Rive droite/Rive gauche : l'exposition photo gratuite autour de la Seine à voir au Quai de la Photo

Description

L'amour des Parisiens pour les quais de Seine ne date pas d'hier : la preuve en image avec l'exposition photo présentée au Quai de la Photo, à découvrir du 5 juin au 8 septembre 2024.

Paris Plage l'été, les guinguettes, les cafés-concerts, les lieux de détente aux beaux jours, les longs quais pour se promener, les bateaux qui naviguent et ceux qui travaillent au bord de l'eau : les rives de la Seine accueillent de nombreux Parisiens et touristes à chaque saison. Les photographes de l'agence Roger-Viollet ont immortalisé ces bords de Seine toujours plein de vie. On peut alors voir la longue évolution des rives de la Seine, entre 1860 et 1960, dans une exposition photo gratuite organisée du 5 juin au 8 septembre 2024.

Cette exposition, intitulée Rive droite/Rive gauche, vous dit quelque chose ? C'est bien normal : elle a été présentée pour la première fois en 2023 à la galerie Roger-Viollet. Cet été 2024, c'est au Quai de la Photo que l'on peut (re)découvrir les 85 photographies, qui nous racontent un siècle d'Histoire parisienne.

Ce fleuve, qui fait vivre la capitale, et ses abords sont un espace privilégié, où l'on travaille autant que l'on se divertit. Perruquiers ambulants, tondeurs d'animaux, vachers, matelassières, cochers et leurs chevaux, serveurs et garçons de café croisent les ouvriers, les familles endimanchées, les gamins pauvres qui arpentaient la capitale et les bourgeois qui sortaient des bains de la Samaritaine. Entre la rive gauche et la rive droite, les mondes s'observent, se mélangent parfois, se frôlent...

La Seine et ses rives sont aussi de larges axes de déplacement : vélo, voitures, chevaux, et bien sûr, bateaux circulent et traversent Paris. Le fleuve permet de transporter marchandises, matériaux de construction, et vin. Les rives et les ports de Paris sont donc aussi occupés par les marins, les travailleurs, les marchands.

Mais la Seine et ses rives, ce sont aussi des univers à part, des espaces romantisés, embellis, mis sous les projecteurs. En 1900, les quais accueillaient une installation éphémère, un monde fantasmé créé pour l'Exposition universelle. En 2024, la Seine est de nouveau au centre de toute les attentions, à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques.

Ces images du passé résonnent encore parfois pour certains Parisiens : les moins de 20 ans n'ont pas connu ce temps, mais peut-être que vous vous rappelez des halles aux vins et des entrepôts de Bercy, de la piscine flottante de Deligny... Ces photographies nous permettent aussi de faire des liens avec le présent. Saurez-vous reconnaître ces quais, ce pont, ce musée immortalisé un siècle plus tôt ?

Les clichés exposés au Quai de la Photo sont une invitation à la balade. Baigneurs, promeneurs, amoureux prenant le soleil : une vraie atmosphère estivale se dégage de ces images.

Pour compléter ce parcours, le Quai de la Photo a invité l'artiste Frédéric Stucin à nous présenter son voyage onirique. La série du photographe raconte un périple à la frontière du réel et de l'imaginaire jusqu'à la source de la Seine, sur les traces de l'ancien peuple séquanien.

Toutes ces histoires, toutes ces évolutions sont contées par les images mises à l'honneur dans cette exposition gratuite. Venez profiter de ce rendez-vous photographique sur ce centre d'art flottant, et allez vous promener, vous aussi, sur les rives de la Seine, situées à deux pas...

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Tarifs: Gratuit

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Avis aux amateurs de Shepard Fairey ! Le célèbre street artiste américain, également connu sous le nom d’Obey, revient à la galerie Itinerrance, située dans le 13e arrondissement de Paris, pour y dévoiler "Swan Song". Cette nouvelle exposition personnelle de Shepard Fairey est à découvrir gratuitement du 20 juin au 26 juillet 2024. Les férus de street-art le savent, le 13e arrondissement de Paris est un véritable terrain de jeu pour de nombreux artistes. Cet été, la galerie Itinerrance, à l’origine du très beau projet Boulevard Paris 13, en partenariat avec la Mairie du 13e, fait de nouveau parler d’elle à travers une nouvelle exposition signée Shepard Fairey. Baptisée « Swan Song », cette installation est la troisième exposition du street artiste américain à la Galerie Itinerrance. Entre la galerie parisienne et Shepard Fairey, alias Obey, il y a donc une complicité et une belle fidélité qui se confirment au fil des années. Leur première collaboration remonte ainsi à 2016. Cette année-là, l’artiste contemporain originaire de Caroline du Sud investit la galerie du 13e pour y présenter son travail dans le cadre de l'exposition "Earth Crisis". En 2019, Shepard Fairey revient à la Galerie Itinerrance pour y dévoiler de nouvelles œuvres lors d’une rétrospective baptisée "Facing The Giant : 3 decades of dissent". En 2024, Obey réinvestit donc cette galerie d'art contemporain spécialisée dans l'art urbain à l’occasion de sa nouvelle exposition personnelle, "Swan Song". A découvrir gratuitement du 20 juin au 26 juillet 2024, cette nouvelle installation se veut une fois encore engagée et militante. « Les œuvres de mon exposition 'Swan Song' abordent les multiples menaces actuelles, dans l'espoir que l'art suscite un appel collectif suffisamment puissant pour inspirer un changement de cap, plutôt que de simplement servir de chant du cygne à notre tragédie collective » explique Shepard Fairey dans un communiqué publié par la Galerie Itinerrance. Le public et les nombreux admirateurs du travail de Shepard Fairey pourront ainsi y admirer de nouvelles œuvres de l’artiste présentées sous forme de peintures, de monogravures ou encore d’estampes. Attention, notez qu’un vernissage ouvert au public se tiendra le jeudi 20 juin 2024 de 18h à 22h, en présence de l'artiste ! On rappelle que Shepard Fairey a débuté sa carrière en apposant dans les rues des stickers « André the Giant has a Posse », représentant le catcheur français André Roussimoff. Certaines de ses œuvres sont devenues de véritables références comme ce portrait de Barack Obama accompagné du terme « hope ». Shepard Fairey a également créé un véritable lien avec la France. On se souvient notamment de l’installation éphémère en trois dimensions "Earth Crisis" sous la Tour Eiffel, durant la tenue de la COP21 à Paris ou encore sa fresque représentant la figure symbolique de Marianne sur fond tricolore, réalisée suite aux tragiques attentats du 13 novembre 2015.
Explorez l'univers enchanteur des minéraux et des gemmes précieuses ! Découvrez plus de 600 trésors exposés, dont d'incroyables cristaux géants. Préparez-vous à être émerveillé par le majestueux Grand Saphir de Louis XIV ainsi que d'autres joyaux de la couronne. Plongez dans l'histoire de leur formation et de leur recherche. Une expérience captivante à ne manquer sous aucun prétexte !
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L'artiste Thomas Mailaender a reçu carte blanche : il expose ses créations originales à la Maison Européenne de la Photographie, du 12 juin au 29 septembre 2024. La Maison Européenne de la Photographie accueille Thomas Mailaender et ses créations loufoques et originales du 12 juin au 29 septembre 2024. L'artiste présente ses œuvres dans l'exposition Les belles images, et nous entraîne dans son univers singulier et résolument moderne. Cette exposition prend la forme d'une rétrospective, qui réunit des photographies et des installations anciennes, ainsi que des créations pensées spécifiquement pour cette exposition. L'artiste a reçu carte blanche pour nous étonner et nous séduire. Thomas Mailaender est connu pour ses expérimentations et ses recherches visuelles, qui explorent les limites, l'essence même de la photographie. L'artiste souhaite redéfinir le rôle de l'image, en jouant à la fois avec des clichés trouvés dans des brocantes et des marchés aux puces, et avec des images collectées sur Internet. Un mélange d'ancien et de nouveau qui traduit une curiosité et un amour profond pour la photographie et l'iconographie. Tel un savant fou, le photographe français expérimente dans son laboratoire, pour créer des clichés originaux, souvent décalés. Les objets, les supports sont détournés, réinventés pour remettre en question notre perception de la norme, des habitudes, des usages. Amoureux de la photographie, plongez dans le monde surprenant de Thomas Mailaender et découvrez une autre vision de l'image et de la photo. Une exposition à voir cet été à la MEP.
Freestyle, le festival incontournable de la street culture est de retour à La Villette ! Danse, street-art, mode, musique, sport... Le festival gratuit de la street culture revient pour une nouvelle édition toujours plus incroyable, les 22 et 23 juin 2024. A ne pas manquer ! Tout un week-end dédié à la street culture sous toutes ses formes, pour une immersion totale dans l'art urbain. C'est le rendez-vous incontournable que l'on retrouve à la Villette, pour une neuvième édition, les 22 et 23 juin 2024. Le festival gratuit Freestyle est de retour dans une édition extra, spéciale Olympiade culturelle, pour notre plus grand plaisir ! Cette année, le festival Freestyle se déroule en extérieur, de jour comme de nuit, pour toujours plus de découvertes et de surprises. On se donne donc rendez-vous sur la Prairie du Cercle Nord le jour, et dans l'espace du Périphérique, entre le Kilomètre25 et le Jardin21 la nuit. Un événement en plein air, pour profiter de la liberté que nous offrent ces grands espaces, et pour s'amuser sous ce beau soleil de juin. Performances, ateliers, démonstrations et soirées nous attendent pendant ce week-end mémorable. Au programme ? De la danse, du roller dance, du street-art, du basket, des défilés de mode, des DJ sets, des battle artistiques et de nombreuses activités ouvertes à tous. Bref, une grande fête populaire, que l'on ne manquerait sous aucun prétexte ! Des food trucks sucrés et salés sont présents chaque jour, pour nous permettre de profiter à fond de ce festival. Samedi 22 juin Dimanche 23 juin Un programme de folie, pour un week-end de fête ! Ce mois de juin se termine sur les chapeaux de roue, avec Freestyle extra à la Villette.
Venez admirer les trésors de la Rome antique, en visitant l'exposition "Les chefs-d'œuvre de la collection Torlonia", au musée du Louvre, du 26 juin au 11 novembre 2024. Amoureux de l'art et de la culture, ne manquez pas cette exposition. Le musée du Louvre dévoile les chefs-d'œuvre de la collection Torlonia, des sculptures antiques romaines exceptionnelles, qui n'ont pas été montrées en France depuis près d'un siècle. Venez admirer ces œuvres incroyables du 26 juin au 11 novembre 2024. Les sculptures de la collection Torlonia appartiennent à une collection privée, constituée par les princes Torlonia, des nobles Romains qui ont construit leur fortune entre les XVIIIe et XIXe siècles. Cette famille de collectionneurs a œuvré durant tout le XIXe siècle pour trouver et acheter ces pièces antiques incroyables, et créer ce qui est aujourd'hui la plus grande collection privée de pièces antiques au monde. Rarement montrées au grand public, ces sculptures s'exposent au musée du Louvre dans un écrin lui aussi remarquable. On peut les admirer dans les appartements restaurés d'Anne d'Autriche, le siège des collections permanentes de sculptures antiques du musée parisien. Les œuvres françaises et italiennes entament ainsi un dialogue tout en grâce. Cette exposition permet bien sûr d'admirer des chefs-d'œuvre incroyables. Mais elle permet aussi d'interroger la passion occidentale pour l'art et la culture antique, et le rôle de ces objets d'art et d'Histoire dans la création des musées et des institutions qui préservent la culture. Le musée du Louvre accueille ainsi une exposition exceptionnelle, dans un cadre majestueux. Venez sans attendre découvrir l'exposition Chefs-d'œuvre de la collection Torlonia.
Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant du street artiste Alberto Ruce, en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla Costanza, entrepris en 2019. Découvrez-le à la Galerie Nature Forte du 12 au 29 juin 2024 ! TRANSUMANZE, L’EXPOSITION La genèse de la série Transumanze d’Alberto Ruce est une recherche sur la micro-migration, le dépeuplement des petits villages ruraux, l’abandon des traditions ancestrales et le lien fragile entre l’homme et la nature. Cette série a été nourrie par la création d’un projet artistique itinérant, "Transumanze Project", ainsi que par des recherches anthropologiques, des résidences artistiques, des peintures, des interventions d’art public, ou encore des interviews vidéo qui ont ensuite donné vie au documentaire «Perché sei qui» (Pourquoi es-tu ici) réalisé par Carla Costanza. Les lieux qui ont inspiré la série Transumanze sont des petites réalités marginales : villages anciens, quartiers isolés et dégradés, campagnes abandonnées, villes fantômes, réalités présentes partout dans le monde, comme en Sicile, où Alberto Ruce a vécu jusqu’à ses 19ans. Cette exposition veut raconter le parcours que cet artiste a entrepris, physiquement et artistiquement, dans une réalité oubliée par notre société, à travers les villages et les campagnes. C’est un homme qui regarde ce monde disparaître, à la fois fasciné et choqué. C’est le regard d’un citadin, originaire d’un petit village, et parti s’installer dans des grandes villes européennes, qui, revenant un temps sur sa terre natale, se passionne pour ce sujet et découvre à proximité immédiate un monde autrefois prospère qui s’éteint, des méthodes ancestrales oubliées, des coutumes anciennes qui ont disparu, des lieux et des personnes abandonnés à leur sort. Des pans entiers de tradition s’effacent, la mémoire des gestes séculaires et de leurs significations symboliques, ou celle de pratiques comme la confection du fromage, le paillage de chaises… disparaissent, au bénéfice d’une vie standardisée des grandes villes. Ses portraits d’artisans, de pêcheurs traditionnels, de bergers, d’animaux de pâturages qui nous regardent, ses représentations de méthodes artisanales, sont toujours le fruit de rencontres avec les hommes et les femmes qui détiennent encore ces savoir-faire. A travers ses œuvres – peinture, dessin ou photo – c’est un monde ancestral, complexe et simple à la fois, qui disparaît sous les yeux de l’artiste, un monde qu’il semble seulement découvrir et qui pourtant semble déjà évanoui. "From wall to canvas" est le sous-titre de cette exposition : La plupart des œuvres de la série prennent comme référence des peintures murales réalisées ultérieurement par l’artiste, créant ainsi une série d’œuvres qui sont transportées « du mur à la toile », changeant ainsi de destination, d’éphémère à pérenne. Les œuvres destinées au regard de tous, deviennent intimes. La volonté de l’artiste devient alors de garder une trace de sa propre évolution. TRANSUMANZE, LE PROJET Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant, débuté en mars 2019, en Sicile. Toujours actif, il a été créé par le street artiste Alberto Ruce en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla Costanza. En 2019, pendant le projet, les artistes ont mené une recherche sur le territoire pour choisir leurs lieux d’intervention, en cherchant des réalités presque perdues, marginales, en Sicile, pour la plupart des petits bourgs abandonnés ou des villages dépeuplés. Pour chacune des 10 étapes, ils ont travaillé en étroite relation avec les associations locales qui ont soutenu le projet et les ont aidés à développer une médiation avec les habitants du territoire. Les échanges avec les habitants ont contribué à la découverte par les artistes des coutumes et traditions locales ; en racontant leurs histoires et les problématiques des lieux qu’ils habitent, ils ont ainsi enrichi la recherche et le projet. Chaque étape donne vie à une peinture murale, en accordant une attention particulière à la création d’un lien entre l’œuvre et le territoire qui l’accueille. La plupart des images utilisées pour créer les peintures murales et les autres œuvres sont extraites de séquences vidéo de Carla Costanza. Comme empreinte de son expérience, elle a réalisé « Perché sei qui » (Pourquoi es-tu ici), un documentaire intimiste qui parle du rapport de la vidéaste avec ce territoire, nourri par ses entretiens avec les habitants de ces lieux. L’ensemble du projet Transumanze est un hommage aux habitants, à l’histoire des lieux et aux problématiques auxquelles le territoire est confronté. Les thèmes abordés par le projet ne concernent pas seulement le pays natal des deux artistes, tous les deux siciliens, mais concernent aussi bien d’autres territoires, ailleurs. Le projet Transumanze veut poursuivre son parcours en explorant et en mettant en lumière d’autres réalités similaires à travers le monde. L’ARTISTE Alberto Ruce est né en Sicile en 1988. Artiste peintre, il travaille aussi bien dans le tissu urbain qu’en atelier.A 13 ans il commence à expérimenter les sprays, le tag, et se familiarise au monde du graffiti. Il débute son parcours artistique de façon complètement autodidacte, un parcours fait d’observations et de confrontations avec d’autres graffeurs. En 2009, il s’installe à Paris pour cinq ans. Cette période lui donne l’occasion de rencontrer de nombreux artistes et de participer à divers évènements comme des festivals nationaux et internationaux.De 2011 à 2014, il suit les cours de dessin, peinture et perspective à de l’Atelier des Beaux-Arts de Paris.Actuellement Alberto Ruce vit à Marseille, où il a installé son atelier. Il y travaille sur différents projets artistiques qui lui permettent notamment de tisser du lien entre la France et l’Italie. L’univers pictural d’Alberto Ruce est poétique, onirique et délicat. Sa recherche picturale est axée sur la transparence et sur le ton sur ton. Les thèmes qu’il aborde sont souvent liés à la perception sensorielle, aux liens qui lient l’Homme et la nature.C’est l’évanescence de ses sujets qui caractérise ses œuvres. La peinture se fond aux supports qui l’accueillent (bois anciens, cartons, pierres, toiles…). Dans la rue il joue avec les teintes et aspérités des murs et porte une attention particulière au contexte et à l’histoire des lieux qu’il investi.
Venez admirer les championnes sportives de l'entre-deux-guerres en découvrant l'exposition photo gratuite organisée par la galerie Roger-Viollet et L'Equipe, du 13 juin au 14 septembre 2024. Victoire est un nom féminin... Qui auréole très bien les femmes. La galerie Roger-Viollet et le journal L'Equipe consacrent une exposition inédite aux championnes, ces sportives qui ont marqué la période de l'entre-deux-guerres. L'exposition photo Championnes ! Une histoire du sport féminin dans l’entre-deux guerres est à découvrir du 13 juin au 14 septembre 2024. Cette exposition gratuite rassemble plus de 70 clichés inédits, issus des collections de la galerie Roger-Viollet et des archives du journal Excelsior (ancien quotidien français racheté par L'Equipe). La Première Guerre mondiale et les années 1920 ont accéléré l'indépendance et la libération des femmes en France. Elles accèdent peu à peu à des domaines réservés jusque-là exclusivement aux hommes, dont le monde du sport. L'exposition illustre ainsi ces petites révolutions, menées à coup de match de football ou de compétition d'athlétisme. Natation, cyclisme, course ou saut en hauteur, football, tennis, basketball : les femmes intègrent, de gré ou de force, toutes les disciplines sportives. Les compétitions se multiplient, s'internationalisent, attirant de plus en plus de spectateurs et de sportives. Ces athlètes n'affrontent pas seulement leurs adversaires : elles luttent également contre les préjugés, les fausses idées médicales, la misogynie, pour imposer leur volonté et leurs ambitions. Vous en voulez encore plus ? Bonne nouvelle : cette exposition se prolonge en extérieur. Sur les grilles du square Gabriel Pierné, près de la Seine. Là, on découvre une vingtaine de photographies en grand format, pour mieux admirer les exploits de ces athlètes féminines. Aller, on file visiter cette exposition... Et en courant !
JR dévoile son solo show : l'exposition "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin, du 7 juin au 27 juillet 2024. Cette 4e exposition à Paris et 13e collaboration avec Perrotin présente des œuvres récentes, dans la lignée du projet CHIROPTERA réalisé sur la façade de l’Opéra de Paris en novembre dernier. L’entrée est gratuite, un bon plan à ne pas manquer, d'autant plus que l'artiste nous promet des suprises. JR, l'artiste de renommée internationale, nous invite à découvrir "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin du 7 juin au 27 juillet 2024. Cette exposition, accessible gratuitement, marque sa quatrième à Paris et sa treizième collaboration avec Perrotin. On y découvre une série d'œuvres récentes, dans la continuité du projet CHIROPTERA, mené sur la façade de l’Opéra de Paris en novembre 2023. À cette occasion, JR collabore également avec Thomas Bangalter, qui présente une installation sonore dans l’espace Saint-Claude du 7 au 15 juin. Né en 1983, JR est un artiste français dont le travail combine art et action sociale. Ses œuvres, souvent monumentales, sont connues pour occuper l'espace public de manière spectaculaire. Certains se souviennent encore de son œuvre monumentale et éphémère au Louvre en 2016, où il a fait disparaître la pyramide de verre grâce à une illusion d'optique géante. Cette œuvre a attiré l’attention mondiale et a souligné son talent pour transformer les lieux emblématiques en véritables œuvres d'art vivantes. À l'automne 2023, JR a réalisé le projet "Retour à la caverne" sur la façade de l'Opéra Garnier. Profitant de la présence d'un échafaudage, il a créé une caverne de pierre en trompe-l’œil, ouvrant une perspective inattendue sur ce monument parisien. En novembre, la caverne s'est révélée avec des empreintes de mains humaines, et des milliers de spectateurs ont assisté à CHIROPTERA, un ballet-performance collaboratif avec Damien Jalet et Thomas Bangalter. L'exposition "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin s'inspire de ce projet et continue d'explorer les thèmes de la lumière et de l'ombre, essentiels dans l'œuvre de JR. On y retrouve des films et des tirages photographiques uniques qui reproduisent les différents moments du projet CHIROPTERA à l’échelle de la ville. JR y a également expérimenté la fusion de plusieurs techniques : transfert de photographie, encre noire sur bois et fusain. La série "L'Ombre de la caverne" capture le ballet entre la danseuse étoile Amandine Albisson et son ombre, tandis que "Génome" et "Chromosome" présentent les configurations des danseurs sur l’échafaudage. La série "Dans la lumière" symbolise la libération des prisonniers de la caverne de Platon et leur retour vers la lumière. JR utilise le bois comme support, rappelant les palissades urbaines et les inscriptions qu’on y trouve, symboles d’une vie renaissante. Son message est clair : chacun de nous porte une part de lumière qui peut éclairer le monde. "On ne chasse pas les ténèbres par les ténèbres," confie JR. "Chacun d’entre nous peut sortir de 'sa' caverne et devenir un acteur lumineux dans le monde que nous partageons." Ne manquez pas cette occasion unique de plonger dans l'univers captivant de JR. L’entrée est gratuite et promet des surprises à découvrir, comme nous le confirme l'artiste, ce qui fait de cette exposition un excellent bon plan pour cet été.
La mode et le design se sont donné rendez-vous à l'occasion de la nouvelle exposition de la Fondation Azzedine Alaïa, "Alaïa/Kuramata, la légèreté en création", du 24 juin 2024 au 12 janvier 2025. Prêt.e.s pour une virée arty et stylée ? L'exposition "Alaïa/Kuramata, la légèreté en création" investit la Fondation Azzedine Alaïa du lundi 24 juin 2024 au dimanche 12 janvier 2025. Un rendez-vous immanquable pour les fans de design et de mode ! Azzedine Alaïa, grand virtuose de la couture, a toujours été fasciné par l'art du designer japonais Shiro Kuramata, avec lequel il partage un rapport indéniable à la sculpture. Kuramata, avec son mobilier en acrylique, défiait les lois de la gravité, transformant le mobilier en oeuvres d'art légères et éthérées. Une amitié et une admiration qui se sont transformés en une collection unique depuis les années 2000, rassemblant des pièces cultes telles que "Pyramide Furniture" (1968), "Luminous Chair" (1969), "OBA-Q" (1972), "Glass Chair" (1976), "How High is the Moon" (1986), ou encore "Twilight Time" (1985). Déjà en 2005, Alaïa avait célébré le designer avec une exposition inédite, mais cette fois, la Fondation Azzedine Alaïa sort le grand jeu ! L'hôtel particulier, niché dans le Marais, dévoile plus de vingt pièces de Kuramata, mises en dialogue avec près de vingt créations haute couture d'Alaïa. Ici, la maille lurex répond au métal tricoté, l'acrylique transparent s'accorde aux mousselines délicates. Ensemble, ces oeuvres défient les lignes, et révèlent une passion commune pour l'abstraction et la perfection. Alors, ne manquez pas cette nouvelle exposition mode hybride, où la mode flirte avec le design en plein coeur de Paris !