Dans Europe connexion, Alexandra Badea dépeint le trajet d’un lobbyiste qui met
tout en œuvre pour modifier les textes de lois votés au Parlement Européen afin
de servir les intérêts de l’agro- business. Le lobbyiste parle, il s’empare des
mots avec élégance les lisse au besoin sous d’autres plus fréquentables. Qui
pourrait douter de lui ? Pourtant derrière chacun de ses succès, réside un
désastre pour l’humanité…
Le G.I.E.C. crie. Le monde est sourd. Notre système économique engloutit le
vivant dans une boulimie démesurée. Nous sommes devenus nos propres prédateurs.
Les monstres mythologiques étaient censés inspirer au public « terreur et pitié
», les nôtres, devenus prescripteurs des normes et règles de nos vies, y
substituent « fiabilité et admiration », aidés du pouvoir de la rhétorique qui
transfigure le réel, et dont Alexandra Badea nous invite à disséquer les
mécanismes impitoyables, dans une écriture au scalpel aussi politique que
poétique qui glace par le réalisme de ses propos, ne nous laissant à son issue
qu’une rage salvatrice.
La reprise d’un succès en phase avec l’actualité qui, sans didactisme, nous nous
encourage à combattre l’inertie du temps.
Description
Seule sur scène, une femme se fait l’enquêtrice de sa propre vie : la rencontre, la vie de couple, la confiance partagée, la fierté de celui qu’elle aime d’être son élu, les enfants qui naissent, sa vie professionnelle, le poste qu’elle a obtenu au culot, la boîte fondée avec un collègue qui atteindra bientôt les sommets. Elle nous ressemble, elle nous fait rire, cette femme, puis l’humour s’estompe, et le drame infuse peu à peu sa voix comme l’encre le fait sur un buvard et son récit, débuté comme un stand-up, se poursuit insidieusement en thriller rongé par l’acide d’une masculinité toxique, pour aboutir à la tragédie.
Construit comme un puzzle, nous faisant passer du rire à l’effroi, Girls and boys est un texte où l’on retrouve le ton acerbe et critique, l’humour noir et le regard sans concession du scénariste et dramaturge qui ont valu à Dennis Kelly d’être catalogué comme écrivain d’un théâtre in-yer-face (théâtre coup de poing). France Bastoen, comme l’a écrit le journaliste Didier Béclard, « habite magistralement cette femme et l’actrice désignée meilleure interprète par les Prix Maeterlinck de la Critique en 2022, épouse les émotions contrastées de son personnage avec une force et une justesse impressionnantes ».
Les six dernières représentations bruxelloises d’un spectacle magistral.
Construit comme un puzzle, nous faisant passer du rire à l’effroi, Girls and boys est un texte où l’on retrouve le ton acerbe et critique, l’humour noir et le regard sans concession du scénariste et dramaturge qui ont valu à Dennis Kelly d’être catalogué comme écrivain d’un théâtre in-yer-face (théâtre coup de poing). France Bastoen, comme l’a écrit le journaliste Didier Béclard, « habite magistralement cette femme et l’actrice désignée meilleure interprète par les Prix Maeterlinck de la Critique en 2022, épouse les émotions contrastées de son personnage avec une force et une justesse impressionnantes ».
Les six dernières représentations bruxelloises d’un spectacle magistral.
Pièce
Littérature
Drame
Billets
Info:
Tarif plein : 22€ I +65 ans : 17€ I -30 ans : 12€ I Demandeur d'emploi : 10€
Info & Réservation
Lieu
4 Photos
Événements suggérés
Avec Marche salope (1), Céline Chariot aborde le sujet du viol, interrogeant le
mutisme qui entoure les agressions sexuelles. « La vraie question n’est pas de
savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé » écrit-elle.
Aujourd’hui, elle part de constats et de statistiques, pas d’une colère
irrationnelle ; elle ne veut ni écrire de fiction édulcorée, ni chercher à
raconter l’histoire des femmes et encore moins la sienne, ni à brûler les
hommes, ni à faire justice.
En reconstituant une scène de crime, par le biais d’un geste accessible, fort,
documenté et poétique, travaillant à un acte artistique qui puisse révéler une
certaine beauté tout en pouvant transcender la douleur de gestes passés, Céline
Chariot, qui n’est ni danseuse, ni actrice, mais photographe, aborde le viol via
le regard, via des sensations qui ont pour but la réflexion, et rappelle que
dans cette transgression odieuse qu’est le viol, le crime n’est pas uniquement
celui du violeur mais surtout celui d’un corps social qui pointe la victime
comme responsable de son sort.
Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard,
reconstitution du réel et onirisme, le spectacle invite puissamment à la
transformation des traumatismes du passé en une puissante frénésie d’en finir
avec les inégalités de genre.
(1) La Slutwalk, ou « Marche des salopes », est une marche de protestation née
en avril 2011 au Canada après qu’un officier de police ait déclaré : « Si vous
voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une
salope »
********** English **********
Réalisé par le cinéaste visionnaire Luca Guadagnino, Challengers met en vedette
Zendaya dans le rôle de Tashi Duncan, une ancienne prodige du tennis devenue
entraîneuse et une force de la nature qui ne s'embarrasse pas d'excuses pour son
jeu sur le court et en dehors. Mariée à un champion en perte de vitesse (Mike
Faist - West Side Story), la stratégie de Tashi pour la rédemption de son mari
prend une tournure surprenante lorsqu'il doit affronter Patrick (Josh O'Connor -
The Crown), son ancien meilleur ami et l'ancien petit ami de Tashi. Alors que
leur passé et leur présent s'entrechoquent et que les tensions sont à leur
comble, Tashi doit se demander ce qu'il lui en coûtera de gagner.
********** Nederlands **********
Tashi is een sterke vrouw die zowel op als buiten de tennisbaan haar mannetje
staat en getrouwd is met een tenniskampioen die een wat mindere periode
doormaakt (Mike Faist - "West Side Story"). Tashi's pogingen haar man er weer
bovenop te helpen nemen een verrassende wending wanneer hij het moet opnemen
tegen de uitgerangeerde Patrick (Josh O'Connor - "The Crown"), zijn voormalige
beste vriend en de ex van Tashi. Als zaken uit hun verleden er vervolgens toe
leiden dat de spanningen hoog oplopen, wordt Tashi gedwongen zich af te vragen
welke prijs er voor de winst zal moeten worden betaald.
********** English **********
Professeure de français dans une école laïque bruxelloise, Amal encourage ses
élèves à cultiver la passion de la lecture, revendiquer la liberté d'expression
et prôner l’acceptation de l’autre. Mais son franc-parler dérange la communauté
musulmane, qui s’oppose à ses méthodes pédagogiques avec virulence. Pourtant,
Amal résiste et ne se laisse pas envahir par la peur. Surtout lorsqu’elle doit
venir en aide à l’une de ses étudiantes, la discrète Monia, qui, soupçonnée
d’être homosexuelle, est agressée, harcelée et menacée. Séance événementielle du
23/04 à 18h30 en collaboration avec la ligue de l'enseignement et le centre
d'Action Laïque: projection du film sera suivie d'un débat en présence du
réalisateur Jawad RhalibATTENTION : la séance du 23/04 est complète. plus de
réservation possible et il n'y a pas de liste d'attente. Merci pour votre
compréhension
********** Nederlands **********
Amal, een lerares op een Brusselse school, moedigt haar leerlingen aan om een
liefde voor lezen en vrijheid van meningsuiting te cultiveren, zelfs als dat
betekent dat ze zichzelf in gevaar brengen. Haar gedurfde manier van lesgeven
zal het leven van haar leerlingen veranderen.
Two of Berlins established Stand-Up comedians bringing their best Material
across Europe.
Join Harshat and Fitz, two experienced comedians from Berlin with very different
cultural backgrounds. One, a brooding bad boy having grown up in the hustle and
bustle of India. The other, a confused small town country kid from New Zealand
trying to adapt to the manic German way of life. Given these two vastly
different backgrounds we have a mix of two competing comedic styles; dark, edgy
and punchy versus warm, cute and absurd - you guess who is who. Both equally
likable and hilarious. We aim to answer the age old question: is funny black and
white? Or are there shades of grey?
Daniel Maleski, un garçon de onze ans, est atteint de malvoyance. Alors qu’il
revient d’une promenade avec son chien guide, il aperçoit le corps de son père,
immobile dans la neige. Tout semble indiquer qu’il est tombé de la fenêtre du
grenier, cette chute ayant entraîné sa mort.
Accident ? Suicide ? Les enquêteurs soupçonnent Sandra Voyter, épouse du défunt
et mère de Daniel.
En l’absence de témoin, la justice doit se pencher sur la vie du couple dont les
disputes étaient enregistrées par le mari, sur fond de « préjugés sociaux
auxquels se heurtent les femmes indépendantes ».
Sandra est en effet une écrivaine reconnue, alors que Samuel, qui n’a jamais pu
terminer son premier roman sur lequel il a travaillé pendant des années,
ressentait manifestement un grand sentiment d’échec. Il était suivi par un psy,
qui estime que Sandra était « castratrice ». Se sentait-il également coupable de
l’accident qui a rendu Daniel malvoyant, qui s’est produit à un moment où il
était sous sa responsabilité ? Était-il jaloux des infidélités de Sandra,
notamment avec des femmes ? Sandra, de son côté, regrette d’avoir quitté Londres
pour vivre dans un chalet isolé en Savoie dans le village d’origine de Samuel.
Toutes ces rancœurs ressortent dans les violentes disputes du couple, notamment
la dernière, qui a eu lieu la veille du décès de Samuel.
Une enquête est ouverte et Sandra est inculpée malgré le doute. L’enregistrement
de la dernière dispute du couple, réalisé à l’insu de Sandra, est diffusé
pendant le procès.
Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du
couple. Il veut comprendre, assis dans les rangs du public, il est brutalement
confronté aux disputes de ses parents. Il ne sait plus que penser. Le fait
d’être un témoin important fait peser un lourd poids sur ses jeunes épaules.
[JUSTINE TRIET, ARTHUR HARARI • FR • 2023 • 151′]
Enkele dagen voor de 20 km van Brussel kan je je al komen opwarmen in Passa
Porta. Samen met de snelle schrijvers Saskia De Coster, Hanna Vandenbussche en
Abdelkader Benali praten we over de balans tussen lichaam en geest en leggen we
20 kilometer af. Je kan gewoon komen luisteren, of je loopschoenen aantrekken en
een stukje meelopen op onze literaire loopband. De opbrengst van de avond gaat
naar het goede doel.
Haruki Murakami, Joyce Carol Oates, Don DeLillo, Julius Caesar. Het zijn de
bekendste voorbeelden van schrijvers die zowel op papier als in de buitenlucht
goed zijn op de lange afstand, maar ze zijn lang niet de enigen. Ook in ons
taalgebied zijn er tal van schrijvers die in hun vrije tijd de loopschoenen
aantrekken.
Een gezonde geest in een gezond lichaam. Is het alleen maar dat bekende adagium
van Juvenalis dat deze schrijvers naar buiten jaagt, de al te menselijke
behoefte om de geestelijke arbeid aan de schrijftafel te compenseren met wat
fysiek beulwerk, het hoofd even leeg te maken? Of zou het kunnen dat de
creativiteit nooit stilvalt en de afgelegde kilometers net voor extra inspiratie
zorgen? Worden de ideeën, verhaallijnen, dialogen tijdens het hardlopen uit de
grond gestampt, een opdoemend writer’s block afgeschud?
Sport maakt niet alleen de spieren los, en mentale inspanningen lever je niet
enkel met je hoofd. Geen enkele topsporter doet het nog zonder mental coach,
want mentale kracht zorgt voor betere prestaties. Is het omgekeerde ook waar,
maakt een goed uithoudingsvermogen een betere schrijver? Is een nieuwe
persoonlijke besttijd een garantie voor een grootser boek? Of bewaart de auteur
beter al zijn energie voor het papier in plaats van het te vergooien op de
piste?
We gaan het uitzoeken met een afgetraind panel van deskundigen. Hanna
Vandenbussche is zesvoudig Belgisch kampioen in verschillende
hardloopdisciplines en won vorig jaar de 20 kilometer van Brussel. Ze werkt als
filosofe aan de KU Leuven en schreef met Het lot van Atalanta een boek over de
filosofie van het langeafstandslopen. Vanavond zorgt ze met een korte lezing
over datzelfde onderwerp voor de intellectuele rek- en strekoefeningen.
Daarna sluit ze aan bij moderator Sarah Vankersschaever om samen met Saskia De
Coster en Abdelkader Benali, schrijvers en verwoede hardlopers, het parcours aan
te vatten. Loop je mee?
Over de auteurs
Hanna Vandenbussche (1987) behaalde een doctoraat filosofie aan het Hoger
Instituut voor Wijsbegeerte van de KU Leuven en werd in 2019 Belgisch kampioene
veldlopen. In 2021 debuteerde ze als schrijfster met Het lot van Atalanta. Een
filosofische verkenning van het langeafstandslopen'. Dit jaar publiceerde ze
Noch engel noch beest, een boek over De 17de-eeuwse filosoof Blaise Pascal.
Saskia De Coster (1976) was columniste voor het tijdschrift Running, en werkte
als writer-in-residence aan de KU Leuven samen met studenten aan een project
over het verband tussen creativiteit en hardlopen. Ze is auteur van een
eigenzinnig oeuvre. Haar werk werd in meer dan tien talen vertaald. Haar
roman Nachtouders (2019) stond op de shortlist van de Libris Literatuur Prijs.
In 2023 verscheen haar roman Net echt.
Abdelkader Benali (1975) werd als jongeman geïnspireerd door de Marokkaanse
atleet Saïd Aouita en de microbe liet hem nooit meer los. Hij beschreef in het
boek Marathonloper in 42 hoofdstukken hoe hij zelf het lopen van een marathon
beleeft. Hij debuteerde in 1996 en werd meermaals bekroond, o.m. met de Libris
Literatuur Prijs. Behalve romans schrijft Benali ook toneelteksten, essays en
columns. Hij werkt aan een nieuwe roman.
Over de moderator
Sarah Vankersschaever (1987) is journaliste en chef van de De Standaard der
Letteren. Ze studeerde Nederlands en Theater-, Film- en Literatuurwetenschap aan
de Universiteit Antwerpen. In 2021 verscheen haar boek Wat brengt u hier? bij
uitgeverij De Bezige Bij. Ze is een lezer en een loper.
Un père et sa fille au Japon. Lui est artiste peintre et maître de Kendo. Il ne
s’est pas préoccupé d’elle, n’a pas soutenu financièrement sa famille, ne
sachant pas ce qu’impliquait d’être père… Petite, elle avait honte de lui et
s’inquiétait d’être différente des autres ; elle voulait être forte, apprendre
le kendo. Il lui disait « Tu es déjà plus forte que moi, tu n’en as pas besoin
». « Quelle est la chose plus importante dans la vie ? » lui avait-elle demandé.
« La beauté » Iui avait-il répondu.
Devenue artiste en Europe, elle lui demande « Pourquoi la vie est une telle
souffrance ? ». « Parce que tu es toujours sur ton ego » Iui répond-il, ajoutant
que l’unique moyen de s’en libérer est d’entrer en dialogue avec son art.
« Hikidashi » signifie « tiroir » en japonais. La fille y a conservé tous les
souvenirs de son père. Aujourd’hui, elle doit mettre sa tête dans ce tiroir.
Elle y trouvera : un caillou, un petit insecte, un vieux porte-monnaie, vestiges
intimes fourrés dans un meuble, sans sélection, ni jugement, qui ressurgissent
sur le plateau. Elle n’a aucune expérience d’une relation normale père-fille.
Néanmoins, cette pièce parle du sien, sans doute particulier au Japon, mais
c’est son père. Ce qui pose une question plus générale : les hommes sont-ils
aptes à être père ?
D’un côté, il y a les archives télévisées conservées par la Sonuma ; de l’autre,
il y a Laurence Bibot qui s’en amuse dans des capsules parodiant les archétypes
féminins : shampouineuse, directrice d’école, nymphette, ménagère de plus de 50
ans, femme dépressive ou exaltée, mais aussi des personnages connus, Barbara,
Juliette Gréco, Sœur Sourire ou encore Amélie Nothomb. Le résultat est drôle,
absurde et mélancolique. Parce que Laurence pose un regard sur une époque : des
langages, des coiffures, des folklores ; mais aussi parce qu’elle éclaire la
place de la femme dans les médias et la manière dont nos traditions et notre
société ont évolué depuis l’avènement de la télévision. Ce ne sera pas un
one-woman-show, ce ne sera pas un documentaire ; ce sera un spectacle-playback,
une forme en chair et en son à partager avec le public, en toute
confidentialité.
Pietro en Bruno, een jongen uit de stad en één uit de bergen sluiten vriendschap
als ze elf zijn, met een vergeten stukje Alpen als koninkrijk. De kinderen
worden mannen. Ze verliezen elkaar en vinden elkaar terug. Terwijl Bruno trouw
blijft aan zijn berg, zwerft Pietro door de wereld.