Avis aux amateurs de Shepard Fairey ! Le célèbre street artiste américain,
également connu sous le nom d’Obey, revient à la galerie Itinerrance, située
dans le 13e arrondissement de Paris, pour y dévoiler "Swan Song". Cette nouvelle
exposition personnelle de Shepard Fairey est à découvrir gratuitement du 20 juin
au 26 juillet 2024.
Les férus de street-art le savent, le 13e arrondissement de Paris est un
véritable terrain de jeu pour de nombreux artistes. Cet été, la galerie
Itinerrance, à l’origine du très beau projet Boulevard Paris 13, en partenariat
avec la Mairie du 13e, fait de nouveau parler d’elle à travers une nouvelle
exposition signée Shepard Fairey.
Baptisée « Swan Song », cette installation est la troisième exposition du street
artiste américain à la Galerie Itinerrance. Entre la galerie parisienne et
Shepard Fairey, alias Obey, il y a donc une complicité et une belle fidélité qui
se confirment au fil des années.
Leur première collaboration remonte ainsi à 2016. Cette année-là, l’artiste
contemporain originaire de Caroline du Sud investit la galerie du 13e pour y
présenter son travail dans le cadre de l'exposition "Earth Crisis". En 2019,
Shepard Fairey revient à la Galerie Itinerrance pour y dévoiler de nouvelles
œuvres lors d’une rétrospective baptisée "Facing The Giant : 3 decades of
dissent".
En 2024, Obey réinvestit donc cette galerie d'art contemporain spécialisée dans
l'art urbain à l’occasion de sa nouvelle exposition personnelle, "Swan Song". A
découvrir gratuitement du 20 juin au 26 juillet 2024, cette nouvelle
installation se veut une fois encore engagée et militante. « Les œuvres de mon
exposition 'Swan Song' abordent les multiples menaces actuelles, dans l'espoir
que l'art suscite un appel collectif suffisamment puissant pour inspirer un
changement de cap, plutôt que de simplement servir de chant du cygne à notre
tragédie collective » explique Shepard Fairey dans un communiqué publié par la
Galerie Itinerrance.
Le public et les nombreux admirateurs du travail de Shepard Fairey pourront
ainsi y admirer de nouvelles œuvres de l’artiste présentées sous forme de
peintures, de monogravures ou encore d’estampes. Attention, notez qu’un
vernissage ouvert au public se tiendra le jeudi 20 juin 2024 de 18h à 22h, en
présence de l'artiste !
On rappelle que Shepard Fairey a débuté sa carrière en apposant dans les rues
des stickers « André the Giant has a Posse », représentant le catcheur français
André Roussimoff. Certaines de ses œuvres sont devenues de véritables références
comme ce portrait de Barack Obama accompagné du terme « hope ».
Shepard Fairey a également créé un véritable lien avec la France. On se souvient
notamment de l’installation éphémère en trois dimensions "Earth Crisis" sous la
Tour Eiffel, durant la tenue de la COP21 à Paris ou encore sa fresque
représentant la figure symbolique de Marianne sur fond tricolore, réalisée suite
aux tragiques attentats du 13 novembre 2015.
![Événement](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fculturius-prod-web-app-photo-cache-s3.s3.eu-west-1.amazonaws.com%2Fphoto_original_filter%2F6625cffb4b68d733177988.jpeg&w=3840&q=75)
Les belles images : l'exposition rétrospective expérimentale de Thomas Mailaender à la MEP
Description
L'artiste Thomas Mailaender a reçu carte blanche : il expose ses créations originales à la Maison Européenne de la Photographie, du 12 juin au 29 septembre 2024.
La Maison Européenne de la Photographie accueille Thomas Mailaender et ses créations loufoques et originales du 12 juin au 29 septembre 2024. L'artiste présente ses œuvres dans l'exposition Les belles images, et nous entraîne dans son univers singulier et résolument moderne.
Cette exposition prend la forme d'une rétrospective, qui réunit des photographies et des installations anciennes, ainsi que des créations pensées spécifiquement pour cette exposition. L'artiste a reçu carte blanche pour nous étonner et nous séduire.
Thomas Mailaender est connu pour ses expérimentations et ses recherches visuelles, qui explorent les limites, l'essence même de la photographie. L'artiste souhaite redéfinir le rôle de l'image, en jouant à la fois avec des clichés trouvés dans des brocantes et des marchés aux puces, et avec des images collectées sur Internet. Un mélange d'ancien et de nouveau qui traduit une curiosité et un amour profond pour la photographie et l'iconographie.
Tel un savant fou, le photographe français expérimente dans son laboratoire, pour créer des clichés originaux, souvent décalés. Les objets, les supports sont détournés, réinventés pour remettre en question notre perception de la norme, des habitudes, des usages.
Amoureux de la photographie, plongez dans le monde surprenant de Thomas Mailaender et découvrez une autre vision de l'image et de la photo. Une exposition à voir cet été à la MEP.
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Événements suggérés
Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant du street
artiste Alberto Ruce, en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla
Costanza, entrepris en 2019. Découvrez-le à la Galerie Nature Forte du 12 au 29
juin 2024 !
TRANSUMANZE, L’EXPOSITION
La genèse de la série Transumanze d’Alberto Ruce est une recherche sur la
micro-migration, le dépeuplement des petits villages ruraux, l’abandon des
traditions ancestrales et le lien fragile entre l’homme et la nature. Cette
série a été nourrie par la création d’un projet artistique itinérant,
"Transumanze Project", ainsi que par des recherches anthropologiques, des
résidences artistiques, des peintures, des interventions d’art public, ou encore
des interviews vidéo qui ont ensuite donné vie au documentaire «Perché sei qui»
(Pourquoi es-tu ici) réalisé par Carla Costanza.
Les lieux qui ont inspiré la série Transumanze sont des petites réalités
marginales : villages anciens, quartiers isolés et dégradés, campagnes
abandonnées, villes fantômes, réalités présentes partout dans le monde, comme en
Sicile, où Alberto Ruce a vécu jusqu’à ses 19ans.
Cette exposition veut raconter le parcours que cet artiste a entrepris,
physiquement et artistiquement, dans une réalité oubliée par notre société, à
travers les villages et les campagnes. C’est un homme qui regarde ce monde
disparaître, à la fois fasciné et choqué.
C’est le regard d’un citadin, originaire d’un petit village, et parti
s’installer dans des grandes villes européennes, qui, revenant un temps sur sa
terre natale, se passionne pour ce sujet et découvre à proximité immédiate un
monde autrefois prospère qui s’éteint, des méthodes ancestrales oubliées, des
coutumes anciennes qui ont disparu, des lieux et des personnes abandonnés à leur
sort. Des pans entiers de tradition s’effacent, la mémoire des gestes séculaires
et de leurs significations symboliques, ou celle de pratiques comme la
confection du fromage, le paillage de chaises… disparaissent, au bénéfice d’une
vie standardisée des grandes villes.
Ses portraits d’artisans, de pêcheurs traditionnels, de bergers, d’animaux de
pâturages qui nous regardent, ses représentations de méthodes artisanales, sont
toujours le fruit de rencontres avec les hommes et les femmes qui détiennent
encore ces savoir-faire. A travers ses œuvres – peinture, dessin ou photo –
c’est un monde ancestral, complexe et simple à la fois, qui disparaît sous les
yeux de l’artiste, un monde qu’il semble seulement découvrir et qui pourtant
semble déjà évanoui.
"From wall to canvas" est le sous-titre de cette exposition : La plupart des
œuvres de la série prennent comme référence des peintures murales réalisées
ultérieurement par l’artiste, créant ainsi une série d’œuvres qui sont
transportées « du mur à la toile », changeant ainsi de destination, d’éphémère à
pérenne. Les œuvres destinées au regard de tous, deviennent intimes. La volonté
de l’artiste devient alors de garder une trace de sa propre évolution.
TRANSUMANZE, LE PROJET
Transumanze est un projet vidéo, pictural et artistique itinérant, débuté en
mars 2019, en Sicile. Toujours actif, il a été créé par le street artiste
Alberto Ruce en collaboration avec la graphiste et vidéaste Carla Costanza.
En 2019, pendant le projet, les artistes ont mené une recherche sur le
territoire pour choisir leurs lieux d’intervention, en cherchant des réalités
presque perdues, marginales, en Sicile, pour la plupart des petits bourgs
abandonnés ou des villages dépeuplés. Pour chacune des 10 étapes, ils ont
travaillé en étroite relation avec les associations locales qui ont soutenu le
projet et les ont aidés à développer une médiation avec les habitants du
territoire. Les échanges avec les habitants ont contribué à la découverte par
les artistes des coutumes et traditions locales ; en racontant leurs histoires
et les problématiques des lieux qu’ils habitent, ils ont ainsi enrichi la
recherche et le projet.
Chaque étape donne vie à une peinture murale, en accordant une attention
particulière à la création d’un lien entre l’œuvre et le territoire qui
l’accueille. La plupart des images utilisées pour créer les peintures murales et
les autres œuvres sont extraites de séquences vidéo de Carla Costanza. Comme
empreinte de son expérience, elle a réalisé « Perché sei qui » (Pourquoi es-tu
ici), un documentaire intimiste qui parle du rapport de la vidéaste avec ce
territoire, nourri par ses entretiens avec les habitants de ces lieux.
L’ensemble du projet Transumanze est un hommage aux habitants, à l’histoire des
lieux et aux problématiques auxquelles le territoire est confronté. Les thèmes
abordés par le projet ne concernent pas seulement le pays natal des deux
artistes, tous les deux siciliens, mais concernent aussi bien d’autres
territoires, ailleurs. Le projet Transumanze veut poursuivre son parcours en
explorant et en mettant en lumière d’autres réalités similaires à travers le
monde.
L’ARTISTE
Alberto Ruce est né en Sicile en 1988. Artiste peintre, il travaille aussi bien
dans le tissu urbain qu’en atelier.A 13 ans il commence à expérimenter les
sprays, le tag, et se familiarise au monde du graffiti. Il débute son parcours
artistique de façon complètement autodidacte, un parcours fait d’observations et
de confrontations avec d’autres graffeurs.
En 2009, il s’installe à Paris pour cinq ans. Cette période lui donne l’occasion
de rencontrer de nombreux artistes et de participer à divers évènements comme
des festivals nationaux et internationaux.De 2011 à 2014, il suit les cours de
dessin, peinture et perspective à de l’Atelier des Beaux-Arts de
Paris.Actuellement Alberto Ruce vit à Marseille, où il a installé son atelier.
Il y travaille sur différents projets artistiques qui lui permettent notamment
de tisser du lien entre la France et l’Italie.
L’univers pictural d’Alberto Ruce est poétique, onirique et délicat. Sa
recherche picturale est axée sur la transparence et sur le ton sur ton. Les
thèmes qu’il aborde sont souvent liés à la perception sensorielle, aux liens qui
lient l’Homme et la nature.C’est l’évanescence de ses sujets qui caractérise ses
œuvres. La peinture se fond aux supports qui l’accueillent (bois anciens,
cartons, pierres, toiles…). Dans la rue il joue avec les teintes et aspérités
des murs et porte une attention particulière au contexte et à l’histoire des
lieux qu’il investi.
Présentation
Le concept de "Fragmentation et Reconstruction" abordé du point de vue du
Déstructuralisme Figuratif explore la manière dont les artistes utilisent la
déconstruction formelle pour reconstruire de nouvelles représentations. Cette
approche artistique remet en question le réel en fragmentant les formes et les
figures pour les reconstruire d'une manière non conventionnelle. Dans cette
exposition, les artistes adoptent une approche « déconstructive » qui chahute
les notions préétablies de la représentation figurative. Ils décomposent et
fragmentent en éléments distincts pour ensuite reconfigurer d'une manière
nouvelle et inédite.
Artistes exposants :
Adrien Conrad / Anissa B. / art-now / Aurore Lanteri / Benoît Lombe / Boré
Ivanoff / Chantal Dufour / Daniel Faivre / David Cow / Do Benracassa / Dominique
Bruneton / Emily Helstroffer / Emmanuel Tissandier / Emmanuelle de Rosa / Hélène
Maris / Jean de l’Elfe / Jérôme Royer / Jifie / Karen Finkelstein / LudivineG /
Mehnoush Modonpour / Michel Marant / Mikhaïl Loomis / Négar Zoka / Philippe Yvon
/ Podkol / Serge Ponty / Sophie Gouvion / Sylvie Lamandé
Teaser : https://www.youtube.com/watch?v=WsJGEbRME0o
Du 14 juin au 13 juillet, 12 artistes s'emparent de l'Aiguillage des Frigos de
Paris. Redécouvrez le textile, bien plus qu'un matériau, à travers cette
exposition collective multimédia. Entrée libre !
Depuis sa création, L'Aiguillage, galerie d'artistes et de soeurs, oeuvre à
favoriser la mise en lumière des artistes femmes.
Ici particulièrement, dans ce médium particulier qu'est le Textile, dans son
versant éminemment artistique pour "Textile et Fil contemporain".
Une discipline, un matériau, qui ont évolué vers des pratiques bien différentes
du quatuor crochet / tricot / patchwork / couture et autres "DasSe-temps
traditionnels" réservés aux femmes, vers le champ d'expressions plasticiennes
authentiques, contemporaines et innovantes.
Cette exposition collective multimédia entend en rendre compte et contribuer à
faire sortir cette pratique de la case un peu désuète dans laquelle on a souvent
voulu la confiner, alors qu'elle révèle la fantaisie, le savoir-faire,
l'originalité, l'inspiration, des 12 créatrices sélectionnées :
Helen BanzhafMireille CambauGuacoldaLetizia GiannellaStéphanie OlivarHelen
BanzhafFrédérique GourdonCarla CiuffoMai Khan Pham ToSigrid Hynell
FleischerAlais Raslain & Anaid FleigFlorence Guillemot
Venez assister au vernissage, le jeudi 18 juin à partir de 19h30, entrée libre &
gratuite.
Les Frigos, avec son château d'eau, est un site mythique du 13ème arrondissement
de Paris. Plus de 10 000 mètres carrés répartis sur 5 étages d'anciens entrepôts
frigorifiques, bâtis en 1929 sur une vaste friche ferroviaire destinée à stocker
à Paris les denrées fraîches, congelées sur place et à fabriquer des tonnes de
pains de glace !
À la fin des années 80, tous les espaces, un temps laissés à l'abandon, ont été
investis, transformés en ateliers d'artistes, studios d'enregistrement, de
productions, et sont devenus le centre d'activités artistiques, culturelles et
festives le plus underground de Paris.
En 2023, environ 80 ateliers d'artistes et de créateurs en tout genre continuent
d'y créer, d'y travailler et d’y exposer, malgré l’absence de rénovation du site
annoncée depuis des dizaines d’années mais toujours repoussée. De nombreux
ateliers sont aujourd’hui vides, que la Ville de Paris ne relouent pas, « tant
que les travaux de rénovation n’auront pas été effectués ».
Il règne toujours aux Frigos une belle énergie, mais ce dépeuplement progressif
nuit à la vitalité du lieu.
La mode et le design se sont donné rendez-vous à l'occasion de la nouvelle
exposition de la Fondation Azzedine Alaïa, "Alaïa/Kuramata, la légèreté en
création", du 24 juin 2024 au 12 janvier 2025.
Prêt.e.s pour une virée arty et stylée ? L'exposition "Alaïa/Kuramata, la
légèreté en création" investit la Fondation Azzedine Alaïa du lundi 24 juin 2024
au dimanche 12 janvier 2025. Un rendez-vous immanquable pour les fans de design
et de mode !
Azzedine Alaïa, grand virtuose de la couture, a toujours été fasciné par l'art
du designer japonais Shiro Kuramata, avec lequel il partage un rapport
indéniable à la sculpture. Kuramata, avec son mobilier en acrylique, défiait les
lois de la gravité, transformant le mobilier en oeuvres d'art légères et
éthérées. Une amitié et une admiration qui se sont transformés en une collection
unique depuis les années 2000, rassemblant des pièces cultes telles que
"Pyramide Furniture" (1968), "Luminous Chair" (1969), "OBA-Q" (1972), "Glass
Chair" (1976), "How High is the Moon" (1986), ou encore "Twilight Time" (1985).
Déjà en 2005, Alaïa avait célébré le designer avec une exposition inédite, mais
cette fois, la Fondation Azzedine Alaïa sort le grand jeu ! L'hôtel particulier,
niché dans le Marais, dévoile plus de vingt pièces de Kuramata, mises en
dialogue avec près de vingt créations haute couture d'Alaïa.
Ici, la maille lurex répond au métal tricoté, l'acrylique transparent s'accorde
aux mousselines délicates. Ensemble, ces oeuvres défient les lignes, et révèlent
une passion commune pour l'abstraction et la perfection.
Alors, ne manquez pas cette nouvelle exposition mode hybride, où la mode flirte
avec le design en plein coeur de Paris !
Venez admirer les trésors de la Rome antique, en visitant l'exposition "Les
chefs-d'œuvre de la collection Torlonia", au musée du Louvre, du 26 juin au 11
novembre 2024.
Amoureux de l'art et de la culture, ne manquez pas cette exposition. Le musée du
Louvre dévoile les chefs-d'œuvre de la collection Torlonia, des sculptures
antiques romaines exceptionnelles, qui n'ont pas été montrées en France depuis
près d'un siècle. Venez admirer ces œuvres incroyables du 26 juin au 11 novembre
2024.
Les sculptures de la collection Torlonia appartiennent à une collection privée,
constituée par les princes Torlonia, des nobles Romains qui ont construit leur
fortune entre les XVIIIe et XIXe siècles. Cette famille de collectionneurs a
œuvré durant tout le XIXe siècle pour trouver et acheter ces pièces antiques
incroyables, et créer ce qui est aujourd'hui la plus grande collection privée de
pièces antiques au monde.
Rarement montrées au grand public, ces sculptures s'exposent au musée du Louvre
dans un écrin lui aussi remarquable. On peut les admirer dans les appartements
restaurés d'Anne d'Autriche, le siège des collections permanentes de sculptures
antiques du musée parisien.
Les œuvres françaises et italiennes entament ainsi un dialogue tout en grâce.
Cette exposition permet bien sûr d'admirer des chefs-d'œuvre incroyables. Mais
elle permet aussi d'interroger la passion occidentale pour l'art et la culture
antique, et le rôle de ces objets d'art et d'Histoire dans la création des
musées et des institutions qui préservent la culture.
Le musée du Louvre accueille ainsi une exposition exceptionnelle, dans un cadre
majestueux. Venez sans attendre découvrir l'exposition Chefs-d'œuvre de la
collection Torlonia.
Le Prix Sisley Beaux-Arts de Paris pour la Jeune Création consacre cette année
Nina Jayasuriya, lui ouvrant les portes du siège de la Maison Sisley le temps
d'une exposition gratuite du 13 juin au 12 juillet 2024. Intitulée "Chat noir,
Chou Blanc", l'installation dévoile des oeuvres faisant dialoguer sacré et
objets du quotidien.
Le Prix Sisley Beaux-Arts de Paris pour la Jeune Création est décerné cette
année à Nina Jayasuriya. Après Karolina Orzelek, Ymane Chabi-Gara, Clédia
Fourniau et Barbana Bojadzi, c'est au tour de la jeune artiste de briller avec
son exposition gratuite "Chat noir, Chou Blanc", du 13 juin au 12 juillet 2024,
au siège de Sisley, voisin des Champs-Élysées.
Depuis 2020, Sisley et les Beaux Arts de Paris collaborent pour soutenir l'art
contemporain avec ce prix mettant en lumière la formation d'exception des jeunes
diplômés. La récompense ? Une bourse et une exposition exclusive chez Sisley,
pour propulser les talents sur le devant de la scène.
Nina est née en 1996, d'origine sri-lankaise, et diplômée des Beaux-Arts de
Paris avec les félicitations du jury en 2023. Son exposition "Chat noir, Chou
Blanc" nous plonge dans un univers où le sacré flirte avec le quotidien, à
travers des installations mêlant céramique, cuir tatoué et objets du quotidien.
Elle nous invite à redécouvrir les objets de tous les jours sous un autre angle,
récupère, modèle et transforme les petits riens en pièces fabuleuses et crée des
espaces-temples où l'intime et le sacré se confondent. Nina réinvente le geste
artisanal à l'ère de la surproduction mondiale, célébrant les petits gestes
invisibles de nos rituels quotidiens.
Maniant la céramique comme une virtuose, elle fait naître des zones de
méditation et de recueillement, réinventant notre rapport à l'espace et au
temps. Avec Nina Jayasuriya, l'ordinaire devient extraordinaire !
La Fondation Cartier a invité l'artiste Matthew Barney pour une exposition
originale, autour du corps et de la performance. A découvrir du 8 juin au 8
septembre 2024.
Une installation originale s'installe à la Fondation Cartier cet été : du 8 juin
au 8 septembre 2024, le centre d'art contemporain accueille l'artiste américain
Matthew Barney et son exposition Secondary. Dans un terrain de sport
reconstitué, des performeurs et des vidéos se répondent pour raconter une
histoire touchante et profonde.
Matthew Barney interroge notre rapport au corps, à la santé, au sport, au
vieillissement, à travers une œuvre vivante et percutante. L'œuvre centrale de
cette exposition est une installation vidéo complexe. On peut y voir cinq films
diffusés simultanément, sur un terrain de sport américain réimaginé et construit
dans l'espace d'exposition. Sur ces vidéos, onze danseurs et performeurs se
succèdent, le temps d'un spectacle fort en symbolisme.
Secondary raconte l'histoire d'un drame, celui d'un accident qui a marqué le
match de football du 12 août 1978. Lors de la confrontation, Jack Tatum,
défenseur des Oakland Raiders a percuté violemment Darryl Stingley, receveur de
l'équipe adverse. Cet accident a paralysé définitivement ce dernier, mettant fin
à sa carrière, et traumatisant tous ceux qui ont assisté au match.
Matthew Barney met ainsi en scène cette histoire, en utilisant des danseurs plus
âgés. Avec cette œuvre, l'artiste questionne ainsi notre rapport au corps,
l'idée que l'on se fait de la santé. Le sport est-il vraiment le paroxysme d'une
vie saine ? La violence a-t-elle sa place dans ces activités, ces
divertissements ? Que devient-on lorsque notre corps n'est plus aussi performant
qu'avant ? Par le biais de la vidéo, l'artiste américain joue également sur le
réel et sa représentation, la vérité et la manière dont elle est montrée.
C'est une culture importante et presqu'universelle que Matthew Barney remet en
question avec cette exposition. Le parcours est complété par une sculpture
imaginée spécialement pour cette exposition, et une série de vidéos datant de
projets antérieurs.
Une exposition originale pour réfléchir autrement à notre culture, à découvrir à
la Fondation Cartier.
JR dévoile son solo show : l'exposition "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin,
du 7 juin au 27 juillet 2024. Cette 4e exposition à Paris et 13e collaboration
avec Perrotin présente des œuvres récentes, dans la lignée du projet CHIROPTERA
réalisé sur la façade de l’Opéra de Paris en novembre dernier. L’entrée est
gratuite, un bon plan à ne pas manquer, d'autant plus que l'artiste nous promet
des suprises.
JR, l'artiste de renommée internationale, nous invite à découvrir "Dans la
Lumière" à la Galerie Perrotin du 7 juin au 27 juillet 2024. Cette exposition,
accessible gratuitement, marque sa quatrième à Paris et sa treizième
collaboration avec Perrotin. On y découvre une série d'œuvres récentes, dans la
continuité du projet CHIROPTERA, mené sur la façade de l’Opéra de Paris en
novembre 2023. À cette occasion, JR collabore également avec Thomas Bangalter,
qui présente une installation sonore dans l’espace Saint-Claude du 7 au 15 juin.
Né en 1983, JR est un artiste français dont le travail combine art et action
sociale. Ses œuvres, souvent monumentales, sont connues pour occuper l'espace
public de manière spectaculaire. Certains se souviennent encore de son œuvre
monumentale et éphémère au Louvre en 2016, où il a fait disparaître la pyramide
de verre grâce à une illusion d'optique géante. Cette œuvre a attiré l’attention
mondiale et a souligné son talent pour transformer les lieux emblématiques en
véritables œuvres d'art vivantes.
À l'automne 2023, JR a réalisé le projet "Retour à la caverne" sur la façade de
l'Opéra Garnier. Profitant de la présence d'un échafaudage, il a créé une
caverne de pierre en trompe-l’œil, ouvrant une perspective inattendue sur ce
monument parisien. En novembre, la caverne s'est révélée avec des empreintes de
mains humaines, et des milliers de spectateurs ont assisté à CHIROPTERA, un
ballet-performance collaboratif avec Damien Jalet et Thomas Bangalter.
L'exposition "Dans la Lumière" à la Galerie Perrotin s'inspire de ce projet et
continue d'explorer les thèmes de la lumière et de l'ombre, essentiels dans
l'œuvre de JR. On y retrouve des films et des tirages photographiques uniques
qui reproduisent les différents moments du projet CHIROPTERA à l’échelle de la
ville. JR y a également expérimenté la fusion de plusieurs techniques :
transfert de photographie, encre noire sur bois et fusain.
La série "L'Ombre de la caverne" capture le ballet entre la danseuse étoile
Amandine Albisson et son ombre, tandis que "Génome" et "Chromosome" présentent
les configurations des danseurs sur l’échafaudage. La série "Dans la lumière"
symbolise la libération des prisonniers de la caverne de Platon et leur retour
vers la lumière.
JR utilise le bois comme support, rappelant les palissades urbaines et les
inscriptions qu’on y trouve, symboles d’une vie renaissante. Son message est
clair : chacun de nous porte une part de lumière qui peut éclairer le monde. "On
ne chasse pas les ténèbres par les ténèbres," confie JR. "Chacun d’entre nous
peut sortir de 'sa' caverne et devenir un acteur lumineux dans le monde que nous
partageons."
Ne manquez pas cette occasion unique de plonger dans l'univers captivant de JR.
L’entrée est gratuite et promet des surprises à découvrir, comme nous le
confirme l'artiste, ce qui fait de cette exposition un excellent bon plan pour
cet été.
L'amour des Parisiens pour les quais de Seine ne date pas d'hier : la preuve en
image avec l'exposition photo présentée au Quai de la Photo, à découvrir du 5
juin au 8 septembre 2024.
Paris Plage l'été, les guinguettes, les cafés-concerts, les lieux de détente aux
beaux jours, les longs quais pour se promener, les bateaux qui naviguent et ceux
qui travaillent au bord de l'eau : les rives de la Seine accueillent de nombreux
Parisiens et touristes à chaque saison. Les photographes de l'agence
Roger-Viollet ont immortalisé ces bords de Seine toujours plein de vie. On peut
alors voir la longue évolution des rives de la Seine, entre 1860 et 1960, dans
une exposition photo gratuite organisée du 5 juin au 8 septembre 2024.
Cette exposition, intitulée Rive droite/Rive gauche, vous dit quelque chose ?
C'est bien normal : elle a été présentée pour la première fois en 2023 à la
galerie Roger-Viollet. Cet été 2024, c'est au Quai de la Photo que l'on peut
(re)découvrir les 85 photographies, qui nous racontent un siècle d'Histoire
parisienne.
Ce fleuve, qui fait vivre la capitale, et ses abords sont un espace privilégié,
où l'on travaille autant que l'on se divertit. Perruquiers ambulants, tondeurs
d'animaux, vachers, matelassières, cochers et leurs chevaux, serveurs et garçons
de café croisent les ouvriers, les familles endimanchées, les gamins pauvres qui
arpentaient la capitale et les bourgeois qui sortaient des bains de la
Samaritaine. Entre la rive gauche et la rive droite, les mondes s'observent, se
mélangent parfois, se frôlent...
La Seine et ses rives sont aussi de larges axes de déplacement : vélo, voitures,
chevaux, et bien sûr, bateaux circulent et traversent Paris. Le fleuve permet de
transporter marchandises, matériaux de construction, et vin. Les rives et les
ports de Paris sont donc aussi occupés par les marins, les travailleurs, les
marchands.
Mais la Seine et ses rives, ce sont aussi des univers à part, des espaces
romantisés, embellis, mis sous les projecteurs. En 1900, les quais accueillaient
une installation éphémère, un monde fantasmé créé pour l'Exposition universelle.
En 2024, la Seine est de nouveau au centre de toute les attentions, à l'occasion
des Jeux olympiques et paralympiques.
Ces images du passé résonnent encore parfois pour certains Parisiens : les moins
de 20 ans n'ont pas connu ce temps, mais peut-être que vous vous rappelez des
halles aux vins et des entrepôts de Bercy, de la piscine flottante de Deligny...
Ces photographies nous permettent aussi de faire des liens avec le présent.
Saurez-vous reconnaître ces quais, ce pont, ce musée immortalisé un siècle plus
tôt ?
Les clichés exposés au Quai de la Photo sont une invitation à la balade.
Baigneurs, promeneurs, amoureux prenant le soleil : une vraie atmosphère
estivale se dégage de ces images.
Pour compléter ce parcours, le Quai de la Photo a invité l'artiste Frédéric
Stucin à nous présenter son voyage onirique. La série du photographe raconte un
périple à la frontière du réel et de l'imaginaire jusqu'à la source de la Seine,
sur les traces de l'ancien peuple séquanien.
Toutes ces histoires, toutes ces évolutions sont contées par les images mises à
l'honneur dans cette exposition gratuite. Venez profiter de ce rendez-vous
photographique sur ce centre d'art flottant, et allez vous promener, vous aussi,
sur les rives de la Seine, situées à deux pas...