Première fondation d'art moderne et contemporain en France, la Fondation Maeght
fêtera son soixantenaire à l'été 2024. Créée en 1964 par le couple de marchands
d'art, éditeurs et lithographes Marguerite et Aimé Maeght, elle fut inaugurée à
Saint-Paul-de-Vence par André Malraux et immédiatement reconnue d'utilité
publique. Cet anniversaire sera marqué par une grande exposition estivale «
Amitiés, Bonnard-Matisse », l'inauguration de nouvelles salles d'exposition
consacrées cette année à la collection permanente et un mois de célébrations
composé de concerts, représentations de danse, projections de films, lectures...
![Evenement](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fculturius-prod-web-app-photo-cache-s3.s3.eu-west-1.amazonaws.com%2Fphoto_original_filter%2F665bd4f7aaa8f429347607.jpeg&w=3840&q=75)
Exposition 'Esprit de corps' par Etienne Gros
21juni
-31juli
27 Rue Saint-Sébastien, 06410 Biot, Frankrijk
Beschrijving
La Galerie Gabel propose un gros plan sur l'œuvre peinte d'Etienne Gros, diplômé de l'école des beaux-arts de Paris, Grand prix Azart en 2006.Etienne Gros peint et sculpte des corps..."Les corps sont balayés d'ombre et de lumière, tatoués de pigments à moins qu'ils n'apparaissent, évanescents au hasard d'un nuage de fumée.La force n'est plus à démontrer.Ici la chair puissante semble faite de pierre, là, rougissante, incandescente, elle est sensuelle et les corps s'enroulent, les membres s'enchevêtrent, s'imbriquent, ainsi zoomé jusqu'à l'abstraction.À la fin on les devine, est-ce une nuque ? Sont-ce des jambes imbriquées, des doigts mêlés ?Ils ont là, attractifs, addictifs !"Valerie Gaidoz
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Voorgestelde evenementen
Après avoir montré le travail de Marine Wallon dans des expositions de groupe en
2020 et en 2021, la galerie Catherine Issert consacre pour la première fois à
l'artiste une exposition personnelle du 29 juin au 31 août 2024.
Ses peintures, empreintes de références au cinéma et qui oscillent entre
paysages et compositions abstraites, sont au coeur de cette présentation
inédite, en parallèle à son travail sur papier, autre facette de sa vigueur
picturale. D'une figuration de moments suspendus à un déferlement de matière,
d'un arrêt sur image à un déchaînement gestuel, c'est un univers à la fois
concret et imaginaire qui s'offre au spectateur.
« Si Marine Wallon appartient sans conteste à la nouvelle scène figurative
fran?aise, elle sait s'aventurer du côté d'une abstraction affirmée, et évoluer
sur des lignes de crête. Sa peinture - son médium favori depuis le mitan des
années 2010 - donne à voir l'instant capturé, suspendu, et, dans le même temps,
le mouvement, le foisonnement vibrant des éléments ; elle déploie des horizons
lointains et exotiques aux titres évocateurs autant qu'elle impose la frontalité
intransigeante d'une matière picturale brute. Et c'est en cette tension
incomparablement maîtrisée que le spectateur est ravi, son regard livré à la
peinture même, tandis que l'imaginaire le plus libre s'abandonne à la narration
trouble de scènes énigmatiques.
Ce jeu entre fixité et mouvement trouve quelques clés d'explication dans les
nourritures esthétiques de Marine Wallon. Elle qui regarde passionnément la
peinture, de Delacroix à Joan Mitchell en passant par Milton Avery ou Van Gogh,
reste obsédée par l'image en mouvement. Sa méthode même raconte cette
dialectique : elle navigue dans un flux d'images de paysages glanées sur
internet - sites d'archives, films documentaires, amateurs ou publicitaires - à
la recherche d'un « choc visuel ». Après la capture d'écran, la saturation sur
Photoshop et quelques croquis, vient la mise en danger de la peinture : munie de
pinceaux, de brosses, de tissus plongés dans l'huile et jetés sur la toile ou
simplement de ses doigts, elle livre une pensée sauvage pour donner vie à des
paysages-matières où l'ambigu règne en maître : on ne sait trop si ses
silhouettes incertaines, de simples « punctums » servant à la circulation du
regard, évoluent dans des décors vraisemblables ou s'ils se trouvent nez à nez
avec des signes picturaux. Ce sens aigu de l'indistinct, de l'étrangeté, de
l'imminence, naît à l'intersection d'une histoire du paysage - la mer et la
montagne, effrayantes mais attrayantes, ne sont pas sans rappeler la tradition
du sublime romantique - et de références au cinéma, cinéma expérimental,
d'auteur ou hollywoodien, celui de John Ford, d'Akira Kurosawa, de Jean-Daniel
Pollet ou de Rose Lowder.
Marine Wallon opère donc une audacieuse alchimie : l'image animée se trouve
fixée, pour finalement redevenir foisonnement ; l'image numérique éthérée
devient picturalité concrète ; l'image par essence reproductible s'incarne dans
l'aura d'une peinture ; l'image triviale, jetable, devient poétique, unique. La
magie a lieu dans une sorte de danse ou de transe : si la genèse du travail
vient de l'oeil parcourant l'écran, la suite du processus créatif est des plus
physiques. Entre le monde du tout-image qui est désormais le nôtre et celui des
premiers âges de l'humanité, Marine Wallon cherche un geste primitif, aussi
simple parfois que la main trempée dans la peinture et posée sur la toile,
réitération d'un geste artistique originel évoquant sa pratique première de
l'argile. À l'aide de ses spalters et pinceaux, elle libère, en une touche âpre
et texturée, des arabesques, des étirements de peinture, de véritables rideaux
de matière qui balaient, souvent en diagonale, la surface de la toile. Elle
cherche la perturbation, l'excès, la perte des repères, à la lisière du
dissonant ; depuis plusieurs années, Marine Wallon a banni toute idée de
perspective. Ses peintures, désertiques, rocailleuses, enneigées, sont des
scènes vides et pourtant saturées, où le moment de suspens cinématographique
saisi en plongée ou en contre-plongée rencontre des temps géologiques
immémoriaux. Repères de temps et d'espace se trouvent ainsi abolis, les échelles
nous échappent et le vertige nous guette. La manière qu'a Marine Wallon
d'habiter le médium se transmet vite au spectateur : quels qu'en soient le
format et la technique - huiles sur toile, travaux sur papier exécutés à
l'aquarelle, à la gouache ou au crayon, gravures -, on sent, face à ses oeuvres,
le froid des montagnes, le sel des embruns, la morsure du soleil, le souffle du
vent. Ses pièces, toutes à la fois figuratives, atmosphériques, lyriques,
dessinent ensemble, une fois leur accrochage orchestré, le storyboard d'un film
que l'on peut sans cesse recomposer. »
Elsa Hougue
L'exposition 'MiróMatisse. Par-delà les images' est une collaboration entre la
Fundació Joan Miró à Barcelone et le musée Matisse à Nice. Elle explore les
liens entre les oeuvres de Henri Matisse et de Joan Miró. Ne manquez pas cette
occasion unique de plonger dans l'univers artistique de ces deux grands maîtres.
Venez découvrir cette exposition fascinante au Musée Matisse à Nice.
Elli Chrysidou - Fragmented memories in Red
Jeudi 27 juin 2024 de 16h à 21h
Vernissage en présence de l'artiste
Exposition jusqu'à fin juillet 2024
Entrée libre
"Fragmented Memories in Red" est une oeuvre qui explore les complexités de la
fragmentation de la mémoire. Cette oeuvre d'art entremêle des images traitées
tirées de l'histoire de l'art, créant une tapisserie d'émotions et de souvenirs.
La couleur dominante, le rouge, palpite à travers l'oeuvre, symbolisant la
passion, l'intensité et l'interconnexion des souvenirs dispersés. Chaque
fragment, délicatement tissé, invite le spectateur à réfléchir à la nature
complexe de la mémoire et à son impact profond sur notre perception du passé.
"Fragmented Memories in Red" est un voyage visuel qui remet en question les
limites de la mémoire et invite à l'introspection sur la fluidité de nos
souvenirs.
Site web : http:// www.galerie-depardieu.com
Infos réservation :
Galerie Depardieu6 rue du docteur Jacques Guidoni06000 NiceTel 0 966 890
274www.galerie-depardieu.comDu lundi au samedi de 14h30 à 18h30Entrée libre
Doris Kuert - Suivez les Muses
Figures mythologiques
Jeudi 13 juin 2024 de 18h à 21h
Vernissage en présence de l'artiste
Exposition jusqu'à fin juillet 2024
Entrée libre
Figures mythologiques / Photographie analogique / Émulsion photographique
Le choix des noms, en particulier ceux de l'Antiquité grecque, est voulu par
Doris Kuert. Electra, Artémis, Méduse et Salomé suscitent en elle certaines
associations qui - on a presque envie de dire : chaque jour - ouvrent une
nouvelle facette.
Andreas Jahn
Mes modèles sont des femmes de mon entourage, des amies ou même l'une de mes
filles. Elles sont prêtes à mettre en scène des gestes convenus ou spontanés. Un
simple vêtement sert d'accessoire. La combinaison d'un corps féminin et d'un
tissu évoque une dignité antique et une grâce éphémère. Cela éveille des
associations d'idées - et certaines poses évoquent le nom d'une femme des mythes
gréco-romains, ce qui donne au drame suggestif une véritable apparence.
Le procédé de l'émulsion photographique permet d'obtenir des effets passionnants
à partir d'intentions, de phénomènes aléatoires, de traces de travail et prend
au sérieux les processus d'une solarisation. Les photos présentées ici sont le
résultat heureux du développement, de l'expérimentation et du fait de se laisser
surprendre. Il est parfois arrivé qu'un travail m'échappe littéralement et que
l'image s'évapore comme une chimère parce que la gélatine de la plaque offset ou
du papier s'écoule.
Doris Kuert
Site web : http://www.galerie-depardieu.com
Infos réservation :
Galerie Depardieu6 rue du docteur Jacques Guidoni06000 NiceTel 0 966 890 274Du
lundi au samedi de 14h30 à 18h30Entrée libre
La Station accueille l'exposition Pajama Party, une carte blanche à Olivier
Millagou, artiste et commissaire d'exposition pour l'occasion. La proposition de
cette exposition, qui s'inscrit dans le cadre d'Éclairage public au 109, est de
réenchanter notre présence au monde par le biais du surf, de la mer, de l'océan,
de ses abords.
Le miroir de sa surface nous masque les dégâts que nous infligeons à l'univers
océanique. Les artistes réuni.e.s ici proposent par humilité, de faire monde
autrement, en créant de nouveaux imaginaires.
Site web : https://www.lastation.org/
Ici à Doc ! La Station, artist-run space est invitée pour une exposition des
"Stationnautes?, personnages azuréens reclus dans les anciens abattoirs de la
ville de Nice. Espace de production et de diffusion d'artistes contemporain·e·s,
La Station se déplace à Paris sur l'invitation de Raphaël Emine qui mène, entre
autres des réflexions sur la biologie et le vivant, portées par des
développements oniriques et fantastiques. Cette sollicitation n'est pas un
hasard, notamment par l'intérêt que tout à chacun porte à son territoire
d'ancrage ou de vie, Nice, aussi sublime et absurde soit-elle. Non sans déployer
la dimension artistique du paysage idyllique, conditionné par les politiques en
place, la réflexion environnementale, qui se déploie, questionne alors les
limites de notre fin tragi-comique où notre empreinte carbone finira par nous
enterrer.
La Station s'inscrit bien dans un territoire rempli de doute et d'interrogation
pour la postérité. Ainsi, les enjeux d'un déplacement de la Côte d'Azur à la
Capitale prennent le chemin d'une proposition artistique dont on ne connaît pas
la fin. Si les artistes empruntent une réflexion écologique, elle donne le tempo
d'un environnement post-apocalyptique où il ne resterait que le son
machiavélique d'une cymbalisation des cigales transfigurées par des anti-vols.
Si tables, machines et objets hybrides se déploient seuls dans les 160m2 de
l'espace, c'est qu'ils ont simplement réussis à court-circuiter le système en
place, l'humain n'est plus en haut de la chaine, il s'est "anthropo-scénisé? et
est devenu cet os de poulet enterré que d'autres retrouveront lors de la
prochaine ère. Après le capitalisme, place à l'esthétique du Chaos, organisé
peut-être par les Lombriciens, espèce ingénieure dans la chaine trophique encore
bien trop oubliée.
Paris, Paris on t'embrasse, récrée un espace à la propagation chaotique
déterminée*, mais où chaque pièce conserve néanmoins sa propre respiration.
*La théorie du chaos s'attache principalement à la description de ces systèmes à
petits nombres de degré de liberté, souvent très simple à définir, mais dont la
dynamique nous apparaît comme très désordonnée.
Site web : https://www.lastation.org/
Plongez dans l'univers captivant de Tintin, Hergé et Tchang lors de cette double
exposition organisée par le Musée Hergé de Louvain-la-Neuve en Belgique et le
Département des Alpes-Maritimes. Découvrez des oeuvres uniques et des artefacts
rares mettant en lumière l'histoire et l'évolution de ces célèbres personnages
de bande dessinée. Une occasion unique de plonger dans la magie de la création
artistique et de l'amitié entre ces icônes intemporelles. Ne manquez pas cette
exposition exceptionnelle au Musée des Arts asiatiques de Nice.
Du 11 mai au 22 septembre 2024, le Suquet des Artistes de Cannes présente Dessus
Dessous, une exposition consacrée à l'artiste Julien des Monstiers. Entre
beaux-arts et arts appliqués, Julien des Monstiers expérimente les limites de la
peinture, tout en recherchant la profondeur, les surfaces, les textures, les
plis et fractures. Ces oeuvres présentées au Suquet des Artistes, qu'elles
soient figuratives ou abstraites, ont vocation à montrer que le sujet n'est pas
dans l'image mais dans la fa?on de la faire.
Une aura d'étrangeté imprègne les toiles de Julien des Monstiers. Paysages
altérés, motifs, déchirés, les peintures semblent à la fois contemporaines et
s'extraire d'un passé lointain. Cette sensation tient, sans doute, à la
superposition de strates de matière qui interroge et perturbe le regard du
visiteur. L'artiste semble se jouer des certitudes trop rapidement acquises.
Car, si de prime abord, celui qui se confronte à son travail, peut avoir
l'impression que le peintre creuse dans les différentes couches qui recouvrent
la toile, en observant attentivement les surfaces peintes, il apparaît que c'est
le processus inverse qui est à l'oeuvre. L'artiste devient illusionniste et le
spectateur victime de son mensonge. Son oeuvre rappelle que les sens sont
faillibles et peuvent entrainer sur une fausse route celui qui s'y fie sans
discernement. L'impression de duperie est renforcée par l'idée qu'une partie de
l'image est cachée et ne sera jamais accessible à celui qui la contemple. Le
peintre, en choisissant ce qui sera dévoilé dans la construction de son tableau,
convoque l'imagination car on ne peut rêver que ce qui est absent. Jouant,
ainsi, avec la frustration des visiteurs, il les plonge au coeur de la magie de
la création et leur permet de retrouver, pour un instant, un émerveillement
enfantin.
Le centre commercial CAP3000 et la Fondation Marguerite et Aimé Maeght
s'associent pour présenter une exposition spéciale en l'honneur du 60e
anniversaire de la célèbre institution dédiée à l'art moderne et contemporain.
Cette exposition dévoile une sélection de 35 affiches emblématiques, retra?ant
l'histoire riche et diversifiée de la Fondation, ainsi que celle de l'art et des
artistes sur la Côte d'Azur.
Site web : https://www.cap3000.com