Avis aux amateurs de Shepard Fairey ! Le célèbre street artiste américain,
également connu sous le nom d’Obey, revient à la galerie Itinerrance, située
dans le 13e arrondissement de Paris, pour y dévoiler "Swan Song". Cette nouvelle
exposition personnelle de Shepard Fairey est à découvrir gratuitement du 20 juin
au 26 juillet 2024.
Les férus de street-art le savent, le 13e arrondissement de Paris est un
véritable terrain de jeu pour de nombreux artistes. Cet été, la galerie
Itinerrance, à l’origine du très beau projet Boulevard Paris 13, en partenariat
avec la Mairie du 13e, fait de nouveau parler d’elle à travers une nouvelle
exposition signée Shepard Fairey.
Baptisée « Swan Song », cette installation est la troisième exposition du street
artiste américain à la Galerie Itinerrance. Entre la galerie parisienne et
Shepard Fairey, alias Obey, il y a donc une complicité et une belle fidélité qui
se confirment au fil des années.
Leur première collaboration remonte ainsi à 2016. Cette année-là, l’artiste
contemporain originaire de Caroline du Sud investit la galerie du 13e pour y
présenter son travail dans le cadre de l'exposition "Earth Crisis". En 2019,
Shepard Fairey revient à la Galerie Itinerrance pour y dévoiler de nouvelles
œuvres lors d’une rétrospective baptisée "Facing The Giant : 3 decades of
dissent".
En 2024, Obey réinvestit donc cette galerie d'art contemporain spécialisée dans
l'art urbain à l’occasion de sa nouvelle exposition personnelle, "Swan Song". A
découvrir gratuitement du 20 juin au 26 juillet 2024, cette nouvelle
installation se veut une fois encore engagée et militante. « Les œuvres de mon
exposition 'Swan Song' abordent les multiples menaces actuelles, dans l'espoir
que l'art suscite un appel collectif suffisamment puissant pour inspirer un
changement de cap, plutôt que de simplement servir de chant du cygne à notre
tragédie collective » explique Shepard Fairey dans un communiqué publié par la
Galerie Itinerrance.
Le public et les nombreux admirateurs du travail de Shepard Fairey pourront
ainsi y admirer de nouvelles œuvres de l’artiste présentées sous forme de
peintures, de monogravures ou encore d’estampes. Attention, notez qu’un
vernissage ouvert au public se tiendra le jeudi 20 juin 2024 de 18h à 22h, en
présence de l'artiste !
On rappelle que Shepard Fairey a débuté sa carrière en apposant dans les rues
des stickers « André the Giant has a Posse », représentant le catcheur français
André Roussimoff. Certaines de ses œuvres sont devenues de véritables références
comme ce portrait de Barack Obama accompagné du terme « hope ».
Shepard Fairey a également créé un véritable lien avec la France. On se souvient
notamment de l’installation éphémère en trois dimensions "Earth Crisis" sous la
Tour Eiffel, durant la tenue de la COP21 à Paris ou encore sa fresque
représentant la figure symbolique de Marianne sur fond tricolore, réalisée suite
aux tragiques attentats du 13 novembre 2015.
![Événement](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fculturius-prod-web-app-photo-cache-s3.s3.eu-west-1.amazonaws.com%2Fphoto_original_filter%2F663fa63df091f905384162.jpeg&w=3840&q=75)
19juni
-29juni
13:00 - 19:00
5 Rue De La Banque, 75002 Paris, France
Description
Présentation
Le concept de "Fragmentation et Reconstruction" abordé du point de vue du Déstructuralisme Figuratif explore la manière dont les artistes utilisent la déconstruction formelle pour reconstruire de nouvelles représentations. Cette approche artistique remet en question le réel en fragmentant les formes et les figures pour les reconstruire d'une manière non conventionnelle. Dans cette exposition, les artistes adoptent une approche « déconstructive » qui chahute les notions préétablies de la représentation figurative. Ils décomposent et fragmentent en éléments distincts pour ensuite reconfigurer d'une manière nouvelle et inédite.
Artistes exposants :
Adrien Conrad / Anissa B. / art-now / Aurore Lanteri / Benoît Lombe / Boré Ivanoff / Chantal Dufour / Daniel Faivre / David Cow / Do Benracassa / Dominique Bruneton / Emily Helstroffer / Emmanuel Tissandier / Emmanuelle de Rosa / Hélène Maris / Jean de l’Elfe / Jérôme Royer / Jifie / Karen Finkelstein / LudivineG / Mehnoush Modonpour / Michel Marant / Mikhaïl Loomis / Négar Zoka / Philippe Yvon / Podkol / Serge Ponty / Sophie Gouvion / Sylvie Lamandé
Teaser : https://www.youtube.com/watch?v=WsJGEbRME0o
Le concept de "Fragmentation et Reconstruction" abordé du point de vue du Déstructuralisme Figuratif explore la manière dont les artistes utilisent la déconstruction formelle pour reconstruire de nouvelles représentations. Cette approche artistique remet en question le réel en fragmentant les formes et les figures pour les reconstruire d'une manière non conventionnelle. Dans cette exposition, les artistes adoptent une approche « déconstructive » qui chahute les notions préétablies de la représentation figurative. Ils décomposent et fragmentent en éléments distincts pour ensuite reconfigurer d'une manière nouvelle et inédite.
Artistes exposants :
Adrien Conrad / Anissa B. / art-now / Aurore Lanteri / Benoît Lombe / Boré Ivanoff / Chantal Dufour / Daniel Faivre / David Cow / Do Benracassa / Dominique Bruneton / Emily Helstroffer / Emmanuel Tissandier / Emmanuelle de Rosa / Hélène Maris / Jean de l’Elfe / Jérôme Royer / Jifie / Karen Finkelstein / LudivineG / Mehnoush Modonpour / Michel Marant / Mikhaïl Loomis / Négar Zoka / Philippe Yvon / Podkol / Serge Ponty / Sophie Gouvion / Sylvie Lamandé
Teaser : https://www.youtube.com/watch?v=WsJGEbRME0o
Peinture
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Contemporain
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être émerveillé par le majestueux Grand Saphir de Louis XIV ainsi que d'autres
joyaux de la couronne. Plongez dans l'histoire de leur formation et de leur
recherche. Une expérience captivante à ne manquer sous aucun prétexte !
JR dévoile son solo show : l'exposition "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin,
du 7 juin au 27 juillet 2024. Cette 4e exposition à Paris et 13e collaboration
avec Perrotin présente des œuvres récentes, dans la lignée du projet CHIROPTERA
réalisé sur la façade de l’Opéra de Paris en novembre dernier. L’entrée est
gratuite, un bon plan à ne pas manquer, d'autant plus que l'artiste nous promet
des suprises.
JR, l'artiste de renommée internationale, nous invite à découvrir "Dans la
Lumière" à la Galerie Perrotin du 7 juin au 27 juillet 2024. Cette exposition,
accessible gratuitement, marque sa quatrième à Paris et sa treizième
collaboration avec Perrotin. On y découvre une série d'œuvres récentes, dans la
continuité du projet CHIROPTERA, mené sur la façade de l’Opéra de Paris en
novembre 2023. À cette occasion, JR collabore également avec Thomas Bangalter,
qui présente une installation sonore dans l’espace Saint-Claude du 7 au 15 juin.
Né en 1983, JR est un artiste français dont le travail combine art et action
sociale. Ses œuvres, souvent monumentales, sont connues pour occuper l'espace
public de manière spectaculaire. Certains se souviennent encore de son œuvre
monumentale et éphémère au Louvre en 2016, où il a fait disparaître la pyramide
de verre grâce à une illusion d'optique géante. Cette œuvre a attiré l’attention
mondiale et a souligné son talent pour transformer les lieux emblématiques en
véritables œuvres d'art vivantes.
À l'automne 2023, JR a réalisé le projet "Retour à la caverne" sur la façade de
l'Opéra Garnier. Profitant de la présence d'un échafaudage, il a créé une
caverne de pierre en trompe-l’œil, ouvrant une perspective inattendue sur ce
monument parisien. En novembre, la caverne s'est révélée avec des empreintes de
mains humaines, et des milliers de spectateurs ont assisté à CHIROPTERA, un
ballet-performance collaboratif avec Damien Jalet et Thomas Bangalter.
L'exposition "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin s'inspire de ce projet et
continue d'explorer les thèmes de la lumière et de l'ombre, essentiels dans
l'œuvre de JR. On y retrouve des films et des tirages photographiques uniques
qui reproduisent les différents moments du projet CHIROPTERA à l’échelle de la
ville. JR y a également expérimenté la fusion de plusieurs techniques :
transfert de photographie, encre noire sur bois et fusain.
La série "L'Ombre de la caverne" capture le ballet entre la danseuse étoile
Amandine Albisson et son ombre, tandis que "Génome" et "Chromosome" présentent
les configurations des danseurs sur l’échafaudage. La série "Dans la lumière"
symbolise la libération des prisonniers de la caverne de Platon et leur retour
vers la lumière.
JR utilise le bois comme support, rappelant les palissades urbaines et les
inscriptions qu’on y trouve, symboles d’une vie renaissante. Son message est
clair : chacun de nous porte une part de lumière qui peut éclairer le monde. "On
ne chasse pas les ténèbres par les ténèbres," confie JR. "Chacun d’entre nous
peut sortir de 'sa' caverne et devenir un acteur lumineux dans le monde que nous
partageons."
Ne manquez pas cette occasion unique de plonger dans l'univers captivant de JR.
L’entrée est gratuite et promet des surprises à découvrir, comme nous le
confirme l'artiste, ce qui fait de cette exposition un excellent bon plan pour
cet été.
Venez admirer les championnes sportives de l'entre-deux-guerres en découvrant
l'exposition photo gratuite organisée par la galerie Roger-Viollet et L'Equipe,
du 13 juin au 14 septembre 2024.
Victoire est un nom féminin... Qui auréole très bien les femmes. La galerie
Roger-Viollet et le journal L'Equipe consacrent une exposition inédite aux
championnes, ces sportives qui ont marqué la période de l'entre-deux-guerres.
L'exposition photo Championnes ! Une histoire du sport féminin dans l’entre-deux
guerres est à découvrir du 13 juin au 14 septembre 2024.
Cette exposition gratuite rassemble plus de 70 clichés inédits, issus des
collections de la galerie Roger-Viollet et des archives du journal Excelsior
(ancien quotidien français racheté par L'Equipe).
La Première Guerre mondiale et les années 1920 ont accéléré l'indépendance et la
libération des femmes en France. Elles accèdent peu à peu à des domaines
réservés jusque-là exclusivement aux hommes, dont le monde du sport.
L'exposition illustre ainsi ces petites révolutions, menées à coup de match de
football ou de compétition d'athlétisme.
Natation, cyclisme, course ou saut en hauteur, football, tennis, basketball :
les femmes intègrent, de gré ou de force, toutes les disciplines sportives. Les
compétitions se multiplient, s'internationalisent, attirant de plus en plus de
spectateurs et de sportives. Ces athlètes n'affrontent pas seulement leurs
adversaires : elles luttent également contre les préjugés, les fausses idées
médicales, la misogynie, pour imposer leur volonté et leurs ambitions.
Vous en voulez encore plus ? Bonne nouvelle : cette exposition se prolonge en
extérieur. Sur les grilles du square Gabriel Pierné, près de la Seine. Là, on
découvre une vingtaine de photographies en grand format, pour mieux admirer les
exploits de ces athlètes féminines.
Aller, on file visiter cette exposition... Et en courant !
L'artiste Thomas Mailaender a reçu carte blanche : il expose ses créations
originales à la Maison Européenne de la Photographie, du 12 juin au 29 septembre
2024.
La Maison Européenne de la Photographie accueille Thomas Mailaender et ses
créations loufoques et originales du 12 juin au 29 septembre 2024. L'artiste
présente ses œuvres dans l'exposition Les belles images, et nous entraîne dans
son univers singulier et résolument moderne.
Cette exposition prend la forme d'une rétrospective, qui réunit des
photographies et des installations anciennes, ainsi que des créations pensées
spécifiquement pour cette exposition. L'artiste a reçu carte blanche pour nous
étonner et nous séduire.
Thomas Mailaender est connu pour ses expérimentations et ses recherches
visuelles, qui explorent les limites, l'essence même de la photographie.
L'artiste souhaite redéfinir le rôle de l'image, en jouant à la fois avec des
clichés trouvés dans des brocantes et des marchés aux puces, et avec des images
collectées sur Internet. Un mélange d'ancien et de nouveau qui traduit une
curiosité et un amour profond pour la photographie et l'iconographie.
Tel un savant fou, le photographe français expérimente dans son laboratoire,
pour créer des clichés originaux, souvent décalés. Les objets, les supports sont
détournés, réinventés pour remettre en question notre perception de la norme,
des habitudes, des usages.
Amoureux de la photographie, plongez dans le monde surprenant de Thomas
Mailaender et découvrez une autre vision de l'image et de la photo. Une
exposition à voir cet été à la MEP.
Le Prix Sisley Beaux-Arts de Paris pour la Jeune Création consacre cette année
Nina Jayasuriya, lui ouvrant les portes du siège de la Maison Sisley le temps
d'une exposition gratuite du 13 juin au 12 juillet 2024. Intitulée "Chat noir,
Chou Blanc", l'installation dévoile des oeuvres faisant dialoguer sacré et
objets du quotidien.
Le Prix Sisley Beaux-Arts de Paris pour la Jeune Création est décerné cette
année à Nina Jayasuriya. Après Karolina Orzelek, Ymane Chabi-Gara, Clédia
Fourniau et Barbana Bojadzi, c'est au tour de la jeune artiste de briller avec
son exposition gratuite "Chat noir, Chou Blanc", du 13 juin au 12 juillet 2024,
au siège de Sisley, voisin des Champs-Élysées.
Depuis 2020, Sisley et les Beaux Arts de Paris collaborent pour soutenir l'art
contemporain avec ce prix mettant en lumière la formation d'exception des jeunes
diplômés. La récompense ? Une bourse et une exposition exclusive chez Sisley,
pour propulser les talents sur le devant de la scène.
Nina est née en 1996, d'origine sri-lankaise, et diplômée des Beaux-Arts de
Paris avec les félicitations du jury en 2023. Son exposition "Chat noir, Chou
Blanc" nous plonge dans un univers où le sacré flirte avec le quotidien, à
travers des installations mêlant céramique, cuir tatoué et objets du quotidien.
Elle nous invite à redécouvrir les objets de tous les jours sous un autre angle,
récupère, modèle et transforme les petits riens en pièces fabuleuses et crée des
espaces-temples où l'intime et le sacré se confondent. Nina réinvente le geste
artisanal à l'ère de la surproduction mondiale, célébrant les petits gestes
invisibles de nos rituels quotidiens.
Maniant la céramique comme une virtuose, elle fait naître des zones de
méditation et de recueillement, réinventant notre rapport à l'espace et au
temps. Avec Nina Jayasuriya, l'ordinaire devient extraordinaire !
Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant du street
artiste Alberto Ruce, en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla
Costanza, entrepris en 2019. Découvrez-le à la Galerie Nature Forte du 12 au 29
juin 2024 !
TRANSUMANZE, L’EXPOSITION
La genèse de la série Transumanze d’Alberto Ruce est une recherche sur la
micro-migration, le dépeuplement des petits villages ruraux, l’abandon des
traditions ancestrales et le lien fragile entre l’homme et la nature. Cette
série a été nourrie par la création d’un projet artistique itinérant,
"Transumanze Project", ainsi que par des recherches anthropologiques, des
résidences artistiques, des peintures, des interventions d’art public, ou encore
des interviews vidéo qui ont ensuite donné vie au documentaire «Perché sei qui»
(Pourquoi es-tu ici) réalisé par Carla Costanza.
Les lieux qui ont inspiré la série Transumanze sont des petites réalités
marginales : villages anciens, quartiers isolés et dégradés, campagnes
abandonnées, villes fantômes, réalités présentes partout dans le monde, comme en
Sicile, où Alberto Ruce a vécu jusqu’à ses 19ans.
Cette exposition veut raconter le parcours que cet artiste a entrepris,
physiquement et artistiquement, dans une réalité oubliée par notre société, à
travers les villages et les campagnes. C’est un homme qui regarde ce monde
disparaître, à la fois fasciné et choqué.
C’est le regard d’un citadin, originaire d’un petit village, et parti
s’installer dans des grandes villes européennes, qui, revenant un temps sur sa
terre natale, se passionne pour ce sujet et découvre à proximité immédiate un
monde autrefois prospère qui s’éteint, des méthodes ancestrales oubliées, des
coutumes anciennes qui ont disparu, des lieux et des personnes abandonnés à leur
sort. Des pans entiers de tradition s’effacent, la mémoire des gestes séculaires
et de leurs significations symboliques, ou celle de pratiques comme la
confection du fromage, le paillage de chaises… disparaissent, au bénéfice d’une
vie standardisée des grandes villes.
Ses portraits d’artisans, de pêcheurs traditionnels, de bergers, d’animaux de
pâturages qui nous regardent, ses représentations de méthodes artisanales, sont
toujours le fruit de rencontres avec les hommes et les femmes qui détiennent
encore ces savoir-faire. A travers ses œuvres – peinture, dessin ou photo –
c’est un monde ancestral, complexe et simple à la fois, qui disparaît sous les
yeux de l’artiste, un monde qu’il semble seulement découvrir et qui pourtant
semble déjà évanoui.
"From wall to canvas" est le sous-titre de cette exposition : La plupart des
œuvres de la série prennent comme référence des peintures murales réalisées
ultérieurement par l’artiste, créant ainsi une série d’œuvres qui sont
transportées « du mur à la toile », changeant ainsi de destination, d’éphémère à
pérenne. Les œuvres destinées au regard de tous, deviennent intimes. La volonté
de l’artiste devient alors de garder une trace de sa propre évolution.
TRANSUMANZE, LE PROJET
Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant, débuté en
mars 2019, en Sicile. Toujours actif, il a été créé par le street artiste
Alberto Ruce en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla Costanza.
En 2019, pendant le projet, les artistes ont mené une recherche sur le
territoire pour choisir leurs lieux d’intervention, en cherchant des réalités
presque perdues, marginales, en Sicile, pour la plupart des petits bourgs
abandonnés ou des villages dépeuplés. Pour chacune des 10 étapes, ils ont
travaillé en étroite relation avec les associations locales qui ont soutenu le
projet et les ont aidés à développer une médiation avec les habitants du
territoire. Les échanges avec les habitants ont contribué à la découverte par
les artistes des coutumes et traditions locales ; en racontant leurs histoires
et les problématiques des lieux qu’ils habitent, ils ont ainsi enrichi la
recherche et le projet.
Chaque étape donne vie à une peinture murale, en accordant une attention
particulière à la création d’un lien entre l’œuvre et le territoire qui
l’accueille. La plupart des images utilisées pour créer les peintures murales et
les autres œuvres sont extraites de séquences vidéo de Carla Costanza. Comme
empreinte de son expérience, elle a réalisé « Perché sei qui » (Pourquoi es-tu
ici), un documentaire intimiste qui parle du rapport de la vidéaste avec ce
territoire, nourri par ses entretiens avec les habitants de ces lieux.
L’ensemble du projet Transumanze est un hommage aux habitants, à l’histoire des
lieux et aux problématiques auxquelles le territoire est confronté. Les thèmes
abordés par le projet ne concernent pas seulement le pays natal des deux
artistes, tous les deux siciliens, mais concernent aussi bien d’autres
territoires, ailleurs. Le projet Transumanze veut poursuivre son parcours en
explorant et en mettant en lumière d’autres réalités similaires à travers le
monde.
L’ARTISTE
Alberto Ruce est né en Sicile en 1988. Artiste peintre, il travaille aussi bien
dans le tissu urbain qu’en atelier.A 13 ans il commence à expérimenter les
sprays, le tag, et se familiarise au monde du graffiti. Il débute son parcours
artistique de façon complètement autodidacte, un parcours fait d’observations et
de confrontations avec d’autres graffeurs.
En 2009, il s’installe à Paris pour cinq ans. Cette période lui donne l’occasion
de rencontrer de nombreux artistes et de participer à divers évènements comme
des festivals nationaux et internationaux.De 2011 à 2014, il suit les cours de
dessin, peinture et perspective à de l’Atelier des Beaux-Arts de
Paris.Actuellement Alberto Ruce vit à Marseille, où il a installé son atelier.
Il y travaille sur différents projets artistiques qui lui permettent notamment
de tisser du lien entre la France et l’Italie.
L’univers pictural d’Alberto Ruce est poétique, onirique et délicat. Sa
recherche picturale est axée sur la transparence et sur le ton sur ton. Les
thèmes qu’il aborde sont souvent liés à la perception sensorielle, aux liens qui
lient l’Homme et la nature.C’est l’évanescence de ses sujets qui caractérise ses
œuvres. La peinture se fond aux supports qui l’accueillent (bois anciens,
cartons, pierres, toiles…). Dans la rue il joue avec les teintes et aspérités
des murs et porte une attention particulière au contexte et à l’histoire des
lieux qu’il investi.
Le musée Delacroix s'intéresse à la manière dont le peintre habille - ou non -
ses sujets, dans un accrochage organisé du 3 juillet 2024 au 3 février 2025.
Le musée Delacroix nous propose une nouvelle plongée dans l'œuvre d'Eugène
Delacroix, à travers une exposition inédite présentée du 3 juillet 2024 au 3
février 2025. Ce parcours inédit prend presque la forme d'un catwalk de la
fashion week : l'accrochage met en lumière le rapport du peintre aux vêtements.
Intitulé Nu comme habillé. Delacroix et le vêtement, cet accrochage aborde donc
le thème de l'habillement, s'interrogeant sur les choix de l'artiste : quel
personnage reste nu, qui est habillé, et comment ?
Différents tableaux sont donc présentés. Les personnages fictifs et les
portraits se retrouvent côte à côte, tantôt habillés de la tête aux pieds,
tantôt nus. La présence ou l'absence de vêtements est forte de symbolisme, et ce
choix nous offre de nombreuses informations sur le sujet, comme sur le style
employé pour la peinture.
Les vêtements peints par Delacroix cachent eux aussi leurs propres symboles.
Textures et textiles, couleurs, détails, broderies, motifs... Dans une manche ou
un col, on peut deviner l'époque, l'identité, le statut du sujet représenté. Ces
habits nous donnent également des indices sur les sources d'inspiration et les
références utilisées par l'artiste pour travailler.
Amoureux de l'art et amateurs de Delacroix, profitez de cette exposition
originale pour en apprendre un peu plus sur l'univers et le travail du peintre
français.
Du 14 juin au 13 juillet, 12 artistes s'emparent de l'Aiguillage des Frigos de
Paris. Redécouvrez le textile, bien plus qu'un matériau, à travers cette
exposition collective multimédia. Entrée libre !
Depuis sa création, L'Aiguillage, galerie d'artistes et de soeurs, oeuvre à
favoriser la mise en lumière des artistes femmes.
Ici particulièrement, dans ce médium particulier qu'est le Textile, dans son
versant éminemment artistique pour "Textile et Fil contemporain".
Une discipline, un matériau, qui ont évolué vers des pratiques bien différentes
du quatuor crochet / tricot / patchwork / couture et autres "DasSe-temps
traditionnels" réservés aux femmes, vers le champ d'expressions plasticiennes
authentiques, contemporaines et innovantes.
Cette exposition collective multimédia entend en rendre compte et contribuer à
faire sortir cette pratique de la case un peu désuète dans laquelle on a souvent
voulu la confiner, alors qu'elle révèle la fantaisie, le savoir-faire,
l'originalité, l'inspiration, des 12 créatrices sélectionnées :
Helen BanzhafMireille CambauGuacoldaLetizia GiannellaStéphanie OlivarHelen
BanzhafFrédérique GourdonCarla CiuffoMai Khan Pham ToSigrid Hynell
FleischerAlais Raslain & Anaid FleigFlorence Guillemot
Venez assister au vernissage, le jeudi 18 juin à partir de 19h30, entrée libre &
gratuite.
Les Frigos, avec son château d'eau, est un site mythique du 13ème arrondissement
de Paris. Plus de 10 000 mètres carrés répartis sur 5 étages d'anciens entrepôts
frigorifiques, bâtis en 1929 sur une vaste friche ferroviaire destinée à stocker
à Paris les denrées fraîches, congelées sur place et à fabriquer des tonnes de
pains de glace !
À la fin des années 80, tous les espaces, un temps laissés à l'abandon, ont été
investis, transformés en ateliers d'artistes, studios d'enregistrement, de
productions, et sont devenus le centre d'activités artistiques, culturelles et
festives le plus underground de Paris.
En 2023, environ 80 ateliers d'artistes et de créateurs en tout genre continuent
d'y créer, d'y travailler et d’y exposer, malgré l’absence de rénovation du site
annoncée depuis des dizaines d’années mais toujours repoussée. De nombreux
ateliers sont aujourd’hui vides, que la Ville de Paris ne relouent pas, « tant
que les travaux de rénovation n’auront pas été effectués ».
Il règne toujours aux Frigos une belle énergie, mais ce dépeuplement progressif
nuit à la vitalité du lieu.
Le Facteur, comédie d'Etienne Fraday, fait son grand retour à Paris après son
succès à la Comédie Saint Michel. La pièce est à l'affiche de La Folie Théâtre
du 26 juin au 20 juillet 2024.
Le Facteur est à découvrir sur la scène de la Folie Théâtre, dans le 11e
arrondissement de Paris, du 26 juin au 20 juillet 2024. Etienne Fraday, auteur
et metteur en scène de la pièce, vous emporte dans une comédie loufoque, pleine
de tensions et de rebondissements.
On est en 1946 et deux jeunes femmes de province Marie-Clothilde et Lucienne,
avouent au prêtre du village qu'elles ont accidentellement tué le facteur. Lié
par le secret de la confession et une dette de guerre, le prêtre se retrouve
complice malgré lui. Autre problème, Hélène, la sœur de Marie-Clothilde, arrive
dans le village avec son nouveau compagnon. S'enchaîne alors une journée
tumultueuse, riche en tensions et rebondissements, où la situation chaotique
fait ressurgir de vieux souvenirs que certains préféreraient oublier...
Jeune auteur et metteur en scène de 24 ans, Etienne Fraday a reçu un accueil
très positif de la part de la critique et du public pour sa pièce Le Facteur.
Elle a ainsi été nominée au Prix du meilleur spectacle tout public aux Cyrano
2023, cérémonie considérée aujourd'hui comme les "petits Molière". La pièce, vue
par 10 000 spectateurs et jouée 120 fois, met en scène Etienne Fraday, Margot
Planque, Laurie Calhiol, Rachel Dauchy et Hugo Tchekemian.