Chaque mois, l'Institut Lumière présente une ciné-conférence d'1h30 suivie de la projection d'un film. Animées par Fabrice Calzettoni, les ciné-conférences font la part belle aux extraits de films sur grand écran. Le film qui suit est également introduit par une présentation.
Au programme cette année : Kubrick, Fellini, Féminisme, Steampunk et Belmondo.
Fabrice Calzettoni est ciné-conférencier et responsable du service pédagogique de l’Institut Lumière.
Le cinéma de Stanley Kubrick
L’œuvre de Stanley Kubrick n’a pas d’équivalent dans l’histoire du cinéma. Son art fut à la fois visionnaire, novateur, expérimental et définitif. Chaque sortie provoque un choc esthétique sur des films tous différents les uns des autres mais dont la cohérence fut totale et évidente.
Suivi à 18h30 du film présenté :
Les Sentiers de la gloire (1957) avec Kirk Douglas
Pendant la Première Guerre mondiale, la prise de la Fourmilière provoque des abandons de soldats. Trois d’entre eux sont alors tirés au sort pour être exécutés. Une des plus impressionnantes plaidoiries contre l’absurdité de la guerre…
Federico Fellini, des Vitelloni à Roma
Un étude de l'art de Federico Fellini depuis Les Vitelloni jusqu’à la période de la quintessence de son travail avec Roma en passant par la Palme d'Or du Festival de Cannes pour La Dolce Vita. Comment le maestro est passé du néo-réalisme au cinéma totalement artificiel et transmetteur d’un monde rêvé.
Suivi à 16h30 du film présenté :
Les Nuits de Cabiria (1957)
Une jeune prostitué qui vit à la marge de Rome se fait détrousser et commence une lente remontée sociale pour retrouver sa dignité… Le film magique magistralement interprété par Giulietta Masina où Fellini bascule du néo-réalisme au cinéma intime.
Vive les femmes au cinéma !
Certaines autrices et certains auteurs ont parfois décidé de prendre les armes pour imposer l’image des femmes à l’écran. Un tour d’horizon transversale des plus belles séquences féministes au cinéma. Un cinéma qu’il a fallu imposer mais qui désormais est installé sans retour possible.
Suivi à 16h30 du film présenté :
La Fiancée du pirate (1969) de Nelly Kaplan
La jeune et belle Marie s’installe dans une bicoque à l’orée du village. Sa présence dérange de plus en plus la quiétude des habitants. Mais personne ne se doute de ses véritables intentions… Magistralement écrit, le premier brulot féministe du cinéma français.
Le Steampunk ou le cinéma rétro-futuriste
Issu de la littérature du XIXe siècle, le Steampunk est né d’un mouvement littéraire qui combine l’industrie et le monde ancien et dont le maitre était Jules Verne. Au cinéma, il propose un graphisme unique et de nouvelles pistes de réflexions qui s’inscrivent dans les nombreuses interrogations de la fin du XXe siècle. Au final, un cinéma de science-fiction souvent plein d’humour et de fantaisie.
Suivi à 16h30 du film présenté :
Le Prestige (2006) avec Christopher Nolan
Deux magiciens du XIXe siècle s’engagent dans une lutte sans merci pour se surpasser l’un l’autre et pour détruire la concurrence. Chef-d’œuvre de Christopher Nolan et un des plus beaux twists de fin du cinéma.
Jean-Paul Belmondo
Sa disparition en 2021 est gigantesque et le vide est considérable. Il a été le modèle, le papa, l’ami de plusieurs générations de spectateurs qui se sont retrouvés à travers ses films, ses choix de metteurs en scène et les personnages qu’il a incarnés. Les salles de cinéma étaient complètes juste sur son nom.
Suivi à 16h30 du film présenté :
Peur sur la ville (1957) d’Henri Verneuil
Le commissaire Letellier traque un tueur en série tout en réglant ses comptes avec un gangster en fuite... C'est dans ce film qu'Henri Verneuil exploite le mieux Belmondo. Le charmeur, le flic pur et dur, le cascadeur, l'ami fidèle.…
