Boléro - Malandain Ballet Biarritz

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Le 02/11/202420:00

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Comment Toone en est-il arrivé à Gounod ? Au temps où La Monnaie, maintenant Opéra National, disposait de privilèges écrasants par rapport aux autres théâtres de Bruxelles, Tôône-Dufeys (une autre dynastie de marionnettistes) se rendait régulièrement à l’Opéra pour y copier le plus fidèlement possible ces grands spectacles inaccessibles pour le peuple des Marolles et les présenter ensuite dans son théâtre. Les marionnettes traditionnelles étaient alors le seul moyen d’éducation populaire d’un public toujours prêt à s’enthousiasmer pour les plus grandes oeuvres. Toone VII à son tour se pencha sur l’opéra de Gounod pour en faire une adaptation parodique. « ... Tandis que le docteur Faust boit une dernière gueuze dans l’espoir d’une mort subite, un inquiétant personnage, le “Deuvel”, vient lui proposer des paquets de billets de mille et une belle “mokske” au doux nom de Marguerite, en échange de son âme. On fait un tour à la foire du midi, on passe (en coulisses) une nuit enchanteresse et... c’est le coup de foudre. Avec une conséquence pour Marguerite : “Des robes qui vont devenir trop courtes par devant”... Quiconque s’aventure dans le vaste univers que représente ce sujet comprendra, à travers l’humour, le sentiment de paix intérieure qui l’anime. On devine aisément ce que peuvent donner des mélodies telles que Salut, demeure chaste et pure ou Anges purs, anges radieux accommodées à la sauce bruxelloise... » (La Lanterne) Fidèle à la tradition, Toone fait toutes les voix et n’hésite pas à pousser le grand air des bijoux à l’égal de notre célèbre Castafiore. Les décors et costumes de Raymond Renard donnent à Marguerite toutes les raisons de se voir si belle en ce miroir.
L'Avare
08sep.
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09sep.
Cette passion dévorante, aveuglante, l’amène à tyranniser tout son entourage. Malgré son immense fortune, il oblige sa maisonnée à vivre dans le dénuement, il maltraite ses enfants, frappe ses valets, affame ses chevaux, soupçonne tout le monde. Cette adoration mystique corrompt tout. Pour survivre, ses proches sont réduits à la ruse, au cynisme et aux combines. Et lorsqu’on lui dérobe sa cassette, il est anéanti. C’est dans ses démêlés avec ses créanciers que Molière puise son inspiration. Et il le fait avec génie. Tous les personnages sont fabuleux, la langue d’une force inouïe, des moments de grande drôlerie succèdent à des scènes de grande vérité. L’Avare n’a rien perdu de sa puissance, au contraire, la pièce retrouve de nos jours toute sa pertinence. C’est à un moment de théâtre mémorable que nous vous convions. Avec Michel Kacenelenbogen dans le rôle du grippe-sou, entouré d’une distribution « en or » et qui « se dépense sans compter », on vous promet des « perles ». Non, décidément, l’argent qu’on amasse ne fait le bonheur de personne.