// www.galerie-depardieu.com Infos réservation : Galerie Depardieu6 rue du docteur Jacques Guidoni06000 NiceTel 0 966 890 274www.galerie-depardieu.comDu lundi au samedi de 14h30 à 18h30Entrée libre
L'exposition 'MiróMatisse. Par-delà les images' est une collaboration entre la Fundació Joan Miró à Barcelone et le musée Matisse à Nice. Elle explore les liens entre les oeuvres de Henri Matisse et de Joan Miró. Ne manquez pas cette occasion unique de plonger dans l'univers artistique de ces deux grands maîtres. Venez découvrir cette exposition fascinante au Musée Matisse à Nice.
La Station accueille l'exposition Pajama Party, une carte blanche à Olivier Millagou, artiste et commissaire d'exposition pour l'occasion. La proposition de cette exposition, qui s'inscrit dans le cadre d'Éclairage public au 109, est de réenchanter notre présence au monde par le biais du surf, de la mer, de l'océan, de ses abords. Le miroir de sa surface nous masque les dégâts que nous infligeons à l'univers océanique. Les artistes réuni.e.s ici proposent par humilité, de faire monde autrement, en créant de nouveaux imaginaires. Site web : https://www.lastation.org/
Doris Kuert - Suivez les Muses Figures mythologiques Jeudi 13 juin 2024 de 18h à 21h Vernissage en présence de l'artiste Exposition jusqu'à fin juillet 2024 Entrée libre Figures mythologiques / Photographie analogique / Émulsion photographique Le choix des noms, en particulier ceux de l'Antiquité grecque, est voulu par Doris Kuert. Electra, Artémis, Méduse et Salomé suscitent en elle certaines associations qui - on a presque envie de dire : chaque jour - ouvrent une nouvelle facette. Andreas Jahn Mes modèles sont des femmes de mon entourage, des amies ou même l'une de mes filles. Elles sont prêtes à mettre en scène des gestes convenus ou spontanés. Un simple vêtement sert d'accessoire. La combinaison d'un corps féminin et d'un tissu évoque une dignité antique et une grâce éphémère. Cela éveille des associations d'idées - et certaines poses évoquent le nom d'une femme des mythes gréco-romains, ce qui donne au drame suggestif une véritable apparence. Le procédé de l'émulsion photographique permet d'obtenir des effets passionnants à partir d'intentions, de phénomènes aléatoires, de traces de travail et prend au sérieux les processus d'une solarisation. Les photos présentées ici sont le résultat heureux du développement, de l'expérimentation et du fait de se laisser surprendre. Il est parfois arrivé qu'un travail m'échappe littéralement et que l'image s'évapore comme une chimère parce que la gélatine de la plaque offset ou du papier s'écoule. Doris Kuert Site web : http://www.galerie-depardieu.com Infos réservation : Galerie Depardieu6 rue du docteur Jacques Guidoni06000 NiceTel 0 966 890 274Du lundi au samedi de 14h30 à 18h30Entrée libre
Ici à Doc ! La Station, artist-run space est invitée pour une exposition des "Stationnautes?, personnages azuréens reclus dans les anciens abattoirs de la ville de Nice. Espace de production et de diffusion d'artistes contemporain·e·s, La Station se déplace à Paris sur l'invitation de Raphaël Emine qui mène, entre autres des réflexions sur la biologie et le vivant, portées par des développements oniriques et fantastiques. Cette sollicitation n'est pas un hasard, notamment par l'intérêt que tout à chacun porte à son territoire d'ancrage ou de vie, Nice, aussi sublime et absurde soit-elle. Non sans déployer la dimension artistique du paysage idyllique, conditionné par les politiques en place, la réflexion environnementale, qui se déploie, questionne alors les limites de notre fin tragi-comique où notre empreinte carbone finira par nous enterrer. La Station s'inscrit bien dans un territoire rempli de doute et d'interrogation pour la postérité. Ainsi, les enjeux d'un déplacement de la Côte d'Azur à la Capitale prennent le chemin d'une proposition artistique dont on ne connaît pas la fin. Si les artistes empruntent une réflexion écologique, elle donne le tempo d'un environnement post-apocalyptique où il ne resterait que le son machiavélique d'une cymbalisation des cigales transfigurées par des anti-vols. Si tables, machines et objets hybrides se déploient seuls dans les 160m2 de l'espace, c'est qu'ils ont simplement réussis à court-circuiter le système en place, l'humain n'est plus en haut de la chaine, il s'est "anthropo-scénisé? et est devenu cet os de poulet enterré que d'autres retrouveront lors de la prochaine ère. Après le capitalisme, place à l'esthétique du Chaos, organisé peut-être par les Lombriciens, espèce ingénieure dans la chaine trophique encore bien trop oubliée. Paris, Paris on t'embrasse, récrée un espace à la propagation chaotique déterminée*, mais où chaque pièce conserve néanmoins sa propre respiration. *La théorie du chaos s'attache principalement à la description de ces systèmes à petits nombres de degré de liberté, souvent très simple à définir, mais dont la dynamique nous apparaît comme très désordonnée. Site web : https://www.lastation.org/
La Galerie Gabel propose un gros plan sur l'œuvre peinte d'Etienne Gros, diplômé de l'école des beaux-arts de Paris, Grand prix Azart en 2006.Etienne Gros peint et sculpte des corps..."Les corps sont balayés d'ombre et de lumière, tatoués de pigments à moins qu'ils n'apparaissent, évanescents au hasard d'un nuage de fumée.La force n'est plus à démontrer.Ici la chair puissante semble faite de pierre, là, rougissante, incandescente, elle est sensuelle et les corps s'enroulent, les membres s'enchevêtrent, s'imbriquent, ainsi zoomé jusqu'à l'abstraction.À la fin on les devine, est-ce une nuque ? Sont-ce des jambes imbriquées, des doigts mêlés ?Ils ont là, attractifs, addictifs !"Valerie Gaidoz
Après avoir montré le travail de Marine Wallon dans des expositions de groupe en 2020 et en 2021, la galerie Catherine Issert consacre pour la première fois à l'artiste une exposition personnelle du 29 juin au 31 août 2024. Ses peintures, empreintes de références au cinéma et qui oscillent entre paysages et compositions abstraites, sont au coeur de cette présentation inédite, en parallèle à son travail sur papier, autre facette de sa vigueur picturale. D'une figuration de moments suspendus à un déferlement de matière, d'un arrêt sur image à un déchaînement gestuel, c'est un univers à la fois concret et imaginaire qui s'offre au spectateur. « Si Marine Wallon appartient sans conteste à la nouvelle scène figurative fran?aise, elle sait s'aventurer du côté d'une abstraction affirmée, et évoluer sur des lignes de crête. Sa peinture - son médium favori depuis le mitan des années 2010 - donne à voir l'instant capturé, suspendu, et, dans le même temps, le mouvement, le foisonnement vibrant des éléments ; elle déploie des horizons lointains et exotiques aux titres évocateurs autant qu'elle impose la frontalité intransigeante d'une matière picturale brute. Et c'est en cette tension incomparablement maîtrisée que le spectateur est ravi, son regard livré à la peinture même, tandis que l'imaginaire le plus libre s'abandonne à la narration trouble de scènes énigmatiques. Ce jeu entre fixité et mouvement trouve quelques clés d'explication dans les nourritures esthétiques de Marine Wallon. Elle qui regarde passionnément la peinture, de Delacroix à Joan Mitchell en passant par Milton Avery ou Van Gogh, reste obsédée par l'image en mouvement. Sa méthode même raconte cette dialectique : elle navigue dans un flux d'images de paysages glanées sur internet - sites d'archives, films documentaires, amateurs ou publicitaires - à la recherche d'un « choc visuel ». Après la capture d'écran, la saturation sur Photoshop et quelques croquis, vient la mise en danger de la peinture : munie de pinceaux, de brosses, de tissus plongés dans l'huile et jetés sur la toile ou simplement de ses doigts, elle livre une pensée sauvage pour donner vie à des paysages-matières où l'ambigu règne en maître : on ne sait trop si ses silhouettes incertaines, de simples « punctums » servant à la circulation du regard, évoluent dans des décors vraisemblables ou s'ils se trouvent nez à nez avec des signes picturaux. Ce sens aigu de l'indistinct, de l'étrangeté, de l'imminence, naît à l'intersection d'une histoire du paysage - la mer et la montagne, effrayantes mais attrayantes, ne sont pas sans rappeler la tradition du sublime romantique - et de références au cinéma, cinéma expérimental, d'auteur ou hollywoodien, celui de John Ford, d'Akira Kurosawa, de Jean-Daniel Pollet ou de Rose Lowder. Marine Wallon opère donc une audacieuse alchimie : l'image animée se trouve fixée, pour finalement redevenir foisonnement ; l'image numérique éthérée devient picturalité concrète ; l'image par essence reproductible s'incarne dans l'aura d'une peinture ; l'image triviale, jetable, devient poétique, unique. La magie a lieu dans une sorte de danse ou de transe : si la genèse du travail vient de l'oeil parcourant l'écran, la suite du processus créatif est des plus physiques. Entre le monde du tout-image qui est désormais le nôtre et celui des premiers âges de l'humanité, Marine Wallon cherche un geste primitif, aussi simple parfois que la main trempée dans la peinture et posée sur la toile, réitération d'un geste artistique originel évoquant sa pratique première de l'argile. À l'aide de ses spalters et pinceaux, elle libère, en une touche âpre et texturée, des arabesques, des étirements de peinture, de véritables rideaux de matière qui balaient, souvent en diagonale, la surface de la toile. Elle cherche la perturbation, l'excès, la perte des repères, à la lisière du dissonant ; depuis plusieurs années, Marine Wallon a banni toute idée de perspective. Ses peintures, désertiques, rocailleuses, enneigées, sont des scènes vides et pourtant saturées, où le moment de suspens cinématographique saisi en plongée ou en contre-plongée rencontre des temps géologiques immémoriaux. Repères de temps et d'espace se trouvent ainsi abolis, les échelles nous échappent et le vertige nous guette. La manière qu'a Marine Wallon d'habiter le médium se transmet vite au spectateur : quels qu'en soient le format et la technique - huiles sur toile, travaux sur papier exécutés à l'aquarelle, à la gouache ou au crayon, gravures -, on sent, face à ses oeuvres, le froid des montagnes, le sel des embruns, la morsure du soleil, le souffle du vent. Ses pièces, toutes à la fois figuratives, atmosphériques, lyriques, dessinent ensemble, une fois leur accrochage orchestré, le storyboard d'un film que l'on peut sans cesse recomposer. » Elsa Hougue
Première fondation d'art moderne et contemporain en France, la Fondation Maeght fêtera son soixantenaire à l'été 2024. Créée en 1964 par le couple de marchands d'art, éditeurs et lithographes Marguerite et Aimé Maeght, elle fut inaugurée à Saint-Paul-de-Vence par André Malraux et immédiatement reconnue d'utilité publique. Cet anniversaire sera marqué par une grande exposition estivale « Amitiés, Bonnard-Matisse », l'inauguration de nouvelles salles d'exposition consacrées cette année à la collection permanente et un mois de célébrations composé de concerts, représentations de danse, projections de films, lectures...
Plongez dans l'univers captivant de l'exposition 'Chagall politique - Le cri de la liberté' à Nice. Découvrez une grande rétrospective mettant en lumière l'oeuvre de l'artiste Marc Chagall à travers les événements historiques marquants de son époque. Une occasion unique de saisir la puissance de son art engagé et de son message de liberté.
Plongez dans l'univers captivant de Tintin, Hergé et Tchang lors de cette double exposition organisée par le Musée Hergé de Louvain-la-Neuve en Belgique et le Département des Alpes-Maritimes. Découvrez des oeuvres uniques et des artefacts rares mettant en lumière l'histoire et l'évolution de ces célèbres personnages de bande dessinée. Une occasion unique de plonger dans la magie de la création artistique et de l'amitié entre ces icônes intemporelles. Ne manquez pas cette exposition exceptionnelle au Musée des Arts asiatiques de Nice.