Fragmentation & Reconstruction

5 Rue De La Banque, 75002 Paris, France

Description

Présentation
Le concept de "Fragmentation et Reconstruction" abordé du point de vue du Déstructuralisme Figuratif explore la manière dont les artistes utilisent la déconstruction formelle pour reconstruire de nouvelles représentations. Cette approche artistique remet en question le réel en fragmentant les formes et les figures pour les reconstruire d'une manière non conventionnelle. Dans cette exposition, les artistes adoptent une approche « déconstructive » qui chahute les notions préétablies de la représentation figurative. Ils décomposent et fragmentent en éléments distincts pour ensuite reconfigurer d'une manière nouvelle et inédite.

Artistes exposants :
Adrien Conrad / Anissa B. / art-now / Aurore Lanteri / Benoît Lombe / Boré Ivanoff / Chantal Dufour / Daniel Faivre / David Cow / Do Benracassa / Dominique Bruneton / Emily Helstroffer / Emmanuel Tissandier / Emmanuelle de Rosa / Hélène Maris / Jean de l’Elfe / Jérôme Royer / Jifie / Karen Finkelstein / LudivineG / Mehnoush Modonpour / Michel Marant / Mikhaïl Loomis / Négar Zoka / Philippe Yvon / Podkol / Serge Ponty / Sophie Gouvion / Sylvie Lamandé

Teaser : https://www.youtube.com/watch?v=WsJGEbRME0o

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Événements suggérés

Avis aux amateurs de Shepard Fairey ! Le célèbre street artiste américain, également connu sous le nom d’Obey, revient à la galerie Itinerrance, située dans le 13e arrondissement de Paris, pour y dévoiler "Swan Song". Cette nouvelle exposition personnelle de Shepard Fairey est à découvrir gratuitement du 20 juin au 26 juillet 2024. Les férus de street-art le savent, le 13e arrondissement de Paris est un véritable terrain de jeu pour de nombreux artistes. Cet été, la galerie Itinerrance, à l’origine du très beau projet Boulevard Paris 13, en partenariat avec la Mairie du 13e, fait de nouveau parler d’elle à travers une nouvelle exposition signée Shepard Fairey. Baptisée « Swan Song », cette installation est la troisième exposition du street artiste américain à la Galerie Itinerrance. Entre la galerie parisienne et Shepard Fairey, alias Obey, il y a donc une complicité et une belle fidélité qui se confirment au fil des années. Leur première collaboration remonte ainsi à 2016. Cette année-là, l’artiste contemporain originaire de Caroline du Sud investit la galerie du 13e pour y présenter son travail dans le cadre de l'exposition "Earth Crisis". En 2019, Shepard Fairey revient à la Galerie Itinerrance pour y dévoiler de nouvelles œuvres lors d’une rétrospective baptisée "Facing The Giant : 3 decades of dissent". En 2024, Obey réinvestit donc cette galerie d'art contemporain spécialisée dans l'art urbain à l’occasion de sa nouvelle exposition personnelle, "Swan Song". A découvrir gratuitement du 20 juin au 26 juillet 2024, cette nouvelle installation se veut une fois encore engagée et militante. « Les œuvres de mon exposition 'Swan Song' abordent les multiples menaces actuelles, dans l'espoir que l'art suscite un appel collectif suffisamment puissant pour inspirer un changement de cap, plutôt que de simplement servir de chant du cygne à notre tragédie collective » explique Shepard Fairey dans un communiqué publié par la Galerie Itinerrance. Le public et les nombreux admirateurs du travail de Shepard Fairey pourront ainsi y admirer de nouvelles œuvres de l’artiste présentées sous forme de peintures, de monogravures ou encore d’estampes. Attention, notez qu’un vernissage ouvert au public se tiendra le jeudi 20 juin 2024 de 18h à 22h, en présence de l'artiste ! On rappelle que Shepard Fairey a débuté sa carrière en apposant dans les rues des stickers « André the Giant has a Posse », représentant le catcheur français André Roussimoff. Certaines de ses œuvres sont devenues de véritables références comme ce portrait de Barack Obama accompagné du terme « hope ». Shepard Fairey a également créé un véritable lien avec la France. On se souvient notamment de l’installation éphémère en trois dimensions "Earth Crisis" sous la Tour Eiffel, durant la tenue de la COP21 à Paris ou encore sa fresque représentant la figure symbolique de Marianne sur fond tricolore, réalisée suite aux tragiques attentats du 13 novembre 2015.
Explorez l'univers enchanteur des minéraux et des gemmes précieuses ! Découvrez plus de 600 trésors exposés, dont d'incroyables cristaux géants. Préparez-vous à être émerveillé par le majestueux Grand Saphir de Louis XIV ainsi que d'autres joyaux de la couronne. Plongez dans l'histoire de leur formation et de leur recherche. Une expérience captivante à ne manquer sous aucun prétexte !
JR dévoile son solo show : l'exposition "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin, du 7 juin au 27 juillet 2024. Cette 4e exposition à Paris et 13e collaboration avec Perrotin présente des œuvres récentes, dans la lignée du projet CHIROPTERA réalisé sur la façade de l’Opéra de Paris en novembre dernier. L’entrée est gratuite, un bon plan à ne pas manquer, d'autant plus que l'artiste nous promet des suprises. JR, l'artiste de renommée internationale, nous invite à découvrir "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin du 7 juin au 27 juillet 2024. Cette exposition, accessible gratuitement, marque sa quatrième à Paris et sa treizième collaboration avec Perrotin. On y découvre une série d'œuvres récentes, dans la continuité du projet CHIROPTERA, mené sur la façade de l’Opéra de Paris en novembre 2023. À cette occasion, JR collabore également avec Thomas Bangalter, qui présente une installation sonore dans l’espace Saint-Claude du 7 au 15 juin. Né en 1983, JR est un artiste français dont le travail combine art et action sociale. Ses œuvres, souvent monumentales, sont connues pour occuper l'espace public de manière spectaculaire. Certains se souviennent encore de son œuvre monumentale et éphémère au Louvre en 2016, où il a fait disparaître la pyramide de verre grâce à une illusion d'optique géante. Cette œuvre a attiré l’attention mondiale et a souligné son talent pour transformer les lieux emblématiques en véritables œuvres d'art vivantes. À l'automne 2023, JR a réalisé le projet "Retour à la caverne" sur la façade de l'Opéra Garnier. Profitant de la présence d'un échafaudage, il a créé une caverne de pierre en trompe-l’œil, ouvrant une perspective inattendue sur ce monument parisien. En novembre, la caverne s'est révélée avec des empreintes de mains humaines, et des milliers de spectateurs ont assisté à CHIROPTERA, un ballet-performance collaboratif avec Damien Jalet et Thomas Bangalter. L'exposition "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin s'inspire de ce projet et continue d'explorer les thèmes de la lumière et de l'ombre, essentiels dans l'œuvre de JR. On y retrouve des films et des tirages photographiques uniques qui reproduisent les différents moments du projet CHIROPTERA à l’échelle de la ville. JR y a également expérimenté la fusion de plusieurs techniques : transfert de photographie, encre noire sur bois et fusain. La série "L'Ombre de la caverne" capture le ballet entre la danseuse étoile Amandine Albisson et son ombre, tandis que "Génome" et "Chromosome" présentent les configurations des danseurs sur l’échafaudage. La série "Dans la lumière" symbolise la libération des prisonniers de la caverne de Platon et leur retour vers la lumière. JR utilise le bois comme support, rappelant les palissades urbaines et les inscriptions qu’on y trouve, symboles d’une vie renaissante. Son message est clair : chacun de nous porte une part de lumière qui peut éclairer le monde. "On ne chasse pas les ténèbres par les ténèbres," confie JR. "Chacun d’entre nous peut sortir de 'sa' caverne et devenir un acteur lumineux dans le monde que nous partageons." Ne manquez pas cette occasion unique de plonger dans l'univers captivant de JR. L’entrée est gratuite et promet des surprises à découvrir, comme nous le confirme l'artiste, ce qui fait de cette exposition un excellent bon plan pour cet été.
Venez admirer les championnes sportives de l'entre-deux-guerres en découvrant l'exposition photo gratuite organisée par la galerie Roger-Viollet et L'Equipe, du 13 juin au 14 septembre 2024. Victoire est un nom féminin... Qui auréole très bien les femmes. La galerie Roger-Viollet et le journal L'Equipe consacrent une exposition inédite aux championnes, ces sportives qui ont marqué la période de l'entre-deux-guerres. L'exposition photo Championnes ! Une histoire du sport féminin dans l’entre-deux guerres est à découvrir du 13 juin au 14 septembre 2024. Cette exposition gratuite rassemble plus de 70 clichés inédits, issus des collections de la galerie Roger-Viollet et des archives du journal Excelsior (ancien quotidien français racheté par L'Equipe). La Première Guerre mondiale et les années 1920 ont accéléré l'indépendance et la libération des femmes en France. Elles accèdent peu à peu à des domaines réservés jusque-là exclusivement aux hommes, dont le monde du sport. L'exposition illustre ainsi ces petites révolutions, menées à coup de match de football ou de compétition d'athlétisme. Natation, cyclisme, course ou saut en hauteur, football, tennis, basketball : les femmes intègrent, de gré ou de force, toutes les disciplines sportives. Les compétitions se multiplient, s'internationalisent, attirant de plus en plus de spectateurs et de sportives. Ces athlètes n'affrontent pas seulement leurs adversaires : elles luttent également contre les préjugés, les fausses idées médicales, la misogynie, pour imposer leur volonté et leurs ambitions. Vous en voulez encore plus ? Bonne nouvelle : cette exposition se prolonge en extérieur. Sur les grilles du square Gabriel Pierné, près de la Seine. Là, on découvre une vingtaine de photographies en grand format, pour mieux admirer les exploits de ces athlètes féminines. Aller, on file visiter cette exposition... Et en courant !
L'artiste Thomas Mailaender a reçu carte blanche : il expose ses créations originales à la Maison Européenne de la Photographie, du 12 juin au 29 septembre 2024. La Maison Européenne de la Photographie accueille Thomas Mailaender et ses créations loufoques et originales du 12 juin au 29 septembre 2024. L'artiste présente ses œuvres dans l'exposition Les belles images, et nous entraîne dans son univers singulier et résolument moderne. Cette exposition prend la forme d'une rétrospective, qui réunit des photographies et des installations anciennes, ainsi que des créations pensées spécifiquement pour cette exposition. L'artiste a reçu carte blanche pour nous étonner et nous séduire. Thomas Mailaender est connu pour ses expérimentations et ses recherches visuelles, qui explorent les limites, l'essence même de la photographie. L'artiste souhaite redéfinir le rôle de l'image, en jouant à la fois avec des clichés trouvés dans des brocantes et des marchés aux puces, et avec des images collectées sur Internet. Un mélange d'ancien et de nouveau qui traduit une curiosité et un amour profond pour la photographie et l'iconographie. Tel un savant fou, le photographe français expérimente dans son laboratoire, pour créer des clichés originaux, souvent décalés. Les objets, les supports sont détournés, réinventés pour remettre en question notre perception de la norme, des habitudes, des usages. Amoureux de la photographie, plongez dans le monde surprenant de Thomas Mailaender et découvrez une autre vision de l'image et de la photo. Une exposition à voir cet été à la MEP.
Le Prix Sisley Beaux-Arts de Paris pour la Jeune Création consacre cette année Nina Jayasuriya, lui ouvrant les portes du siège de la Maison Sisley le temps d'une exposition gratuite du 13 juin au 12 juillet 2024. Intitulée "Chat noir, Chou Blanc", l'installation dévoile des oeuvres faisant dialoguer sacré et objets du quotidien. Le Prix Sisley Beaux-Arts de Paris pour la Jeune Création est décerné cette année à Nina Jayasuriya. Après Karolina Orzelek, Ymane Chabi-Gara, Clédia Fourniau et Barbana Bojadzi, c'est au tour de la jeune artiste de briller avec son exposition gratuite "Chat noir, Chou Blanc", du 13 juin au 12 juillet 2024, au siège de Sisley, voisin des Champs-Élysées. Depuis 2020, Sisley et les Beaux Arts de Paris collaborent pour soutenir l'art contemporain avec ce prix mettant en lumière la formation d'exception des jeunes diplômés. La récompense ? Une bourse et une exposition exclusive chez Sisley, pour propulser les talents sur le devant de la scène. Nina est née en 1996, d'origine sri-lankaise, et diplômée des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury en 2023. Son exposition "Chat noir, Chou Blanc" nous plonge dans un univers où le sacré flirte avec le quotidien, à travers des installations mêlant céramique, cuir tatoué et objets du quotidien. Elle nous invite à redécouvrir les objets de tous les jours sous un autre angle, récupère, modèle et transforme les petits riens en pièces fabuleuses et crée des espaces-temples où l'intime et le sacré se confondent. Nina réinvente le geste artisanal à l'ère de la surproduction mondiale, célébrant les petits gestes invisibles de nos rituels quotidiens. Maniant la céramique comme une virtuose, elle fait naître des zones de méditation et de recueillement, réinventant notre rapport à l'espace et au temps. Avec Nina Jayasuriya, l'ordinaire devient extraordinaire !
Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant du street artiste Alberto Ruce, en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla Costanza, entrepris en 2019. Découvrez-le à la Galerie Nature Forte du 12 au 29 juin 2024 ! TRANSUMANZE, L’EXPOSITION La genèse de la série Transumanze d’Alberto Ruce est une recherche sur la micro-migration, le dépeuplement des petits villages ruraux, l’abandon des traditions ancestrales et le lien fragile entre l’homme et la nature. Cette série a été nourrie par la création d’un projet artistique itinérant, "Transumanze Project", ainsi que par des recherches anthropologiques, des résidences artistiques, des peintures, des interventions d’art public, ou encore des interviews vidéo qui ont ensuite donné vie au documentaire «Perché sei qui» (Pourquoi es-tu ici) réalisé par Carla Costanza. Les lieux qui ont inspiré la série Transumanze sont des petites réalités marginales : villages anciens, quartiers isolés et dégradés, campagnes abandonnées, villes fantômes, réalités présentes partout dans le monde, comme en Sicile, où Alberto Ruce a vécu jusqu’à ses 19ans. Cette exposition veut raconter le parcours que cet artiste a entrepris, physiquement et artistiquement, dans une réalité oubliée par notre société, à travers les villages et les campagnes. C’est un homme qui regarde ce monde disparaître, à la fois fasciné et choqué. C’est le regard d’un citadin, originaire d’un petit village, et parti s’installer dans des grandes villes européennes, qui, revenant un temps sur sa terre natale, se passionne pour ce sujet et découvre à proximité immédiate un monde autrefois prospère qui s’éteint, des méthodes ancestrales oubliées, des coutumes anciennes qui ont disparu, des lieux et des personnes abandonnés à leur sort. Des pans entiers de tradition s’effacent, la mémoire des gestes séculaires et de leurs significations symboliques, ou celle de pratiques comme la confection du fromage, le paillage de chaises… disparaissent, au bénéfice d’une vie standardisée des grandes villes. Ses portraits d’artisans, de pêcheurs traditionnels, de bergers, d’animaux de pâturages qui nous regardent, ses représentations de méthodes artisanales, sont toujours le fruit de rencontres avec les hommes et les femmes qui détiennent encore ces savoir-faire. A travers ses œuvres – peinture, dessin ou photo – c’est un monde ancestral, complexe et simple à la fois, qui disparaît sous les yeux de l’artiste, un monde qu’il semble seulement découvrir et qui pourtant semble déjà évanoui. "From wall to canvas" est le sous-titre de cette exposition : La plupart des œuvres de la série prennent comme référence des peintures murales réalisées ultérieurement par l’artiste, créant ainsi une série d’œuvres qui sont transportées « du mur à la toile », changeant ainsi de destination, d’éphémère à pérenne. Les œuvres destinées au regard de tous, deviennent intimes. La volonté de l’artiste devient alors de garder une trace de sa propre évolution. TRANSUMANZE, LE PROJET Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant, débuté en mars 2019, en Sicile. Toujours actif, il a été créé par le street artiste Alberto Ruce en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla Costanza. En 2019, pendant le projet, les artistes ont mené une recherche sur le territoire pour choisir leurs lieux d’intervention, en cherchant des réalités presque perdues, marginales, en Sicile, pour la plupart des petits bourgs abandonnés ou des villages dépeuplés. Pour chacune des 10 étapes, ils ont travaillé en étroite relation avec les associations locales qui ont soutenu le projet et les ont aidés à développer une médiation avec les habitants du territoire. Les échanges avec les habitants ont contribué à la découverte par les artistes des coutumes et traditions locales ; en racontant leurs histoires et les problématiques des lieux qu’ils habitent, ils ont ainsi enrichi la recherche et le projet. Chaque étape donne vie à une peinture murale, en accordant une attention particulière à la création d’un lien entre l’œuvre et le territoire qui l’accueille. La plupart des images utilisées pour créer les peintures murales et les autres œuvres sont extraites de séquences vidéo de Carla Costanza. Comme empreinte de son expérience, elle a réalisé « Perché sei qui » (Pourquoi es-tu ici), un documentaire intimiste qui parle du rapport de la vidéaste avec ce territoire, nourri par ses entretiens avec les habitants de ces lieux. L’ensemble du projet Transumanze est un hommage aux habitants, à l’histoire des lieux et aux problématiques auxquelles le territoire est confronté. Les thèmes abordés par le projet ne concernent pas seulement le pays natal des deux artistes, tous les deux siciliens, mais concernent aussi bien d’autres territoires, ailleurs. Le projet Transumanze veut poursuivre son parcours en explorant et en mettant en lumière d’autres réalités similaires à travers le monde. L’ARTISTE Alberto Ruce est né en Sicile en 1988. Artiste peintre, il travaille aussi bien dans le tissu urbain qu’en atelier.A 13 ans il commence à expérimenter les sprays, le tag, et se familiarise au monde du graffiti. Il débute son parcours artistique de façon complètement autodidacte, un parcours fait d’observations et de confrontations avec d’autres graffeurs. En 2009, il s’installe à Paris pour cinq ans. Cette période lui donne l’occasion de rencontrer de nombreux artistes et de participer à divers évènements comme des festivals nationaux et internationaux.De 2011 à 2014, il suit les cours de dessin, peinture et perspective à de l’Atelier des Beaux-Arts de Paris.Actuellement Alberto Ruce vit à Marseille, où il a installé son atelier. Il y travaille sur différents projets artistiques qui lui permettent notamment de tisser du lien entre la France et l’Italie. L’univers pictural d’Alberto Ruce est poétique, onirique et délicat. Sa recherche picturale est axée sur la transparence et sur le ton sur ton. Les thèmes qu’il aborde sont souvent liés à la perception sensorielle, aux liens qui lient l’Homme et la nature.C’est l’évanescence de ses sujets qui caractérise ses œuvres. La peinture se fond aux supports qui l’accueillent (bois anciens, cartons, pierres, toiles…). Dans la rue il joue avec les teintes et aspérités des murs et porte une attention particulière au contexte et à l’histoire des lieux qu’il investi.
Le musée Delacroix s'intéresse à la manière dont le peintre habille - ou non - ses sujets, dans un accrochage organisé du 3 juillet 2024 au 3 février 2025. Le musée Delacroix nous propose une nouvelle plongée dans l'œuvre d'Eugène Delacroix, à travers une exposition inédite présentée du 3 juillet 2024 au 3 février 2025. Ce parcours inédit prend presque la forme d'un catwalk de la fashion week : l'accrochage met en lumière le rapport du peintre aux vêtements. Intitulé Nu comme habillé. Delacroix et le vêtement, cet accrochage aborde donc le thème de l'habillement, s'interrogeant sur les choix de l'artiste : quel personnage reste nu, qui est habillé, et comment ? Différents tableaux sont donc présentés. Les personnages fictifs et les portraits se retrouvent côte à côte, tantôt habillés de la tête aux pieds, tantôt nus. La présence ou l'absence de vêtements est forte de symbolisme, et ce choix nous offre de nombreuses informations sur le sujet, comme sur le style employé pour la peinture. Les vêtements peints par Delacroix cachent eux aussi leurs propres symboles. Textures et textiles, couleurs, détails, broderies, motifs... Dans une manche ou un col, on peut deviner l'époque, l'identité, le statut du sujet représenté. Ces habits nous donnent également des indices sur les sources d'inspiration et les références utilisées par l'artiste pour travailler. Amoureux de l'art et amateurs de Delacroix, profitez de cette exposition originale pour en apprendre un peu plus sur l'univers et le travail du peintre français.
Du 14 juin au 13 juillet, 12 artistes s'emparent de l'Aiguillage des Frigos de Paris. Redécouvrez le textile, bien plus qu'un matériau, à travers cette exposition collective multimédia. Entrée libre ! Depuis sa création, L'Aiguillage, galerie d'artistes et de soeurs, oeuvre à favoriser la mise en lumière des artistes femmes. Ici particulièrement, dans ce médium particulier qu'est le Textile, dans son versant éminemment artistique pour "Textile et Fil contemporain". Une discipline, un matériau, qui ont évolué vers des pratiques bien différentes du quatuor crochet / tricot / patchwork / couture et autres "DasSe-temps traditionnels" réservés aux femmes, vers le champ d'expressions plasticiennes authentiques, contemporaines et innovantes. Cette exposition collective multimédia entend en rendre compte et contribuer à faire sortir cette pratique de la case un peu désuète dans laquelle on a souvent voulu la confiner, alors qu'elle révèle la fantaisie, le savoir-faire, l'originalité, l'inspiration, des 12 créatrices sélectionnées : Helen BanzhafMireille CambauGuacoldaLetizia GiannellaStéphanie OlivarHelen BanzhafFrédérique GourdonCarla CiuffoMai Khan Pham ToSigrid Hynell FleischerAlais Raslain & Anaid FleigFlorence Guillemot Venez assister au vernissage, le jeudi 18 juin à partir de 19h30, entrée libre & gratuite. Les Frigos, avec son château d'eau, est un site mythique du 13ème arrondissement de Paris. Plus de 10 000 mètres carrés répartis sur 5 étages d'anciens entrepôts frigorifiques, bâtis en 1929 sur une vaste friche ferroviaire destinée à stocker à Paris les denrées fraîches, congelées sur place et à fabriquer des tonnes de pains de glace ! À la fin des années 80, tous les espaces, un temps laissés à l'abandon, ont été investis, transformés en ateliers d'artistes, studios d'enregistrement, de productions, et sont devenus le centre d'activités artistiques, culturelles et festives le plus underground de Paris. En 2023, environ 80 ateliers d'artistes et de créateurs en tout genre continuent d'y créer, d'y travailler et d’y exposer, malgré l’absence de rénovation du site annoncée depuis des dizaines d’années mais toujours repoussée. De nombreux ateliers sont aujourd’hui vides, que la Ville de Paris ne relouent pas, « tant que les travaux de rénovation n’auront pas été effectués ». Il règne toujours aux Frigos une belle énergie, mais ce dépeuplement progressif nuit à la vitalité du lieu.
Le Facteur, comédie d'Etienne Fraday, fait son grand retour à Paris après son succès à la Comédie Saint Michel. La pièce est à l'affiche de La Folie Théâtre du 26 juin au 20 juillet 2024. Le Facteur est à découvrir sur la scène de la Folie Théâtre, dans le 11e arrondissement de Paris, du 26 juin au 20 juillet 2024. Etienne Fraday, auteur et metteur en scène de la pièce, vous emporte dans une comédie loufoque, pleine de tensions et de rebondissements. On est en 1946 et deux jeunes femmes de province Marie-Clothilde et Lucienne, avouent au prêtre du village qu'elles ont accidentellement tué le facteur. Lié par le secret de la confession et une dette de guerre, le prêtre se retrouve complice malgré lui. Autre problème, Hélène, la sœur de Marie-Clothilde, arrive dans le village avec son nouveau compagnon. S'enchaîne alors une journée tumultueuse, riche en tensions et rebondissements, où la situation chaotique fait ressurgir de vieux souvenirs que certains préféreraient oublier... Jeune auteur et metteur en scène de 24 ans, Etienne Fraday a reçu un accueil très positif de la part de la critique et du public pour sa pièce Le Facteur. Elle a ainsi été nominée au Prix du meilleur spectacle tout public aux Cyrano 2023, cérémonie considérée aujourd'hui comme les "petits Molière". La pièce, vue par 10 000 spectateurs et jouée 120 fois, met en scène Etienne Fraday, Margot Planque, Laurie Calhiol, Rachel Dauchy et Hugo Tchekemian.