La Loi des montagnes d'Erich von Stroheim ?(Blind Husbands, États-Unis, 1919,
1h42, N&B)
Dans un village du Tyrol, un lieutenant tente de séduire l'épouse d'un médecin.
Ce dernier finit par avoir des soup?ons et propose au séducteur de l'accompagner
en montagne... Premier long métrage du génial Erich von Stroheim, et l'un des
premiers succès public et critique des Studios Universal. Un mélodrame singulier
bousculant les conventions.
Restauration 4K par the Austrian Film Museum à partir d'une copie nitrate 35mm
de sa collection et les intertitres originaux provenant d'un internégatif 35mm
des collections du Museum of Modern Art (New York).
Accompagnement au piano par Didier Martel
Site web :
https://billetterie.institut-lumiere.org/la-loi-des-montagnes-loisirs-institut-lumiere-hangar-lyon-12-mai-2024-css5-institutlumiere-pg101-ri10315617.html
Kinorama
Description
Paris et Berlin, deux villes lumières à la pointe de la modernité musicale, irriguent de mélodies nouvelles l’Europe des années 20, inspirées par ce qu’on appelle alors les « rythmes américains ».
À cette époque, Berlin, comme Paris, jouit d’une liberté de mœurs et d’une vitalité artistique exubérante. L’essor du disque, de la radio et du cinéma parlant permet une large diffusion des créations de la chanson, de la comédie musicale et de l’opérette. Les compositeurs comme Kurt Weill se tournent avec délice et talent vers le music-hall. Ils se passionnent pour la mode des fox-trots, des shimmies et autres charlestons, et mettent leur inspiration au service d’interprètes tels que Marlene Dietrich, Margo Lion ou Marcellus Schiffer...
Avec l’arrivée du nazisme, nombre de ces artistes voient leur destin basculer. Contraints de fuir l’Allemagne, ils se réfugient à Paris, Londres ou Hollywood. Leur exil permet alors un rayonnement inattendu du répertoire berlinois…
Kinorama, fait d’arrangements cuivrés fidèles aux orchestrations élégantes et enlevées, rassemble un bouquet d’œuvres nées de cette génération de brillants esprits. Des œuvres qui rendirent flamboyants et incontournables les théâtres et cinémas de Berlin et Paris, avant d’illuminer la musique et les chansons des films hollywoodiens.
À cette époque, Berlin, comme Paris, jouit d’une liberté de mœurs et d’une vitalité artistique exubérante. L’essor du disque, de la radio et du cinéma parlant permet une large diffusion des créations de la chanson, de la comédie musicale et de l’opérette. Les compositeurs comme Kurt Weill se tournent avec délice et talent vers le music-hall. Ils se passionnent pour la mode des fox-trots, des shimmies et autres charlestons, et mettent leur inspiration au service d’interprètes tels que Marlene Dietrich, Margo Lion ou Marcellus Schiffer...
Avec l’arrivée du nazisme, nombre de ces artistes voient leur destin basculer. Contraints de fuir l’Allemagne, ils se réfugient à Paris, Londres ou Hollywood. Leur exil permet alors un rayonnement inattendu du répertoire berlinois…
Kinorama, fait d’arrangements cuivrés fidèles aux orchestrations élégantes et enlevées, rassemble un bouquet d’œuvres nées de cette génération de brillants esprits. Des œuvres qui rendirent flamboyants et incontournables les théâtres et cinémas de Berlin et Paris, avant d’illuminer la musique et les chansons des films hollywoodiens.
Date info
Mardi 7 mai 2024 à 20h.