Au-delà de leurs apparentes différences, il y a forcément une cohérence entre
les peintures d’objets que sont les Vies silencieuses et les arbres, peints ou
dessinés, puisque les trois séries sont issues de la main d’Alexandre Hollan.
Les arbres dessinés proposent une modulation libre des gris, ceux qui sont
peints une vibration éclatante des couleurs, alors que dans les vies
silencieuses celles-ci sont juxtaposées, par teintes et par couches, pour
aboutir à une forme de sérénité et de calme apparents vibrant de l’intérieur, au
lieu que les arbres les exposent davantage, couleurs, matières et gestes. À
supposer que les Vies silencieuses soient plus introspectives – ce qui est une
interprétation – les arbres portent aussi un langage en attente. Les uns et les
autres parlent, différemment, et tous, en nous regardant les regarder, nous
parlent. Peints ou dessinés, la succession des arbres, par exemple, révèle à la
fois la différence, la spécificité de chacun, mais aussi l’approche que chaque
rencontre suscite chez l’artiste, qu’il s’agisse d’esquisses, de contours, de
vides ou de remplis : dans sa forme et son espace, chacun de ces arbres se
distingue et non se répète. Puisque aucune représentation ne peut englober un
tout ni être définitive, chacune figure une tentative, un inachèvement, qui
ouvre sur un autre. On pourrait faire le pari que c’est autant de visages
d’Alexandre Hollan qu’ils dessinent – et je fais aussi celui que dans ce qui
n’est pas un jeu de variations mais une tentative d’équilibre sans cesse
recommencée, chacun d’entre nous, à la manière d’un labyrinthe, peut y trouver
son chemin, et, d’une certaine manière, s’y retrouver voire s’y reconnaître. Que
vous préfériez l’une ou l’autre de ces œuvres, ou plusieurs, arbre vif de
couleur ou de fusain, vie silencieuse, je vous invite donc à vous demander en
quoi elle vous ressemble et ce que vous y découvrez de vous.
Ludovic Degroote
Une oeuvre à découvrir - Guy Vandenbranden
Beschrijving
Influencé par Paul Klee, il commence ses premières peintures abstraites en 1950. À la Galerie Saint-Laurent, à Bruxelles, il rencontre Jo Delahaut, Jean Rets, Kurt Lewy et Pol Bury. À l’étranger, il entretient des contacts avec Vasarely et Dewasne. À la suite de ces contacts, il réalise ses premières œuvres constructivistes fondées sur des divisions horizontales et verticales du plan. À partir de 1954, la couleur vient s’ajouter au noir et blanc de ses premières œuvres. Il devient membres des groupes Art Abstrait (1952), Formes (1954) et Art Construit (1960). À la fin des années 1950, Guy Vandenbranden s’installe définitivement à Anvers, où il entretient des contacts très proches avec Jef Verheyen, Vic Gentils et Walter Leblanc. Il fonde le groupe Nieuwe Vlaamse School. Il expose de plus en plus à l’étranger (Suisse, Italie et Allemagne). Il y rencontre des artistes du groupe Zero comme Uecker et Yves Klein. L’artiste découvre et applique des conceptions pures et non figuratives. Il utilise des formes géométriques qui s’intègrent à l’architecture. Vandenbranden use toujours des mêmes principes de style: une limitation stricte de la matière et de la forme, une construction dense, une image simple, un rythme clair. Il utilise les matériaux de notre temps comme dans le cas de ce tableau, la cellulose. Les œuvres d’art de Vandenbranden se rapprochent davantage de la pensée scientifique que d’expressions artistiques basées sur l’intuition. La clarté, la fonctionnalité et une logique ressortent de son œuvre. Il considère ses peintures et ses reliefs comme des projets qui seront un jour réalisés en format monumental.
Schilderen
Datum informatie
Tous les dimanche(s) du mois. Jeudi: de 12:00 à 18:00. Vendredi: de 12:00 à 18:00. Samedi: de 12:00 à 18:00. Dimanche: de 12:00 à 18:00. Du 29 janvier au 13 février. Cette activité a été confirmée le 29/01/2022 compatible avec les directives COVID
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Voorgestelde evenementen
********** Français **********
Stéphan Aelterman peint depuis une cinquantaine d’années.
Par ses études d’architecture intérieure, le dessin et l’aquarelle se sont
imposés dans ses travaux artistiques.
Curieux et passionné de bateaux et du monde maritime, il a reçu, en 2018 le
titre de ‘’ Peintre Officiel de la Marine Belge ‘’ Stéphan vous invite à
partager cette découverte.
********** Nederlands **********
Stéphan Aelterman schildert al zo'n vijftig jaar.
Na zijn studie binnenhuisarchitectuur werden tekenen en aquarelleren een
integraal onderdeel van zijn artistieke werk.
Nieuwsgierig en gepassioneerd door boten en de maritieme wereld, kreeg hij in
2018 de titel van "Officieel Schilder van de Belgische Marine". Stéphan nodigt
je uit om te delen in deze ontdekking.
Nu het einde van het schooljaar nadert, tonen de kinderen en jongeren van de
RHOK Academie een deel van het werk dat ze afgelopen jaar gecreëerd hebben.
FR - À l'approche de la fin de l'année scolaire, les enfants et les ados de
l'academie RHOK présentent certains des projets artistiques qu'ils ont réalisés
l'année passée.
L'artiste abstraite Isa Dor convie les amateurs d'art à une expérience immersive
avec son exposition, "Odyssée Chromatique – Contes de Résilience", qui promet de
transporter le public au Centre d'Art Fantastique de Bruxelles.
Prévue pour s'ouvrir le mercredi 22 mai de 18h à 21h, et à découvrir du 23 au 26
mai, "Odyssée Chromatique – Contes de Résilience" offre une véritable explosion
sensorielle. Cette exposition explore les aspects complexes de l'expérience
humaine, naviguant des ténèbres du chaos à la lumière de la résilience et de la
joie. À travers plus de 25 œuvres sélectionnées avec soin, Isa Dor transcende
les frontières de l'art traditionnel pour offrir des récits captivants de
guérison et de renouveau.
Chacune des peintures exposées témoigne des défis surmontés et de la résilience
intrinsèque à la condition humaine. Le style expressif et dynamique d'Isa Dor
capture l'essence de son parcours, mêlant des couleurs vibrantes à des paysages
oniriques pour créer un univers où l'espoir émerge des ténèbres.
Isa Dor, reconnue pour son style expressionniste audacieux, a obtenu une
reconnaissance tant au niveau local qu'international. Avec des expositions en
Belgique et en France, notamment une récompense au concours artistique du
Festival International du Film Fantastique de Bruxelles en 2023, son travail
résonne auprès des publics en quête d'expériences artistiques authentiques et
profondes.
"Je crois fermement au pouvoir de l'art pour guérir et connecter les âmes",
déclare Isa Dor. "À travers 'Odyssée Chromatique – Contes de Résilience', je
souhaite créer un espace où les visiteurs peuvent plonger dans des couleurs
vibrantes et des émotions brutes, trouvant ainsi réconfort et inspiration à
chaque toile."
Le Centre d'Art Fantastique, situé au 18 rue de la Glacière à Bruxelles, offre
un cadre idéal pour les vastes toiles d'Isa Dor. Niché au cœur des historiques
Glacières de Saint Gilles, cet espace unique offre aux visiteurs l'opportunité
rare de découvrir les œuvres les plus imposantes d'Isa Dor, habituellement
réservées à son atelier.
Spectra Ex Machine / RELEASE PARTY
Samedi 18 mai 2024 – 17h-19h
Réservation obligatoire par mail à : gauthier@subrosa.net
À l’occasion de la sortie du nouveau volume de son anthologie sonore des
phénomènes occultes, l'auteur et réalisateur radio Philippe Baudouin vient
présenter son projet Spectra Ex Machina (Sub Rosa), lors d'une soirée
exceptionnelle.
Le second volume de cette anthologie sonore explore les liens entre musique et
médiumnité, art vocal et sorcellerie : Aleister Crowley, Uri Geller, Rosemary
Brown ou bien encore Elvis Presley font ainsi résonner leur voix de l'au-delà.
Au programme de cette soirée : séance d'écoute de quelques extraits du disque et
discussion avec Philippe Baudouin, Stéphanie Peel et Christian Chelman sur
l'histoire du spiritisme et ses croisements inattendus avec la question
musicale.
À cette occasion, les deux premiers volumes de Spectra Ex Machina seront
proposés à la vente.
Philippe Baudouin est réalisateur radio et maître de conférences associé à
l’Université Paris-Saclay. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur
l’histoire de l’occultisme dont Apparitions : Les Archives de la France hantée
(Hoëbeke, 2021) et Surnaturelles : une histoire visuelle des femmes médiums
(Pyramyd, 2021). Depuis 2019, il poursuit en collaboration avec le label Sub
Rosa le projet Spectra Ex Machina, consacré aux archives sonores du paranormal.
Stéphanie Peel est chercheuse indépendante et doctorante à l’Université libre de
Bruxelles. Son compte Instagram « Les Occultées » est consacré à l’histoire des
femmes médiums.
Christian Chelman est illusionniste et collectionneur. Il est également le
fondateur et l’actuel conservateur du Surnatéum, Muséum d’Histoire Surnaturelle
de Bruxelles.
********** English **********
In her second solo exhibition at the Michèle Schoonjans Gallery, Amélie Scotta
presents a series of works exploring the notions of habitat and landscape
through colour and organic materials, brought to life through both drawing
(wood, bark, rock, etc.) and paper (mineral, vegetable, etc.).
In the Withdraw series, the artist works in two stages, superimposing two layers
of drawing and two types of perspective. The first layer, applied quickly and
randomly across the entire surface of the paper in coloured ink, can evoke the
atmospheric dimension of a landscape. The bright, unnatural colours and the
invisibility of the gesture give the impression of a luminous, radiant surface.
Here and there, accidents of material accentuate the effect of a printed image
that has been doctored, washed out and deteriorated. The second layer, drawn in
graphite, somehow constrains, obstructs or limits these infinite expanses.
Created slowly and meticulously in pencil, the motifs of trellis, wire netting
and other barriers reflect the artist's preoccupation with the question of
confinement. The idea of withdrawal, whether voluntary or not, has already been
evoked in earlier works, notably the Reclusoirs, sculptures inspired by the
small enclosed buildings in which penitents lived in the Middle Ages. But the
contrast between the immateriality of the coloured surface and the repetitive
pattern of the drawing also speaks to us of what is said beyond the edge of the
paper.
ABOUT THE ARTIST
Born in Nantes in 1983, Amélie Scotta is a visual artist and teacher based in
Brussels. She holds degrees in Design (HEAR Strasbourg, 2008) and Visual Arts
(ENSAV La Cambre, Brussels, 2016).
Since 2013, her work has been shown in numerous exhibitions in Belgium (Le
Botanique, La Médiatine, Vanderborght Building, Musées Royaux des Beaux-Arts,
European Parliament, etc.) and abroad (Villa Méditerranée in Marseille, Arabic
Culture House in Berlin, Matadero in Madrid, as well as Magasins Généraux,
Palais de Tokyo and Carreau du Temple in Paris). She has also held residencies
at the Casa de Velázquez in Madrid, the Cité Internationale des Arts in Paris,
the Moonens Foundation and the Boghossian Foundation in Brussels. She is the
winner of the Prix international de la Ville de Tournai in 2021, the Prix Cocof
and the Prix Carré sur Seine in 2020.
From the Jeddah Tower to the disused factories of Roubaix, from the Rio stadium
to the Versailles of the people, from medieval recluses to the scaffolding of
Brussels, it is in an intuitive way that the artist questions architecture in
all its forms. Approached primarily through drawing, but also through sculpture
and photography, construction allows her to speak of the human being, the one
who both inhabits and builds.
In more recent works, Amélie Scotta takes a more sensorial approach to landscape
and habitat, working with colour and materials. She addresses the issue of
withdrawal, a position in relation to the world that can provide protection,
confinement or liberation. Her relationship with urban planning is also leading
her increasingly towards projects in the public space.
********** Français **********
Dans sa deuxième exposition personnelle à la Michèle Schoonjans Gallery, Amélie
Scotta présente une série d’œuvres explorant les notions d’habitat et de paysage
au travers de la couleur ou de matières organiques, amenées aussi bien par le
dessin (bois, écorce, roche…) que par le support du papier (minéral, végétal…).
Dans la série Withdraw, la dessinatrice travaille en deux temps, superposant
deux couches de dessin et deux types de perspectives. La première strate,
appliquée à l’encre colorée, de manière rapide et aléatoire sur toute la surface
du papier, peut évoquer un paysage dans sa dimension atmosphérique. Les couleurs
vives, non naturelles et l’invisibilité du geste donnent l’impression d’une
surface lumineuse et irradiante. Çà et là, des accidents de matière accentuent
l’effet d’image imprimée qui aurait été trafiquée, délavée, détériorée. La
seconde strate, dessinée au graphite, vient en quelque sorte contraindre,
obstruer ou limiter ces étendues infinies.
Réalisés au crayon, de manière lente et minutieuse, les motifs de treillis, de
grillages et autres barrières nous renvoient à la préoccupation de l’artiste
pour la question de l’enfermement. Le repli, volontaire ou non, est déjà évoqué
dans des travaux antérieurs, notamment les Reclusoirs, des sculptures inspirées
des petits édifices clos dans lequel vivaient des pénitentes du Moyen-âge. Mais
ce contraste entre l’immatérialité de la surface colorée et le motif répétitif
du dessin, nous parle aussi de ce qui se raconte au-delà du bord du papier.
A PROPOS DE L’ARTISTE
Née à Nantes en 1983, Amélie Scotta est une artiste plasticienne et enseignante
basée à Bruxelles. Elle est diplômée en Design (HEAR Strasbourg, 2008) et en
arts visuels (ENSAV La Cambre, Bruxelles, 2016).
Depuis 2013, son travail a été présenté dans de nombreuses expositions en
Belgique (Le Botanique, La Médiatine, Vanderborght Building, Musées Royaux des
Beaux-Arts, Parlement européen…) et à l'étranger (Villa Méditerranée à
Marseille, Arabic Culture House à Berlin, Matadero à Madrid, mais aussi Magasins
Généraux, Palais de Tokyo et Carreau du Temple à Paris). Elle a notamment été
résidente à la Casa de Velázquez à Madrid, à la Cité Internationale des Arts à
Paris, à la Fondation Moonens et à la Fondation Boghossian à Bruxelles. Elle est
lauréate du Prix international de la Ville de Tournai en 2021, du Prix Cocof et
du prix Carré sur Seine en 2020.
De la Jeddah Tower aux usines désaffectées de Roubaix, en passant par le stade
de Rio, le Versailles du peuple, les reclusoirs médiévaux ou les échafaudages
bruxellois, c’est de manière intuitive que l’artiste interroge l’architecture
sous toutes ses formes. Abordée principalement par le dessin, mais aussi par la
sculpture ou la photographie, la construction lui permet de parler de l’humain,
celui qui, tout à la fois, habite et édifie.
Dans des travaux plus récents, Amélie Scotta approche le paysage et l’habitat de
manière plus sensorielle, en passant par un travail de la couleur et de la
matière. Elle y aborde la question du repli, une position face au monde qui peut
apporter protection, enfermement ou libération. Son rapport à l’urbanisme
l’amène également de plus en plus vers
des projets dans l’espace public.
********** Nederlands **********
In haar tweede solotentoonstelling in de Michèle Schoonjans Gallery presenteert
Amélie Scotta een serie tekeningen die, naast de problematiek van de
leefomgeving, de landschapsconcepten onderzoekt door middel van kleur of
organische materialen, die zowel door het onderwerp van de tekening als door de
papieren drager (mineraal, plantaardig, enz.) worden ingebracht.
In de serie Withdraw werkt de kunstenares in twee fasen, waarbij ze gebruik
maakt van verschillende lagen in de tekening en van twee soorten perspectief. De
eerste laag, die snel en willekeurig met gekleurde inkt over het hele
papieroppervlak wordt aangebracht, kan de atmosferische dimensie van een
landschap oproepen. De heldere, onnatuurlijke kleuren en de afwezigheid van het
gebaar geven de indruk van een lichtgevend, stralend oppervlak. Hier en daar
accentueren ongelukjes met het materiaal het effect van een afgedrukte
afbeelding, die is bewerkt, uitgewassen of beschadigd. De laag grafiet, die in
een later stadium wordt aangebracht, beperkt, belemmert of begrenst op de een of
andere manier deze oneindige uitgestrektheid.
De grafiettekeningen, die langzaam en minutieus met potlood zijn gemaakt, tonen
rasterwerk, hekken en andere barrières en weerspiegelen de preoccupatie van de
kunstenaar met het vraagstuk van zich opgesloten te voelen. Het idee van zich
terugtrekken, vrijwillig of niet, werd al opgeroepen in eerdere werken, met name
de Reclusoirs, sculpturen geïnspireerd op de kleine afgesloten gebouwen waarin
boetelingen in de Middeleeuwen leefden. Maar dit contrast tussen de
niet-materiële aard van het gekleurde oppervlak en het repetitieve patroon van
de tekening spreekt ook tot ons over wat er voorbij de rand van het papier
gebeurt, in wat bekend staat als het buitenbeeld. Net als het raam, dat zowel
verbergt als zichtbaar maakt, laat de muur toch de horizon zien, waardoor we ons
een mogelijke ontsnapping kunnen voorstellen.
OVER DE KUNSTENARES
Amélie Scotta, geboren in Nantes in 1983, is beeldend kunstenaar en docente in
Brussel. Ze behaalde een diploma in Design (HEAR Straatsburg, 2008) en in
Visuele Kunsten (ENSAV La Cambre, Brussel, 2016).
Sinds 2013 is haar werk te zien geweest in talrijke tentoonstellingen in België
(Le Botanique, La Médiatine, Vanderborght Building, Musées Royaux des
Beaux-Arts, Europees Parlement, enz.) en in het buitenland (Villa Méditerranée
in Marseille, Arabic Culture House in Berlijn, Matadero in Madrid, evenals in
Magasins Généraux, Palais de Tokyo en Carreau du Temple in Parijs). Ze heeft ook
residenties gehad in het Casa de Velázquez in Madrid, de Cité Internationale des
Arts in Parijs, de Moonens Stichting en de Boghossian Stichting in Brussel. Ze
is de winnaar van de Prix international de la Ville de Tournai in 2021, de Prix
Cocof en de Prix Carré sur Seine in 2020.
Van de toren van Jeddah tot de verlaten fabrieken van Roubaix, van het stadion
van Rio tot het Versailles van het volk, van middeleeuwse kluizenaars tot de
steigers van Brussel, de kunstenares stelt intuïtief de architectuur in al haar
vormen ter discussie. Ze benadert de architectuur voornamelijk door middel van
tekenen, maar ook door middel van beeldhouwen en fotografie.Door de constructie
kan ze spreken over de mens, degene die zowel bewoont als bouwt.
In haar meer recente werk kiest Amélie Scotta voor een meer zintuiglijke
benadering van landschap en leefomgeving, waarbij ze gebruik maakt van zowel
kleur als materialen. In haar meer recente werk kiest Amélie Scotta voor een
meer zintuiglijke benadering van landschap en leefomgeving, waarbij ze gebruik
maakt van zowel kleur als materialen. Ze gaat in op het thema van het zich
terugtrekken, een positie ten opzichte van de wereld die bescherming,
afzondering of bevrijding kan brengen. In haar meer recente werk kiest Amélie
Scotta voor een meer zintuiglijke benadering van landschap en leefomgeving,
waarbij ze gebruik maakt van zowel kleur als materialen. Ze gaat in op het thema
van het zich terugtrekken, een positie ten opzichte van de wereld die
bescherming, afzondering of bevrijding kan brengen. Haar fascinatie voor
stedenbouw leidt haar ook steeds meer naar projecten in de openbare ruimte.
Gert Vandeweyer, wonende in Watermaal Bosvoorde, schildert al sinds enkele
jaren. Meestal abstract met vele verschillende kleuren.
Hij tekent ook op stenen en sculpturen van allerlei maten.
« La première fois que j’ai eu l’idée de créer un objet, c’est sur une plage
d’Hawaï en voyant une noix de coco ».
Des lointains pays qu'elle a visités Yolaine a ramené quantités de coquillages
ou de végétaux aux formes curieuses, mais pas que. Racines, ossements, algues
séchées, morceaux d’écailles, nacre, galets patinés, perles fines, strass,
accessoires désuets et ustensiles insolites rejetés par la mer ou achetés sur
des marchés bariolés, tout l’inspire et l’invite à créer.
« J’ai commencé par peindre à la gouache des végétaux mais je ne les trouvais
pas assez magiques. Peu à peu, je me suis détachée de leur forme initiale grâce
à la glaise, au bois, au métal. »
Sous ses doigts de fée, ses ‘cocos’, comme elle les appelle, se transforment en
statuettes votives, idoles inquiétantes, petits dieux fantaisistes ou animaux
fantastiques. Mais chaque objet est une entreprise minutieuse et délicate qui
exige des semaines de travail et d’infinie patience. Car cette orfèvre
besogneuse n’arrête jamais où qu’elle soit dans son atelier à Bruxelles, en
voyage et même en avion, elle travaille ! Yolaine ponce, lime, sculpte. Elle
cloue, polit, prépare ses fonds, peint, vernis. Elle farfouille dans son
bric-à-brac de flacons, de pots, tiroirs et autres vitrines dans lesquels elle
conserve précieusement ces trésors du bout du monde, pour y choisir l’objet
insolite, l’opercule unique, la plume d’un oiseau merveilleux. Mariage
improbable d’éléments hétéroclites que l’artiste combine avec génie.
Ses créations sont ensuite rehaussées de pierres semi-précieuses, de perles
naturelles, transcendant ces matériaux quotidiens, anodins en objets précieux,
mystérieux, porteurs de sens. Sa créativité est sans limites, sans frontières,
creuset merveilleux d’une alchimie qui mêle toutes les influences, toutes les
cultures dont l’artiste s’est imprégnée au cours de ses nombreux périples.
Depuis les supports, les formes et les sujets se sont multipliés. En parallèle,
Yolaine n’a jamais abandonné le dessin et y mélange tout autant les matières.
Elle croque sur le vif tout ce qui titille son imagination. Comme ce bébé
gorille recueilli par l’orphelinat du parc des Virunga, qu’elle pare de lunettes
à paillettes et transforme en star de Hollywood. Ou ces danseuses polynésiennes
de Heiva, admirées à Tahiti, dont elle reproduit avec maestria les costumes
chatoyants.
********** Nederlands **********
De werken van Elodie Antoine hebben een speelse en dubbelzinnige dimensie. Ze
houdt van tegenstrijdigheden, van het uitlokken van het vreemde door een spel
van ontmoetingen, en van de mogelijkheden die ontstaan tijdens het creatieve
proces, die haar van het ene naar het andere punt leiden. De draden van haar
gedachten woekeren, bestuiven elkaar en verspreiden zich om een soort mycelium
te vormen, een soort zwam, een organisme dat ook vaak voorkomt in haar werk. Op
deze manier creëert ze een organische esthetiek met vele, slim met elkaar
verbonden facetten, zoals de vreemde voetbal waarvan elke zeshoek versierd is
met een roze vilten tepel.
********** Français **********
Si les œuvres d’Elodie Antoine contiennent une dimension ludique et ambiguë,
c’est que l’artiste aime à travailler avec les ambivalences, susciter
l’étrangeté par un jeu de rencontres, exploiter les opportunités qui se tissent
au fil de sa démarche, un point l'entraînant vers un autre. Les filaments de sa
pensée prolifèrent, se contaminent et s’étendent pour former un réseau
micellaire semblable à celui des champignons, organismes qui colonisent
également son travail. L’artiste construit ainsi une esthétique organique aux
multiples facettes savamment liées les unes aux autres, à l’image de cet étrange
ballon de foot dont chaque hexagone est orné d’un téton de feutre rose.
********** Nederlands **********
Tentoonstelling "Hymne aan het leven":
Schilderen is een ontsnapping die altijd iets zegt over de werkelijkheid. Het
delen van kunst helpt wonden te helen van hen die lijden. Het is een factor van
broederschap die mensen met elkaar verbindt. De eerste verdienste van een
schilderij is dat het een lust voor het oog is. Als er geen tranen meer zijn om
te huilen, is er altijd nog hoop.
********** Français **********
Exposition « Hymne à la vie »
La peinture est une évasion qui a toujours quelque chose à dire sur le réel.
Offrir l’Art en partage permet de panser les plaies de ceux qui souffrent. C'est
un facteur de fraternité, ce qui permet de relier les humains entre eux. Le
premier mérite d’une peinture est d’être une fête pour l’oeil.
Lorsqu’il ne reste plus de larmes pour pleurer, il reste l’Espérance.