TICKETS DISPONIBLES LE 21 FÉVRIER À 11H
DOUBLE AFFICHE EXCEPTIONNELLE POUR LE REFLEKTOR
MR GISCARD
Il s’appelle monsieur Giscard. Il n’a jamais été centriste, ni président, et
sûrement n’a développé aucun tropisme pour les diamants. Mais comme son prénom
est Valery, il fut un temps où lorsque ses interlocuteurs lui demandaient la
nature d’un tel prénom masculin, le jeune homme avait pour habitude de répondre
: « Valery ? Comme le président ». Du coup c’était presque devenu naturellement
un nom composé et c’est ainsi resté. Gonflé, c’est aussi une manière de
s’attribuer une carte d’identité qui atteste d’une volonté de mettre de la
distance et du décalage en toute chose. Monsieur Giscard, contrairement à son
illustre roi républicain, a de quoi tenir ses promesses avec ce premier
programme musical de cinq titres qui pourrait bien provoquer une révolution de
velours dans le monde de la chanson française. L’art du décalage est partout
chez ce jeune homme de 28 ans, ultra séduisant par sa nonchalance masculine et
sa candeur virile.
JOANNA
Depuis la sortie en 2018 de son premier morceau “Séduction”, Joanna s’est
affirmée comme une voix à la fois puissante et éthérée de la nouvelle scène pop
française. Autodidacte et touche-à-tout, l’artiste, originaire de Rennes, s’est
depuis fait remarquer grâce à Vénus, un premier EP entre mythologie, féminisme
et R’n’B, et Sérotonine, un premier album narratif qui emmenait ses auditeurs et
auditrices dans toutes les étapes d’une relation amoureuse, du premier regard à
la déchirure, ainsi qu’à la renaissance. Aujourd’hui, elle revient avec WHERE IS
THE LIGHT ?, un deuxième album au récit plus autobiographique. Plus intime et
ancré, il marque un changement musical dans le parcours de Joanna.
De l’ombre à la lumière
C’est au cœur d’une dépression que WHERE IS THE LIGHT ? voit le jour. Il faut
garder cette information en tête à l’écoute de cet opus, baigné dans une
atmosphère singulière qui opère comme un remède nécessaire pour apaiser nos
maux. WHERE IS THE LIGHT ? est imaginé comme un diptyque entre les ténèbres et
la splendeur. Ou plutôt, comme un chemin, qui part des Enfers (citées dans
“FIGHTING”, morceau d’empowerment par excellence), pour finir au-dessus des
étoiles. Tout au long du disque, les morceaux les plus aériens, quasiment conçus
comme des berceuses (comme “RÊVERIE” dont le piano, couplée au chant mystique de
Joanna, ont un effet réparateur) laissent place à des chansons d’une intensité
haletante, à l’image de “MÉTA DEUIL” et sa production hyperpop qui nous attrape
et ne nous lâche pas.
Entre l’acoustique et l’électronique, WHERE IS THE LIGHT ne choisit pas. Ou
plutôt, il choisit les deux, et apprend à les fondre ensemble, dans des suites
d’accords tantôt vaporeux, tantôt acérés. Au piano succèdent les violons, puis
les rythmiques rock et même techno, en passant par les synthétiseurs vintage
choisis pour l’enregistrement de l’album. Rien n’a été laissé au hasard,
jusqu’au moindre glitch : « Les rythmiques choisies sont puissantes, c’est
pourquoi nous avons mixé beaucoup de batteries acoustiques avec des sonorités
très électroniques, pour donner rendre les émotions physiques » déclare Joanna à
propos des choix de production.
Rester authentique
À la première écoute, difficile d’ignorer que WHERE IS THE LIGHT ? transpire
d’honnêteté. Là où Sérotonine imaginait le récit chronologique d’une histoire
d’amour fictive, WHERE IS THE LIGHT ? est une œuvre complètement
autobiographique, née du regard que l’artiste a osé poser sur elle-même, au cœur
d’une période trouble. En partant de l’intime, Joanna raconte l’universel.
L’histoire d’une reconstruction, ses hauts et ses bas, qui paraissent parfois
insurmontables : « Je me suis retrouvée face à moi-même, et j’ai dû sortir de
l’ombre pour rester en vie. C’est ce que raconte l’album : comment retrouver la
lumière par soi-même ».
Pour ce faire, elle est pour la première fois dans son parcours, pleinement
impliquée dans la composition et la production des titres. Après des années
passées à observer les autres, à y toucher, un peu, de loin, Joanna s’est
engouffrée dans les affres de la création musicale, afin de pouvoir prendre
toutes les décisions par elle-même. En résulte 14 morceaux aux productions
électroniques et acoustiques, parfois ultra-présentes et impérieuses, comme sur
“L’ORAGE N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI FORT”, mais aux mélodies qui savent aussi se faire
plus discrètes pour laisser la voix se déployer. C’est notamment le cas du
morceau “CE N’EST PAS SI GRAVE”, qui affirme le statut de vocaliste de Joanna,
tout en exorcisant ses traumatismes.
WHERE IS THE LIGHT ? est un parcours semé d’embûches, emblème de la résilience,
du lâcher prise et de l’acceptation. Il marque ainsi la renaissance d’une
artiste qui a su regarder au plus profond d’elle-même pour faire naître une
œuvre pleines de nuances, à écouter jusqu’à l’extase.
THUNDERCAT
Beschrijving
THUNDERCAT
Thundercat, le maestro musical et bassiste prodige connu pour son mélange transcendant des genres, sera à l’OM à Seraing le 14 avril 2024. De bassiste virtuose à véritable star mondiale, Thundercat, également connu sous le nom de Stephen Bruner, a laissé une empreinte indélébile sur la scène musicale.
Le nom Thundercat est à la fois une référence au dessin animé qu’il aime depuis l’enfance et une expression de son approche large, vivante et souvent surhumaine de son métier. En 2020, la boucle est bouclée lorsque Bruner interprète la voix d’un personnage (et écrit un morceau) nommé “Grune the Destroyer” dans la série animée Thundercats Roar de Cartoon Network.
Ces dernières années, Thundercat a achevé sa transition de bassiste virtuose à véritable star. Il a sorti “The Golden Age of Apocalypse” (2011), “Apocalypse” (2013), “Drunk” (2017). Son album “It Is What It Is” (2020), sur lequel figurent Ty Dolla $ign, Childish Gambino, Lil B, Kamasi Washington, Steve Lacy, Steve Arrington, BADBADNOTGOOD, Louis Cole, Pedro Martins et Zack Fox, a remporté le Grammy Award du meilleur album de R&B progressif. L’album a été produit par Thundercat et son patron de label, ainsi que son fidèle partenaire, Flying Lotus, qui a reçu une nomination au Grammy Award du “Producteur de l’année, non classique” pour son travail sur l’album.
L’année 2022 a été une année faste, avec notamment sa voix et sa basse sur le single et titre “Cracker Island” de Gorillaz, qui s’est hissé à la première place du classement des radios alternatives. Il a également joué dans le clip officiel et a rejoint Gorillaz sur scène à Coachella. En outre, il a assuré la première partie de la tournée des Red Hot Chilli Peppers en Amérique du Nord et en Europe.
L’année a commencé en fanfare lorsque Thundercat a rejoint Steve Lacy sur scène lors de la 65e cérémonie des Grammy Awards pour interpréter en direct le tube “Bad Habit”. Parallèlement, il a sorti son dernier single “No More Lies” avec Tame Impala et a donné un concert fantastique à Couleur Cafe. Avec de nouveaux projets à venir, il a annoncé une série de dates de tournée sur les cinq continents, avec un arrêt en Belgique en 2024.
Outre ses propres albums phénoménaux, on peut entendre ses lignes de basse sur la musique d’innovateurs musicaux tels que Kamasi Washington, Erykah Badu, Childish Gambino, Vic Mensa et Mac Miller, entre autres. Même Prince en était fan.
L4U
Créatrice du concept « Who’s That Girl ? » et co-fondatrice du collectif « TransPédéGouines », L4U est une jeune dj habituée de la scène queer Liégeoise et Bruxelloise.
Fortement influencée par la culture underground et queer, L4U ne renie pas pour autant l’univers plus commercial et RnB avec lequelle elle a grandit grâce à son père, DJ également. Dans ses sets, L4U aime mélanger les styles et cherche toujours à explorer de nouvelles sonorités pour créer des sets éclectiques, techniques mais toujours dynamiques. Son amour inconditionnel pour le RnB old school et son obsession pour dénicher les meilleurs edits sur Soundcloud l’ont amenée à développer une collection interminable de remix garage, reggaeton, baile funk et même parfois, techno, speed dembow ou drum & bass de vos hits préférés des années 2000.
BIJOUTIER
† BIJOUTIER (label Kollectif Bunker – De La Funk) /// Italofunky-Dark discoelectro-FunkyBeats-techno acide.
Explorant des styles audacieux, passant par des grooves rares à la Dark disco, de l’italo à la techno, il essayera sans cesse de vous servir ses meilleurs cocktails. Toujours à la recherche de rythmes entraînants et de voix envoûtantes, de basses rondes et lancinantes, le tout conduisant à la transe pour parvenir à s’oublier et à se laisser shaker et danser jusqu’à plus soif.